L'organisation des RALL concentre tous ses efforts pour favoriser l'essaimage des logiciels libres en Afrique. Cela est particulièrement mis en évidence par le programme des RALL qui comprend de très importants ateliers de formations, des tutoriaux et des conférences.
La participation attendue s'avère importante tant en nombre qu'en qualité. Il faut noter en particulier la présence de délégations de l'Inde et du Brésil. On voit donc apparaître une union des pays du Sud autour de thématiques liées au développement par les logiciels libres.
Entre être exclus et dépendants de multinationales ou libres, il semble que les pays du sud ont choisi !
Souhaitons donc un très grand succès aux RALL. Les premières RALL ont eu lieu en 2004 au Burkina Faso, à Ouagadougou.
C'est sous l'impulsion de Pierre Ouedraogo de l'INTIF (Institut francophone des nouvelles technologies de l'information et de la formation) situé à Bordeaux que l'AAUL (Association Africaine des Utilisateurs de Logiciels Libres) a été créée lors des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre 2000.
C'est l'association qui organise aujourd'hui les RALL.
Souhaitons que les RALL deviennent aussi incontournables que les RMLL !
Aller plus loin
- RALL (2 clics)
- Programme RALL (2 clics)
- INTIF (1 clic)
- AULL et RMLL (1 clic)
# Un bon présage...
Posté par erik_lallemand . Évalué à 5.
Espérons que le LL puisse aider à apporter à la fois des revenus et des valeurs telles que l'éducation et le partage. Même si les premiers bénéficiaires ne seront certainement pas les plus démunis (car encore faut-il avoir accès à un ordinateur), je crois possible une amélioration grace aux progrès de l'informatique en Afrique.
Merci donc, Pierre, pour ce rayon de soleil (qui commence à se faire rare ici, à Bruxelles ;o7 ) que tu nous offres avec cette nouvelle.
[^] # Re: Un bon présage...
Posté par Julien . Évalué à 3.
# Il y a des africains francophones qui lisent linuxfr aussi ?
Posté par rzr (site web personnel) . Évalué à 3.
(j'en connais au moins 1, qui adapte ooffice en burkinais..)
Peut etre qu'on pourait leur consacrer (au moins) cette page pour qu'ils nous fassent connaitre leur reflections, projets, besoins, utopies etc ?
Allez zou, on déplace les projecteurs ...
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# Information contre déformation
Posté par Antoine . Évalué à 9.
Ce genre d'affirmation sensationaliste et gratuite est pénible. Ce n'est pas parce que quelques dizaines de personnes se sont déplacées à un rendez-vous commun sur les logiciels libres, que tout d'un coup "les pays du sud ont choisi" le logiciel libre.
Plutôt de l'auto-congratulation stupide et imméritée, ç'aurait été sympa de dresser un tableau objectif de l'utilisation du libre (et de l'informatique tout court, d'ailleurs) dans les pays du Sud. Cela aurait permis d'informer le lecteur au lieu de déformer à grands coups de propagande.
Ce genre de dépêche, hélas, donne l'impression que le lecteur est pris pour un enfant ou un simple d'esprit. Peut-être que Linuxfr pourrait faire un effort histoire de ne pas ressembler par moments à la Pravda du Libre...
[^] # Re: Information contre déformation
Posté par Sylvain Sauvage . Évalué à 2.
hop, vais faire un tour en Sibérie, moi -->[]
[^] # Re: Information contre déformation
Posté par Sylvain Sauvage . Évalué à 4.
[^] # Re: Information contre déformation
Posté par Frédéric Lopez . Évalué à 0.
D'ailleurs si ce n'était pas de l'humour, j'aimerais que tu m'expliques en quoi tu penses qu'il aurait besoin d'une autocritique.
[^] # Re: Information contre déformation
Posté par Sylvain Sauvage . Évalué à 3.
Mais bon, puisqu'il faut expliquer, expliquons jusqu'au bout :
- Antoine parle de la Pravda comme exemple à éviter de suivre ;
- si les articles de linuxfr sont comme ceux de la Pravda, alors dlfp est comme le PC soviétique ;
- de ce fait, Antoine est à contre-courant du bien-penser du « Parti » dlfp ;
- Antoine est donc dissident du « Parti » et se doit de faire son autocritique (pratique stalinienne courante).
Accentuer la métaphore stalinienne en parlant d'autocritique était aussi une façon d'agréer aux propos d'Antoine.
Comme mon premier trait d'humour n'était pas passé (score négatif), j'ai tenté de le faire comprendre sans l'expliquer en parlant du « Parti » et d'un « voyage » en Sibérie.
Quand quelqu'un ne comprend pas une blague, il aime rarement qu'on lui explique. Mon allusion semble donc être bien passée puisque le premier message a maintenant un score de zéro et le deuxième est à 4 (à l'heure où j'écris celui-ci).
