peau chat a écrit 577 commentaires

  • [^] # Re: Ça devient un truc de Geeks...

    Posté par  . En réponse au journal Mandriva veut raccourcir le cycle de sortie à 6 ou 4 mois. Évalué à 5.

    or cooker fait déjà cela...


    Mais cooker c'est une version de développement !

    C'est quand même dingue que personne ne comprenne que je puisse vouloir des mises à jour stabilisées et testées.

    C'est bien ce que je disais, c'est un truc de Geeks.

    On ne demande pas au pekin moyen qui a acheté son PC au carrouf' du coin de mettre à jour son Windows si il veut installer la dernière release de photoshop !
  • [^] # Re: Ça devient un truc de Geeks...

    Posté par  . En réponse au journal Mandriva veut raccourcir le cycle de sortie à 6 ou 4 mois. Évalué à 4.

    Conclusion : si tu veux une distrib avec les derniers logiciels, mets toi a la cooker de mandriva.


    J'ai pas dit que je voulais les derniers logiciels, mais que je ne voulais pas rester bloqué à la même version de logiciel jusqu'à ce que change de distribution.

    Autant que je sache, les utilisateurs de Windows ne sont pas obligés d'upgrader leur Windows pour installer une nouvelle version de MS-Office.

    Tu vas me dire que je peux toujours télécharger/recompiler KDE et KOffice si je veux upgrader mon KWord, mais bon, si il faut se taper un week-end de compilation pour upgrader son KWord, on se demande à quoi ça sert d'utiliser une distribution...

    Mandriva 2006 en est restée à KDE 3.4.2, depuis il y a quand même eu la 3.4.3, 3.5.0, 3.5.1, 3.5.2, 3.5.3, 3.5.4 ...

    Je ne demande pas a avoir toujours la dernière version, mais un minimum d'évolutivité ça ne ferait pas de mal...
  • # Ça devient un truc de Geeks...

    Posté par  . En réponse au journal Mandriva veut raccourcir le cycle de sortie à 6 ou 4 mois. Évalué à 7.

    Moi je préfèrerais largement une sortie tous les 18 mois, mais qu'elle soit correctement maintenue.

    Actuellement il n'y a quasiment rien comme mise à jour, seulement des correctifs de bugs ou de failles de sécurité. Lorsqu'un logiciel connait une évolution majeure, il n'est pas proposé dans les mises à jour.

    L'autre truc qui m'énerve c'est que maintenant que la 2007 est sortie, il n'y aura plus rien comme mise à jour pour la 2006.

    Alors je préfèrerais une version tous les 18 mois, des updates de packages plus fournies et assurées pendant 36 mois.
  • # Euh... faut apprendre à lire

    Posté par  . En réponse au journal la RATP sous Linux. Évalué à 9.

    Ce ne sont pas du tout 15000 postes de travail qui vont passer sous Linux !

    C'est la gestion d'un parc de 15000 postes qui passent sous Linux.

    Ca doit donc être quelque chose comme deux machines : un serveur de packages et une machine d'administration qui vont passer sous Linux !
  • [^] # Re: GPL V2 et suivante

    Posté par  . En réponse au journal Libre Vs OpenSource. Évalué à 2.

    il vire les drivers dont la licence ne lui convient pas.


    Crévindiou !

    Je n'ai jamais parlé de drivers, mais de fichiers dans le kernel !
  • [^] # Re: GPL V2 et suivante

    Posté par  . En réponse au journal Libre Vs OpenSource. Évalué à -2.

    Tu veux pas lire c'est ça ?

    or (at your option)

    C'est l'utilisateur qui choisi V2 ou V3.

    Alors tu fais comment si une partie du kernel autorise l'usage des DRM, et pas d'autres parties ?

    Ça veut dire que de facto le code de Linux sous GPL-V2 se retrouve avec les limitations de la GPL-V3 !

    Tu comprends un peu mieux ?
  • [^] # Re: GPL V2 et suivante

    Posté par  . En réponse au journal Libre Vs OpenSource. Évalué à 2.

    Si il veut publier son code sous GPL 2, et bien il continue à le faire, qu'est ce qui l'en empêche?


    Il fait QUOI des parties du kernel qui sont sous V2 et suivantes ?
  • # GPL V2 et suivante

    Posté par  . En réponse au journal Libre Vs OpenSource. Évalué à 4.

    pourquoi diable a-t-il besoin de faire tout ce boucan, qu'il utilise la GPL v.2 etpuis basta.


