slashbin a écrit 13 commentaires

  • [^] # Re: Je m'y colle

    Posté par  . En réponse au journal L'effet boomerang de la GPL. Évalué à 1.

    Euh... en parlant d'IBM,... ils sont surtout les initiateurs de la licence open-source CPL, incompatible avec la GPL, dont ils ne sont que moyennement les défenseurs, sauf quand ils y trouvent leur propre intérêt...
  • [^] # Re: Droit d'auteur

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 2.

    Le copyright est une notion avant tout de droit anglo-saxon. Son interpretation en droit latin est epineuse, et guere applicable. Les logiciels relevent avant tout du droit d'auteur en Europe. Pour le cas belge, et un peu le cas francais, il est possible de se referer au memoire ecrit par le juriste Philippe Laurent ("http://www.droit-technologie.org/redirect.asp?type=dossier&doss(...)").
  • [^] # Re: Viral

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vers une licence libre européenne promue par la commission ?. Évalué à 1.

    > Elle en contraignante pour toi afin de donner le maximum de liberté pour tous.

    Question de point de vue: qu'appelle-t-on liberte?

    Certains diront que le maximum de liberte est assuree par la licence BSD. Mais on perd le cote copyleft...

    Une licence comme l'OSL garantie le copyleft, donc assure que le code cree reste libre, mais en n'incluant pas le linkage dans la notion de derivation, n'impose pas que tout code soit libre. On peut y voir donc une perte puisque cela conduit a moins de codes libre, mais a plus de liberte individuelle dans les choix de chacun. Question de philosophie, bref, assez caracteristique de la difference FSF/OSI. Il n'y a pas a mon sens une meilleure que l'autre; a chacun de voir ou il se retrouve le mieux...

    Pour la LGPL, la clause permettant le passage en GPL pure reste un frein pour certain.
  • [^] # Re: Et encore une license de plus !!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vers une licence libre européenne promue par la commission ?. Évalué à 1.

    Le petit reproche que j'ai pas rapport a ce genre de comptes sur la popularite des licences est qu'il n'est pas tenu compte de l'importance des projets. Ainsi la licence Apache n'est pas representee, mais le projet Apache reste un incontournable, au contraire de nombreux projets en GPL (attention, pas tous, qu'on se comprenne bien). J'admets qu'il serait tres difficile de tenir un compte avec une ponderation, mais je pense qu'il faut quand meme relativise les chiffres donnes.

    Maintenant, le probleme de compatibilite des licences est reel, et est un argument important pour demander de ne pas en creer de nouvelles. Il convient aussi de reflechir assez tot sur ce avec quoi on veut/doit lier le programme. Et d'etre conscient que meme si on choisit une licence comme BSD, des qu'on lie avec du code GPL, on ne pourra utilise des librairies sous licence incompatible. C'est donc utile de faire assez tot un etat des besoins, de voir ce qui est existant, et sous quelle licence. Des qu'un projet est specialise, la popularite d'une licence est moins importante que les outils a disposition pour le probleme traite. Par exemple, les librairies specialisees du projet COIN-OR (IBM) sont sous licence CPL (Common Public License, certifiee OSI), incompatible avec la GPL, mais sous copyleft faible, donc exploitable avec un logiciel sous une autre licence. Mais il n'y a guere d'equivalent sous licence compatible GPL, et une reimplementation serait lourde...
  • [^] # Re: Viral

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vers une licence libre européenne promue par la commission ?. Évalué à 1.

    A ceci pres que ceci presuppose que le linkage avec une librairie produit une oeuvre derivee. C'est assez controverse. Admettons que ce soit le cas. Un probleme present est aussi qu'on ne peut changer la licence d'un code dont on est proprietaire.

    Beaucoup de licences libres (reconnues tant par la FSF que par l'OSI) sont incompatibles avec la GPL, empechant le linkage de morceaux de codes libres entre eux... C'est d'ailleurs pourquoi la licence Apache explique que le linkage ne produit pas d'oeuvre derivee, tandis que c'est sous-entendu dans l'OSL. Les licences restent copyleft, mais dans un sens moins restrictif que la GPL. Le copyleft fort de la GPL est peu retrouve ailleurs, et la plupart du temps, il est possible d'utiliser une lib proprietaire avec un logiciel libre (meme si ce n'est pas conseille)... pour autant que la licence choisie ne soit pas la GPL. Je considere donc la GPL techniquement comme plus contraignante que d'autres licences libres, car c'est elle qui introduit ce copyleft fort.

    L'appellation virale ou contagieuse sert souvent a designer ce caractere copyleft. Si on considere que le copyleft ne s'applique pas au linkage avec une librairie, il est permis l'utiliser un programme sous licence LA avec une librairie sous licence LB avec des licences incompatibles.

