Philippe F a écrit 2182 commentaires

  • [^] # Re: Effet Github, fork (fourchette) et star (étoile) !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Combien d'utilisateurs pour LuaUnit ?. Évalué à 2.

    Concernant le nombre de projet sur GitHub, j'ai éjecté tous les forks en ne comptant que le nom du projet lui-même. Il s'agit bien du nombre de projets uniques utilisant LuaUnit.

  • [^] # Re: En cache?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Combien d'utilisateurs pour LuaUnit ?. Évalué à 3.

    En entreprise, on peut en effet gérer un cache entreprise. Et luarocks gère lui-même un cache locale. Par contre, dans une intégration continue Open Source type Travis-CI, il y a très peu de possibilité d'utiliser un cache.

  • [^] # Re: Sympa !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Combien d'utilisateurs pour LuaUnit ?. Évalué à 2.

    Maintenant que tu as suggéré l'idée, je ne pourrais pas m'endormir sans songer à la façon de faire ce beau graphique et tout le nettoyage qu'il faudra faire sur les données.

    Grrr, je n'aurai d'autre choix que de m'y coller un de ces 4.

  • [^] # Re: En cache?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Combien d'utilisateurs pour LuaUnit ?. Évalué à 4.

    Perso, pour l'intégration continue, j'utilise travis-ci et AppVeyor qui servent tous les deux des milliers de builds par jour (voire peut-être des millions, il faudrait vérifier). Dès que le build est fini, l'image docker est mise à la poubelle pour démarrer un autre build d'un autre projet.

    Donc autant sur mon poste, luarocks pourrait utiliser un cache local ou un proxy, autant sur ce type d'instance partagé, c'est irréaliste.

    Par contre, il est possible de configurer travis et AppVeyor pour avoir explicitement un cache de certaines données. Mais cela demande un léger effort, qui ne vaut pas forcément les 5s que tu va gagner sur ton build par rapport à une installation simple.

    De plus, certains devops sont attachés à démarrer avec un environnement de build le plus vierge possible et donc n'aiment pas l'effet mémoire introduit avec un cache.

    Mais tu as raison sur le gâchis de ressource. Je suis persuadé que tous les gestionnaires de paquets (pip, cargo, npm, luarocks, …) doivent fournir une part très importante de leurs ressources à de la CI qui pourrait les économiser.

    Sur mes projets, j'ai fait l'effort en tout cas.

  • [^] # Re: Sympa !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Combien d'utilisateurs pour LuaUnit ?. Évalué à 3.

    Le script qui relève le nombre de projets n'est pas très fin, il relève juste un nombre. Donc c'est une vision à un instant donné en effet.

    Le "churn" est certainement lié à l'ancienne version du script qui comptait le nombre de hit sur LuaUnit et donc notamment plusieurs hits pour plusieurs clones d'un projet. Si certains de ces clones étaient temporaires (le temps que la Pull Request soit acceptée), leur disparition provoque un léger "churn".

    Pour la récence, ce serait intéressant en effet. J'y songerai mais je doute que ça fasse un journal intéressant avec cette seule information.

  • # Python

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un peu de ménage dans l'espace rédaction ?. Évalué à 3. Dernière modification le 07 décembre 2020 à 09:09.

    C'est vrai que sur Python, on s'est un peu arrêté en route. On peut peut-être en faire un méga-dépêche en mode grosse mixture de tout ce qu'il y a.

  • [^] # Re: un langage pour des petits GUI

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour d'expérience sur les langages de programmation. Évalué à 6.

    Je rebondis car c'est un point important pour moi: je suis souvent amené à faire des utilitaires avec interface graphique. Du coup, j'ai régulièrement voulu tester ces "nouveaux" langages mais à chaque fois, c'est un gros écueil. Il y a au choix:
    - rien
    - une pauvre tentative de début de toolkit graphique dont on sent que c'est loin d'être abouti
    - un début de binding vers des grosses lib graphiques (Qt, Gtk en général) mais à moitié fini et instable.

    Du coup, bin je reste en terrain connu avec mon Python et mon Qt.

  • [^] # Re: un langage pour des petits GUI

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour d'expérience sur les langages de programmation. Évalué à 3.

    Python + Qt sans hésiter! Beaucoup plus simple d'approche et mieux documenté que tkinter . Et ca tiendra encore la route si le petit GUI se transforme en grosse application!

