Giboyle a écrit 48 commentaires

  • [^] # Re: Suppression

    Posté par  . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 4.

    Bonjour;

    > Quand les brevets ont été créés, il s'agissait de permettre aux inventeurs de vivre de leurs inventions.

    Et plus que ça : il s'agissait de promouvoir la diffusion des bonnes idées en incitant les inventeurs à divulguer leurs inventions originales, en contrepartie de quoi ils disposaient d'un droit d'exploitation exclusif du produit de ces bonnes idées. Ce n'était pas absurde, ça a toujours probablement un sens, et cette idée, seule, peut même être considérée comme bénéfique dans tous les domaines.

    En revanche :
    - son application est très problématique dès lors que l'on considère la brevetabilité de ce qui est immatériel et de tout ce qui n'est pas le fruit de l'invention humaine (je pense au vivant et aux maths, qui existent indépendamment de l'Homme) ;
    - cette application _est_ totalement dévoyée pour les brevets informatiques là où ça existe.
    - elle est déjà problématique pour le reste, du fait de la manière dont est jugée la validité des brevets et des manières de les contester.

    Puisque ça avait été jugé pertinent et que que je ne vois cette réflexion nulle part ailleurs, je vous re-cite ce que j'écrivais ici même en 2004 [1].

    Un autre point qui me semble capital dans la critique de l'OEB est le mécanisme même de délivrance du brevet.

    L'OEB, comme son homologue étatsunien, gagne de l'argent quand elle accorde un brevet ou quand il y a litige et recherches. Si j'ai tort sur ces points me prévenir...

    Il est donc incité :
    1) à accepter le plus de brevets possibles, puisque chacun lui rapporte des sous, y compris lors des renouvellements ;
    2) à faire le moins de contrôles possibles, pour diminuer les coûts et favoriser le point 1.

    De cette manière, en plus, l'OEB est certain de maximiser les conflits ultérieurs qui sont également rémunérateurs, sans lui créer de risque, puisqu'il n'est pas responsable s'il a approuvé l'octroi indu d'un brevet (il est irresponsable).

    Bref ! C'est structurellement foireux.


    D'où l'importance de définir à la fois :
    - ce qui peut être breveté (Michel Rocard avait fait un super boulot me semble-t-il).
    - et comment le système de brevet en entier peut marcher.


    Pour être positif sur ce dernier point, je vous soumet l'idée ci-dessous :
    1) Créer un Office Européen d'Attribution des Brevets chargé :
    - de l'analyse des demandes de nouveaux brevets,
    - de l'enregistrement des nouveaux brevets
    - et devant mettre _gratuitement_ à disposition du public ces données et le moyen d'y effectuer des recherches.
    Il serait rémunéré par les frais de dépot et de renouvellement des brevets. Il n'aurait aucun intérêt aux litiges.
    2) Créer un organisme d'arbitrage chargé des litiges, totalement séparé de l'office d'attribution (y compris pour les personnels).
    Sa procédure d'arbitrage serait publique (i.e. publication des litiges en cours, attendus motivés), permettrait à des associations ou des entreprises d'apporter des éléments d'appréciations (travaux antérieurs...).
    Il serait rémunéré par les frais imposés aux perdants. Sa direction serait indépendante mais soumise au contrôle d'un collège mixte (entreprises, parlementaires).

    - L'office d'attribution serait financièrement pénalisé en cas de découverte de brevet indument validé, suffisament pour les motiver, avec révision régulière des barèmes. Si on est malins, on pourrait même imaginer qu'il y ait plusieurs organismes de ce type en concurence, pourvu que les mécanismes de sanctions soient conçus pour éviter les distorsions et que leur données soient structurées à l'identique.
    - Les recherches d'antécédent étant gratuites, on supprime une partie des barrières en entrée pour les "petits" qui voudraient déposer un brevet (moins besoin de spécialistes)
    - les "recettes" perçues (durant les procédures de litige ou lors du dépot et du renouvellement des brevets) devraient être modulées en fonction de la richesse du demandeur (ou du perdant) de manière à faire en sorte que les "gros" n'aient pas d'avantage sur les petits. On peut même imaginer que, si une grosse entreprise intente une action contre un détenteur de brevet, elle soit obligé de concourir aux frais de la défense du détenteur de ce brevet. Si celui-ci perd, en revanche, garre à son compte en banque. Ca limitera les abus dans les deux sens (attaques indues, dépots indus...).

