Cédric Bastoul a écrit 22 commentaires

  • [^] # Re: Rectification.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le 1er octobre 2009 : à l'eau les nantais ?. Évalué à 1.

    Et au fait, Nantes, c'est bien en Bretagne, non ?






    Je suis déjà plus là :D !
  • [^] # Re: Gains de performance

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.4 du compilateur GCC. Évalué à 2.

    Mais quel genre de solution tu vois à cout égal ?

    Diminuer le nombre de doctorant et pour augmenter le nombre de poste ?


    Le gouvernement a mis un tas d'argent dans la recherche privée avec le crédit impôt recherche. Je trouve ça très bien. Par contre (1) c'est (encore une fois) un chèque en blanc, une telle passoire administrative que les entreprises s'en servent à tout sauf à la recherche (facile de trouver des articles là dessus). Et (2) il n'y a aucune disposition claire et quantifiable pour des ponts entre public et privé. Pourtant c'était facile à imaginer :
    côté entreprise :
    - salaire d'un nouveau docteur recruté en crédit impôt recherche,
    - consulting d'un (enseignant-)chercheur du publique en crédit impôt recherche,
    - financement de partenariats publique-privé en crédit impôt recherche,
    - ...
    [Mais bien fait, hein, avec un vrai calcul sinon ça ne sert à rien]

    Côté chercheurs :
    - entrer un certain nombre d'heures de travail en entreprise dans le décompte du service contre décharge du nombre d'heures d'enseignement,
    - défiscalisation du consulting (peut être un peu rude, là :-D !),
    - que sais-je...

    Tu critiques la vision des ingénieurs, sur les chercheurs mais l'inverse est vrai aussi.

    Je ne critique rien de tel ??? En fait je ne fais que déplorer le fait qu'ils ne se connaissent pas, c'est tout. Mais je parlais des diplômés issus des Grandes Écoles (X, ENS, Mines, Ponts, Centrale et peut-être une autre que j'oublie), pas des ingénieurs en général.

    Un chercheur est souvent très dédaigneux sur le travail d'un ingénieur.

    [En dehors du fait que ça me semble totalement gratuit...] Les deux ne font pas le même métier, que les deux soient capables de pisser du code n'y change rien. Il faudrait peut-être juste qu'ils l'apprennent et/ou le comprennent...
  • [^] # Re: Gains de performance

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.4 du compilateur GCC. Évalué à 5.

    C'est effectivement possible de cumuler pour certains corps de fonctionnaires, en particulier les (enseignants-)chercheurs, mais le principe général est l'interdiction de cumul, donc tout le monde ne peut pas.

    Pour ce qui concerne les (enseignants-)chercheurs, il y a trois possibilités (je résume, hein) :
    - Cumul à titre accessoire (temps et rémunération ne peuvent dépasser la moitié du temps de travail et le salaire du chercheur), soumis à autorisation de l'administration. Cela sert le plus souvent à donner des cours à l'extérieur de son établissement ou faire du consulting. La création d'entreprise est définie comme non-accessoire (pas possible d'utiliser ce type de cumul).
    - Cumul pour la création, la reprise ou a poursuite d'activité en entreprise (le cas qui nous intéresse), toujours soumis à autorisation de l'administration et cette fois de la commission de déontologie (pour éviter les conflits d'intérêt). On peut cumuler pendant un an renouvelable une fois, puis on peut choisir de prendre une disponibilité pour création d'entreprise pour deux ans maximum (cela revient à mettre en pause son travail de fonctionnaire : pas de salaire, d'avancement ou de cotisations retraite, mais on peut demander à être réintégré). En tout après 1 ou 2 ans on a plus que son salaire de l'entreprise et au bout 3 ou 4 ans au maximum il faut quitter la fonction publique.
    - Cumul si on ne travaille pas à plein temps, là encore on ne peut pas dépasser son temps de travail ou son salaire à 100% ni être dans une situation de conflit d'intérêt.

    Le cumul est beaucoup plus facile pour un chercheur pur (plus rare que l'enseignant-chercheur) qui n'a pas de cours à donner ou de responsabilités pédagogiques (ils pourraient décharger les enseignants de cours durant la période). Être obligé d'abandonner définitivement son poste (qu'on a souvent bien ramé pour obtenir) en 3 ou 4 ans c'est rude, la viabilité de l'entreprise est probablement encore largement incertaine (aller jusqu'à 6 ans ne semble pas intolérable). Et je ne parle pas des dossiers administratifs à monter qui chaque année peuvent se faire bouler pour une raison ou une autre, ajoutant à l'incertitude (plutôt que d'accepter les renouvellements et la disponibilité sur demande dès que le premier dossier a été accepté).

