Le plus drôle c'est que privateur n'a pas été inventé par RMS....
Un petit tour sur http://atilf.atilf.fr/tlf.htm nous apprend la chose suivante:
REM. Privateur, -trice, adj., rare. Qui prive. Doctrine du péché: étant capable de tout le mal n'en rien faire, et voilà le bien; volonté privatrice je n'aime point cela (GIDE, Réflex. litt. et mor., 1897, p.414).
Il ne s'agit absolument pas d'un barbarisme, mais bien d'un terme adapté à la situation. J'explique:
La liberté d'un logiciel n'est absolument pas définie par ce qu'il peut faire pour vous, mais par ce que vous pouvez faire de lui, à savoir qu'à la place de (je cite votre liste):
- utiliser des formats de documents ouverts. (il peut le faire pour moi)
- utiliser des protocoles ouverts. (idem)
- être diffusé gratuitement. (ce mode de diffusion est certes gratuit mais pas libre. À ma connaissance il n'existe pas de logiciel propriétaire dont la diffusion «sauvage» n'est pas prohibée par le CLUF)
Il faudrait plutôt considérer la liste suivante:
- utiliser le programme comme on le souhaite (même à plusieurs !)
- copier et donner le programme autant de fois qu'on le veut.
- modifier le programme pour lui faire faire ce que l'on veut ! (cela nécessite la fourniture intégrale des sources)
- diffuser comme l'envie s'en fait des versions modifiées de ce programme.
Aucun logiciel propriétaire ne respecte ces règles, sinon il serait libre ! Le terme privateur est à comprendre "privateur d'une ou plusieurs libertés".
Stallmann se justifie sur l'utilisation de ce terme dans la plupart de ses conférences, et il n'y a pas d'ambiguité ni d'attaque à voir Le terme est juste.
Rien que par curiosité, quel logiciel propriétaire peut on diffuser gratuitement sans avoir besoin d'obtenir une autorisation préalable de l'éditeur ? (toute non réponse sera pardonnée ;)
[^] # Re: Parler franzouse....
Posté par Zbuben . En réponse à la dépêche Microblogging enfin libre, ouvert et décentralisé avec Laconi.ca et les spécifications OpenMicroBlogging. Évalué à 1.
Un petit tour sur http://atilf.atilf.fr/tlf.htm nous apprend la chose suivante:
REM. Privateur, -trice, adj., rare. Qui prive. Doctrine du péché: étant capable de tout le mal n'en rien faire, et voilà le bien; volonté privatrice je n'aime point cela (GIDE, Réflex. litt. et mor., 1897, p.414).
Ça date pas d'hier ... Sacré Gide !
[^] # Re: "logiciel privateur"
Posté par Zbuben . En réponse à la dépêche Ce que pensent Stallman, Torvalds, Brown et Zemlin de Microsoft. Évalué à 0.
La liberté d'un logiciel n'est absolument pas définie par ce qu'il peut faire pour vous, mais par ce que vous pouvez faire de lui, à savoir qu'à la place de (je cite votre liste):
- utiliser des formats de documents ouverts. (il peut le faire pour moi)
- utiliser des protocoles ouverts. (idem)
- être diffusé gratuitement. (ce mode de diffusion est certes gratuit mais pas libre. À ma connaissance il n'existe pas de logiciel propriétaire dont la diffusion «sauvage» n'est pas prohibée par le CLUF)
Il faudrait plutôt considérer la liste suivante:
- utiliser le programme comme on le souhaite (même à plusieurs !)
- copier et donner le programme autant de fois qu'on le veut.
- modifier le programme pour lui faire faire ce que l'on veut ! (cela nécessite la fourniture intégrale des sources)
- diffuser comme l'envie s'en fait des versions modifiées de ce programme.
Aucun logiciel propriétaire ne respecte ces règles, sinon il serait libre ! Le terme privateur est à comprendre "privateur d'une ou plusieurs libertés".
Stallmann se justifie sur l'utilisation de ce terme dans la plupart de ses conférences, et il n'y a pas d'ambiguité ni d'attaque à voir Le terme est juste.
Rien que par curiosité, quel logiciel propriétaire peut on diffuser gratuitement sans avoir besoin d'obtenir une autorisation préalable de l'éditeur ? (toute non réponse sera pardonnée ;)