  • [^] # Re: Pour alimenter la discussion ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Python dépasse Java en popularité selon l’indice TIOBE de novembre. Évalué à 5.

    Je tique quand tu dis que Ruby est lisible. A chaque fois que je tombe sur du code Ruby, je suis obligé de cligner des yeux pour bien capturer tous les caractères. Prenons l'exemple en page de garde de ruby-lang.org

            # La classe Majordome
            class Majordome
              def initialize(nom)
                @nom = nom.capitalize
              end
    
              def saluer
                puts "Bonjour #{@nom} !"
              end
            end
    
            # Créer un nouvel objet
            m = Majordome.new("patron")
    
            # « Bonjour Patron ! »
            m.saluer
    

    Les caractères @ et #{@ m'écorchent un peu les yeux. Je suis astigmate, ce qui doit pas aider. Sur des caractères comme ça collés les uns aux autres, j'ai tendance à voir juste un gribouilli de lignes.

    En comparaison, le code Python est plus aeré et ne fait pas souffrir mon astigmatisme.

    J'aime pas tellement non plus le côté Smalltalk où tout est un objet et tu accèdes en suffixant à ses propriétés. C'est très cohérent, mais je m'y fais pas bien.

    Guido van Rossum (l'auteur de Python) a expliqué il y a longtemps qu'il avait fait délibérement le choix d'utiliser un opérateur type len(toto) plutôt que toto.len pour prendre la longueur d'un objet, afin de rester dans du code qui se lit comme une phrase. Le Ruby se lit plutôt comme du Yoda.

    Globalement, la syntaxe du Ruby est plus éloignée de Java/C/C++ que ne l'est Python. J'imagine que c'est ça qui fait la différence à la longue.

    En tout cas, il y a clairement quelque chose qui ne plaît pas dans Ruby puisqu'il est parti avec un très gros avantage sur Python du temps de la gloire de Ruby on Rails, pour se retrouver derrière.

  • [^] # Re: De l'engouement pour Python

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Python dépasse Java en popularité selon l’indice TIOBE de novembre. Évalué à 9. Dernière modification le 07 novembre 2020 à 14:38.

    Pourrais-tu citer un langage qui te plaît bien pour qu'on aie des éléments de reflexion ?

    En ce qui me concerne, je suis passé du C++ au Python et j'ai beaucoup beaucoup apprécié la transition.

    Ce qui m'a bien plu:

    • langage très concis, très peu verbeux
    • des structures très matures (listes, dictionnaires, tuple, fonctions, etc) et très faciles à utiliser. C'est vraiment une simplification au quotidien de la vie du développeur
    • pas de compilation, on peut faire des cycles edition / execution / correction très rapidement (même si sur des gros projets, l'absence de compilation / typage devient un souci)
    • pas de pointeurs, pas de segfault, une charge mentale en moins
    • un très léger goût de programmation fonctionnelle, avec des map, lambda, reduce et autres, très très chiant à mettre en oeuvre en C++ (à l'époque, c'était il y a 15 ans).
    • une documentation très fournie
    • une approche assez pragmatique d'un certains nombre de problèmes, à l'opposé d'une vision puriste très défendue à l'époque dont je parle

    Ce qui me reste de tout ça aujourd'hui, c'est vraiment l'efficacité. Quand je pense un programme un peu complexe, j'arrive très vite à le mettre en oeuvre en Python là où je sais que d'autres langages vont me donner plus de fil à retordre.

    L'écosystème de bibliothèque est assez phénoménal et permet de trouver plus ou moins toujours ce dont on a besoin.

    Pourquoi est-ce que Python est aussi populaire aujourd'hui ? Je pense que l'alliance d'une syntaxe relativement simple à appréhender et d'un écosystème extrêmement riche fait qu'il plait beaucoup. Le parallèle que tu fais avec Visual Basic est tout à fait approprié, même si Python va bien plus loin que Visual Basic. On en retrouve à la fois dans la communauté scientifique, dans des interfaces graphiques ou dans de la programmation système.

  • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Masques pour lutter contre le Covid : les journalistes disent stop !. Évalué à 4.

    On a ces métriques depuis le début du mois d'août. Il me semble qu'on a attendu suffisamment de temps. Il serait temps d'avoir une explication pour cette incohérence.

  • [^] # Re: C'était mieux à vent

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sécurité ouverture/démarrage des nouvelles voitures. Évalué à 9.

