Journal Donald Rumsfeld et Dick Cheney président des USA

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24
fév.
2004
Extrait de, l'excellent, blog du journaliste Thomas Cantaloube sur http://www.cantaloube.com/(...)

"Dans les années 80, l’administration Reagan craignait tellement une attaque nucléaire soviétique qu’elle avait mis en place un plan pour préserver le fonctionnement du gouvernement américain et répliquer. Une des questions primordiales de ce plan était : que fait-on si le président, le vice-président et le speaker de la Chambre des représentants sont tués simultanément ? Comment reconstitue-t-on une chaîne de commandement dans ce cas ? Il fut décidé de créer trois équipes qui, en cas d’attaque, serait réparties dans des bunkers secrets en différents endroits du pays. Chaque équipe devait être à même de prendre en charge le gouvernement des Etats-Unis et d’assumer la préservation de la chaîne de commandement. Donc, chaque équipe comportait un « président » prêt à assumer la charge suprême. Mais comme, dans le cas décrit ci-dessus, les principales figures de l’Etat auraient été tuées, le « président » était un second couteau (sous Reagan, il s’agissait entre autre du ministre de l’Agriculture et du ministre du Commerce…). Pour compenser cet aspect poids-plume, chaque équipe comportait un chef de cabinet, un homme de poids censé pouvoir gérer le pays derrière le « président ». Or qui était deux de ces chefs de cabinet lors des exercices annuels qui avaient lieu dans les années 80 : Donald Rumsfeld et Dick Cheney !

Non contents d’être les nouveaux hommes forts en cas d’attaque nucléaire, Rumsfeld et Cheney avaient entrepris de réfléchir à des questions essentielles comme : comment reconstitue-t-on un gouvernement après une attaque nucléaire ? comment exerce-t-on le pouvoir ? comment devient-on légitime aux yeux du peuple et des gouvernements étranger ? etc. Les deux compères étaient parvenus à la solution qu’il valait mieux éliminer le Congrès et agir par décrets présidentiels…

Au-delà de l’éclairage historique sur une période où la paranoïa était partout, ces plans (abandonnés à la fin de la Guerre Froide) montrent le peu de valeur qu’accordent Messieurs Rumsfeld et Cheney aux valeurs démocratiques et la prééminence qu’ils attachent au pouvoir exécutif. Cela montre aussi que ces hommes ont toujours eu l’ambition de gouverner dans l’ombre derrière un président fantoche (un rapport avec la situation actuelle ?).Et, comme le raconte l’auteur de l’article, les réflexes de Rumsfeld et Cheney lors de la journée du 11 septembre 2001 ressemblent étonnamment aux exercices des années 80 : Cheney enjoignant le président d’aller se réfugier dans un bunker, et Rumsfeld envoyant son adjoint Wolfowitz et de nombreux membres du Congrès dans des planques secrètes et fortifiées autour de Washington."

La suite de l'article sur http://www.cantaloube.com/(...)

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