Journal Entretien avec le president de la SACEM

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fév.
2005
Un entretien par mail avec Laurent Petitgirard, chef d’orchestre, compositeur et président de la SACEM, qui sort un peu du genre des questions bateaux/réponse bateaux.

On y apprends plein de choses, entre autre que Universal Mobile se fait tirer les oreilles par la SACEM car ils ne payent pas les droits, que la Creative Common (ou autre licence "directe" ne permet pas de vivre de sa musique, que les webradios associative payent des droits "symboliques" (près de 100¤TTC/mois quand même, ça fait mal au cul), que 1¤ le morceaux DRMisé c'est un prix "normal", etc...

Bref, intéressant et assez axé sur internet et la musique libre :

http://musique-libre.org/article.php?sid=160&thold=0(...)
  • # Un euro normal

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    J'aimerais bien qu'il fasse le détail du 1 euro qu'il trouve normal.

    C'est dingue ça ! La bonne valeur pour payer les artistes et faire plaisir au client ça tombre magiquement sur un euro ! Ah non 0.99 euros d'ailleurs. Foutage de gueule !

    On supprime des intermédiaires distributeurs (les camions qui amènent les CD à la FNAC, la FNAC elle-même, les imprimeurs, les presseurs de CD,...) mais le prix ne baisse pas significativement pour autant. Alors soit on se fait enfler comme d'hab' ou alors des intermédiaires ont réussi à rentrer dans la chaîne pour se faire payer (od² ?).

    Je vote pour les 2.

    L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

    • [^] # Re: Un euro normal

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Je trouverais ce prix presque normal si l'on pouvait télécharger les morceaux à qualité égale (ou supérieur) de celle d'un CD.

      Etant donné que tous les titre d'un CD ne sont pas forcément intéressant (il y a même certains CD dont seul un titre m'intéresse), ne payer que le(s) titre(s) qui m'intéresse(nt) me permettrais de réaliser de sérieuses économies en téléchargeant.

      Et pour les CD qui m'intéressent en entier (ou presque), pourquoi ne pas continuer à les acheter (à prix honête biensûr) ?

      Mais, étant donné la (non) qualité de ce que l'on peut acheter en téléchargement, la question ne se pose même pas.

      Quand aux sonneries, je n'en connaissais pas le prix, cela m'abasourdi.
      • [^] # Re: Un euro normal

        Posté par  . Évalué à 10.

        Rien (ou peu) à voir avec le sujet mais vos écrits m'inspirent cette reflexion:

        De mon temps :-) , il eut été, pour certains d'entre nous, impensable de ne pas acheter l'album en entier. Pour nous, un album 33 tours était une entité indissociable . On ne peut acheter un titre des Pink Floyds ou des Beatles ou Rolling Stones ou Genesis ( celui avec Peter Gabriel, on est intégriste quoi ! ) ou autres ( Yes, Jane, Deep Purple, Chicago...). L'album forme un tout et une ½uvre globale. Sortir un titre de l'ensemble n'avait aucun sens.

        Moins au courant des groupes actuels ( un peu par mon fils, qui a presque les mêmes goûts que moi ), comment se fait-il que l'on puisse trouver que, sur un album (CD) il n'y a que un ou deux titres intéressants ? L'album n'est-il donc plus un tout homogène? Alors, dans ce cas, il est mauvais.

        Pour conclure et revenir un peu au sujet, de mon temps :-) , on nous vendait des albums avec de la musique, mais aussi de superbes pochettes, avec les textes; de la valeur ajoutée. Et le disque vynil + pochettes devaient revenir beaucoup plus chers à l'éditeur que le DVD avec boite plastique et boût de papier. Le prix de vente, à mon souvenir, ne me paraissait pas plus cher qu'actuellement.
        Alors, les éditeurs, au lieu de se plaindre, feraient mieux de revenir aux anciennes pratiques: album formant un ensemble vendu sous une forme qui apporte de la valeur ajoutée. Et là, ils auront moins de piratage.
        Mais, bon, le racket légal est plus simple que le talent.
        • [^] # Re: Un euro normal

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.


          De mon temps :-) , il eut été, pour certains d'entre nous, impensable de ne pas acheter l'album en entier. Pour nous, un album 33 tours était une entité indissociable . On ne peut acheter un titre des Pink Floyds ou des Beatles ou Rolling Stones ou Genesis ( celui avec Peter Gabriel, on est intégriste quoi ! ) ou autres ( Yes, Jane, Deep Purple, Chicago...). L'album forme un tout et une ½uvre globale. Sortir un titre de l'ensemble n'avait aucun sens.


          Ça arrive encore, par exemple les massive attack ou autre radiohead s'écoutent selon moi en entier, dans la mouvance post-rock, il y a souvent 4-5 titres d'une dizaine de minutes sur les CDs donc c'est tout de même "commun".

