La bière libre, ColiBibine, est de retour pour les RMLL !

Posté par ALDIL . Édité par ZeroHeure, Davy Defaud et Benoît Sibaud. Modéré par claudex. Licence CC By‑SA.
21
5
juil.
2017
RMLL/LSM

La bière libre des étudiants de la licence CoLibre de l’Université Lyon 2 est de retour à l’occasion des Rencontres mondiales du logiciel libre 2017 (RMLL) à Saint‐Étienne.

logo Colibibine

Projet brassé et porté par l’association des étudiants du diplôme, la nouvelle CoLiBibine « tout grain » garde les mêmes principes à savoir :

  • approfondir la culture des logiciels libres et leurs quatre libertés fondamentales : exécuter, étudier, modifier, diffuser ;
  • permettre aux étudiants à apprendre à construire et porter un projet ;
  • soutenir les initiatives étudiantes ;
  • faire quelque chose de sympa et ensuite en faire profiter les autres (et non, non, nous n’allons pas tout boire !).

Soutenue par l’ALDIL, cette campagne permettra de financer les projets des étudiants de la licence Colibre en vous donnant l’occasion de goûter à leur bière libre !

Une première distribution a lieu aux RMLL dans le village associatif sur le stand CoLibre. D’autres points de retrait « Retire ta bière » sont à disposition sur Lyon afin de pouvoir récupérer sa CoLiBibine après les RMLL.

Les ingrédients de la CoLibibine « tout grain » ?

  • malt (cara blond 20ebc & cara ruby 50ebc), houblon pacific jade, extrait de malt (pale & ambré), levure, eau, sucre, jus de créativité, passion, bonne humeur, beaucoup d’amour, joie, quelques plumes de colibris, et puis c’est tout… (Forkez notre recette)
  • et votre participation à ce projet permettant de soutenir et de développer l’association CoLibreAsso.

Prochain brassage : la cuvée spéciale RMLL 2017 : bière camp

Nous avons prévu de brasser une nouvelle cuvée, à la rentrée. Vous aurez l’occasion donc de pouvoir choisir ses ingrédients pour créer la cuvée RMLL 2017. Vous serez prochainement invités à participer à notre bière Camp via notre sondage.

Alors, à vos décapsuleurs !

NdM : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération (et avec la modération aussi si possible).

Aller plus loin

  • # quelques questions

    Posté par  . Évalué à 3.

    Salut,

    Etant moi même brasseur amateur, je trouve ce projet intéressant.

    J'ai quelques petites questions :
    - Tu parles de bière libre donc ça veut dire que la recette libre?(donc a minima distribué avec le produit,ici la bière)?
    - Si on aide au projet mais qu'on est pas de la région est-ce que vous envoyer les bières? (je suis de Lille et ça ne me dérangerai pas de payer les frais de port pour vous soutenir).
    - Tu parles de recette tout grain mais aussi d'extraits de malt donc c'est pas vraiment du tout grain, non?
    - Coté réglementation vous avez fait toutes les démarches au près des douanes pour pouvoir vendre des bières ? Vu les faibles volumes je ne sais pas si vous avez poussé jusque là, perso je m'en fou, mais faite gaffe vous vous exposez en "vendant" sur le net et vous pouvez avoir de belles emmerdes.

    • [^] # Re: quelques questions

      Posté par  . Évalué à 1.

      Bonjour,

      Nous parlons de bière libre en effet. La recette est communiquée et bientôt disponible via framagit. Nous ouvrons la recette pour permettre à chacun de pouvoir l'exécuter, l'étudier, la modifier et la diffuser.

      La recette présentée dans la dépêche est celle de la v1 de la ColiBibine, la V2 (cuvée spéciale RMLL) est en tout grain tout en ayant des nuances gustatives qui entretiennent une continuité avec la V1 qui a inspiré l'article.

      Le financement participatif sert à financer les projets étudiants de la licence CoLibre, ce n'est pas une vente. Il s'agit de lancer une campagne de don avec en contre partie la possibilité de goûter à la bière brassée et portée par les étudiants.
      Nous donnons simplement une partie du résultats aux contributeurs qui ont permis la réalisation de cet exercice complexe de communication.

  • # licence

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je ne suis pas sûr qu'une bière puisse être sous licence, libre ou pas, puisque le droit d'auteur ne s'applique pas aux recettes. En fait il s'agit juste d'une bière dont la recette est diffusée. Cela dit je suis totalement pour parler quand même de bière libre, le concept est marrant :-)

    • [^] # Re: licence

      Posté par  . Évalué à 2.

      ton lien indique qu'il est difficile, mais pas impossible, de proteger une recette (par ex. le brevet sur la soupe de foie gras qui se melange pas).
      Pour le coup, vu l'age du procede de fabrication de la biere, c'est de toute facon dans le domaine public depuis quelques siecles.

      • [^] # Re: licence

        Posté par  . Évalué à 1.

