Dmoz, où est la liberté ?

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
Étiquettes : aucune
0
21
juil.
2000
GNU

DMOZ, 'open directory', le moteur de recherche 'libre' (chapoté par
netscape) passe pour être effectivement un moteur de recherche libre (le
mot Open dans le nom y incitant à peine…). Un peu partout, on voit ce
moteur comme une oeuvre du libre, y'a qu'à voir qu'ici à linuxfr, on s'y
réfère.
Je suis - mais que je ne compte pas le rester longtemps - éditeur de dmoz.
Moi aussi, l'idée me semblait très bonne, une capitalisation des
connaissances, un système d'éditeurs libres et volontaires.

Depuis, je suis plus circonspect - voire totalement chipoté… Les éditeurs
ne disposent d'aucun droit sur leur travail, ce qui est déjà totalement
contraire aux principes du libre (dois-je vous le rappeler ?)… Ensuite,
le statut de dmoz est totalement dépendant de mozilla (aol ..?), qui peut
du jour au lendemain décider par exemple de commercialiser l'utilisation de
la base de donnée, sans que l'avis soit demandé aux éditeurs… Pour moi,
ce n'est pas du libre, mais de l'opportunisme/exploitation.
Editer, faire une moteur libre, je suis pour. Qu'il soit en concurrence
avec des yahoos qui embauchent et rémunèrent leurs employés grace aux pubs
sur leurs sites, OK. Par contre, permettre qu'un jour une entreprise fasse
concurrence à ces braves gens des yahoos et cie, grace à notre boulot, sans
se gratter les pinces, non. En France, je crois qu'il est pour une
entreprise quasi-interdit d'employer quelqu'un sans le rémunerer, je crois
que cette loi à un fond irrémédiablement positif.

Note du modérateur: Du à la longueur de l'article je me suis permis de le
couper et de mettre la suite en ligne. A lire !

NdM. : cette dépêche a été initialement publiée le 21/07/2000 à 01h59, perdue lors d'une migration du site, retrouvée et remise en ligne le 1er mai 2012 (les éventuels commentaires initiaux ont été perdus).

Aller plus loin

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.