          Mais d'un autre côté, les Beatles, c'est l'archétype du groupe dont on peut grapiller la discographie. Je suis loin d'être un spécialiste de ce qu'ils ont fait, mais les trucs assez anciens (genre "Love me do" ou "Can buy my love") sont quand même vraiment ce genre de titres, mainteant "Sgt Pepper", c'est sûre qu'il vaut mieux tout écouter.

          D'ailleurs même avant les Beatles, Elvis a commencé en enregistrant un seul titre sur un petit 45T (pour sa mère si je me rapelle bien) et pas mal de trucs qui passaient à l'époque se faisaient sous ce format (rock around the clock, ...) c'était le standard des jukebox, objet symbole des années 50 s'il en est.

          En apparté, pour Pink Floyd, j'ai appris récemment qu'ils considéraient leurs représentations comme un travail total, à la limite du théâtre et que donc pendant toute une période, ils refusaient de faire des rappels car "On ne demande pas à un troupe de ré-interprêter le dernier acte".
      • [^] # Re: Un euro normal

        Posté par  . Évalué à 1.

        il y a même certains CD dont seul un titre m'intéresse)

        Mais un artiste, c'est pas un fabriquant de petits-suisses bordel!
        Un album est une oeuvre dans son intégralité, si tu aimes une surface
        de 3x3 cm dans un tableau de 1 metre sur 1 metre, tu vas demander
        une découpe???

        Putain comprennez la création un peu merde, arrettez avec votre
        consumerisme idiot à tout va...
        • [^] # Re: Un euro normal

          Posté par  . Évalué à 4.

          Ben justement, la musique est maintenant un bien de consommation. Beaucoup critiquent les maisons de disques mais leur comportement ne vaut pas mieux, ils considérent la musique comme culture si cela leur donne une occasion de pester contre les prix mais sinon...
          La musique actuel est pas mal composée de groupes superficiels, plats mais cette situation n'est elle pas dû essentiellement aux gens ? Ce sont eux qui préfèrent prendre en masse des cd de la starac plutot que du Bénabar ou du Juliette par exemple .
        • [^] # Re: Un euro normal

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          A titre personnel, je trouve que bien souvent les meilleurs chansons sur un album ne sont pas celles qui sont "valables" qui sont d'ailleurs souvent à l'origine de l'achats de l'album. Mais elle necessites plusieurs écoutes pour etre pleinement aprecier. Hors les gens prennent de moins en moi le temps de faire cela, d'ecouter un album, de le ressentir (en plus l'apreciation d'un morceau varie avec son état d'esprit) et d'en aprecier toutes les nuances : Moralité on ententd des abérations du type "il y a même certains CD dont seul un titre m'intéresse"
        • [^] # Re: Un euro normal

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Tout dépend de la façon dont a été concu le CD.

          Cerains artistes écrivent des "albums" qui ne sont pas fait pour être découpés, comme par exemple Magma ou Zappa. Mais qu'en est-il de Abba, ou Vladimir Cosma ? De quel concept album sont extraits des morceaux comme S'Express ou le Téléfon ? Si l'album est une oeuvre longue, il existe aussi des oeuvres courtes et dans ce cas, le CD est une compilation de plusieurs oeuvres.

          Quelques CD sont des albums, la plupart n'en sont pas. Si j'aime une seule chanson d'un artiste pour des raisons personnelles (paroles en rapport avec ma vie privée, souvenirs particuliers, etc) j'ose espérer être libre de l'écouter sans devoir écouter tout le CD à chaque fois (surtout si c'est de la "création un peu merde").

          Pour finir, j'ai plus l'impression de faire du consumérisme lorsque j'achète un CD entier pour un seul morceau, sachant que le reste ne m'intéresse définitivement (en connaissance de cause) pas.
        • [^] # Re: Un euro normal

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          C'est peut être une oeuvre entière mais qu'est ce qui te permet de lui reprocher de n'aimer qu'un seul titre ou de n'avoir envie que d'un seul ?
          Arrêtez aussi de sacraliser la musique. Que ce soit du divertissement ou de l'art peu importe, si celui qui écoute ne veut écouter qu'une partie il n'y a aucune raison de lui reprocher.
    • [^] # Re: Un euro normal

      Posté par  . Évalué à 4.

      On supprime des intermédiaires distributeurs [...] mais le prix ne baisse pas

      Suite à ce constat, j'en ai eu marre. Avant je téléchargeais très peu de musique. Cela m'arrivait de temps en temps et si l'artiste me plaisait j'achetais l'album.
      Depuis quelques temps j'ai besoin d'écouter de la musique au boulot (pour m'isoler et me concentrer), et mes rares CD ne me disaient plus grand chose. Je refusais d'acheter des albums à 15 euros, ou de télécharger de la musique à 1 euro le morceau, avec format et bitrate imposé.