    Au final, il y aurait certainement moins de brevets déposés, mais de bien meilleure qualité.

    Bon. Juste une hypothèse. L'idée est de ne pas se cantonner à un bête "non !" sans rien à proposer derrière.

    [1] http://linuxfr.org/comments/452658.html#452658
  • # Et avec les pilotes propriétaires, qu'est-ce que ça donne ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ketchup, pour garder un noyau bien à jour. Évalué à 2.

    Tout cela semble bel et beau, et Ketchup a un petit goût de tomate pourrie sympatique, mais... qu'est-ce que ça donne quand on utilise - au hasard - les pilotes propriétaires NVidia pour obtenir l'accélération Open Gl avec une carte du même constructeur ?

    Je subodore qu'à ce moment là, on risque de devoir "réinstaller" les dits pilotes à chaque modification opérée via Ketchup. Est-ce bien ça ?

    Si c'est la cas, ça milite une fois de plus pour l'utilisation exclusive de pilotes intégrés au noyau, mais bon... mon Chromium !! Mon PPracer ! (snif).
    Si ça prend en charge la chose, chapeau. J'en doute hélas.
  • [^] # Re: Craintes, espoirs

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : la Commission Européenne revient à la charge. Évalué à 3.

    Je ne nie pas que l'entrée dans l'UE puisse aider les démocrates turcs et ceux qui se battent là bas pour les droits de l'homme.

    Mais :
    - faut-il proposer l'adhésion de l'UE à tous ceux que l'ont se propose d'aider sur ce point ? Probablement pas. Il faudrait la renommer ONU dans ce cas.
    - l'aide apportée est à double tranchant : elle peut également être perçue comme de l'ingérence, comme une remise en cause de croyances, de lois, etc... Qu'Attaturk le fasse, très bien, j'applaudi des deux mains et sans arrières pensées. Mais le discours entier qu'on nous sert est "l'UE impose des réformes à la Turquie", et ceci me parraît difficile. Je n'ai pas dit impossible, mais _imposer_ des changements profonds de mentalité est un pari hasardeux. Qu'on aide les démocrates turcs en leur fournissant des recherches utiles, en les aidant à se former ou à fonder des journaux ou des sites, ce serait déjà bien. Ca n'a pas de rapport avec l'entrée dans l'UE et ça ne devrait pas être limité à la Turquie.
    - le parallèle avec la réunification allemande est complêtement foireux, désolé. En RDA, culture, langue, et passé commun avec la RFA étaient beaucoup plus forts qu'entre la Turquie et l'Europe. J'étais à fond pour la réunification allemande à l'époque, beaucoup plus que notre Président malade, hélas.
    - enfin, j'observe l'attitude actuelle de la Turquie sur bien des points et la trouve déplorable. Comment l'UE accepte-t-elle de discuter d'adhésion avec un pays qui ne reconnaît pas tous ses membres (Chypre) et est suffisamment nationaliste pour ne pas s'interroger sur ses crimes passés ? Sans parler des droits de l'Homme, des femmes ou des minorités ethniques et religieuses.
    A juste titre, celà ne sera pas toléré pour la Serbie, par exemple. Pourquoi l'est-ce pour la Turquie ? Pourquoi les turcs utilisent-ils ces questions comme autant de monnaies d'échange ? C'est inacceptable. Ces points ne sont pas négociables, ils sont des pré-requis.