    Disons que c'est moyennement incitatif pour des gens ayant un métier qu'ils aiment et/ou la sécurité de l'emploi.
  • [^] # Re: Gains de performance

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.4 du compilateur GCC. Évalué à 8.

    Merci d'avoir posé la question :-), je vais essayer de faire aussi court que possible mais ce sera dur. Je parle en mon nom et seulement du monde de l'informatique (bien que cela doive s'étendre à d'autres domaines).

    Le principal problème vient du manque de transfert de notre recherche vers nos entreprises dont la R&D est insuffisante. Nous produisons (à un rapport qualité/prix imbattable) de bons résultats qui sont trop rarement exploités en France (voir le nombre de dépôts de brevets ridicule). Nous formons de bons docteurs qui s'ils ne trouvent pas une des rares places dans le publique doivent s'expatrier pour poursuivre leur recherche, ou se recycler. C'est un gâchis incroyable. En gros, et je caricature à peine, on finance la recherche américaine !

    Le transfert technologique peut se faire de deux manières :
    - Les entreprises font de la R&D et embauchent des docteurs ou des chercheurs consultants.
    - Les chercheurs montent des start-ups pour valoriser leur travail.

    Le premier cas ne fonctionne pas bien car il y a trop peu de recherche privée en France, pas assez pour absorber ni les nouvelles idées ni les nouveaux chercheurs. Il y a des raisons profondes et la première d'entre elles est la méconnaissance des deux parties. Un exemple bien connu est le clivage Grandes Écoles (où les étudiants, futurs décideurs en puissance, ne sont pas assez en contact avec la recherche) et universités (où se fait la recherche et où les contacts avec les entreprises sont limités) dont on est malheureusement pas près de se débarrasser... Alors que l'État devrait se faire un devoir de créer des ponts (il y a eu des tentatives timides récentes comme le monitorat en entreprise pour les doctorants), tout ce qu'il trouve à faire est de cracher (et le mot est faible) sur ses chercheurs. Voir le discours présidentiel du 22 janvier 2009, retentissant dans notre milieu. Bref, au lieu d'inviter les deux mondes à se rencontrer, on nous colle une image complètement à côté de la plaque de fonctionnaires parasites incompétents pour les chercheurs titulaires et d'étudiants glandeurs attardés pour les doctorants. Avec ça c'est sûr que les entreprises françaises ont envie de nous rencontrer ou de nous embaucher.

    Le cas de la création de start-up est encore pire selon l'expérience de mes malheureux collègues qui ont tenté le coup. En fait c'est très simple, dès qu'on met le doigt là dedans on est pris pour un suspect par tout le monde. Les tutelles (université, centres de recherche) qui veulent leur part tout d'abord. Tout ce qu'un chercheur d'une université développe appartient à son université, s'il veut monter une entreprise et réutiliser son travail commence un vrai parcours du combattant. L'État aussi coupe les vivres rapidement : forcément, on est maintenant dans son entreprise donc plus besoin de son travail d'origine ni de sa paie. L'autorisation de cumul (que l'on doit demander avec dossier et qui peut être refusée bien entendu) vaut pour un an renouvelable une fois (toujours sur dossier). Ensuite il faut choisir. C'est beaucoup trop court, trop compliqué, trop risqué. Les chercheurs ne sont pas des entrepreneurs et ne sont pas payés suffisamment pour avoir de quoi se lancer dans un projet à risque. Plutôt que de nous aider on nous enfonce, et des projets, à la pelle, meurent dans l'oeuf tant le découragement est grand.

    Bref, voilà ce que je reproche aux politiques. Le plus navrant c'est que tout peut se résoudre à leur niveau... Et qu'ils font tout le contraire : nous diviser du monde de l'entreprise et nous coller des bâtons dans les roues pour exploiter notre travail.
  • [^] # Re: Gains de performance

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.4 du compilateur GCC. Évalué à 8.

    Mmmmh, ça sent la propagande crypto-communiste d'un prof de fac ça ...