      Je me suis inscrit sur allofmp3. Je sais qu'il y a débat sur la légalité ou pas, mais je me considère comme un consommateur profitant de la mondialisation. Comme les industries en profitent pour baisser leurs couts de production, j'en profite pour acheter là où c'est moins cher.

      Résultat (depuis 3 jours que je suis inscrit):
      - J'ai acheté trois albums
      - J'ai découvert un artiste en fouillant
      - J'écoute à mon boulot les albums *en intégralité* sur le site. S'ils me plaisent, j'achète.
      - Je télécharge *au format que je veux*, *au bitrate que je veux*

      Je peux (pourrai) en acheter beaucoup parce que le prix de l'album est dérisoire (2 $) mais si un même service était proposé en France, avec un prix de 4 / 5 euros max par album, je serais le premier à acheter.
      Mais les majors ne veulent pas prendre cette direction, pour des raisons évidentes. Elles en paieront le prix.
  • # Han la mauvaise fois...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Vous traquez les petits commerçants qui passent de la musique dans leurs boutiques pour les assigner à payer des redevances qu'ils considèrent comme du racket [...] N'y voyez-vous pas là un exemple d'abus de la notion de droit d'auteur ?

    Arrêtez d'employer un vocabulaire aussi violent et exagéré


    Je me rappele pourtant régulièrement voir des mots comme pirates et criminels pour désigner des gens qui copient un cd...


    Et l'ADAMI, les syndicats d'artistes, les associations d'internautes, et le parti socialiste [...] étant partisans d'une solution de licences légales ou de prélèvements auprès des FAI.

    allez donc expliquer aux 70% d'abonnés à Internet qui ne l'utilisent pas pour télécharger de la musique ou du cinéma, qu'ils vont payer un supplément au nom d'un service qu'ils n'utilisent pas


    C'est pourtant de cette manière que la taxe sur les supports enregistrable est appliquée. Il oublie vite que sur cette taxe, seule la sacem se sucre que l'industrie du jeux vidéos, des logiciels et du cinéma ne touche rien, et qu'on paye pour graver des photos de vacances ou des logiciels libres....
    • [^] # Re: Han la mauvaise fois...

      Posté par  . Évalué à 1.

      Premièrement, 98% des CD vierges servent à copier de la musique ou des jeux, à peine 2% sont utilisés pour de la sauvegarde, vos photos et vos logiciels libres. Vous ne pouvez pas comparer ces 2% avec les 70% que j'évoque.

      Ensuite, la copie privée est partagée ainsi :
      50% pour les auteurs
      25% pour les interprètes
      25% pour les producteurs

      Un quart des sommes reçues par les sociétés de gestion collective est réservé pour soutenir le spectacle vivant, la formation et la création.

      La sacem ne "se sucre pas", elle respecte strictement la loi et je vous invite à venir la voir de plus près un jour, vous serez surpris par le nombre d'informations qu'il faut pouvoir traiter (500.000 ½uvres déposées en 2004...)

      Cordialement

      Laurent Petitgirard
  • # Et tout ça pour...

    Posté par  . Évalué à 7.

    ... 2000 auteurs qui vivent de leur musique...
    Je crois que l'abbération est vraiment là : pour que 2000 personnes continuent à vivre de leurs droits d'auteur on crée des taxes sur les CD vierges, bientôt sur les abonnement internet, et on fait la chasse au méchant pirate.

    Je crois que la justification habituelle de tout ce tintouiin 'c'est pour que les auteurs puissent continuer de vivre de leur muqiue' vient de perdre (pour moi) tout son sens...

    En fait 58000 / 60000 sociétaires de la SACEM font de la musique par ce qu'ils aiment ça et pas (forcément) pour le fric... C'est la bonne nouvelle de la journée !
    • [^] # Re: Et tout ça pour...

      Posté par  . Évalué à 5.

      Et pendant ce temps, le staff administratif à la Sacem se verse des salaires royaux, à faire pâlir d'envie un député ou un chef d'entreprise... Tu m'étonnes qu'ils ne veulent pas lâcher le morceaux, chercher un peu sur google, les montants sont astronomiques (de l'ordre de salaires à plusieurs dizaines de millions d'¤ par an, sans compter l'augmentation de près de 40% des dépenses budgetaires en 2004)
      • [^] # Re: Et tout ça pour...

        Posté par  . Évalué à 1.

        MERCI DE NE PAS RACONTER N'IMPORTE QUOI !!!