    On marche sur la tête. Mis à part les démocrates turcs, je vois surtout des gens avides de renforcer les liens économiques (de part et d'autre) et de dissoudre l'Union (côté UK-US). C'est moche. C'est triste.
    Et je suis navré pour le turc moyen auquel on monte le bourrichon, auquel les pro-adhésion ont bourré le crâne depuis des années en lui disant "vous allez rentrer dans l'UE, n'écoutez pas les autres", qui a le sentiment que beaucoup de lois, déjà, ont été imposées par Bruxelles et qui maintenant découvre que beaucoup d'européens ne sont pas d'accord. Comme a dit Straw (encore lui), "nous sommes au bord du gouffre". En fait, on vient probablement sa sauter dedans, et c'est lui et sa clique de bas affairistes (et criminels de guerre, d'ailleurs) qui nous y précipitent.

    Triste affaire.
  • [^] # Re: Craintes, espoirs

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : la Commission Européenne revient à la charge. Évalué à 2.

    Hein ? Quoi ? L'Islam aurait déclaré l'égalité homme-femme _avant_ tout le monde ?? Outre le fait que ça n'est pas patent dans les faits, deux objections Monsieur :
    - à force de crier "égalité, égalité" on a finit par se demander ce que ça signifie. Egalité en droit ? En devoirs, en dignité, en mérites ? Egalité stricte et totale ? La dernière possibilité est nulle et non-avenue, il n'y pas d'égalité physique.
    - il suffit de relire la Genèse d'une manière pas trop mal embouchée et dans une traduction correcte pour constater que la Bible définit l'homme et la femme égaux devant Dieu, également dignes, également dotés de raison et de libre arbitre, bref, assez égaux. Et dans le Nouveau Testament, Jesus est décrit comme passant son temps à rentrer dans le lard des machos et des réacs de l'époque.

    Foin de la propagande laïcarde.

    Et puis tu ommet le boudhisme : la femme y est-elle l'égale de l'homme ? Si oui, c'est très antérieur à l'Islam.

    Quant à la Turquie, pour rester dans le hors sujet, les arguments qui disent "l'entrée dans l'UE va les mener vers le respect des droits de l'homme, des minorités, etc..." me parraîssent aussi fragiles que ceux de Donald Rumsfeld prétendant imposer la démocratie à la pointe de ses missiles. Ca va peut être aider un peu les démocrates là bas, mais si les mentalités ne suivent pas, cette conversion sera de façade.

    Quand on constate que des négociations ont été ouvertes alors que le génocide arménien est toujours nié et que la Turquie est encore en guerre avec un état membre de l'UE, c'est vraiment du foutage de gueule façon Jack Straw. Et il est fort le bougre.
  • [^] # Re: quelques remarques

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 2.

    Le parlement a déjà la possibilité de voter une motion de censure

    Et pourquoi s'en priverait-il dans ce le cas présent : la Kommission vient de lui marcher sur le visage. Outre une pression sur nos gouvernements respectifs (pour les linuxfriens de l'UE j'entend... ;-) et sur nos parlementaires, c'est bien ça qui devrait se passer : appel à la démission, censure. Rappelez-moi le montant du loyer de Gaymard ? 14000 Euros/mois et il est parti ? Rappelez moi le montant estimé des coûts pour l'Europe de l'aberration qui vient d'être passée en fraude ?... des dizaines de milliard d'Euros, et la Commission resterait en place ??

    Quelqu'un imagine qu'il n'y a pas corruption dans cette affaire ?

    Corruption, démission. Raffarin, bon à rien. Barrot, euh... au poteau ? Rasons le Berlaymont !
    (http://www.berlaymont2000.com/)(...)

    Sérieusement, cette décision de la Commission est lamentable et dit assez bien le mépris de la démocratie qui anime nos énarchies européennes. Le citoyen ? Pas assez intelligent mon fils...
  • [^] # Re: Euh...

    Posté par  . En réponse au message Droits sur les fichiers différents suivant mode de création (Nautilus. shell). Évalué à 1.

    Bonsoir,

    J'ai mis un peu de temps à répondre et vous prie de m'en excuser. Ayant également posé la question par ailleurs, je crains d'avoir la réponse : il s'agirait d'une vérue de Nautilus, documentée sur le Bugzilla de Gnome, et normallement corrigée dans les prochaines versions.