    Haha, même pas mal, je suis tellement susceptible que maintenant je fais mon boulot dans le privé aux US. Ça fait mal au coeur que ce soient les ricains qui fassent du blé avec la recherche académique française mais comment pourrait-il en être autrement avec les guign... Argh tu m'as eu !!!
  • [^] # Re: Jamais content

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.4 du compilateur GCC. Évalué à 4.

    Oui mais même en out-of-order on doit toujours attendre que les opérandes soient disponibles (en fait c'est même pour éviter de bloquer des instructions dont les opérandes sont déjà disponibles qu'on fait de l'out-of-order), les dépendances sont toujours respectées. Et il y a dépendance car le hardware ne fait pas d'hypothèse de commutativité. Par contre le compilateur, si on lui demande explicitement, le peut.
  • [^] # Re: Jamais content

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.4 du compilateur GCC. Évalué à 6.

    Tout à fait. D'ailleurs le compilateur est parfois le responsable mais pas le coupable dans cette histoire. J'ai vu des cas où des entreprises interdisent de compiler certains logiciels avec optimisations de peur que cela ne révèle un bug. La magie du C/C++ fait qu'une variable non initialisée voire un tableau un peu trop court ne sont pas toujours un soucis (jusqu'au jour où...). Mais si le compilateur se permet de réorganiser un peu trop (en particulier GRAPHITE peut-être vraiment très agressif), ça peut mettre très vite ce fragile équilibre par terre.

    Pour les codes de calcul si on pousse les optimisations un peu fort, on autorise le compilateur à considérer que l'addition ou la multiplication sont commutatives, ce qui peut faire au final de gros écarts de précision voire des overflows (certains codes assez malins sont organisés par exemple pour intercaler des additions de nombres positifs et négatifs pour éviter les dépassements, et il suffit d'un bête échange d'opération qui semble anodin pour faire un overflow)... Là encore il faut être prudent et ce n'est pas toujours la faute au compilateur.
  • [^] # Re: Gains de performance

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.4 du compilateur GCC. Évalué à 10.

    Les gains de performance apportés (et surtout à venir) grâce à GRAPHITE sont réels et sur des applications bien réelles... Mais effectivement aussi bien spécifiques. GRAPHITE vise avant tout les codes très réguliers avec beaucoup de boucles et de gros volumes de données accédées. Les premiers bénéficiaires sont par exemple les calculs scientifiques ou le traitement du signal. Sur certaines applications pointues les gains sont très sensibles (je fais plutôt dans le scientifique, je n'ai pas testé mais les filtres de GIMP ou autres traitements d'image ou de vidéo par exemple sont de très bons candidats pour en profiter), mais malheureusement il n'y aura pas de miracle (avec GRAPHITE) sur la compilation du kernel par exemple, qui est un code hautement irrégulier (plein de branchements imprévisibles dans tous les sens, pile ce que GRAPHITE a en horreur).
  • [^] # Re: Bien joué !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication judiciaire. Évalué à 3.

    Idem, je suis aux US et j'ai mis un moment à me rendre compte de la date en France ! Excellent :-D !
  • # Trop tard...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 0.5.0 de Teeworlds. Évalué à 3.

    Mais marre quoi, 2h30 du mat', je viens juste d'arriver à décrocher... C'est que je bosse demain...
  • [^] # Re: Quelle belle gaussienne

    Posté par  . En réponse au sondage Vous avez. Évalué à 1.

    > Les PC était obsolète dès la sortie du magasin.

    Ha la vache... C'est vrai que ça marche plus ! Diantre.
  • [^] # Re: Mais ou vas-ton ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Avant-projet Olivennes : un texte extrémiste ?. Évalué à 10.

    "L’abonné pourra échapper aux sanctions s’il (...) démontre avoir mis en œuvre de façon « adaptée » les moyens de sécurisation « efficaces » proposés par le FAI."

    Ça sent même aussi la vente liée ;-) !

    "X-FAI recommande Windows-Bidule (C) Machin-Antivirus (TM) et Truc-Firewall (R) pour échapper aux sanctions prévues par la loi".

    Décidément...
  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse à la dépêche La nouvelle Formation Debian GNU/Linux est là !. Évalué à 1.

