Tux se balade - Bilan sur la LCEN - Wikiwix s'améliore

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Mouns.
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26
juin
2008
Internet
Wikiwix.com est l'un des premiers meta-moteurs de recherche sur les contenus de la Fondation Wikipédia. Il propose une visualisation au format frise des articles de Wikipedia à l'aide de : http://simile.mit.edu/timeline Ce n'est qu'une étape de plus dans l'intégration des produits open-source au sein du moteur de recherche après openlayers qui sert dans l'onglet Atlas. Wikiwix va continuer à travailler sur le contenu des différents projets afin de proposer des frises comparatives. Cela permet déjà de visualiser les wikinews et les événements / anniversaires de naissances ou décès selon l'axe du temps.

Concernant la LCEN, le ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi ouvre une consultation publique sur le bilan de la loi pour la confiance dans l’économie numérique et ses perspectives. Peut-être l'occasion de faire du bruit pour inciter le législateur à revoir cette loi...

Move your Tux, le forum Ubuntu-fr a lancé une idée originale : Faire voyager autour du monde un Tux par un relais d'utilisateurs du système Linux pour enfin atterrir chez M. Linus Torvalds. Un site web est consacré à ce projet : http://move-your-tux.fr.nf Par ailleurs, un projet similaire est en préparation pour envoyer un GNU en peluche à M. Richard Stallman.

Merci à Nizar Kerkeni, e-dillensege -at- xmail.net et pm27 pour leurs propositions de dépêches

Aller plus loin

  • # Move your tux

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    L'idée du Tux est sympa :) Ca fait un peu le nain d'Amélie Poulain mais qu'importe :)

    Un peu de fantaisie bourdel :p
    • [^] # Re: Move your tux

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

      J'aime bien l'idée aussi.

      Ceci dit on peut également élargir le concept à tout projet libre qui a des besoins financiers (si, si, il y en a).

      Du genre de ceux qui affichent un million au compteur téléchargements mais cent dollars au compteur paypal (si, si, il y en a).

      Un premier utilisateur du logiciel en question poste un billet de 10 euros à un deuxième utilisateur qui poste alors 20 euro à un troisième, etc

      Quant au millième et dernier utilisateur, il doit montrer toute sa probité, ne pas se mettre les 9990 euros dans la poche, et bien envoyer la valise de 10000 euros au coordinateur principal du logiciel en question.
    • [^] # Re: Move your tux

      Posté par  . Évalué à 2.

      D'après la carte google, j'ai l'impression que move your tux s'est fait linuxfrisé. A quand un ./age pour Tux fasse réellement le tour de la terre?
  • # Elargissons le concept !

    Posté par  . Évalué à 10.

    Sympa l'idée de la mascotte que l'on envoi un par un jusqu'à arriver dans les mains de l'un de ses représentants emblématiques.

    C'est bien, mais à mon avis le concept mériterait d'être élargi...

    Donc, qui est partant pour faire parvenir une bel étron multicolore à Sam Hocevar ? (cf. libcaca)

    Il faut beau je suis déjà sorti --> [ ]
  • # Petit détail...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Il s'agit de la fondation Wikimedia.
  • # Euh contradiction ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Dans la LCEN :
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i0627.asp#P296(...)
    [code]
    a) Le statut d’hébergeur

    L’article 6 de la loi est l’un de ceux qui ont, le plus, concouru à la différenciation du droit de l’Internet par rapport au droit traditionnel de la communication, qu’il s’agisse du droit de la presse ou surtout du droit de la communication audiovisuelle, auquel le projet de loi initial voulait le rattacher.

    En effet, au statut traditionnel d’éditeur du droit de la communication, il ajoute le statut d’hébergeur.

    Aux termes de l’article 6, est éditeur la personne qui « édite un service de communication en ligne », à titre professionnel ou non, c’est-à-dire la personne qui crée ou rassemble un contenu qu’elle met en ligne.

    En revanche, la personne ou la société qui assure, « même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services » est, elle, un hébergeur.

    L’édition, qu’il s’agisse d’édition de périodiques, de livres ou d’édition audiovisuelle, comporte un régime de responsabilité pénale. Un éditeur, comme l’auteur qu’il édite, peut être condamné si les ouvrages édités comportent des éléments illicites : apologie de crimes contre l’Humanité, publication d’images caractéristiques de la pornographie enfantine, diffamation, mais aussi atteinte aux droits d’auteur (plagiat, publication sans rémunération ou sans autorisation des ayants droit, etc.). Le code pénal ou des dispositions pénales spécifiques prévoient les cas où la responsabilité pénale d’un éditeur est ainsi engagée.

    La nouveauté du statut d’hébergeur est qu’il prévoit, par rapport à celui d’éditeur, une responsabilité limitée pour les contenus illicites.

    En effet, la loi considère que, à la différence de l’éditeur, l’hébergeur peut ne pas avoir connaissance du caractère illicite des informations qui figurent sur son site.

    Le statut d’hébergeur est de ce fait la pierre angulaire du développement actuel de l’Internet pour offrir de l’information auprès de particuliers.

    Si les sites d’hébergement devaient avoir connaissance de tout ce qu’ils hébergent, il leur faudrait visionner tout ce qui est mis en ligne sur leurs sites. Il leur faudrait ensuite vérifier le statut des éléments qui ne sont pas manifestement illicites : tel document est-il bien libre de droits d’auteurs ? S’il ne l’est pas, est-ce bien la personne détentrice des droits qui le met en ligne ? Si ce n’est pas le cas, le détenteur des droits en a-t-il donné l’autorisation ? Le site de ce petit artisan, qu’il héberge, ne sert-il pas à écouler de la contrefaçon ? Le blog de cet internaute n’est-il pas diffamatoire envers cet adjoint au maire de la petite ville où il habite ?

    Bref, la tâche serait si complexe que l’hébergeur devenu éditeur ne pourrait en réalité pas permettre la mise en ligne de ce qui fait aujourd’hui la richesse et la vie de l’Internet.

    La loi prévoit donc que la responsabilité, civile ou pénale, des hébergeurs pour les infractions commises sur leur réseau n’est engagée que s’ils en ont eu effectivement connaissance, et n’ont pas alors « agi promptement pour retirer ces informations ou en rendre l’accès impossible ».
    [/code]

    Et la belle future loi Hadopi, sur quel pied dansera t'on ?
    • [^] # Re: Euh contradiction ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Et la belle future loi Hadopi, sur quel pied dansera t'on ?

      tu aurais pu utiliser la balise <cite> ;-)
      Justement nous attendons ton analyse :p en plus je suis concerné, nous modérons a priori (rapport du projet avec le libre) mais ensuite clairement il n'y a pas moyen de regarder l'intégralité de ce que nous hébergeons, donc nous faisons au cas par cas (et jusqu'à maintenant, une seule demande pas très bien justifiée de demande de retrait de contenu... sur linuxfr j'ai déjà vu passer un peu plus de demandes, non justifiées non plus, d'ailleurs...). Le gros du boulot généralement c'est surtout de retirer le spam s'accumulant sur les sites de boulets ne s'en occupant plus ou ayant déclaré forfait peut-être... (préservation des ressources disponibles).

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