    Référence : http://bugzilla.gnome.org/show_bug.cgi?id=147893(...)

    Merci quoi qu'il en soit !
  • # Euh...

    Posté par  . En réponse au message Droits sur les fichiers différents suivant mode de création (Nautilus. shell). Évalué à 1.

    Bon alors je me répond à moi même parce qu'être le seul message sans réponse, hein, pas cool...

    Quelqu'un pourrait-il tenter de reproduire cette saleté ? On est deux à la voir sur deux PC distincts et les bras nous en tombent. Les gens de Gnome n'y croient pas.

    A défaut, une indication sur le lieu idoine où poster la question serait bienvenu.
  • # Complexité

    Posté par  . En réponse à la dépêche Démarche qualité et Logiciel Libre. Évalué à 2.

    En léger décallé, deux petites réflexions :
    - un service informatique qui veut fournir à ses "clients" des outils fiables doit bien choisir les produits qu'il déploie. Dans le monde du libre, et sur certaines fonctions, il y pléthore d'options, d'où l'importance de cette phase de choix et d'analyse : la "vitalité" des projets est un paramètre important et qui n'existe dans les logiciels propriétaires que sous la forme de la "part de marché"... Tout ça pour dire qu'il y a mécaniquement beaucoup de déchets dans les LL et qu'il ne faut pas mettre en parallèle la qualité de _tous_ les LL avec celle des logiciels propriétaires, générallement moins nombreux (les barrières en entrée sur le marché ne sont pas identiques).
    - les phases de tests qualité c'est bien gentil, mais outre que ça ne remplace pas une bonne architecture des logiciels et la rigueur de programmation, ça marche très mal dès que la combinatoire est importante, dès que le logiciel en question peut être mis en oeuvre dans des situations très variées, dès que la latitude des utilisateurs est très importante. Combien de milliers de pages faudrait-il pour décrire un plan de test complet sur un client de messagerie façon Thunderbird ou sur Open Office Writer ? Quelques millions ? Et combien d'environnements de test ?

    Après il faut faire des choix : les ressources consommées par l'assurance qualité seraient-elles mieux utilisées à faire des revues de codes, des re-codage le cas échéant, le tri et l'analyse des rapport de bogues ?

    Par contre, en terme de qualité, je crois qu'il est impératif de s'assurer que les développeurs d'un logiciels _utilisent_ ce logiciel. Ca les motive pour bien faire et pour corriger les défauts. Et ça, c'est plus fréquent pour le libre que pour les logiciels des éditeurs à mon sens : les développeurs des LL s'impliquent souvent pour leurs besoins propres, et c'est déjà une très bonne base pour obtenir une bonne qualité...

    A titre d'info, je trouve les dernières versions de la suite bureautique d'un-grand-éditeur-américain-que-nous-connaissons-bien _truffées_ de bogues, en pleine régression par rapport à celles d'avant., et ce en dépit de leur procédure qualité certainement très élaborée et onéreuse. Je les soupçonne d'utiliser Open Office :-)
  • [^] # Re: Députés francais ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Soixante et un députés du Parlement européen poussent à un retour en 1re lecture. Évalué à 1.

    Et il a fallu que ce soit les polonais - honneur à eux ! - qui fassent valoir qu'un Conseil des ministres européens de la pêche n'était pas le lieu approprié pour voter à propos des brevets logiciels, lors de la dernire offensive...

    Notre gouvernement, sur ce sujet comme sur d'autres, mérite la réputation que nous font les ricains : grande gueule, et c'est tout. Et encore, sur ce sujet là, même pas grande gueule...
  • [^] # Re: kool mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration vers Linux par IBM. Évalué à 1.

    Disposer d'outils qui marchent bien ?