Voilà. Je viens d'expliquer pourquoi c'était de l'humour¹. Cette explication n'est ni drôle ni pertinente mais ton commentaire me l'a fait paraître nécessaire.
¹ : de toute façon, je suis de ceux qui pensent qu'il suffit que cela fasse (sou)rire son auteur pour que ce soit de l'humour.
Cela étant, non, je ne promettrai pas de mettre des souriards ou des « lol » dans tous mes traits : riront ceux qui comprendront².
² : Non, ce n'est pas de l'élitisme. Une grande partie de l'humour est fondée sur des allusions culturelles (par décalage, métaphore...). Si la culture manque, l'humour ne passe pas. C'est dommage mais ce n'est pas mortel.
[^] # Re: Information contre déformation
Posté par Philip Marlowe . Évalué à 2.
[^] # Re: Information contre déformation
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 2.
[^] # Re: Information contre déformation
Posté par Cédric Blancher . Évalué à 1.
Pour autant, s'il est vrai qu'on ne peut pas dire de but en blanc que les pays du sud on choisi le logiciel libre, des exemples montrant que certains de ces pays ont clairement choisi cette voie, existent (sans être légion certes) en Afrique, Amérique du Sud ou Asie. Quelques uns ont refusé publiquement des offres propriétaires ou déclaré officiellement leur préférence pour les logiciels libre. D'autres ont intégré des éléments législatifs favorables, typiquement la préférence pour les formats ouverts. D'autres enfin ont largement dépassé le stade de la réflexion et mis en route le processus législatif. Pelle-mêle, dans tout ça, on pourra citer le Maroc, la Tunisie, la Côte d'Ivoire, l'Afrique du Sud, le Brésil, le Vénézuela, l'Inde. Pour finir par les exemples les plus marquant à mon sens, on pourra citer la Commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies d'une part qui a publié des recommandations dans ce sens lors des deux derniers CODI (Comité pour le Développement de l'Information) en 2003 et 2005, le NEPAD (New Partnership for Africa Develoment) d'autre part exprime des prises de positions clairement dans le sens des formats ouverts et du logiciel libre dans son soutient à la FOSSFA (Free and Open Source Software Foundation for Africa) et, enfin, de nombreux pays dits "du Sud" qui ont défendu ses engagements dans ce sens (obtention de la préférence pour les formats ouverts en particulier) lors du Sommet Mondial sur la Société de l'Information à Genève en 2003 (et les défendront à nouveau à Tunis le mois prochain comme le montre les résolutions du sommet de préparation d'Accra et du CODI4).
Ce n'est certes pas l'immense majorité de ces pays qui se lancent individuellement et officiellement sur cette voie, mais les instances représentatives manifestent clairement leur soutient à l'informatique "ouverte" et/ou libre, et montrent, me semble-t-il l'existence d'un mouvement fort, loin d'être anodin, et qui n'a rien à mon sens de sensationaliste.
Pour ce qui est des RALLs en particulier, l'évènement me semble être une expression forte traduisant l'intérêt(et souvent plus) des pays africains francophones pour le logiciel libre. Je crois pas que tout cela puisse se résumer à juste quelques dizaines de personnes se sont déplacées à un rendez-vous commun sur les logiciels libres. C'est faux, c'est bas, et c'est surtout insultant pour tous ceux qui se sont impliqués dans la création et l'organisation de ces rencontres certes, mais également de tout le réseau associatif (AAUL et les LUGs participants) et politique (ministères, instances représentatives) sur lesquelles elles s'appuient. Les RALLs, n'étant certainement pas l'expression fort et unanime des pays du Sud, tout comme les RMLLs ne sont pas l'expression unanime des informaticiens de la planète, n'en reste pas moins un évènement fort si on le remet dans le contexte. En effet, si pas mal d'entre nous (français, européen, voire de plus loin) peuvent se fendre d'un billet de train ou d'avion pour assister aux RMLLs, il n'en va pas de même des africains, quel que soit leur degré de motivation. Je suis peut-être naïf, mais parvenir à déplacer une 100e de personnes avec les coûts et les démarchent administratives (obtention de visa en particulier) que cela implique pour les participants (dont la plupart doivent être financés à 100%) est loin d'être anodin et demande clairement une implication des instances politiques de certains pays participant et des instances associatives et représentatives (AAUL et AIF en l'occurence).
En tout cas, comme on dit, la critique est toujours aisée, et c'est particulièrement le cas quand elle est gratuite... Et puis je vais m'arrêter là, parce que je sens que je vais rapidement tomber dedans aussi et sombrer dans les remarques hautement constructives sur les balais, les paillassons et les culs vissés sur leur chaise. Du coup, je vais laisser par pure feignantise le soin au lecteur de chercher les documents auxquels je fais référence et se faire sa propre idée, et vais m'en retourner à la préparation de ce petit rendez-vous commun.
# Ubuntu et le continent africain
Posté par melalcoolique . Évalué à 3.
http://www.ubuntu.com/newsitems/impilinux(...)
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