    Oui, je saisis l'occasion pour de même dire un grand merci aux auteurs de cette doc qui m'a déjà rendu de fiers services et grâce à qui j'ai pu en rendre d'autres. Je la conseille aux personnes de tout niveau, je trouve que sous des dehors simples on y trouve toujours quelque chose à y apprendre.
  • [^] # Re: Est-ce que Lyx ne risque pas d'être un cul-de-sac?

    Posté par  . En réponse à la dépêche LyX 1.4 est disponible. Évalué à 5.

    Le seul défaut de TeX. Il a été programmé il y a plus de 20 ans. Et comme les algorithmes sont complexes et sans bug. Il n'y pas eu d'évolution depuis.

    Mais est-ce seulement un défaut ? Grâce à cette propriété mes premiers fichiers sources d'il y a pas loin de 10 ans composés sous Solaris ont toujours le même rendu impeccable après compilation aujourd'hui sous Linux. Je n'en dirai pas autant de mes quelques fichiers faits sous Word 97 et que je dois à présent ouvrir sous Office 2003 !
  • [^] # Re: documentation et limites

    Posté par  . En réponse à la dépêche LyX 1.4 est disponible. Évalué à -1.

    Certes, mais on peut quand même exporter en LaTeX.

    Je l'ai utilisé il y a quelques années quand je maitrisais mal LaTeX (et que je me déclarais bêtement allergique), le résultat n'était pas génial à l'époque mais c'était déjà ça, ensuite je ne m'en suis plus servi que pour faire mes tableaux et récupérer les exports en LaTeX, je ne m'en sers plus du tout depuis un bon moment mais j'ai suivi un peu ses progrès.

    C'est un bon logiciel, mais très honnêtement, quitte à faire du WYSIWYG, il vaut mieux utiliser OpenOffice : le code LaTeX exporté est aussi imbittable que les codes sources sortis de certains environnements graphiques de programmation, c'est sûr, ça marche, mais à quoi ça sert ? Il n'a de plus aucun intérêt dans l'apprentissage de LaTeX.

    Si vous ne connaissez pas LaTeX ET que vous n'avez pas le temps d'apprendre ET qu'on vous oblige à rendre quelque chose en LaTeX ET qu'on ne vous force pas à utiliser une classe ou un style particulier, sautez sur LyX,. Mais ça fait beaucoup de "ET"...

    Sinon il y a, ça :
    LaTeX en 112 minutes (en anglais)
    http://www.framasoft.net/article1596.html

    Ou sa dernière version française
    http://daniel.flipo.free.fr/doc/dfshort/

    Je vous assure que quelques minutes de lecture auront vite fait de démystifier LaTeX :-) !
  • [^] # Re: Incroyablement génial !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la FramaKey 1.0.1. Évalué à 3.

    Je préfèrerais toujours ma Slax bootable USB...

    Je trouve aussi que les clés bootables sont géniales, mais surtout quand on est en déplacement par exemple dans de la famille/amis. Mais dans une boîte on a généralement pas le droit de toucher ni au système ni à sa configuration, parfois même pas le droit d'installer des logiciels (en même temps pour des raisons de sécurité et de facilité d'action pour les administrateurs, ça se comprend), là, la clé bourrée de logiciels est une excellente alternative je trouve.

    Bravo à Framasoft pour cette réalisation !

    Si je puis me permettre une idée délirante, vu que justement on est un certain nombre à tourner sous Linux à la maison et contraint au Windows au boulot, avoir une seule clé qui gère les deux ça serait carrément le pied. Idéalement (je continue dans mon délire), on devrait pouvoir construire sa Framakey à la carte : supportant Windows et/ou Linus et/ou MacOS etc. Quel que soit le système d'accueil, mêmes applis, même interface, one key to rule them all !
  • [^] # Re: deverminage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 2.6.13. Évalué à 3.

    En fait le terme 'bug' était déjà utilisé avant comme l'a montré un texte de Thomas Edison envoyé en 1878 à un collègue, et on peut en voir un extrait ici [1]. Cependant le premier bug 'physique' (qui était une mite et non un cafard) a été trouvé précisément le 9 septembre 1945 dans le Mark II de l'université d'Harvard court-circuitant un relais. Les logs écrits par les opérateurs font mention du "First actual case of bug being found" (premier cas effectif de 'bug' ayant été trouvé) ce qui montre encore que le terme était déjà en cours. La mite en question a même été gardée et est exposée dans un musée de la marine en Virginie. Pour une photo de l'insecte légendaire, c'est ici [2] !