        Oui mais la licence c'est pas la même chose que le brevet. La licence est un contrat passé entre l'utilisateur et la personne qui a le droit d'auteur, or dans ma source il est marqué clairement que les recettes ne sont pas soumissibles au droit d'auteur : « les recettes de cuisine (…) ne constituent pas en elles-mêmes une œuvre de l’esprit ; elles s’analysent en effet en une succession d’instructions, une méthode ; il s’agit d’un savoir faire, lequel n’est pas protégeable ». Donc : pas de droit d'auteur, pas de licence.

    • [^] # Re: licence

      Posté par  . Évalué à 2.

      Bonjour,

      En effet, la bière libre est dénommée ainsi, mais il ne s'agit pas d'une licence appliquée mais d'une licence "pédagogique" pour illustrer les concepts du libre appliquer par analogie à un produit et sa communication.

  • # Les levures ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    N'oubliez pas d'indiquer le type de levures dans les ingrédients. Juste levure, c'est extrêmement vague.

  • # Photo

    Posté par  . Évalué à 4.

    Démonstration

    « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

    • [^] # Re: Photo

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

      La grande question, honnêtement, du fond du cœur, en faisant abstraction de si elle est libre et/ou faite par des gros méchants: pour ceux qui l'ont bue, cette bière est-elle:

      • excellente! On sent là toute la qualité et la dedication des petits producteurs!
      • bonne. Ça vaut bien son prix.
      • pas mal. Pas de quoi fouetter un chat, mais pas pire que des bières du commerce à ce prix.
      • plutôt moyenne. On l'achète pour le côté libre mais je n'en achèterais pas 50 pour un événement.
      • mauvaise. Même libre, une seule m'a suffit.

      ?

      C'est une vraie question sérieuse dont la réponse peut me faire considérer en commander pour des événements justement. :)
      Et bien sûr je souhaite une vraie réponse (donc pas de l'un de ceux qui la font mais de l'un de ceux qui l'ont bue :p).

      Film d'animation libre en CC by-sa/Art Libre, fait avec GIMP et autre logiciels libres: ZeMarmot [ http://film.zemarmot.net ]

      • [^] # Re: Photo

        Posté par  . Évalué à 4.

        C'est très difficile de conseiller une bière je trouve (c'est plus facile de déconseiller ☺). Je la classerais dans la catégorie « bonne » (après, ça reste chère par rapport à ce que je trouve comme brasseurs artisanaux par chez moi, mais le but c'est de soutenir une bonne œuvre aussi). Cependant, elle a un goût un peu fort (même si ça reste loin d'un goût très fort), pour un événement, c'est un choix difficile, vu que ça peut rebuter une partie des gens qui s'accommoderaient plus d'un goût plus neutre.

        « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

  • # Sans alcool ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Pour moi une bière libre se doit d'être sans alcool, car il ne faut pas se voiler la face, c'est une drogue dure encore très socialement admise, mais qui vous esclavagise et peut vous tuer. Moi qui ai fait l'expérience de sortir de l'illusion des "avantages" à boire socialement ou seul, je peux vous assurer qu'une personne libre est une personne qui n'a pas besoin de s'anesthésier et de se désinhiber pour profiter de la vie. Vous allez me dire que la bière contient peu d'alcool, mais environ 5% de 33cl c'est déjà une bonne dose. Pour info je recommande le livre d'Allen Carr sur le sujet.

    • [^] # Re: Sans alcool ?

      Posté par  . Évalué à -2.

      reste à l'eau claire, alors

      faut se détendre un peu !

      • [^] # Re: Sans alcool ?

        Posté par  . Évalué à 4.

        Vous plaisantez ? L'alcool est une duperie psychologique, je parle par expérience, le livre que j'ai cité au préalable est un moyen de comprendre comment et permet de prendre son indépendance. Ce n'est pas parce-que 90% des adultes consomment cette drogue qu'ils se rendent compte de ce qu'il se passe réellement. Pour rappeler les faits statistiques, en France (ce n'est pas le propos du livre qui est accès sur la compréhension psychologique de l'addiction) il y a chaque année environ 50 000 morts dus à l'alcool, et 1 200 000 personnes malades à cause de celui-ci. Si vous aviez une solution à cette hécatombe, vous ne feriez rien ?

        • [^] # Re: Sans alcool ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Faut dire qu’on est aussi (vraiment, sérieusement) un pays d’alcooliques. Je me souviens plus des chiffres (entre 5 et 2 millions qui « ont un usage problématique » selon Wikipédia), mais c’est intéressant à noter aussi, surtout que récemment je sais plus quel magnat du vin s’est retrouvé au ministère de la Santé à l’Élysée depuis peu… et a décidé d’annoncer contre le large consensus de pleins de scientifiques qu’il était soi-disant démontré que la consommation de vin (« avec modération », mais avec régularité quand même je crois) était bonne pour la santé et ne posait aucun problème de santé…

          Même dans ma famille c’est considéré normal de boire plusieurs verres de vin à la fin de chaque dîner x)

          Comme quoi (bon après la bière ça reste moins pire que le vin à priori et en France j’suppose que le vin est un plus gros problème, mais ça rend pas la bière moins pire qu’elle l’est en Allemagne par ex.).