    C'est pas le cas, et c'est typiquement le boulot de ma boite (IDEMIA, ex Oberthur Card Systems, fusionné avec Morpho, ex SAGEM Carte à puce), boite plus ou moins française et no 2 mondial de la carte à puce.

    Certains équipementiers viennent nous voir pour faire des protocoles sécurisés sur des problématiques de ce type, sur lesquelles on est au top de l'état de l'art.

    Par contre, tout le monde ne pense pas avoir besoin d'un spécialiste pour faire de la sécurité. Et dès qu'on met un pied dedans, la sécurité, c'est lourd et cher alors que ça rapporte que dalle.

    L'autre aspect, c'est que les GAFA sont plus écoutés que nous. Pour prendre un autre exemple, ma boite précédente a proposé pendant 20 ans à Visa et Mastercard de faire du paiement avec un élément de sécurité sur le mobile. Refus ferme de ces organismes bancaires, avec comme argument "la sécurité doit rester dans la carte". Sauf que quand Google et Apple ont proposé la même chose, Visa et Mastercard ont soudain trouvé que c'était une bonne innovation. Dans les faits, ils ont tiré la tronche mais c'est difficile de dire non à Apple et Google…

    Sinon, je me suis raté sur les plusieurs jours, c'est pas pour ouvrir une porte, c'est pour appairer une voiture et une clé. En microconrolleur, on pédale moins vite que sur un ARM.

  • [^] # Re: linux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GitHub remplace la branche master par main. Évalué à 5.

    J'ai l'impression que tu es en décalage par rapport à la réalité du monde américain.

    J'ai de la famille là-bas, qui penche plutôt vers la droite. Tous les jours à peu près, ma tante traitait Barack Obama, son président donc, de "nigger" sur Facebook. Et elle recevait son lot de "j'aime".

    A part ça, les noirs n'ont pas à se sentir offensés aux US, c'est de l'histoire ancienne.

    C'est comme la France, on n'est pas un pays raciste. Mais bon, j'ai pas beaucoup vu de 1er ministre noir ou arabe pour l'instant. Ni de grand patron.

  • [^] # Re: C'était mieux à vent

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sécurité ouverture/démarrage des nouvelles voitures. Évalué à 10.

    A noter que Apple pousse une spec d'ouverture de voiture via le consortium CCC. Pour le coup, c'est très sécurisé, ça devrait prévenir ce type de problème :

    https://carconnectivity.org/press-release/car-connectivity-consortium-launches-its-digital-key-release-2-0-specification/

    J'ai bossé dessus dans le cadre de mon industrie (la carte à puce). Ils ont prévu de pouvoir mettre à niveau à distance la difficulté de craquage d'une clé (en gros, en augmentant le nombre de round nécessaire à la génération d'une clé d'authentification).

    Quelques constructeurs envisagent de s'y mettre. Ca aura aussi l'avantage de l'interopérabilité (venant de Apple, c'est assez surprenant), c'est à dire que ton iphone/android pourra servir à "ouvrir"et "démarrer" plusieurs marques si elles sont d'accord.

    Et la tendance de l'industrie est bien "pas de clé classique du tout" voire "pas de clé physique". Sauf que si ton tel est en rade, il faut quand même une solution de secours…

    Petite ironie de l'histoire, ils ont tellement sécuriser leur protocole que si on l’exécute sur des composants ultra-sécurisés type dédié carte à puce, il faut plusieurs jours pour calculer le cryptogramme d'ouverture d'une porte. Il ne peut donc s’exécuter que sur des composants que nous, les gars de l'ultra-sécurité hardware considérons comme non sécurisé genre un téléphone portable.

    Du coup, on se reportera à des attaques par canaux cachés type Spectre et autres pour craquer ce genre de dispositif. Ca met quand même la barre assez haut.

  • [^] # Re: écrans ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les écrans et nos enfants. Évalué à 3.

    Et ? Je veux dire la quasi totalité des gamins depuis un paquet de temps ont passé du temps devant la télé, devant ce genre de choses, et tout le monde n'en ressort pas abruti.

    Je faisais une réponse au point de vue « la télé, c'est du contenu de qualité, les smarrtphone/tablettes/ordi, c'est abrutissant. ».

