Astrognome a écrit 5 commentaires

  • [^] # Re: Noms des applications

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME 3.4 : l'émergence des applications. Évalué à 3.

    Regardons plus largement les projets libres qui ont réussi, pour moi je vois des projets comme open office, firefox ou xbmc, dans les distros, debian ou red hat. Le point commun pour moi, c'est l'adéquation entre l'objectif, la réalisation et les ressources; par rapport à l'utilité du projet.

    Je relativiserais le succès rencontré par debian ou red hat par rapport aux autres exemples que tu cites. C'est un succès auprès d'un public professionnel alors que les autres projets que tu cites visent le grand public (au moins en ce qui concerne open office et firefox).

    Le point commun que trouve à ces deux derniers pour expliquer leur succès ? Disponibles pour windows.

    Un contre exemple c'est gimp dont la réalisation en terme de facilité d'emploi l'a empéché d'avoir le succés qu'il aurait pu rencontrer par rapport à son utilité (donc un problème de réalisation qui vient du manque de ressources).

    Je ne sais pas à quoi on pourrait comparer le succès de GIMP (ou son absence) dans le même domaine. Tous les gens que je connais qui n'utilisent pas Photoshop utilisent GIMP … sous Windows.

    Au niveau, envoyer pisser les utilisateurs, c'est ce qu'ils avaient déjà fait avec gnome 1 -> 2; résultat net? Une grosse perte d'utilisateurs. Et qu'avait fait KDE avec 3 -> 4; résultat net? Une grosse perte d'utilisateurs.

    On a des chiffres ? Moins de gens utilisaient Gnome 2 que Gnome 1 ?

    Et si tu parles du design par rapport à la rupture radicale, il ne faut pas déconner, par rapport à iOS ou Android, ça n'a rien de radical.

    Je ne suis pas un utilisateur de smartphone ni de tablette graphique, je ne connais donc pas bien ces environnements. Je vois les points communs comme les grille d'icônes et tout ça, mais je n'en sais pas vraiment plus.

    Mais je parles essentiellement d'une utilisation desktop et je compare donc Gnome aux autres environnements de desktop. Car quoi qu'en disent les détracteurs, Gnome vise toujours (aussi) le marché du desktop. Après on peut avoir l'opinion que l'on veut sur le fait que c'est bien fait ou pas, mais les déclarations d'intentions sont claires à ce sujet.

    Du point de vue du desktop, je trouve effectivement que Gnome 3 est la solution la plus originale qui soit proposée dans le paysage Linux (étant entendu que « la plus originale » ne signifie pas nécessairement « la meilleure »). Celle qui ressemble le moins directement à Windows, à MacOS ou à un mix des deux.

    Ca ne veut pas dire qu'il n'y a aucune similitude (ça sert quand même globalement à la même chose), mais Gnome 3 a quand même une patte et un ressenti qui lui sont propres (zoom arrière, gestion dynamique des bureaux virtuels, abandon de la métaphore du bureau, minimalisme cultivé …).

    C'est d'ailleurs pour ça qu'il est si clivant.

  • [^] # Re: Noms des applications

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME 3.4 : l'émergence des applications. Évalué à 1.

    Tu veux dire le marché qu'android et iOS sont en train de prendre millions d'utilisateurs par millions d'utilisateurs?

    Est-ce que Windows sur le marché du desktop constitue une forteresse moins imposante à attaquer ?

  • [^] # Re: Noms des applications

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME 3.4 : l'émergence des applications. Évalué à 2.

    Oui, le desktop linux n'est parvenu qu'à une niche microscopique, tous projets confondus.

    Mais de ce point de vue, les projets qui ont joué la carte de la continuité, voire du mimétisme des desktops propriétaires, n'ont pas mieux réussi.

    C'est pour ça que personnellement je trouve intéressant qu'un projet essaie une stratégie de rupture vraiment radicale. Ca ne marchera peut être pas mieux, mais on ne le saura pas si personne n'essaie.

  • [^] # Re: Noms des applications

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME 3.4 : l'émergence des applications. Évalué à 4.

    C'est exactement ce que je disais qu'il ne faut pas faire: se servir d'une situation qui n'existe pas (le marché sur lequel GNOME est censé être utilisé ) pour justifier des décision inadaptées à la réalité présente (les utilisateurs fidèles du desktop GNOME sous linux).

    Sauf que le truc, c'est que les gens qui font Gnome ne sont apparemment pas satisfaits de la "réalité présente" quant au marché sur lequel Gnome est utilisé.
    Il s'agit de faire table rase de la "réalité présente" pour créer la "situation qui n'existe pas" (encore).

    Si 100 % des utilisateurs satisfaits de Gnome 2 représentent moins de 0,01 % du marché qu'ils voudraient atteindre, on peut comprendre (d'un point de vue logique sinon éthique) qu'ils n'hésitent pas trop à se les aliéner pour conquérir ce qu'ils estiment être "la vraie cible".

  • [^] # Re: Noms des applications

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME 3.4 : l'émergence des applications. Évalué à 1.

    Donc en poussant un peu plus loin, et pour aller dans le sens de Ploum, pourquoi est-ce que Linux n'est jamais installé par défaut ?

    Il y a évidemment plusieurs raisons à cela, comme la concurrence faussée par le poids d'éditeurs propriétaires suffisamment imposants pour obliger les constructeur à pré-installer leur système d'exploitation et tout ça … (chanson connue).

    Mais même si on fait tomber toutes les autres barrières, il demeure celle que Linux reste globalement un "truc pour geeks" et cette barrière.

    Donc une partie du problème est bien là. Pas tout le problème, mais une partie quand même.