    Il faut réviser un peu ton histoire...

    Linus a toujours refusé de mettre son code sous les versions suivantes de la GPL, justement parce qu'il ne voulait pas mettre son code sous une licence qu'il ne connaissait pas...

    Si tu avais déjà ouvert le fichier COPYING qui traîne depuis 1992 dans le kernel tu le saurais :

    Also note that the only valid version of the GPL as far as the kernel
    is concerned is _this_ particular version of the license (ie v2, not
    v2.2 or v3.x or whatever), unless explicitly otherwise stated.




    Le problème, c'est que tout le monde n'a pas fait pareil. Alors il fait quoi des parties du kernel où il est écrit en en-tête du fichier :

    * This program is free software; you can redistribute it and/or modify
    * it under the terms of the GNU General Public License as published by
    * the Free Software Foundation; either version 2 of the License, or
    * (at your option) any later version.
  • [^] # Re: n'importe quoi

    Posté par  . En réponse au journal Libre Vs OpenSource. Évalué à 6.

    Au fait quand est-il de debian


    Mardi ?

    ( bon je suis maichan là )
  • [^] # Re: Benôit sillard de l'Education Nationale est contre ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Où en est le projet One Laptop per Child ?. Évalué à 1.

    Bah... Je n'ai jamais touché à un ordinateur à la maternelle/primaire ou collège (ça n'existait pas).

    A une exception près (un vieux PDP avec un télétype contre qui j'ai fait une partie de master-mind à 12 ans), le premier ordinateur auquel j'ai touché c'était en seconde : un VIC-20 avec 3,5 Ko de RAM.

    Ça ne m'empêche pas de me débrouiller plutôt bien aujourd'hui avec les ordinateurs, le C++ et Unix :)

    Plutôt que de perdre du temps et de l'argent avec ces histoires d'ordinateurs dans l'éducation nationale, on ferait mieux d'apprendre aux enfants à lire/écrire/compter correctement. Parce que tant qu'ils ne savent pas ça, je ne vois pas comment ils peuvent se servir d'un ordinateur...

    Ça ne leur servira pas à grand chose un PC et du haut débit si ils font des requêtes Google qui ressemblent à ainstaler linux sur 1 prausseceure 1tel
  • [^] # Re: L'anti-lobbying est anti-démocratique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 4.

    Avant de parler des bienfaits ou méfaits des lobby, il me paraît nécessaire de commencer par distinguer où se situe la frontière entre lobbying et corruption.

    Au moment du vote au parlement européen de la directive sur les brevets logiciels, nous autres partisans du logiciel libre avons contacté nos députés, envoyés des fax, publié des articles : j'appelle cela du lobby.

    Au moment de l'ouverture des débats sur la Loi DADVSI, les députés on reçus des chèques cadeaux Virgin. J'appelle cela de la corruption.

    Mais la frontière entre les deux est bien souvent floue.
  • [^] # Re: Pauvre Europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 2.

    Ah ben on est d'accord après tout !

    Non, il y a au moins un point sur lequel on n'est pas d'accord : je refuse que les élus soient privés du pouvoir législatif.

    La commission européenne a le monopole de l'initiative.

    Au niveau européen il n'y a quasiment aucune séparation entre les pouvoirs législatifs et exécutifs. Cela me fait horreur.

    Plus grave encore à mes yeux, le pouvoir législatif européen est entre les mains de personnes nommées par les exécutif nationaux.

    Enfin le TCE ne prévoyait pas de généraliser la codécision. Il prévoyait de l'étendre. Nuance importante :)
  • [^] # Re: Pauvre Europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 2.

    Je me suis trompé, c'était effectivement une procédure de codecision pour les brevets logiciels.

    Ce qui revient quasiment au même d'ailleurs, puisqu'il faut arriver à faire venir tous les députés au vote pour que le premier avis soit maintenu (les abstentions sont comptées comme soutien au conseil des ministres).
  • [^] # Re: Pauvre Europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 3.

    Tu le fais exprès ou quoi ?

    Il y a eu deuxième lecture au parlement PARCE QUE LE CONSEIL DES MINISTRES NE S'EST PAS MIS D'ACCORD !

    La premère fois la Pologne a mis son véto, la seconde fois c'étaient les pays bas (de mémoire).

    Si il n'y avait pas eu le véto d'un des ministres de l'agriculture, la directive était adoptée, point-barre.
  • [^] # Re: Pauvre Europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 3.


