• # hum

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    "La licence poétique, à l'intérieur d'un vers, est la permission que s'accorde l'auteur de changer la prononciation (rimes normandes), voire l'orthographe d'un mot (encor au lieu de encore), pour rester dans le cadre de la prosodie."

    Il y a discrimination : seul l'auteur est concerné, quid du droit du lecteur (utilisateur) que de telles pratiques peuvent choquer ? (ou faire croire à raison que l'auteur était en mal de rimes riches ou de pieds pour son alexandrin !)

    donc pas libre ;-)
    • [^] # \o/

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Vous avez 10 minutes.
      vendredi 16 février à 14:16 => le 16/02/2007 à 14:26.

      heureusement que ce n'était pas à la seconde près !
      • [^] # Re: \o/

        Posté par  . Évalué à 3.

        On va considérer que c'était le temps de ramassage (alors comme ça on traîne au fond de la classe vers le radiateur ? ;-) )
  • # Wo Yoï

    Posté par  . Évalué à 2.

    Merci pour le lien ;-)
    Je & je m'immisce
    Dans ce débat
    Hautement essentiel
    alors siouplé
    siouplé
    msiou
    donne-moi ton oreille
    je te donne ma parole

    Qu'avez-vous à nous
    Chercher les dégâts
    Des ombres ?

    Discrimination :
    1. - [Sans idée de traitement inégal] Action, fait de différencier en vue d'un traitement séparé (des éléments) les uns des autres en (les) identifiant comme distincts. Synon. distinction.
    2. - Souvent péj. Traitement différencié, inégalitaire, appliqué à des personnes sur la base de critères variables
    http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=co(...)

    Cette histoire de "discrimination" et de "droit du lecteur" m'amène à dire ceci :
    oui, bien évidemment, il y a discrimination entre l'auteur et le lecteur tout simplement parce que l'auteur n'est pas le lecteur et vice versa. Le rapport interne entre le texte produit et celui qui l'écrit ne regarde pas le lecteur et ne le regardera jamais !
    Lorsque j'écris, je note ce que je veux de manière à exprimer le fil de mes pensées. Pour ce faire, j'use et j'abuse de la langue selon mon bon plaisir, je la tords et la distords au gré de mes désirs. Je ne vois pas en quoi le lecteur aurait un quelconque "droit" à m'imposer en ce domaine, ni quelque règle que ce soit d'ailleurs.

    Un auteur n'est ni un secrétaire ni un scribe qui serait là pour traduire les pensées de supposés lecteurs-censeurs, ni pour respecter des règles que les lecteurs lui imposeraient ! Les lecteurs ne sont pas là pour décider du contenu ou de la forme d'un texte. Et un lecteur ne participe pas à la création du texte. S'il a cette prétention, au lieu de se préoccuper de dire à celui qui écrit comment il aurait du écrire, voire quoi dire, s'il a cette envie, ce supposé lecteur n'a qu'à écrire ses propres textes pour s'exprimer, puis les donner à lire à autrui, sous forme de livre, de lecture publique, de soirée slam... Aller à la rencontre d'autrui pour partager le fruit de ses écrits. Qu'il se mette en danger !

    Ecrire n'est ni une démarche mercatique ni une pratique commerciale.

    Ainsi, il ne faudrait pas "choquer " les lecteurs ? Ne pas les remettre en question ? Pour écrire de la poésie, il faudrait respecter les règles de la prosodie ? Et écrire des sonnets cul-cul-la-praline sur la fuite du temps et le doux regard de son aimée qui agite un foulard en soie verte au sommet de la tour de guet tandis que son preux chevalier-prince-errant-charmant s'en-va-t-en guerre sous le regard des petits zoizos sous la charmille ouaye ! bonjour l'angoisse ! bonjour la gangue de granit !

    Il ne faudrait pas non plus employer du vocabulaire que les lecteurs ne comprendraient pas sous peine de les obliger à ouvrir un dictionnaire, voire les contraindre à en acheter un ! ce serait proprement scandaleux ! Plus de poésie, restent France-dimanche, Ici Paris et michel sardou !
    La langue n'est pas figée. Elle vit et évolue, et, pour celle qui me concerne, et que je pratique, elle prend différentes formes, tournures, chemins, issus des différents ruisseaux de la francophonie, d'Afrique, des Antilles, d'Amérique, d'Europe, de l'océan indien, et de la bouche des personnes que je rencontre aux détours de mon chemin...

    Bref, je & je & je & je & je & je & je
    trouve
    que cette réponse est
    termitée
    oui
    termitée

    Parce que
    Pour ma part
    Lorsque j'arrive à choquer, provoquer, faire percuter, réfléchir les quelques lecteurs attentifs que j'arrive à toucher, j'estime avoir atteint mon but

    Piratesquement vôtre

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