    On arrive aussi a des cas bizarres. Un exemple est la librairie CBLAS. L'implementation d'ATLAS est sous BSD, et celle de la GSL sous GPL. Un code utilisant cblas et lie dynamiquement a une implementation de cblas peut etre distribue independamment de celui, mais ne peut etre utilise avec la GSL s'il n'est pas sous GPL, et si l'est, il ne peut l'etre avec une implementation proprietaire (style le cblas d'INTEL). L'interface cblas est standardisee, donc le developpeur n'a pas a se soucier du choix de la librairie... excepte pour la licence. Et via quelques precautions, sauf erreur de ma part, l'utilisateur peut changer de librairie cblas sans devoir recompiler le programme appelant, donc en conservant le meme binaire. On peut donc arriver a un casse-tete assez propre a la GPL, et je n'ose me prononcer sur la validite juridique. Il faut a mon sens etre conscient de ceci avant de choisir de coder en GPL. Le developpeur qui n'est pas d'accord avec cette interpretation forte de la notion d'oeuvre derivee, et dans un certains sens, viral, devra considere une autre licence libre. La LGPL repond partiellement a ce point, excepte la clause permettant de passer un code LGPL sous GPL. Les autres licences copyleft sont typiquement incompatibles avec la GPL. Bref, c'est pas si simple que cela... Certains auteurs ont d'ailleurs abandonne la GPL pour l'OSL pour ces raisons (exemple: msnlib).
  • # Et le mouvement Open-Source

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création du « Software Freedom Law Center ». Évalué à 2.

    J'ai peur de lancer un troll, mais je ne peux m'empecher de relever que Lawrence Rosen, le juriste attache au mouvement OpenSource n'est pas associe. On sait que la FSF et l'OSI ne sont pas toujours d'accord, et qu'une sorte de concurrence existe entre eux... difference de vision du logiciel libre. A noter que l'OSI venait de sortir un autre communique de presse, relatif a une extension de ses activites: http://opensource.org/pressreleases/expansion.php.(...)
    Ce communique est paru le 31/01. Difficile de penser que ces evenements sont completements independants. Maintenant, merci de ne pas lancer un debat sur qui est le plus beau, le plus fort. Chaque vision a sa raison d'etre, et a chacun de choisir ce qui lui convient le mieux.
  • [^] # Re: À Munich, la GPL a gagné

    Posté par  . En réponse à la dépêche À Munich, la GPL a gagné. Évalué à 1.

    Cette clause d'absence de garantie est à mettre en balance avec le coût du logiciel. S'il est avéré que l'entreprise l'a obtenu à frais réduits, voire pratiquement nuls, un juge peut décider que la clause est acceptable car l'auteur n'a pas été explicitement payé pour son travail par ce "client".

    A contrario, un fournisseur de services peut s'engager à fournir une garantie sur le logiciel, alors que l'auteur original n'en donne pas, et il n'est pas exclu qu'il soit tenu responsable en cas de problèmes.

    Evidemment, cette clause reste problématique, et au final, c'est l'interprétation du juge qui importera.

    Le vrai problème de la GPL réside dans sa viralité forte, qui peut être vue comme une restriction du droit d'auteur d'autres personnes, en extrapolant sur la notion d'oeuvre dérivée. Ainsi, lier du code à une librairie en GPL ne produit pas forcément du code dérivé au sens juridique du terme, car l'expression originale de l'auteur du programme n'est pas en tant que telle basée sur la librairie (qui n'est utilisée que comme boîte noire pour traduire certains concepts). L'absence de jurisprendence en la matière rend cependant la question difficile, et si la FSF considère qu'il y a bien production d'oeuvre dérivée (d'où l'existence de la LGPL), même les juristes américains divergent sur la question. Ainsi, l'avocat de l'Open Source Initiative (OSI), L. Rosen, affiirme clairement qu'il n'y pas alors production d'oeuvre dérivée. A titre d'exemple, devrions-nous considérer qu'utiliser la librairie standard C pour ses entrées-sorties signifierait qu'on produit une oeuvre dérivée de celle-ci? Un juge pourrait invalider cette clause, mais garder le reste de la licence valide (en particulier, le code de la librairie doit rester ouvert et distribuable, avec ou sans modifications).
  • [^] # Re: Theo de Raadt décide le fork de Apache

    Posté par  . En réponse à la dépêche Theo de Raadt décide le fork de Apache. Évalué à 1.

    "Bref, un développeur indépendant ou une PME faisant du libre n'aura pas plus de difficultés à se défendre qu'un développeur indépendant ou une PME faisant du propriétaire."

    Je ne suis pas d'accord: par définition, le code d'un logiciel libre est plus facile à récupérer que du code propriétaire. Celui qui produit du code libre et veut défendre sa propriété se trouvera confronté aux coûts judiciaires qui sont très lourds à supporter, tant que la procédure n'est pas terminée.

    "Un chercheur universitaire est censé apporté au monde la connaissance. C'est là même que le mot université à un sens. Il est à la mode de faire croire que les universités devraient propriétariser le savoir ; ça n'est pourtant qu'un point de vue, qui n'est pas là en toute logique."