    Vous connaissez le dicton qui dit qu'un bon ouvier a de bons outils. Le PC et ses logiciels sont devenus l'Outils pour beaucoup d'entre nous. Et Dieu sait qu'il est souvent buggé, mal affuté, inadapté ! De ce fait, nous sommes de piètres ouvriers de l'information...

    N'oubliez pas : dans les études du TCO, un coût majeur n'est pas pris en compte : le coût d'indisponibilité de l'outil, ce que coûte sa défaillance par la non-production qu'il engendre (par exemple : châine arrêtée, document à retaper, retard de production...). Si ces coûs étaient comptabilisés, une bureautique stable sous Linux pulvériserait son concurent sous Fenêtre(s) (tm)...
  • [^] # Re: kool mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration vers Linux par IBM. Évalué à 1.

    Beaucoup des nouveaux acheteurs connaissent déjà Windows, et uniquement Windows. Je suis toujours étonné de la mine sidérée de la plupart des gens lorsqu'on leur dit "évitez les logiciels Microsoft comme la peste pour tout ce qui est accès à Internet".

    Les gens peinent à croire qu'un système logiciel puisse marcher bien (sauf certains Macintoshiens chanceux :-). Ils sont souvent persuadés que tous les dysfontionnements qu'ils constatent, des virus aux plantages, des corruptions de données aux lenteurs, des popups intempestives aux écrans bleus, bref ! que tout ça, c'est normal et inévitable.

    Et pourquoi croieraient-ils autre chose ? Ils ne voient que ça ! Merci Monopol (tm).
  • [^] # Re: IBM et MS

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration vers Linux par IBM. Évalué à 4.

    Les progiciels sont certes un problème. Pour les licences Windows et Office, je suis un peu moins d'accord avec toi : pour les très grosses boîtes, les contrats de licence sont spéciaux...

    Par contre, je suis en total désacord sur un point : l'utilisateur est et restera un "problème" majeur pour deux raisons :
    - parce qu'il se raccroche souvent à ses habitudes, à ses repères chèrements acquis par la pratique, sans aucune compréhension de ce qu'est effectivement son outil informatique. Qui dit aucun recul dit pas de véritable compréhension des processus internes de la machine, et donc grosse difficulté à évoluer, résistance au changement.
    La "ligne chaude" d'une grande boîte française se souvient encore de la tempête d'appels qui avait suivi... le déplacement de la corbeille sur le bureau. Alors imaginez les migrations d'OS ! Un gros chantier, un gros budjet... pour IBM entre autres.
    - parce que l'utilisateur utilise ce qu'il découvre, que ce soit bon ou mauvais, et que les logiciels de bureautique de notre ami Bill sont remplis de fonctions "à éviter", de paramétrages par défaut calamiteux qui génèrent - certes - des masses d'incidents sous MS-Office, mais qui sont des obstacles considérables lors des migrations de données. En vrac : la modification automatique et silencieuse du "normal.dot" de Word, la création à la volée de styles, l'utilisation par des microsoftiens incultes des routines d'Office dans des développements internes (=> ces programmes sont dépendants d'Office !), les macros exotiques... Et on ne parle même pas des formats propriétaires, des problèmes d'encodage, etc... Quelqu'un comprend comment sont gérées les impressions sous Windows ? Apparemment, ils ne sont pas nombreux...

    Le corolaire, c'est le casse-tête des reprises de données, des logiciels à reprendre. Rajoutez à ça qu'il va falloir faire passer la pilule du "changement" à des utilisateurs qui considèrent souvent les PC comme des esclaves magiques plus que comme des outils, et ce n'est pas gagné.

    Et ensuite, j'ai mis problème ci-dessus entre guillemets, parce que, à la base, l'informatique est bien destiné à être au service de ses utilisateurs, et leurs "problèmes" doivent donc être les nôtres... que l'on choisisse de les traiter par la formation ou par une démarche technique.

    Il y a de plus une autre difficultée liée à l'utilisateur et globalement sous-estimée dans ce type de travaux : la langue des interfaces. Si demain une multinationnale veut passer sous Linux et maintenir un parc applicatif homogène, trouvera-t-elle des logiciels satisfaisants et traduits dans toutes les langues qui sont les siennes, sous Linux ? Hum...

