Journal Droits d'auteur: tout baigne pour la SACEM

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24
juin
2004
Un petit article dans Libé ce matin qui nous rassure sur les revenus des auteurs:
Si les ventes de CD sont en baisse, cette baisse ne touche que les maisons de disques et pas les auteurs eux mêmes.
Les auteurs/compositeurs dont les droits sont recueillis et répartis par la SACEM, ont vu ces droits augmenter de 5,4% en 2003.
Explication: le CD ne représente qu'une partie de ces droits et si cette part a baissé, il n'en est pas de même pour les autres sources de revenus liées à la musique: le spectacle vivant, les droits perçus sur la sonorisation des bars, restaurants et les droits radio/télé sont en hausse.
Autre source de revenus importante, les droits sur les supports vierges (CD, cassettes) qui ont atteints l'an dernier 7% du total soit 48,5 millions d'euros... Merci qui?...

  • # lien

    Posté par  . Évalué à 5.

    Avec le lien, c'est mieux:
    http://www.liberation.fr/page.php?Article=217998(...)

  • # Ben en quelque sorte c'est logique

    Posté par  . Évalué à 5.

    C'est plus facile de taxer tout le monde sur les CD que de vendre de la bonne musique... Si les maisons de disques arrêtaient de dépenser des millions d'euros pour le dernier clip de {Lorie|la star'ac|votre chanteur préféré} dont tout le monde se fiche, et privilégaient plutôt la vraie musique, celle qui n'a pas besoin de clips et de grands renforts de pub pour être vendue, on n'en serait pas là...

  • # Et les çonneries ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Oui, les sonneries de protables, il parrait que ça rapporte un max, pas un mot la dessus, pourtant la SACEM doit toucher sa dime non ?

    • [^] # Re: Et les çonneries ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      D'ailleurs, quelqu'un sait-il si on a le droit d'envoyer des sonneries de portables que l'on a achetées à des amis ?
      Dans le cas des sonneries pas polyphoniques, j'espère que oui : on peut aller (souvent) dans l'éditeur de sonneries et faire soi-même une sonnerie identique... ce ne serait donc pas illégal ?
      Par contre, dans le cas des sonneries polyphoniques, les droits sont-ils les mêmes que lorsqu'on achète un CD ?

      • [^] # Re: Et les çonneries ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Juste pour info : quand tu siffles un air dans la rue, que des gens t'entendent,
        et si ça dur plus de quelques secondes, le(s) auteur(s) peuvent t'attaquer
        pour diffusion si tu ne leur a pas demandé leur accord !

        Ou pour avoir masacré leur oeuvre :lol:

    • [^] # Re: Et les çonneries ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      En fait non, car les extrait sont trop court en temps (moins de 30s si ma memoire est bonne) de ce fait ne sont pas considéré une exploitation de l'oeuvre mais un extrait fourni a titre indicatif.
      Sinon on pourrait dire que 3 note ou une melodie(simple) sont une oeuvre...

      • [^] # Re: Et les çonneries ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        N'importe quoi.
        A partir du moment où on peut reconnaître l'oeuvre (quel que soit le type d'oeuvre), même si deux secondes suffisent (ou moins !), alors on doit payer des droits d'auteur ! Et encore heureux d'ailleurs.
        Et comme le principe des sonneries de portable c'est qu'on la reconnaisse, cette oeuvre ...

        • [^] # Re: Et les çonneries ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          J'avais lu quelque part que justement les sonneries de portables c'était la nouvelle poule aux oeuf d'or des majors. Et donc de la SACEM : Le montant de la redevance fixé par la Sacem s'élève à 12% du prix hors taxe payé par l'usager lorsque l'œuvre est téléchargée.

          Ca doit faire une bonne petite montagne de fric, vu le succes de ce genre de choses.

          source : http://www.droit-ntic.com/news/afficher.php?id=94(...)

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