        Des salaires de plusieurs dizaines de millions d'euros par an, vous êtes fou.
        Ni plusieurs, ni même un seul million, il faut vous calmer.
        Je n'ai pas à divulguer ici le salaire des dirigeants de la Sacem, mais je vous garantis de la façon la plus formelle qu'il est sans aucune commune mesure avec les chiffres que vous indiquez et qu'aucun ne s'approche d'un million d'euros par an.
        Ce serait du délire.
        En 2004 la progression budgétaire a été comparable à l'inflation, entre 1 et 2% et jamais 40%, comme vous l'indiquez.
        Tous les sociétaires reçoivent le rapport financier, tout y est précisé de la façon la plus claire.
        Si vous imaginez un seul instant que les auteurs et éditeurs du Conseil d'administration toléreraient des dérives de 40%, même de 10 ou de 5%, vous vous trompez lourdement.

        Enfin, il y a un chiffre que peux vous donner, c'est mon indemnité de Président du CA :
        Elle est très exactement de 4.517 euros/mois, ce qui est tout à fait honnête en fonction des responsabilités, du temps passé et des dossiers à connaître à fond.

        Cordialement.

        Laurent Petitgirard
    • [^] # Re: Et tout ça pour...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      2000 auteurs ? euh ...
      2000 auteurs, plus des interprêtes, plus des musiciens, plus des preneurs de son, plus des publicitaires, plus des secrétaires, plus des salles de spectacles ...
      Il y a bien plus que 2000 personnes qui vivent de ce système et de la création musicale, directement ou indirectement, et là même si tu comptes uniquement ceux qui font réellement quelque chose et pas uniquement tu parasitage.
      • [^] # Re: Et tout ça pour...

        Posté par  . Évalué à 1.

        > Il y a bien plus que 2000 personnes qui vivent de ce système et de la
        > création musicale,

        Je n'ai pas de problème avec ça. Même si tu comptes 2000 auteurs + 1000 interpretes + 1000 musicos qui vivent réellement de leur art, ça ne change pas le fond du problème : ce qui est vraiment gênant c'est la justification permanente de la chasse à l'internaute par le fait de vouloir "sauver les artistes". C'est tout simplement faux : il s'agit juste de vouloir préserver une industrie qui n'est au fond pas plus exceptionelle (entendre à spécialement préserver) qu'une autre.
  • # Très sympa

    Posté par  . Évalué à 2.

    En tout cas, suite à la lecture j'ai voulu lui demander quelques infos en plus, et réagir un peu par rapport à ce qu'il a dit, et il m'a répondu très rapidement, en étant vachement sympa :)
    • [^] # Re: Très sympa

      Posté par  . Évalué à 5.

      Ouais, si il veut bien échanger sa place avec la mienne (salaire et avantage) je te promets que sur mon temps de travail, je te répondrais de manière vachement sympa.
      Ce qui est clair : c'est que la sacem, bien que partant d'un bon sentiment, est devenue une abbération : non pas parce qu'ils prennent une taxe, et que ce n'est pas bien, mais parceque le sytème à changé.
      Il y a peu d'artistes qui vendent beaucoup de disque, mais un mini-gotha de "groupes" crées de toutes pièces de manière marketing (non pas sur le talent mais sur le potentiel de vente - cf star ac et Co) Dès lors : en étant poussés à la vente, ils réalisent un nombre important de vente - non proportionnel à leur talents - et monopolisent une part non-équitable de la "manne" de ta taxe sacem.
      Si en plus (ce que je ne sais pas, mais j'ai un affreux doute) les majors de ces sous-groupes (je vais rester polis) GARDENT les royalties (par contrat ) la sacem devient par le fait un organisme de RACKET pour des sociétés tout sauf artistiques. De là à parler de Mafia ( je n'emploirais pas de terme 'exagérés' et violents).
      Les gens travaillant dans ses organismes se 'servant' sans vergogne (sur la part des artistes). Ce devrait être considéré comme abus de bien social.
      • [^] # Re: Très sympa

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Moi je trouve bizarre que :

        1- tu t'imposes en juge sur qui a du talent et du mérite

        2- que bizarrement tous ceux qui réussissent sont jugés comme sans talent par la majorité des gens. Je veux bien croire que la pub joue un rôle mais si réellement tout le monde pensait ça ils ne réussieraient pas. C'est donc que tout le monde ne pense pas que ces groupes sont mauvais => voir au 1


        > Les gens travaillant dans ses organismes se 'servant' sans vergogne
        > (sur la part des artistes). Ce devrait être considéré comme abus de
        > bien social.

        Les artistes payent bien qui ils veulent pour diffuser leur musique. Ils ne sont pas plus obligés de passer par la SACEM qu'ailleurs. S'ils le font ils prennent un service, ils le payent. Un racket facultatif je n'appelle pas ça un racket.
        Si les sociétés d'édition/production sont trop chères c'est le problème des artistes qui font contrat avec eux, pas le mien. De mon coté ce n'est une justification à rien du tout

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