Journal MAI 68: le point de départ d'une révolution dans les oeurs alimentaires ?

Posté par  .
Étiquettes : aucune
-1
20
mai
2008
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la maison des IAA (CIUP) qui propose de débattre sur ce sujet.
Avec comme thèmes abordé:
-L'augmentation de la restauration hors-foyer parental
- L'apparition des centres commerciaux
- La démocratisation des restaurant (fast food)
-Mai 68: charnière dans l'évolution des habitudes alimentaires ?

Ce débat sera organisé donc à la maison des IAA (cité international de Paris) le 21 Mai , à 20h50

Et vous, pensez vous que les origines de la mal bouffe sont à daté de Mai 68 ?
  • # Gavé je suis

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

    Pour ce qui me concerne je trouve que les célébrations de Mai 68 on en assez mangé comme ça dans les médias.

    Ma réponse symbolique : Le thé vert "Mai 68 - Un parfum de révolution" chez Fauchon à 15 euros les 100g.

    http://www.fauchon.com/fr/fr/#/notre-actualite/nouveautes/th(...)

    (attention flash à tous les étages)
  • # Bien sûr

    Posté par  . Évalué à 10.

    Et vous, pensez vous que les origines de la mal bouffe sont à daté de Mai 68 ?

    Teutafé, comme la faim dans le monde, le déclin de l'autorité, la baisse du temps de travail, la hausse de la précarité, les 35h, la montée en puissance du terrorisme, les dessins animés violents, les séïsmes en Chine, la fonte des glaciers et les braguettes qui se coincent.

    Bientôt, une conférence "Mai 68 responsable du développement des portes coulissantes".
    • [^] # Re: Bien sûr

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Mai 68, le mois qui n'as pas changé grand chose.
      Alors que l'année 69 :
      - Naissance de Linus
      - Les débuts d'Arpanet
      - Les débuts de UNIX
      - L'homme sur la lune
  • # hal-lu-ci-nant...

    Posté par  . Évalué à 4.

    comment dire...
    euh...
    les grévistes, ils ont construit des supermarchés au lieu d'occuper les usines ?
    la merguez-frites et les fast-food, c'est pas plutôt l'héritage de la fête de l'huma ?
    et puis c'est qui les IAA, les immaculés analystes abrutis ?
    et vous, pensez-vous que les origines de mai 68 sont à trouver chez les crétins de 2008? Pensez-vous que le conseil général du Haut-Rhin (68) devrait ériger un mémorial à Colmar (Colmao, en portugais)?
  • # raz le bol des gens qui parlent de ce qu'ils ne connaissent pas!

    Posté par  . Évalué à 8.

    Bon, ce n'est pas que sur ce sujet, c'est même souvent la norme!
    Jusque là -je ne sais pas comment j'ai fait- je n'ai jamais posté sur le sujet, mais ça commence à me gonfler.
    Pour revenir au post:
    *En 1968, cela faisait longtemps qu'à l'université comme à l'usine on ne mangeait plus chez papa-maman.
    *Cela faisait plusieurs années qu'il y avait des centres commerciaux, même si on n'avait pas compris tout ce qu'ils feraient disparaitre.
    *Il n'y avait effectivement pas énormément de fast-food, mais en dehors de ça il y avait déja les restau U et en plus beaucoup de bistrots faisaient à manger pour pas cher pour leurs habitués, l'extension de la malbouffe ce n'est venu qu'après.
    Tout ceci pour dire simplement que ça commence vraiment à bien faire, cette récup de tout et n'importe quoi par rapport à mai 68 de la part de gens qui souvent n'étaient même pas nés à l'époque!

    Il y a une grande confusion dans tout ce qui a été rapporté, entre ce qui s'est passé de mars à mai cette année là, et qui est important certes, et l'évolution de la mentalité des jeunes et de la société toute entière entre 1963 et 1981. Pour nous ça a déja été le rejet total d'un autoritarisme paternaliste et le rejet de valeurs éculées.
    C'était oui au rock et non à Bécaud, c'était pour les filles le droit de porter le pantalon et de fumer dans la rue (encore que là, c'était peut être pas génial), c'était Non à l'applatissement devant les vieux ou les chefs simplement parce qu'ils sont tels (et c'étaient eux qui avaient envoyé nos frères ainés en Algérie, etc), c'était aussi Non au PC qui prétend défendre le peuple en France et le fusille à Prague, et c'était Oui au petit Vietnam qui résiste sous les déluges de bombes des gros USA! voilà ce que c'était cette époque, c'était lachez nous la grappe et laissez nous vivre sans suivre vos conseils de vieux qui n'ont toujours rien compris et ont mené à des catastrophe!

    Alors c'est vrai que la période économique était plus privilégiée, d'accord mais de toutes façons cette révolution de la vie quoiqi'il arrive il fallait qu'elle soit faite et ça a été comme ça dans le monde entier ces années là. Et pour notre génération cela a continué, en ralentissant, jusqu'à l'élection de Mitterrand qui a lui vraiment enterré tout ça (c'est pou ça que Sarko est jaloux: pauvre type, l'héritage il est mort depuis les années 80!)

    Et pour moi, 68, c'est l'année où je quitte l'atelier pour entrer dans l'informatique, c'est un grand tournant mais je ne le sais pas...
    • [^] # Re: raz le bol des gens qui parlent de ce qu'ils ne connaissent pas!