    Je suis d'accord sur le fond. Ce que je dis, c'est qu'en pratique, vu le mode de financement de la recherche, la valorisation du travail fourni est vitale. D'autre part, même si le financement est d'ordre public (mais pas toujours), c'est l'université qui est propriétaire du travail. C'est une constatation, pas une revendication de ma part. Par conséquent, même si le chercheur reste bénéficiaire de la propriété intellectuelle de son travail, il ne peut décider seul de la licence. Et vu la compétition entre organismes de recherche, ceux-ci cherchent souvent à assurer leur visibilité, ce qui peut conduire à privélégier des licences mettant plus l'accent sur la citation que la GPL.
  • [^] # Re: Theo de Raadt décide le fork de Apache

    Posté par  . En réponse à la dépêche Theo de Raadt décide le fork de Apache. Évalué à 0.

    Les licences libres posent d'énormes problèmes juridiques, même en dehors de la langue. Les législations diffèrent entre pays sur le concept d'oeuvre dérivée, de contributions,... La GPL est un casse-tête juridique (voir par exemple http://www.droit-technologie.org/2_1.asp?dossier_id=118&motcle=(...)), et vu le coût de la justice, un développeur indépendant ou une PME aura énormément de difficultés à défendre ses droits (c'est triste, mais c'est ainsi).

    Enfin, un développeur payé doit rendre des comptes, et ne peut décider seul de la licence. Il peut alors y avoir énormément d'aspects qui entrent en compte pour ne pas perdre le bénéfice du développement. Un chercheur universitaire est ainsi tributaire de l'institution qui l'héberge, et pour bénéficier de financements ultérieurs, doit valoriser son travail. Des clauses de publitcité ont dans ce cas une certaines raison d'être, aussi je comprends les changements de licences apportées par certains. D'autre part, les forks divisent les ressources, limitées, de développement, et est à long terme dommageable, surtout dans des cas comme Apache ou la licence a fait l'objet d'une longue réflexion.
  • [^] # Re: Brevets logiciels: le Conseil de l'Union reporte toute décision avant plusieurs mois

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels: le Conseil de l'Union reporte toute décision avant plusieurs mois. Évalué à 1.

    La lettre et sa contre-analyse sont disponibles sur le site de la FFII:
    http://swpat.ffii.org/news/03/telcos1107/index.en.html(...)

    La nouvelle n'est pas toute fraîche, la lettre datant du 7 novembre.
  • [^] # Re: Brevets logiciels: le Conseil de l'Union reporte toute décision avant plusieurs mois

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels: le Conseil de l'Union reporte toute décision avant plusieurs mois. Évalué à 1.

    Les diplomes universitaires europeens sont deja pas mal reconnus entre eux, une these est une these quelque soit l'universite ; et sion pour les deugs, licenses et maitrises ca se negocie assez bien, peut mieux faire mais c'est une excuse pour faire passer une reforme retrograde. Solidarité avec les etudiants.

    En théorie oui, en pratique, c'est pas si évident, même pour les thèses. J'ai une collègue italienne, docteur ingénieur. Il lui a fallu plus d'un an et beaucoup de tracasseries administratives pour faire reconnaître son doctorat en Belgique. Pour les autres diplômes universitaires, un même titre ne correspond pas toujours au même nombres d'années; pour le doctorat, les exigences varient entre pays...

    La réforme de Bologne va entraîner des difficultés et n'aura certainement pas que des côtés bénéfiques, mais clarifier l'équivalence des diplômes n'est certainement pas superflu.
  • [^] # Re: Bill Gates dans la Matrix

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bill Gates dans la Matrix. Évalué à 2.

    Contenu propriétaire... on n'a pas le droit de le voir!

    La vidéo du comdex peut être regarder en streaming, à l'adresse mms://comdexodwm.fplive.net/comdexod/comdex_keynote_300.wmv (mplayer -dumpstream pour le sauver...).

    C'est un véritable show à la gloire de Microsoft et de Bill Gates, vu comme superstar. Mais quand on arrive sur le moment de la diffusion du film, on a droit à un joli écran disant que le contenu est propriétaire, et donc ils ne peuvent le laisser dans le streaming.

    A noter: le long discours de Bill Gates sur la sécurité et le passage "user predictability", où il paraît que l'utilisateur en doit pas avoir de surprises, et avoir un programme en qui il peut avoir confiance. Il parle réellement des produits Microsoft? Ah moins qu'il ne soit dans la matrice...
  • [^] # Re: Matrix Révolutions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Matrix Révolutions. Évalué à 1.

    Perso, j'ai pas vu Matrix Reloaded ni Matrix Revolutions (juste Matrix et AniMatrix), donc mes propos n'engagent que moi. Mais qu'il y ait des références religieuses ne m'étonnerait pas, car dans, il y a quelques petites allusions, et dans AniMatrix, la seconde renaissance, il y a énormément de références à la Genèse: l'homme fit la machine à son image, on ne énumère les créations et on dit "for a time, it was good", à rapporcher du "et il vit que cela était bon", on a la référence à la pomme, au péché,...

    Un site amusant à lire: http://www.bible-service.net/site/492.html(...)

    Par conséquent, je ne serais pas surpris qu'il s'agisse plus que de simples similarités.