    Perso, je trouve qu'on y trouve de tout mais qu'il vaut mieux trier pas mal avant de regarder longtemps. J'ai été assez supris par Ninjago, c'est des scenario de qualité, des super mise en scènes, une histoire qui se tient. Il y a même un moment que j'ai bien aimé où les ninjas doivent travailler pour gagner leur vie et ils sont tellement crevés qu'il n'ont plus de jus pour s'entraîner. Des parents quoi :-)

  • [^] # Re: écrans ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les écrans et nos enfants. Évalué à 7.

    Deux siècles plus tôt, lire des romans d'aventure (genre les 3 Mousquetaires) était considéré comme le summum de l'abrutissement et les enfants couraient un grave risque de devenir débile s'ils passaient toutes leur journées à ça !

    Ça fait relativiser !

  • [^] # Re: écrans ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les écrans et nos enfants. Évalué à 7.

    Je t'invite à aller voir le résumé de l'étude en première page.

    Sur l'étude en question, les écrans englobent la télé en premier, les smartphone et tablettes en 2e. La question traitée ici n'est pas "est-ce que le medium peut fournir une diversité de contenu" mais la situation de passivité ou très faible activité face à une stimulation visuelle et auditive. Donc "écran" est bien adapté pour résumer le moyen technique de créer la situation étudiée.

    Et malgré la diversité de contenu possible, l'écran a bien un impact en terme de capacité d'imagination.

    Après, il n'y a certe pas d'étude dédiée à la différence d'impact entre des enfants qui regardent 4h par jour Discovery Channel et Arte, par rapport à ceux qui font 4h par jour de Gulli + Console + jeu sur téléphone. Perso, j'ai pas encore rencontré d'enfant de la première catégorie.

    Pourtant nous acceptons cet amalgame : "écrans" désigne forcément l'ordinateur/
    la tablette / le téléphone, nocif en lui-même, car la majorité du contenu
    consulté par une majorité d'utilisateurs est au mieux sans intérêts réels, au pire débiles et manipulateurs.

    Ton affirmation ne correspond pas à mon expérience. Quand j'allume la télé sur Gulli ou sur des chaînes non payantes, je tombe sur des programmes et des dessins animés navrant de stupidité pour une grande partie, concentré sur l'hyper stimulation visuelle et auditive.

    A l'inverse, j'utilise l'ordinateur pour mettre mes enfants parfois devant des chansons (stimulation visuelle beaucoup moins intense). J'ai aussi montré la vie dans la station ISS (merci Thomas Pesquet).

    Pour ce qui est du téléphone, pas d'utilisation chez mes enfants.

    Donc, oui, tout media dépend de ce que tu en fais. Et perso, je trouve le terme "écran" bien approprié car il désigne bien une activité avec champs visuel restreint.

  • # De mon côté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les écrans et nos enfants. Évalué à 8.

    Sujet pas facile je trouve. J'ai 3 enfants, 3 ans, 6 ans et 11 ans. Avec les deux premiers, on a été strict: pas de télé avant 3 ans, accès très limité après, uniquement sur demande : DVD ou montrer un truc intéressant/ludique sur ordinateur.

    Avec 3 enfants, l'équation a légèrement changé. La pression sur l'organisation et la logistique, et le confinement également nous ont conduit a reprendre l'abonnement télé chez Free et on les laisse regarder la télé pendant 30 minutes à 1h régulièrement. Par exemple, aujourd'hui, jour de canicule, vers la fin de la journée, c'est pas facile de les occuper et nous comme eux, on se sent pas bien avec la chaleur. Ils sont donc devenus fans de ninjago. Le vrai problème, c'est que mon petit est jeune, 3 ans, et que les aventures des ninjas sont peuplés de monstres de toute sorte. Au début, il avait peur mais maintenant il gère pas mal.

    On est pas fier de cet état de fait, mais avec une fratrie, c'est vraiment très difficile de lui dire d'aller jouer dans sa chambre pendant que ses frères regardent un truc qui fait un peu peur.

    Je note d'ailleurs que le petit est le plus insistant pour regarder la télé après le goûter, les autres n'y pensent pas toujours, ce qui me fait dire que ce n'est pas tout à fait juste.

    Sinon, on évite autant que possible, et on trouve d'autres stimulations. On laisse aussi du temps pour l'ennui, qui se transforme en temps créatif avec un peu de patience et un peu d'aide.