    [1] http://en.wikipedia.org/wiki/Computer_bug(...)
    [2] http://www.history.navy.mil/photos/images/h96000/h96566kc.htm(...)
  • [^] # Re: Et le Cell?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 2.6.13. Évalué à 2.

    Il y a des programmeuses qui ont déjà la version 'U-lite'...

    OK, ~~~~~-->[]
  • [^] # Re: Jabber explose enfin !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Google Talk : messagerie instantanée et voix sur IP basée sur Jabber. Évalué à 1.

    c'est l'opérateur alternatif qui doit s'adresser à FT en cas de problème. L'inconvénient, c'est moins réactif car il y a un intermédiaire de plus et je me suis laissé dire que certains employés ne faisaient pas de zèle dans ce cas là.

    Moi je me suis laissé dire que c'était une excuse très facile de la part de l'opérateur qui n'a pas les moyens humains ou techniques de réagir vite face à un problème de son ressort. C'est tout bénef c'est pas de notre faute si on vous propose un service de merde, c'est France Telecom. Ca doit faire partie des réponses type dans les hotlines maintenant...
  • [^] # Re: Compatibilité BSD ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La GPL version 3 pourrait sortir en 2007. Évalué à -3.

    Il s'agît bien là d'une question de langage, ce que je cherchais à montrer c'est qu'un programme sans lien aucun au départ ni en fonctionnalité, ni en taille, ni en antériorité, ni en politique de license se voit adjoindre une portion de code GPL même mineure, alors il doit passer tout entier en GPL (et c'est, nous sommes bien d'accord, la règle que s'engage à accepter tout utilisateur de code GPL). Viral est un adjectif qui convient bien mieux à mon avis qu'héréditaire : le programme contaminé n'a nul besoin d'être de la même famille (un mailer peut reprendre du code d'un jeu) ni d'être plus récent (un programme ancien peut reprendre du code GPL d'un programme plus jeune). Héréditaire supposerait que la transmission n'a lieu qu'à la naissance, ça aussi c'est totalement faux pour reprendre tes mots ;-) ! Reste que viral n'est pas non plus un terme parfait, simplement largement plus approprié amho. Mais il fait moins joli pour cette si belle GPL c'est vrai, ce qui doit expliquer les nombreux moinssages du message original !
  • [^] # Re: Compatibilité BSD ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La GPL version 3 pourrait sortir en 2007. Évalué à -3.

    Elle est bel et bien virale : imaginons un programme propriétaire de bonne taille (mettons un firmware de lecteur DVD incluant donc OS, drivers, décodeur et tout le bataclan, par, au hasard, KiSS Technology) dans lequel tu voudrais implanter une fonctionnalité à deux balles (disons toujours au hasard pour gérer les sous-titres) et que pour ne pas te fatiguer tu reprendrais un petit bout de code GPL (on va dire du projet MPlayer par exemple). Hé bien tout le firmware devrait devenir GPL. Si ça ce n'est pas de la contamination ! Mais... C'est la règle du jeu !
  • [^] # Re: Encore...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Solaris officiellement annoncé sous licence Open Source. Évalué à 1.

    Avec la GPL il (le développeur) sera content de pourvoir utiliser tous les excellents codes sous GPL (beaucoup plus nombreux que ce qui existe(ra) sous OpenSolaris).
    Il sera content de pouvoir compter sur l'appui d'autres développeurs. S'il fait un programme que les autres développeurs ne peuvent utiliser pour leurs projets GPL, ils ne vont probablement pas l'aider.


    Mais personne n'a attendu que Solaris soit libre pour utiliser des logiciels libres dessus, quelle qu'en soit la licence ! Il y a certainement aujourd'hui bien plus de codes sous GPL que sous d'autres licences libres, mais Solaris c'est un système d'exploitation. Donc à mon niveau j'attends avec impatience la première distribution (qui ne manquera pas d'apparaître) GNU/OpenSolaris (GNU pour les outils, et OpenSolaris pour l'OS, c'est déjà pour cette distinction que Stallman a imposé l'appellation GNU/Linux). Si elle est plus efficace que GNU/Linux (a prouver, mais ça m'étonnerait pas), on va tous y gagner ! Sauf ceux qui ont déjà contribué au noyau Linux ou appelé directement ses fonctions dans leurs programmes. Ouais, va pas y avoir grand monde.