          • [^] # Re: Sans alcool ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            Sortir du piège de l'alcool et vouloir prévenir les autres de son fonctionnement, c'est se heurter à un énorme lavage de cerveau, qui a commencé il y a bien longtemps, car l'usage de l'alcool est ancré dans les mœurs et la médecine conventionnelle ne s'oppose à celui-ci que lorsque la consommation est considérée comme excessive.

            Pour moi la réalité est que dès le départ on se fait duper, par les incitations culturelles qui nous poussent par mimétisme, associées aux idées reçues sur les bénéfices que l'on retire de l'usage de l'alcool, ce que l'on peut appeler le lavage de cerveau.

            Et d'autre part par le piège psychologique de la combinaison désinhibition - anesthésie des sens - déshydratation, qui nous donne l'impression que nous passons un meilleur moment grâce à l'alcool, alors que nous nous coupons d'une bonne partie de nous-même, et mémorisons l'idée d'un plaisir qui va accentuer notre lavage de cerveau.

            Tant que nous croyons maîtriser la situation, nous nous croyons un buveur ordinaire tout à fait respectable et bon vivant de surcroît, mais la réalité est que nous sommes déjà accro de part notre conditionnement mental. L’accoutumance et les circonstances de la vie font qu'en général notre consommation tend à augmenter, mais de manière si progressive que nous n'en avons pas forcément connaissance.

            Quand nous nous réveillons parce-que nous prenons conscience du grave danger, si nous n'avons pas une bonne méthode (comme la méthode Allen Carr), nous nous embourbons et sommes malheureux, car nous croyons là devoir sacrifier un de nos grands plaisirs, et nous tombons dans une lutte sans fin entre deux désirs, celui de restreindre sa consommation et celui de boire pour se faire plaisir.

            Pour moi il n'est plus question de me voiler la face pour un plaisir illusoire et des dangers bien réels.

    • [^] # Re: Sans alcool ?

      Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 09 juillet 2017 à 14:20.

      Juste pour rappel, une substance bien plus addictive est dans notre consommation courante, donc une affection préliminaire (pré-diabète) affecte environ 30% de la population américaine, et à peu près autant de la population française, et représente un aussi au moins gros problème de santé publique. Oui, je parle du sucre. Essayez juste une semaine sans, et vous verrez, les envies de sucre n'ont rien à envier à l'alcool.

      Maintenant, est-ce qu'on devrait conseiller au gens de boire des boissons sucrées plutôt que de l'alcool ? Ah cette morale, quand on parle de drogue, en ignorant que beaucoup de ce qu'on mange provoque des addictions. Et si on parlait aussi de la caféine, donc l'arrêt brutal provoque quand on en consomme beaucoup de violent maux de tête, pendant des semaines. Et tant d'autres substances. Est-il vraiment nécessaire de continuer ?

      Maintenant qu'on est dans le domaine de la science et plus de la morale, peut-on commencer à réfléchir raisonnablement et à accepter notre culture et ses travers ?

      • [^] # Re: Sans alcool ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        Je crois que l'on apprend toute sa vie a reconnaître ce qui engendre du bonheur et ce qui au contraire nous fera souffrir, cela devient de la sagesse. Il n'est pas utile de se résigner si la société est imparfaite, bien au contraire, on est dans une société où nous sommes quand même assez libre, alors autant en profiter et partager nos découvertes.

        Quand aux addictions, il n'est pas non plus utile de se résigner puisqu'il est possible d'en sortir, c'est même un processus très agréable de reprendre le contrôle de sa vie.

  • # publicité mensongère ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Salut, et merci pour cette initiative; Quelques remarques cependant, parce que ça me titille:

    • Je trouve un peu osé de parler de "bière libre" alors même que les ingrédients et le procédé ne sont pour l'instant pas encore divulgués. Dans ma culture libre, tant que ce n'est pas releasé, ce n'est pas libre, et je suis actuellement incapable de reproduire votre recette (si je le voulais).

    • Dire LA bière libre me parait un peu prétentieux. Énormément de monde publie ses recettes de bière. Il y a même des sites dédiés au sujet. L'ensemble de mes recettes de bières est public, dans une démarche similaire à la votre. Dire une bière libre serait donc un peu plus humble, même si moins marketing.

    • Il manque pour l'instant pas mal d'informations: Quelle est la teneur en alcool ? Qu'elle est la densité initiale ? finale ? Quelle levure est utilisée ? Quel profil de fermentation ? A quel moment sont ajoutés les houblons ? En quelles quantités ? Bref on a pas la recette :)

    • D'ailleurs, sous quelle licence distribuez vous votre/vos recette ?

    Bref, pour l'instant je ne vois que des bonnes intentions (ce qui est déjà beaucoup !) mais attention à l'effet d'annonce. Pour l'instant votre bière n'est pas plus libre qu'une autre !

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