  • [^] # Re: On n'est pas à l’hôpital

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le masque obligatoire une fausse bonne idée ?. Évalué à 6.

    les gênes sont essentiellement psychologiques

    Le facteur psychologique n'est pas négligeable en effet. Pour un asthmatique, avoir une gène respiratoire peut déclencher un début de panique qui de fil en aiguille peut entraîner une vraie crise d'asthme. La phase de déclenchement peut se "soigner" avec des techniques de relaxation mais quand la crise est installée, on est dans l'urgence médicale, plus dans le psychologique.

    Différentes personnes vont réagir différemment à cette situation et fort heureusement, une majorité est capable de gérer cette angoisse. Mais c'est aussi une réalité que pour une minorité, le port du masque prolongé peut créer une situation médicale délicate.

  • [^] # Re: On n'est pas à l’hôpital

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le masque obligatoire une fausse bonne idée ?. Évalué à 3.

    Je comprends pas bien: si les autres portent un masque qui leur couvre donc le nez et la bouche, si toi tu n'en portes pas, tu peux quand même les contaminer ? Ça se passe comment en pratique ?

    J'ai l'impression d'entendre toujours le même discours: "si tu ne fais pas comme tout le monde, tu es un grave danger pour la société!", appuyé avec des arguments incohérents.

    Autre point: mon épouse est asthmatique, porter un masque crée une gène respiratoire et une angoisse qui sont propices à déclencher une crise d'asthme. On parle pas d'une petite crise avec un coup de ventoline, on parle de crises où elle s'est déjà approchée de la mort parce que même à l’hôpital, en balançant tout ce qu'ils avaient en terme de médoc, ils n'arrivaient pas à rétablir sa respiration normale. Son médecin lui a conseillé de porter un masque le moins souvent possible. Pour elle, le risque de mourir d'une crise d'asthme est bien plus élevé que le risque de mourir du Covid.

  • [^] # Re: Tu n'es pas seul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je fais partie d'une espèce menacée d'extinction. Évalué à 7.

    Il est possible de faire un burn-out de quelques semaines (c'est un début de burn-out). Soit c'est une bonne nouvelle, à savoir que l'organisme dit stop avant que le mal ne soit trop engagé: on peut donc se remettre assez vite. Soit c'est une mauvaise nouvelle, on reprend la routine d'avant alors que le problème de fond n'est pas résolu et il a toutes les chances de resurgir.

    Pour la distinction burn-out/dépression, dans mon cas personnel, la cause est un burn-out mais le résultat a été une dépression dont j'ai mis deux ans à me défaire. J'ai eu la chance d'avoir des RH humains. J'ai donc pu reprendre le travail en mi-temps thérapeutique sur des projets moins stressants.

    Un mot sur les solutions: en ce qui me concerne, soutien d'un psyhothérapeute + anti-dépresseur léger, puis réflexion de fond sur notre rythme de vie et nos besoins rééls. Au final, on a changé de région, changé de style de vie (vive la campagne!) et j'ai changé de boulot pour qqch de moins exigeant et là, ça va bien.

    En tout cas, la perte de sens du travail est un mal très répandu autour de moi. Et les solutions sont plutôt radicales pour ceux que je vois (en gros, changement de vie). Et aucune ne regrette le confort financier d'avant!

  • # Tu n'es pas seul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je fais partie d'une espèce menacée d'extinction. Évalué à 6.

    Et oui, tu t'en doutes en postant ici, tu n'es pas le seul à traverser ce type de crise. Il me vient plusieurs commentaires:

    Sur le burn-out qui ne dit pas vraiment son nom: je recommande de se faire accompagner en psycho-thérapie. Ça m'a vraiment beaucoup aidé personnellement (après 9 mois d'arrêt maladie). C'est normal que le médecin ne t'aie pas demandé ton avis: c'est une des caractéristiques du burn-out, tu ne peux pas t'arrêter tout seul. L'arrêt doit être décidé par l'extérieur.

    Sur le gâchis de ressources et l'absence de compétence qui constitue une partie de l'informatique moderne, on en est beaucoup là. Si tu rajoutes en plus comme moi des convictions écolo, le cloud est vraiment difficile à avaler. En ce qui me concerne, j'ai trouvé un métier dans une industrie qui reste très technologique et minimaliste: la carte à puce. Ça permet de continuer à exercer son talent d'artisan du code car c'est un environnement limité et spécifique. Même si l'essentiel du temps, on fait passer nos batteries de 100 000 tests sur un delta minimaliste d'un produit stable, on arrive encore à faire un peu de job créatif…

  • [^] # Re: la pire banque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dans son barillet, l'écureuil ne met pas des noisettes.. Évalué à 6.

