Revue de presse de l’April pour la semaine 9 de l’année 2020

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par Ysabeau 🧶 🧦, Davy Defaud et Benoît Sibaud. Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
17
3
mar.
2020
Internet

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par lʼApril dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de lʼApril.

[Trax Magazine] Deux Américains ont fait entrer 68,7 milliards de mélodies dans le domaine public

✍ Erwan Lecoup, le jeudi 27 février 2020.

« Deux musiciens et programmeurs ont enregistré, puis rendu publique, toutes les combinaisons de mélodies possibles sur une octave. Grâce à un algorithme créé par leur soin et au langage universel MIDI, les deux Américains souhaitent ainsi protéger les artistes d’être poursuivis pour violation de droits dʼauteur devant les tribunaux, mais font aussi vaciller la question des droits de propriété intellectuelle. »

[cio-online.com] Lʼadoption de solutions open source dʼentreprise en hausse

✍ Aurélie Chandeze, le jeudi 27 février 2020.

« Une étude Red Hat montre que lʼusage de logiciels open source dʼentreprise progresse rapidement dans le monde, et pourrait bientôt dépasser celui des solutions propriétaires. »

[ZDNet France] Les gendarmes et la justice, utilisateurs du logiciel libre VLC

✍ Thierry Noisette, le mercredi 26 février 2020.

« Pour les gendarmes, comme dʼautres parmi les millions d’utilisateurs du lecteur multimédia, la prochaine mise à jour permettra de “lire des formats exotiques” sans avoir à repasser de Linux à Windows. »

[Solidaire] Tails : le logiciel qui a permis à Snowden dʼéchapper aux services secrets

✍ Tibor van Cutsem, le mercredi 26 février 2020.

« Comment échanger des documents confidentiels quand on est traqué par la NSA, les services de renseignement américains ? Edward Snowden, le jeune lanceur dʼalerte, a été confronté au problème. La solution ? Tails, un logiciel qui garantit lʼanonymat de ses utilisateurs. Solidaire les a rencontrés. »

[ICTjournal] La Commission européenne veut abandonner WhatsApp au profit de Signal

✍ Yannick Chavanne, le mardi 25 février 2020.

« Pour accroître la sécurité de ses communications publiques avec lʼextérieur, la Commission européenne pousse ses collaborateurs à se passer de WhatsApp et d’opter pour l’alternative open source Signal. »

Et aussi :

[ZDNet France] Le premier modèle de messagerie open source de cybersécurité est lancé

✍ Charlie Osborne, le lundi 24 février 2020.

« OpenDXL Ontology est conçu pour le partage de données et de commandes entre différents logiciels de cybersécurité. »

Et aussi :

[Le Monde Informatique] Open source : des leçons à apprendre de Linux, plus que de MySQL (¤)

✍ Matt Asay, le lundi 24 février 2020.

« Open Source : quand un projet open source devient la propriété d’un vendeur unique, la communauté des développeurs recherche toujours des alternatives : les… »

[Archimag] Comment choisir un logiciel de GED, dʼECM ou de records management ?

✍ C. Jost et M. Remize, le lundi 1er janvier 2020.

« Gestion électronique de document (GED), gestion de contenu (ECM) et records management (RM) : il y a foule sur le marché des logiciels de gestion de l’information. »

Aller plus loin

  • # Deux Américains ont fait entrer 68,7 milliards de mélodies dans le domaine public

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ils font comment à propos de toutes les mélodies en doublon avec celles qui existent déjà ?
    Si les sociétés de droits d'auteurs et/ou les majors se mettent contre eux, ça risque d'être chaud.

    • [^] # Re: Deux Américains ont fait entrer 68,7 milliards de mélodies dans le domaine public

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

      Bonne question, @Kerro ! Mais toutes ces mélodies en doublons potentiels ont-elles déjà été déposées sous une forme compatible (l’article indique une octave et 12 temps — ce qui est assez court, il me semble) et comparable ?

      Quid, par exemple, d’un artiste — ou « ayant droit » — qui aurait déposé une mélodie sur deux octaves et 20 mesures à 4 temps ?

      Est-ce qu’on peut comparer ça au dépôt d’une palette de X millions de couleurs ? Ou d’une même quantité de fragments de phrases ?

      Du coup : est-ce que cela a vraiment un sens ?

      NB (modérateurs) : @echarp a copié / collé le début du chapeau de l’article (i.e. « Deux musiciens et programamteurs ont enregistré, puis rendu publique […] ») avec une coquille agrémentée d’une faute:
      * s/programamteurs/programmateurs/
      * Non, je ne suis pas une machine à laver (équipée d’un « programmateur »), mais un être humain qui écrit des programmes (et donc un « programmeur ») !

      • [^] # Re: Deux Américains ont fait entrer 68,7 milliards de mélodies dans le domaine public

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Corrigé, merci.

        La typo est encore présente dans le chapeau de l'article, puis l'article utilise ensuite programmateur. S'il y a bien des programmateurs en radio ou pour organiser des tournées de spectacle, il semble bien que le sujet ici soit des programmeurs (pas non plus des pro gamers/joueurs professionnels, de jeux vidéos par de musique).

      • [^] # Re: Deux Américains ont fait entrer 68,7 milliards de mélodies dans le domaine public

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Selon les pays, la portion de musique la plus brève soumise à droit d'auteur fait généralement trois ou quatre mesures (si je ne m'abuse, soit une douzaine de temps). Du coup, en publiant tout ce qui peut être écrit sur douze temps (avec la limitation à une octave), ces gens ont à peu prêt couvert tout ce qui peut être considéré comme soumis au droit d'auteur.
        Comme ils ne l'exploitent pas, il me semble qu'ils sont à l'abri des poursuites pour infraction au droit d'auteur. Ils peuvent éventuellement retirer de leur dépôt tout ce qui leur sera signalé. Leur dépôt couvrira tout de même quasiment tout le reste des musiques qui peuvent être crées sans reprendre du préexistant par ailleurs.
        Il est vraisemblable que l'effet d'une telle publication sera moins la ruine futur du modèle d'affaire des maisons de disques, que de reposer la question des limites raisonnables au droit d'auteur.

        « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 06 mars 2020 à 16:03.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

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