    Je vois qu'IBM traite de repise de données. Je vais lire cet opus avec grand intérêt.
  • # Oui, mais, mais, mais....

    Posté par  . En réponse à la dépêche Novell et Netline annoncent Open Exchange en Open Source. Évalué à 3.

    Quid des PDA ?

    Vous savez, ces saletés de petites machines qui sont tout le temps en bêta avec des logiciels non-documentés ?

    Existe-t-il un moyen de synchroniser son Pocket PC sous Open Exchange ? Et son Palm ? Parce que qui dit "agenda partagé" dit synchro avec les PDA.

    Tant que tout ces petits instruments ne seront pas connectés à l'intranet de manière permanente, sécurisée et sans fil, il faudra synchroniser les données, via USB par exemple, et c'est pénible à souhait, générateur de problèmes sans fin...

    Pour vous donner une idée des problèmes, j'ai eu l'occasion d'interroger MSFT itself à propos de la signification des codes d'erreur d'Activesync ; réponses (véridiques !) : "on a perdu la liste des significations des codes d'erreur" puis "c'est un produit gratuit sans support" puis "les fabicants de PPC l'ont" (ce que ces derniers ont bien sûr démenti, après avoir en plus fait valoir qu'ils étaient contraints par un accord de non-divulgation...).
    La très grosse société française pour laquelle je bosse a quand même acheté des Pocket PC.

    Et la synchro des PPC sous Linux, générallement, on en est où ? Y a-t-il seulement des projets avancés autour du SyncMl ?

    Une fois n'est pa coutume, et en cette période de Noël, je vous dis : bises à tous !
  • [^] # Re: Joli !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debian Sarge : ça arrive. Évalué à 2.

    En entreprise et même dans les services informatiques, "proxy" désigne tout et n'importe quoi pour la plupart des gens : le cache mutualisé (son vrai sens si je ne m'abuse... :-), mais aussi le firewall, l'antivirus de messagerie, le dispositif d'authentification pour la connexion Internet, le filtre pour les images lestes...

    Regardez vos rues, vos magazines ou la télévision : les services marketting (marquetique ?) ne conçoivent que l'anglais pour frimer, surtout si personne ne comprend le sens précis des termes, et c'est également très vrai en informatique bien sûr... Autre manière de le dire : pour les Marchands qui nous gouvernent, il n'est que les Etats-Unis qui vaillent, français c'est ringard.

    Sur ce, "serveur mandataire", ça fait un peu notaire ; c'est très français.
  • # Et le "master security password" alors ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle forme d'arnaque : l'usurpation d'identité de site web via XUL. Évalué à 2.

    Une question proche...

    Paranoïaque et maniaque, j'active le Master Security Password. Que se passe-t-il si on me le fauche ? Je l'ignore, je ne sais s'il serait simple d'accéder aux mots de passe stockés, etc... En revanche, il me semble qu'il est extrèmement simple d'afficher cette fenêtre qui demande le mot de passe principal en la simulant avec un micro JavaScript et du HTML + un formulaire CGI tout bête... Pas besoin de Xuleries.

    If navigateur = Moz then <niarf, niarf !> FakePopup(mssg="Quel est votre mot de passe maître ?", sendpasswdto="user123456@hotmail.com", retmssg="Merci boulet !") </niarf!>

    et hop... et hop quoi, je ne sais pas, mais hop !...

    Propositions faiblardes, mais propositions quand même :
    - à l'installation (ou à l'activation de ce cryptage des mots de passe stockés, fonction "spécial paranos"), demander à l'utilisateur de taper une citation de son choix ou de désigner une image sur son disque, qui serait affichée sur cette Popup.
    Pas la bonne image, mauvaise citation ? => l'utilisateur averti sera averti...
    - Si on retient l'option d'une demande de confirmation avant exécution de code XUL (+ liste blanche de sites autorisés), on pourrait reprendre un truc de Winzip version shareware : la place des boutons était tirée au hasard, ce qui force l'attention de l'utilisateur.
    - inviter le client à ne pas confier ses mots de passes essentiels à la machine est une autre manière de tourner le problème...