    Le gouvernement fédéral (équivalent de la commission européenne, non élu au suffrage universel) rédige et propose des lois qui sont amendées et validées en codécision par le Bundestag (équivalent du parlement européen) et le Bundesrat (équivalent du Conseil de l'Union européenne puisqu'il regroupe les ministres-présidents des différents Länder, c'est à dire l'éxécutif des "régions" allemandes)


    Bah oui, c'est très bien.

    La question est : Est-ce qu'en Allemagne il est possible pour le gouvernement de faire passer une Loi sans l'accord du Bundestag ?

    Parce que, j'ai comme l'impression que tu ne connais PAS DU TOUT le fonctionnement des institutions européennes...

    La procédure de codécision dont tu vantes tant les mérites, ainsi que la procédure d'avis conforme ne sont que deux procédures parmis trois.

    La troisième procédure, celle qui nous intéresse dans le cadre des brevets logiciels, s'appelle la procédure de consultation. Dans la procédure de consultation, le conseil des ministres n'est absolument pas tenu de tenir compte de l'avis du parlement.

    La procédure est la suivante : La commission euroipéenne rédige une proposition de directive, et la transmet au conseil des ministres. Le conseil des ministres demande (à titre purement informatif) l'avis du parlement, et ensuite le conseil des ministres prend sa décision (qui peut aller à l'encontre de l'avis du parlement).

    Les domaines concernés par cette procédure sont :

    - la coopération policière et judiciaire;
    - la révision des traités;
    - les discriminations;
    - la citoyenneté;
    - l'agriculture;
    - l'immigration ;
    - les transports ;
    - la concurrence;
    - la politique économique;

    - les dispositions fiscales;
    - la coopération renforcée.

    Ca fait quand même un paquet de domaines dans lesquels on se fout complètement de la décision des élus !

    En ce qui concerne la procédure de codécision que tu aimes tant, ça couvre des domaines super-importants tels que l'égalité des chances, l'éducation, la transparence, les statistiques...
  • [^] # Re: Pauvre Europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 2.

    Deuxième mensonge : comment ça puisse valider une loi refusée par les députés ?. Non au contraire, le parlement européen a mis son véto à la loi européenne sur les brevets logiciels, les gouvernements ne peuvent donc pas la valider dans le cadre de l'Union européenne.


    Alors je dois avoir des hallucinations :

    - 24 septembre 2003 : vote concernant la brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur COM(2002) 92 – C5-0082/2002 – 2002/0047(COD)

    - réunion du Conseil des ministres de l'agriculture du lundi 24 janvier, Bruxelles, mercredi 19 janv. 2005 -- la directive sur les brevets logiciels de l'UE COM 2002/0047 (COD) a été ou sera programmée à l'ordre du jour de la réunion du Conseil du 24 janvier de l'Agriculture et la Pêche en tant que point A, i.e. un point qui doit être adopté sans vote. Cela a été annoncé aujourd'hui par des fonctionnaires de la Commission européenne et de la présidence du Conseil de l'UE lors de plusieurs réunions.


    Il y a peut-être eu un changement de calendrier entre les deux événements qui me ferait croire à tort que 2005 est après 2003 ??
  • [^] # Re: Le problème des Brevets

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 2.

    Bah... t'as bien raison d'être écoeuré....

    Pour mettre les choses en perspective, un petit passage sur les rapports de la cour des comptes et de la commission aux comptes de la sécurité sociale.

    Environ la moitié des médicaments (EN VOLUME) remboursés ne sontg pas des génériques. J'ai bien dit en volume, en valeur cela doit être plus que ça puisque les génériques sont moins cher, mais je n'ai jamais réussi à trouver le chiffre en valeur. Mais bon, pour ne pas être trop écoeurer, on va supposer que ça représente environ 50% en valeur.

    La sécu rembourse environ pour 16 milliard d'euros de médicaments, ce qui n'est jamais que 3% du buget de la sécurité sociale.

    Donc si on dit qu'environ 8 milliards sont dépensés pour des médicaments non génériques, on a 4 milliards qui partent en frais marketing et bénéfices pour les industries pharmaceutiques.

    Toutes branches confondues (maladie/retraite/CAF) le déficit de la sécurité sociale est d'environ 10 milliards par an...

    Allez, il reste encore 97% du budget de la sécu (soit 514 M) pour trouver où faire les 6 petits milliards d'economies restant :)
  • [^] # Re: Pauvre Europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 6.

    c'est très bien ainsi car c'est la règle de l'unanimité qui est anti-démocratique et non l'inverse, comme tu le montres à la fin sans avoir peur de te contredire de façon flagrante par rapport à ta première phrase.


