Thomas F a écrit 3 commentaires

  • [^] # Re: IBM pourrait préférer Linux à Windows pour ses systèmes de stockage

    Posté par  . En réponse à la dépêche IBM pourrait préférer Linux à Windows pour ses systèmes de stockage. Évalué à 1.

    la valeur ajoutée ne sera plus dans l'os mais au dessus.

    ... ou en dessous !

    Aujourd'hui j'ai l'impression que la principale différence entre les UNIX propriétaire et Linux, c'est leur capacité à utiliser au maximum les petits trucs du hard dédié qu'ils gèrent : voir l'étendue du hotplug sur Sun qui va jusqu'au processeur... (mais il me semble que Linux en 2.6 pourra le supporter, mais pour l'instant uniquement sur les hardware les supportant donc au prix des Suns...). Je rejois complètement Michel Galle sur le fait que c'est le hard (et son intégration) qui fait vendre l'OS.

    Et c'est là qu'IBM a tout compris et nous le prouve avec sa serie x360/x440 : du serveur x86 avec la RAM redondante, le multi-processing extensible (j'ai un x440 à 4 processeurs, je veux un machine à 8 procs : j'ajoute un deuxième x440 !). Et le reste va suivre... Et tout ceci à des prix ENORMES pour du x86, mais ridicules par rapport à ses pSeries (la gamme AIX).

    Le deuxième constructeur qui va aussi dans ce sens est SGI : sa gamme Altix 3000, c'est du supercalculateur en pièces détachés, le tout sous Linux, avec un des processeurs le plus performant du moment, l'Itanium 2. Par contre, la facture est à la hauteur de la modularité du bin's...

    Ces deux constructeurs ont donc choisis de monter des solutions hards puissantes sur du Linux (Ok, le x440 fait aussi du Win...), on est donc déjà dans le processus de migration... Mais à mon avis il faut compter encore 5 à 10 ans avant tout espoir de bascule complète (peut-être moins pour SGI). (si longtemps à cause de la durée des contrats de support, des implications en terme de restructuration interne, de changement d'image, de temps de préparation psychologique des clients...)

    Je n'avais pas l'intention de faire de la pub, mais bon... Les bons produits méritent qu'on parle d'eux.

    Dernière chose : je ne pense pas qu'ils perdent quoique ce soit sur les mises à jour payantes : même si c'est du Linux, c'est packagé à mort. De plus les gros clients ne mettent rien en prod sans contrat du support. Et pas de support hors de la version de Linux du contructeur !

    Thomas
  • [^] # Re: Premier boot de Power 5 sous Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Premier boot de Power 5 sous Linux. Évalué à 6.

    Grosso modo, vous dites la même chose, mais sur des bases différentes :

    FLOPS = floating point operation per second
    MIPS = million of intruction per second

    Donc c'est la même mesure, l'un portant généralement sur les opérations entières (et directement x 10^6) et l'autre sur les opérations flontantes. Master-dik à un peu vite transformé "calculation" en "IPS", c'est tout.

    D'autre part, l'article sur ASCII White parle bien de 500 TFlops, ce qui est sensiblement la même chose que 467 "MMIPS" (=467 TIPS).

    SPEC n'est pas vraiment une unité de mesure. C'est une "association" (http://www.spec.org(...)") qui édite un ensemble de benchmark, dont le plus célébre est le SPEC CPU(92, 95 puis 2000), qui sort des métriques appelées SPECint et SPECfp. Effectivement, c'est un moyen très courant pour les constructeurs de machine de se gargariser de leur CPU/architecture/compilateurs. Ces benchs sont composé de programmes C. Donc la qualité du compilateur, et dans une moindre mesure l'architecture d'accès à la mémoire, sont des facteurs assez importants dans les résultats du SPEC CPU.
    Pour ma part, je considère quand même les SPECint/fp comme de bon indicateurs des puissances maximales comparées des architectures.

    Thomas.
  • # Une explication ?

    Posté par  . En réponse au journal Si j'ai bien tout compris. Évalué à 1.

    Suite à un petit googling, je suis tombé sur cette discussion... A mon avis, la réponse se trouve dans la future norme du langage (la 5, OOSC étant basé sur la 3). Meyer introduit "l'héritage non-conforme" dont la sémantique est d'hériter de l'implantation et non du type. Ceci introduit donc partiellement dans Eiffel la différence entre type et classe (une implentation n'existant pas sans type...). A mon avis, ce que veut montrer Meyer va dans ce sens : j'hérite de l'implantation. Le fait que j'hérite du type est un dommage colatéral, auquel l'introduction d'héritage non-conforme répond. J'interprète donc sa recommandation comme : pour implanter un comportement, il vaut mieux hériter que de passer par une relation client/fournisseur, l'écriture fastidieuse que tu évoques étant quelque chose qu'il faut à tout prix éviter pour minimiser les bugs... Précision, je n'ai toujours pas lu OOSC, des subtilités peuvent donc m'échapper... Thomas.