    C'est un peu parallèle comme remarque, désolé...
  • # Une autre faille de nature différente...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : analyse de la directive votée par le Conseil de l'UE. Évalué à 10.

    Un autre point qui me semble capital dans la critique de l'OEB est le mécanisme même de délivrance du brevet.

    L'OEB, comme son homologue étatsunien, gagne de l'argent quand elle accorde un brevet ou quand il y a litige et recherches. Si j'ai tort sur ces points me prévenir...

    Il est donc incité :
    1) à accepter le plus de brevets possibles, puisque chacun lui rapporte des sous, y compris lors des renouvellements ;
    2) à faire le moins de contrôles possibles, pour diminuer les coûts et favoriser le point 1.

    De cette manière, en plus, l'OEB est certain de maximiser les conflits ultérieurs qui sont également rémunérateurs, sans lui créer de risque, puisqu'il n'est pas responsable s'il a approuvé l'octroi indu d'un brevet (il est irresponsable).

    Bref ! C'est structurellement foireux. La seule manière de contrer cela serait un office fonctionnarisé (pas d'incitation au rendement), avec des grosses primes négatives en cas de jugement confirmant qu'un brevet a été accordé à tort. Evidemment, ça couterait beaucoup plus cher, on courrerait le risque de l'inefficacité crasse ; et surtout, l'OEB rapporterait moins d'argent à ceux qui y travaillent.

    On trouve leur rapport financier 2003 en ligne sur leur site http://www.european-patent-office.org/(...) ; Je serais curieux de savoir si l'OEB est-il un "fromage" comme d'autres officines para-gouvernementales.
  • [^] # Re: Je suis effaré.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Conseil européen valide les brevets logiciels. Évalué à 1.

    Hélas, on savait la Commission déjà complêtement noyautée de l'intérieur par des gens dont la seule passion est de faire du tort à ceux qu'ils sont censés servir, mais le titre de la nouvelle est trompeur : le projet vient d'être approuvé par le Conseil des ministres de l'UE, qui est distinct de la Commission.

    Le Conseil regroupe les ministres de tous les pays concernés par tel ou tel dossier. En l'occurence, sont-ce les ministres de l'industrie ?
  • [^] # Re: Éteindre proprement en mode texte

    Posté par  . En réponse au message [Terminal] Éteindre proprement en mode texte. Évalué à 1.

    une machine sous linux ca se reboote pas donc le probleme est resolut :)

    Ben si !

    - parce que ça tient chaud et/ou que ça fait du bruit.
    - parce que j'ai déjà vu un PC brûler et que j'étais heureux d'être à côté... Pas là => dodo PC (souvent)
    - parce que ça consomme du courant...
    - parce que certains boot sont aléatoires (mon cas : un noyau 2.6 avec un speedtouch ; eh bien le résultat du boot est variable, le modem s'allume OK ou reste bloqué à l'orange !! Du coup, je m'y sens bien, comme sous Fenêtres :-)

    A bientôt.
  • [^] # Re: (sans rapport direct avec l') Affaire SCO ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Affaire SCO : des précisions sur le code incriminé. Évalué à 2.

    C'est du foutage de gueule complet. Ils poursuivent Peyrlevade qui n'était pas encore président du Lyonnais au moment du "montage" de l'affaire... Et combien y a-t-il d'affaires de portage de ce type, chaque année ?

    Pour des affaires autrement graves, comme la monstrueuse manipulation du marché de l'électricité en Californie, qui a coûté infiniment plus cher, qui est sanctionné, aux Us ? Pas grand monde, et pas pour de tels montants me semble-t-il.
    A New York cependant, le procureur local semble assez pugnace quand même... Il y a - déjà ! - de nombreux procès en cours.