    Si tu estimes comme une avancée démocratique le fait qu'un simple majorité qualifiée de ministres (c'est à dire de personnes non-élues) puisse valider une Loi rédigée et proposée par la commission européenne (c'est à dire des personnes non élues) après que les députés (c'est à dire les élus du peuple) aient refusé cette même Loi; je pense qu'on a du souci à se faire.

    En ce qui me concerne, j'assume mon « n'importe quoi ».

    Et au passage, on va rappeler un autre n'importe quoi qui s'appelle les DDH : « La Loi est l'expression de la volonté générale ».

    Lorsque les élus du peuple n'ont plus le moindre pouvoir législatif, je ne vois pas où est le respect de la déclaration des droits de l'homme...

    Mais pour toi, cela semble aussi être du n'importe quoi...
  • [^] # Re: Le problème des Brevets

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 3.

    C'est même plus que ça, puisque les bénéfices font 23% du CA.

    Le supplément vient d'autres revenus, tels que des cessions d'actifs ou produits financiers.

    Il faudrait les comptes détaillés pour savoir d'où vient tout l'argent des bénéfices.

    Mais en tout cas, oui, 18% du CA de la vente de médicaments donne du bénef :)

    En gros, lorsque la sécu (donc toi et moi) rembourse 10 euros de médicaments, voila ce qui est payé :

    2,63 EUR pour la fabrication du médicament
    1,48 EUR pour la recherche
    3,02 EUR pour le marketing
    1,01 EUR pour les impôts
    2,32 EUR pour les actionnaires

    (le supplément de 4% vient des revenus tirés de placements financiers faits par la société).

    On peut donc dire que techniquement, le prix des médicaments peut sans problème être divisé par 2.

    Ou de manière plus pragmatique, on peut dire que si le brevet permet de financer la recherche, lorsqu'un médicament passe générique son prix ne devrait baisser que de 15% (le prix de la recherche), mais on constate qu'en général le médicament de marque est 100 ou 200% plus cher...

    Voire même 800 ou 900% comme pour des médicaments contre le SIDA...
  • [^] # Re: Le problème des Brevets

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 6.

    Les brevets ont maintenant un autre sens économique : ils permettent de rentabiliser le coût de recherche en ayant un monopole pendant vingt ans.


    Tu y crois vraiment ? Tu es victime de la propagande menée par les grands groupes industriels ?

    Prenons un exemple typique : l'industrie phamaceutique. Je dis que c'est typique parce que c'est une industrie dans laquelle il y a beaucoup de recherche et développement, et que les brevets «servent à rentabiliser la recherche » (argument mainte fois entendu à l'époque des débats sur les médicaments génériques).

    Alors moi, tout bêtement pour avoir une information de première main, non trafiquée par des services de comm' et des journalistes, je lis le rapport annuel de la société aventis-pasteur.

    Et là j'y apprends quoi ? Et bien que dans cette industrie où la recherche est très importante, le budget R&D ne représente même pas la moitié du budget marketting. On depense donc deux fois plus d'argent pour choisir la couleur de l'emballage, faire de la pub (pardon, des campagnes de «prévention») et payer des voyages promotionnels aux médecins que pour mettre au point la molécule.

    Pour se faire une idée, voici les dépenses d'aventis-pasteur en 2005 (en % du CA) :

    coût de revient : 26,3%
    R&D : 14,8%
    Frais commerciaux : 30,2 %
    Impots : 10,1%


    Voilà, ils pleurent à cause des impôts et des coûts de R&D, mais en fait c'est ce qui leur coûte le moins cher...

    Les % qui restent, et bien c'est leurs bénéfices...
  • [^] # Re: Pauvre Europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 10.

    Alors on va me dire "Avec le TCE ça ne serait pas arrivé", car il mettait fin à la toute puissance de la Commission. Sauf que le TCE mettait comme norme de décision la procédure qui a été appliquée (détournée ?) pour les brevets logiciel.


    C'est même pire que ça, puisque le TCE mettait fin à la règle de l'unanimité au conseil des ministres, au profit d'une règle de majorité qualifiée.

    Si ma mémoire est bonne, la comission européenne avait essayé (après que le rejet par le parlement) de faire passer à trois reprises la directive sur les brevets en conseil des ministres.