      Posté par  . Évalué à 2.

      Pourquoi n'irais tu pas leur dire ?
      Si tu habites Paris, c'est un debat qui devrait t'intéresser.
    • [^] # Re: raz le bol des gens qui parlent de ce qu'ils ne connaissent pas!

      Posté par  . Évalué à 1.

      ON n'est pas vendredi, donc

      Je vois que ce j'ai écrit n'était pas très compréhensible, à en juger par certaines réactions. Donc je complète et en resterai définitivement là.
      Pour revenir à la période même, nous (les jeunes salariés), on était bien en phase avec ce qui se passait, certes -et c'est toujours ça qu'on nous montre à la télé, dans les débats ou dans les livresépicerie- il y avait bien des groupes d'étudiants leaders qui parlaient,etc mais pas tant que ça, et quand aux gauchistes en usine ou ailleurs, c'est surtout après qu'on en a vu, qui regrettaient leur révolution hypothétique et de toute façon manquée. En plus, on parle toujours de la Sorbonne et du Quartier Latin, en oubliant que ça se passait dans toute la France, peu touchée par un certain parisianisme. Mais c'est vrai que pendant quelques semaines n'importe qui parlait à n'importe qui, n'importe où, de sujets importants, n'hésitait pas à remettre en cause ce qui lui était inculqué dès l'enfance, le travail bien sur, mais l'autorité, le pouvoir, l'amour, la façon de vivre, tout !

      Non, la réalité, c'est que nous tous les jeunes on a rêvé (I have a dream) à un autre monde que celui qu'on vivait ou qu'on nous offrait, sans avoir toujours quelqu'un qui sait tout et commande tout, parcequ'il est plus vieux ou nommé par le système (que ce soit un contremaitre ou un mandarin universitaire) et ça on le comprenait bien et on le ressentait tous. On pensait qu'il suffisait de tous descendre dans la rue pour changer les choses, on était vraiment des bleus (c'était pas longtemps après le mouvement hippie, Antoine et ses chemises à fleurs...). Et on s'est fait tous bien avoir, mais non pas les ouvriers par les étudiants ou le contraire, mais les jeunes inexpérimentés par les vieux renards, et là je vise aussi bien les parents, les gaullistes, les recteurs que les communistes, la CGT et tous ceux qui avaient eu peur.

      Oui ils nous ont tous bien eu, y compris un certain Tonton qui s'est mis en avant, de peur qu'on face appel à Mendes France qui était trop honnête et désintéressé, donc génant pour ses ambitions. Ils ont tous eu bien peur et ils ont respiré, ils pouvaient reprendre leurs petites guéguerres, leurs pétitions, leurs motions de censure, leurs grèves de 24 heures, leurs luttes pour une chaire, etc... Et on a tous été baisés, les jeunes qui n'avaient pas encore 25 crédits sur le dos comme leurs ainés, et les étudiants qui n'étaient pas encore installés dans la vie !

      Mais, et je ne suis pas tout seul, on est encore pas mal à penser que quoi qu'il arrive, les choses changeront (je n'ai pas parlé de lendemain qui chantent!), on ne sait pas comment, mais ça il n'y aura que les jeunes pour le faire, comme ils le sentiront, et à leur façon à eux, même si elles ne nous plairont pas forcément à nous qui seront vieux, d'autant que là ça ne se fera peut être pas sans casse.

      C'est pour ça que toutes ces commémorations de merde qui ne servent qu'à dénaturer les choses et a nourrir des pseudo-intellos nous gonflent car elles ne servent à rien et n'expliquent pas ce qu'il fallait vivre...
      Aussi j'arrête là pour ne pas faire comme eux.
      • [^] # Re: raz le bol des gens qui parlent de ce qu'ils ne connaissent pas!

        Posté par  . Évalué à 5.

        "Mais, et je ne suis pas tout seul, on est encore pas mal à penser que quoi qu'il arrive, les choses changeront (je n'ai pas parlé de lendemain qui chantent!), on ne sait pas comment, mais ça il n'y aura que les jeunes pour le faire, comme ils le sentiront, et à leur façon à eux, même si elles ne nous plairont pas forcément à nous qui seront vieux, d'autant que là ça ne se fera peut être pas sans casse."


        Déjà, les jeunes pourraient refuser de payer votre retraite et vos soins, vu la dette que vous leur laissez déjà à payer. Ca ça serait un changement, le retour de la fierté chez les jeunes !
  • # Aux USA aujourd'hui, chez nous dans 5 ans.

    Posté par  . Évalué à 1.

    Toutes ces choses m'ont plutôt l'air d'être des importations des USA.
    Mai 68 (on va pas se voiler la face) ce sont des Ultra-égoistes qui veulent se branler. Le reste, est-ce que c'était leur problème ? Ca m'étonnerai. Certes, il y avait un paquet de Maxiste-Léniniste au bras tendu dans le tas. Et c'est pas très compatible avec la branlette en groupe dans les couloirs de la Sorbonne (activité très pratiqué pendant son occupation). Faudrait donc faire des subdivisions, entre les bobos et les ouvriers. D'ailleurs à terme, les bobos ont enculé à sec les ouvriers, d'ou l'apparition du FN. Donc, Mai 68, ca serait plutôt MaiS 68S, car il y en a plusieurs.

    En tous cas, je ne vois pas du tout le rapport avec les fast food..

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.