Pour rappel, un Système d'Information Géographique (SIG) est un logiciel permettant d'éditer et de consulter un ensemble de données dans un espace de coordonnées, cela va de la simple composition de cartes de randonnées aux analyses de terrain avancées telles que l'estimation de la durée d'ensoleillement d'une parcelle ou de l'interpolation d'un horizon géologique.
QGIS est un projet sous GPL qui utilise la bibliothèque Qt 4 et s'interface avec d'autres logiciels tels que GRASS et MapServer. Il peut servir de base pour créer de nouvelles applications ou extensions ; il en existe plus d'une centaine à l'heure actuelle ! Parmi les nouvelles fonctionnalités, on peut souligner les suivantes :
- La gestion des flux WMS-C. Il s'agit d'une évolution du protocole WMS visant à mieux d'exploiter les capacités de mise en cache d'un serveur cartographique, car chaque requête contient une emprise de données correspondant exactement à celle d'une tuile existante. Cette façon de procéder requiert certes plus d'espace disque pour entreposer les différents niveaux de tuiles, mais réduit drastiquement la charge CPU et la consommation en bande passante du serveur. Le résultat est également bénéfique pour l'utilisateur de par la rapidité saisissante du service. Cet ajout a été effectué par camptocamp dans le cadre du programme édugéo de l'IGN et du Ministère de l'Éducation nationale pour permettre l'accès à l'API du Géoportail.
- L'intégration de l'extension GDALTools qui met à disposition toute une série d'interfaces graphiques destinées à gérer les rasters depuis QGIS. Ces interfaces exposent les fonctions des outils GDAL et permettent d'assigner des projections, de convertir entre les multiples formats, de générer des courbes de contours depuis un MNT, etc.
- L'inclusion des références IGNF pour les définitions des systèmes de coordonnées français, il n'est plus besoin de mettre manuellement à jour la base sqlite qui contient les définitions. Ce registre est maintenu par l'IGN, il est à signaler qu'il est préférable d'utiliser les codes IGNF dans le cadre de la conversion en RGF93 des anciens codes (NTF (Paris) / France II, etc.), ceux-ci étant en partie obsolètes dans la base EPSG.
- Il est envisagé de créer un répertoire centralisé et administré par le projet pour recueillir les extensions des dépôts tiers. Actuellement si l'un d'eux est inaccessible, il n'est plus possible d'installer les extensions qu'il héberge, cela occasionne aussi des ralentissements lors de la recherche de mises à jour.
- Martin Dobias a obtenu un projet GSoC 2010 nommé « Quantum GIS on steroids » dont le but est d'améliorer la rapidité et la réactivité de l'application de manière à rester confortable même lors de la visualisation de gros jeux de données. Le code de rendu a été divisé en petits morceaux et s'exécute en plusieurs threads concurrents tandis que le rendu devient asynchrone afin de ne plus bloquer le thread originel lors de son exécution. Il devient alors possible d'exposer les états intermédiaires du rendu, permettant ainsi de continuer à se déplacer ou zoomer sans être ralenti par le calcul de la carte. Des modifications ont aussi été apportées au système de cache du rendu et une nouvelle API pour l'édition vectorielle a été créée pour pallier aux accès simultanés.
- Marco Hugentobler (de SourcePole) travaille à l'amélioration du système de jointures de tables (une jointure ne résulte plus en un nouveau fichier) et au renforcement de l'interaction avec MapServer qui permettra de créer un flux WMS directement depuis QGIS et en partageant tous les aspects sémiologiques d'un projet QGIS.
- Sponsorisé par NaviGo, le support du protocole WFS-T a été inclus dans la branche de développement, il comprend les transactions 'insert', 'update' et 'delete' mais pas encore le verrouillage d'entités.
Il s'agit d'un visionneur 3D — développé par l'AMAP (botAnique et bioinforMatique de l'Architecture des Plantes) — qui lie Quantum GIS au moteur de rendu OGRE via l'API Python. Ce logiciel permet de représenter l'évolution du paysage en combinant des cartes d'élévation (MNT), des cartes d'occupation des sols et des orthophotos. Les données sont préparées sous QGIS puis exportées vers OGRE, chaque attribut peut être associé à une texture ou un modèle 3D. Ce logiciel a été réalisé par l'AMAP au sein du programme européen SEAMLESS et est disponible sous licence LGPL.
Aller plus loin
- Site officiel de Quantum GIS (49 clics)
- Téléchargement de Quantum GIS (31 clics)
- Liste des changements et captures d'écran (18 clics)
- Dépêche précédente (v1.4.0 - Enceladus) (8 clics)
# Si j'en crois mon Petit Robert
Posté par xis . Évalué à 0.
GGIS est un "logiciel SIG"
Cet interlude "Maitre Capello" vous a été présenté grâce à Systeme d'information géographique
[^] # Re: Si j'en crois mon Petit Robert
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 3.
[^] # Re: Si j'en crois mon Petit Robert
Posté par xis . Évalué à 0.
La dépêche dit: "Un SIG est un logiciel". C'est simplement faux. Tout comme PostGre n'est pas une base de donnée.
Après je chipote sans doute, mais c'est une autre question !
# L'API C++
Posté par Kévin Guilloy . Évalué à 1.
C'est dommage.
[^] # Re: L'API C++
Posté par Jean Roc Morreale . Évalué à 2.
Il n'y aura pas de stabilisation de l'API avant la 2.0 qui sera la prochaine LTS, elle sera maintenu pour les versions 2.0.x mais pas pour les 2.x (comme c'est le cas actuellement avec les 1.x)
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