    Toujours si ma mémoire est bonne, ils avaient essayé de faire passer ça en point A (vote sans débat) sur un conseil des ministres chargés de la pêche (!)

    Heureusement, cela n'est pas passé parce qu'il y a toujours eu un pays qui a voté contre (la première fois cela a été la Pologne), et la règle de l'unanimité étant en vigueur, il fallait qu'aucun pays ne soit contre.

    Avec le TCE, plus besoin d'unanimité, donc la directive serait passée, directement, sans débats, au cours d'un conseil des ministres europées chargés de la pêche !

    Ah si, le TCE prévoit quand même de garder la règle de l'unanimité en matière fiscale. C'est pour être sûr que les Chypre, Malte et autres Luxembourg pourront bien garder leur statut de paradis fiscaux...
  • [^] # Re: Le problème des Brevets

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour des brevets logiciels en Europe via l'EPLA. Évalué à 10.

    Les Brevets existent pour protéger la ou les inventions d'un auteur des autres, ou plus simplement d'empêcher des gens de se faire des sous gratuitement sur le dos dudit auteur.


    Non pas du tout. Les brevets existent pour éviter que les inventions ne disparaissent avec leur auteur.

    À l'origine, le problème était que des inventions était perdues lorsque l'inventeur disparaissait (l'inventeur emportait son secret dans la tombe).

    Pour éviter cela, le système des brevets à été mis en place. Le deal étant que l'inventeur publie son secret, et en échange il est protégé pendant 20 ans.

    C'est bien là toute l'ironie : À l'origine les brevets ont été mis en place pour encourager le partage de la connaissance !
  • [^] # Re: Avant de crier victoire...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les députés bientôt libres ?. Évalué à 4.

    Espérons-le...

    Et espérons que ces 2 députés sont bien entourés et conseillés par des gens compétents, qui savent un minimum de quoi ils parlent au sujet des logiciels libre.

    Parce que certains passages des débats sur le DADVSI, ça faisait peur quand même. Des fois c'était un tel degré d'ignorance qu'on en venait à se demander si c'était de la mauvaise foi ou vraiment de l'ignorance et de l'improvisation...
  • [^] # Re: externalisation à outrance

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les députés bientôt libres ?. Évalué à 10.

    Parmis les gros actionnaires d'Atos Origin, il y a peut-être des potes de l'ump...

    Cela expliquerait qu'on confie cet audit à Atos.

    Cela expliquerait aussi que toute l'infrastructure des radars automatiques est gérée par atos qui touche un pourcentage sur chaque PV.

    Cela expliquerait aussi que la plateforme pour payer ses PV en ligne soit gérée par Atos, ou que celle pour payer ses impots soit gérée par Atos, ou que celle pour déclarer ses revenus soit gérée par Atos.

    Je plaisante bien sûr, il faut prendre cela au degré n+1. Je n'ai pas vérifié, mais je pense quand même que tous ces marchés ont été attribués suite à des appels d'offres en bonne et due forme. Mais il et exact que c'est bien Atos qui fait tout ça...
  • # Avant de crier victoire...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les députés bientôt libres ?. Évalué à 10.

    ... attendez donc les conclusions d'Atos Origin.

    Il se trouve que je bosse chez AOI, et j'ai pu constater que bien souvent ces études servent de justification au commanditaire qui peut ensuite expliquer que « Après une étude indépendante, il s'avère que la transition au logiciel libre couterait plus cher que de rester en logiciels propriétaires ».

    Pour cela, tous les moyens sont bons pour biaiser l'étude. Par exemple l'appel d'offre dit qu'il faut faire un calcul de coûts en y intégrant les coûts de formation, et en utilisant une période d'amortissement comptable de deux ans (bah oui, 2 ans d'économies de licences ça ne suffit pas à rentabiliser la migration + la formation de 100% du personnel => conclusion le LL est plus cher).

    Il faut particulièremet se méfier dans les milieux politiques : le groupe politique X mène un campagne « pourquoi ne passons nous pas aux LL, ça coûterait moins cher au contribuable ». Dès que quelqu'un dit qu'il y a un moyen d'économiser l'argent du contribuable, il faut faire quelque chose, sinon la cour des comptes s'en mêle. Et pour enterrer le truc, ce genre d'étude biaisée est parfaite.

    Alors là, en l'occurrence, je ne dis pas que l'étude est biaisée, je n'en sais rien, et je ne travaille pas dessus. Mais je vous dis : méfiance...