• # Il y a des rĂ©veils durs parfois

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

    Petite pensée pour les personnes qui viennent de se rendre compte qu'elles ne peuvent plus lire les livres électroniques qu'elles ont achetés dans le magasin de Microsoft ni accéder aux signets, évidemment.

    Ça peut arriver avec une Kindle. Ça n'arrivera jamais aux livres sans DRM.

    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Il y a des rĂ©veils durs parfois

      Posté par  . Évalué à 9.

      Il faut toutefois préciser (parce que le titre peut laisser croire le contraire) que Microsoft garantit le remboursement intégral de tous les achats effectués. Et ceux qui ont pratiqué l’annotation de leurs titres recevront un crédit de 25 $ supplémentaires. Ceux qui n'avait pas l'intention de relire les livres achetés y ont gagné.

      Ceci dit, ça ne change rien à mon opinion sur les DRM.

      • [^] # Re: Il y a des rĂ©veils durs parfois

        Posté par  . Évalué à 4.

        Est-ce que Microsoft était obligé de faire cette offre ?
        Est-ce que la prochaine fois qu'un fournisseur défaillira cette offre sera faite ?

        • [^] # Re: Il y a des rĂ©veils durs parfois

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

          Il me semble qu'Amazon ne rembourse rien dans des cas pareils. Et il est déjà arrivé que des bouquins soient supprimés sans préavis des Kindle. De même qu'il arrive qu'on ne puisse plus accéder à certains des ses livres sur une Kindle quand on change de frontière.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Re: Il y a des rĂ©veils durs parfois

            Posté par  . Évalué à 2.

            Il me semble qu'Amazon ne rembourse rien dans des cas pareils.

            Je ne pense pas que Amazon ait déjà eu un cas "pareil". Il ne faut pas confondre le cas où un vendeur de livres arrête son service et donc les serveurs de DRM qui vont avec et le cas de livres vendus loués puis rendus inaccessibles pour un problème de licence (justifié ou non).

            Le deuxième cas est ponctuel alors que le premier est inéluctable tôt ou tard. Il en va d'ailleurs de même dans le domaine des objets connectés : tous ceux (quasiment tous en fait) qui ne fonctionnent que via le site web du fabricant ont une durée de vie très incertaine (quand bien même leur fiabilité serait exemplaire).

      • [^] # Re: Il y a des rĂ©veils durs parfois

        Posté par  . Évalué à 10.

        Ce n'est pas une histoire d'argent, c'est une histoire que peu de monde soit choqué par une phrase qui serait digne des pires romans dystopiques:
        "Le livre ne fonctionne plus".

        • [^] # Re: Il y a des rĂ©veils durs parfois

          Posté par  . Évalué à 2.

          L'achat d'un objet avec DRM est en réalité une location/mise à disposition pour une durée indéfinie. Une fois qu'on a compris ça, pas besoin d'évoquer les pires romans dystopiques.

          Après, juridiquement je ne sais pas comment c'est présenté dans le contrat "d'achat" (que je n'ai jamais lu vu que je n'achète que des livres sans DRM).

          • [^] # Re: Il y a des rĂ©veils durs parfois

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 02 juillet 2019 à 16:47.

            On achète un livre, enfin un fichier électronique et rien ne dit qu'on ne pourra pas le lire si le serveur de DRM est déficient. Bon, je n'en ai jamais acheté que deux, dont un par erreur (pas vu qu'il y avait une DRM) et que je me suis fait rembourser, uniquement dans une petite librairie en ligne sympathique et édité par un petit éditeur qui ne met plus de DRM sur le type de livres que j'ai acheté. Pas chez un gros monstre donc.

            Pour Kindle, il y a un truc spécifique, on peut payer un abonnement pour les livres. Donc là, on ne les achète plus.

            Cela dit, à partir du moment où il y a des DRM, on est sûr que les fabricants considèrent qu'on n'est que les utilisateurs du produit et pas les propriétaires et qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent avec ledit produit. Et cela ne concerne pas que les livres, hélas. Cela concerne aussi tous les objets connectés, surtout les objets inutilement connectés.

            Pour l'aspect juridique stricto sensu, je ne sais pas trop.

            « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # Rien de nouveau sous DRM

    Posté par  . Évalué à 4.

    Vous en reprendrez bien un peut ?

    Merci aux personnes qui mon aidé a trouvé des solutions pour essayer d’écrire sans faute d’orthographe.

  • # Euh...

    Posté par  . Évalué à 2.

    et pour rendre l’ouvrage lisible via les outils de la firme, il fallait que le livre “communique” avec le serveur gérant les autorisations de lecture.

    Du coup, avant même la fermeture du service, il n'était déjà pas possible de les lire sans connexion ? Il n'y a que moi que ça choque ?

    • [^] # Re: Euh...

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      Non.

      En fait, si je comprends bien le problème, je ne comprends pas comment ça peut se passer, mais j'ai une vieille liseuse achetée en 2012 qui n'a pas de connexion wifi, ce qui me réjouit.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Euh...

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je pense qu'on peut bien sûr lire un livre avec DRM sans connexion, tout comme on peut écouter des morceaux Deezer ou Spotify hors ligne. Mais il faut sans doute une connexion de temps en temps pour "revalider" les DRM.

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