    Point 1: même problème à la BNP
    Point 2: même problème à la BNP
    Point 3: même problème à la BNP

    C'est partout pareil à mon avis.

  • # L'illusion de traçabilité du covid

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Allez‑vous installer l’application de traçage gouvernementale StopCovid ?. Évalué à 10.

    Je ne vais pas installer l'appli.

    Sur le fond, j'ai peu de critiques. Je pense que le modèle centralisé est plus sûr compte-tenu de l'objectif poursuivi, et que l'état français n'est pas le moins mauvais des acteurs pour s'en occuper. Au moins les données ne partent pas sur des serveurs réquisitionnables par nos ennemisamis les américains. L'anonymat me parait raisonnablement respecté même si pas mal d'attaques sur le concept de traçabilité restent possibles—justement à cause de l'anonymat.

    Par contre, cette appli est pour moi porteuse d'un mensonge: elle ne permet pas de détecter si vous avez été exposés avec une personne porteuse du virus. Encore une fois, on invoque la technologie dans une démarche quasi religieuse, persuadé qu'elle peut résoudre les problèmes de notre société. Ce que sait bien faire la technologie, c'est de proposer des stratégies à grande échelle. Cela inclut de se planter massivement, à grande échelle. Les technophiles et technocrates refusent de le voir.

    Pourquoi je dis que l'appli ne rend pas le service qu'elle prétend ? Voici les raisons techniques que j'ai pu lire jusqu'à présent:

    • l'appli considère qu'il y a eu contact si vous restez à proximité d'un autre utilisateur de l'appli pendant au moins 15 minutes. On rate donc énormément de contacts. Hier et aujourd'hui, j'ai fait deux fois les courses dans deux grandes surfaces différentes. Au total, j'ai passé moins de 15 minutes dans chacun des grands magasins et pourtant, à plusieurs occasions, la distance de 1m n'a pas été respecté. Mais l'appli n'en garde aucune trace.

    • l'appli mesure un seuil de puissance bluetooth, pas une distance. Et la conversion en distance ne fonctionne pas: il est impossible de distinguer les cas où deux utilisateurs sont très éloignés mais ont des téléphones puissant en bluetooth (seuil dépassé, contact fictif = faux positif), des cas où les utilisateurs sont très proches (alerte, alerte!) mais où le corps humain attenue tellement le signal qu'il est en dessous du seuil (faux négatif). Citons aussi le bluetooth qui traverse les murs (mais pas le virus) et la très grande variabilité des puissance des ondes émises et reçues selon les modèles de téléphone. On ne peut vraiment rien en déduire de fiable. Des travaux de calibrations sont prévus si j'ai bien suivi, mais ils n'ont pas encore été réalisés. Donc on est dans le flou total.

    • sur I-Phone, ça marche moyen: si deux utilisateurs de l'appli sur I-Phone font l'amour pendant deux heures avec leur téléphone sur eux, l'appli ne détectera aucun contact (encore un faux négatif).

    • les transmissions par surface ne sont absolument pas tracées (autre faux négatif).

    Cette appli va juste être un facteur de stress majeur en générant une palanquée de faux positifs tout en manquant pleins de cas.

    C'était une idée raisonnable sur le papier, mais irréalisable en pratique.

    Alors, que faire à la place ? Ce que nous faisons déjà: utiliser notre bon sens! Eviter les contacts, désinfecter après un contact éventuel. Mais un truc aussi simple, c'est pas technophile ! Il faut rassurer le français et le geek en lui montrant qu'on répond à ses attentes.

    Il est tard, je vais me coucher. Peut-être me reveillerai-je dans un monde débarrassé de ses illusions ? Il faudra plus qu'une nuit de sommeil pour en arriver là…

  • [^] # Re: Ni Open-Source, ni avec des garanti suffisantes de confidentialité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Allez‑vous installer l’application de traçage gouvernementale StopCovid ?. Évalué à 8.

    Ce point-là est douteux. Le taux de 60% permet de conduire une étude statistique et épidémiologique.

    En dessous de ce seuil, l'utilité de l'application demeure: même si seulement deux péquins l'installent, que le 1er attrape le covid et que le 2e découvre qu'il est contaminé grâce à l'appli et se met en isolement, il y a un bénéfice immédiat.