    Mais les escroqueries sont monstrueuses, il faut dire... Alors Pinault, petit joueur ou bien...?
  • [^] # Cinéma vs. Jeux vidéo

    Posté par  . En réponse à la dépêche Kill Bill. Évalué à 1.

    Juste une petite réflexion en passant.

    Il me semble avoir entendu dire ces dernière années que le chiffre d'affaire du jeu vidéo avait dépassé celui de l'industrie cinématographique. Et en regardant le prix des places, je me dit qu'il y a une forme de logique.

    Avec un prix de scéance aux alentours de 10 Euros, l'heure de cinéma revient à 5 Euros. Soit un prix de jeu de 55 Euros. A la douzième heure, jouer a coûté (directement) moins cher.

    Combien passez-vous de temps sur un jeu comme Neverwinter Night ou Return to Castle Wolfenstein ?

    P.S. : on pourrait dicuter de la comparaison entre deux prix "bruts" qui ne tiennent pas compte des besoins annexes (transport et pop corn pour le cinoche, gros PC récent voire Internet pour le jeu. Mais bon...)
    P.P.S. : et si on compare avec galacta , alors le rapport durée / prix est sans commune mesure... ( http://www.allabout.com/afs/software/games/galacta.htm(...) )
  • [^] # Re: Kill Bill

    Posté par  . En réponse à la dépêche Kill Bill. Évalué à 0.

    Personne ne comprend Tarantino !

    Il n'est qu'une seule règle et qu'un seul gag : du n'importe quoi sanglant avec une grosse promo. Ah ! Encore de ces images d'overdose où la salle rit !

    Je ne puis plus me passer de ces héros nihilistes prononçant des phrases inoubliables, comme je m'en fout, fuck par exemple. Bravo ! Houra ! Quel génie ! Mon dieu il est drôle comme Balladur !

    Je ne me souviens pas d'avoir été plus déçu (au cinéma) que lorsque j'y vis Pulp Fiction. Et il remet ça ? En deux tômes ? Le scénario tient sur 10 lignes ? Ouf, on pourra dormir. Peut être même va-t-il avoir un prix à Cannes (c'est admirâââble de produire un film aussi long avec aussi peu d'idées ! Allez c'est décidé, je filme bientôt "conversations avec ma mouche" qui devrait connaître un franc succès.).

    Allez, bonne journée.

    C'est fou ce sentiment de solitude, de temps en temps...
  • [^] # Re: je suis un nain !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Liberté d'expression dans nos forums. Évalué à 2.

    Eh, les gars...

    "Nain", c'est une insulte ou un handicap pour vous ?

    Pourquoi pas "fille" ou "nègre" ou "chrétien", pendant que vous y êtes ?
  • [^] # Re: le parallèle avec le maire d'une commune...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Liberté d'expression dans nos forums. Évalué à 3.

    > Dans l'affaire PN, je crois que la justice a considere que comme PN n'avait pas perdu de procces, il n'etait pas coupable.

    Le seul moment ou la justice a le droit d'imposer qu'on cesse de traiter quelqu'un de coupable, c'est quand un jugement sur le fond a été rendu.

    Donc, quant des braves escrocs s'en tirent pour vices de forme, délais de prescription ou autre noyades de juges, qu'ils ne viennent pas emmerder le monde si on les traites de voleurs.

    Par exemple : François Léotard n'a pas été condamné pour avoir creusé sa piscine "avec les dents" : prescription.

    Même chose pour l'ami Chirac : des juges ont retrouvé sa signature sur au moins une demande d'emploi fictif à la Mairie de Paris, mais il n'est pas jugeable. Qu'il vienne dire le contraire !!

    Et puis les gens n'ont qu'à signer. Le post anonyme est tout de même très lâche... Si Linux.Fr est dans les affres du fait de MON post, qu'ils donnent mes coordonnées à un juge...

    > Je crois aussi que les moderos ont admis avoir supprime les messages favorables a PN.

    C'est pas très journalistique, ça, sauf si les messages venaient de la direction de Père-Noël.fr :-)