Bonjour à tous !

A l'occasion de la sortie officielle de la version 10.3 de la distribution openSuse Linux, les forums Alionet.org et Kameleon-facile organisent une journée de découverte sur cette distribution.

Les linuxiens, Windowsiens et même Appleliens (:P) sont conviés à cette "party", qui aura comme principaux thèmes la découverte de Linux et d'openSuse. Cela sera l'occasion de rencontrer les principaux administrateurs de ces forums, ainsi que de partager les expériences Linuxiennes avec le public.

Cette animation aura lieu en parallèle sur le forum Alionet.org et l'IRC Kameleon-facile.

N'hésitez pas à venir nombreux ^^
Un grand nombre des administrateurs et modérateurs des deux sites serons présents, le jeudi 4 octobre à 20H.


Chan Kameleon-facile : #kameleon-facile sur irc.freenode.net
Chan Alionet.org : #alionet sur irc.freenode.net

Aujourd'hui, le nombre de périphériques nécessitant des pilotes binaires dans le noyau Linux s'accroît. Du côté des cartes graphiques, NVidia a toujours livré des pilotes binaires pour Linux. ATI, qui à l'origine fournissait des pilotes libres a rejoint NVidia et livre maintenant des pilotes binaires. De nombreux chipsets Wifi ne disposent pas non plus de pilotes libres, et les utilisateurs doivent passer par ndiswrapper, une couche de compatibilité permettant d'utiliser sous Linux des pilotes prévus pour Windows.

Ces pilotes binaires posent un certain nombre de problèmes, qui ont poussé Arjan van de Ven, développeur du noyau Linux, à publier une petite fiction intitulée « Linux dans un monde binaire, une hypothétique débâcle ». Cette petite fiction, dont une traduction rapide et non-officielle est proposée dans le corps de l'article, pourrait bien devenir réalité si les pilotes binaires venaient à se généraliser. Le traducteur a ajouté des notes de bas de page à l'histoire afin de faciliter sa compréhension par des non-spécialistes.

Pour résumer, voici quelques-uns des problèmes posés par les pilotes non-libres:

• Il est impossible de mettre à jour son noyau si le constructeur n'a pas sorti de nouvelle version de son pilote. Si le constructeur décide que le matériel ne vaut plus le coup d'être supporté, alors il n'y a tout simplement plus de pilote ;
• Pour que les pilotes binaires fonctionnent bien, il faut une interface avec le noyau qui ne change pas. Cela est une aberration technique, car une interface gelée freinerait grandement le développement du noyau (voir ce document de Greg Kroah-Hartman) ;
• Le fait d'utiliser des pilotes binaires implique d'avoir du code qui s'exécute en mode privilégié et qu'on ne peut pas auditer ou étudier. Il est alors impossible de savoir si ce code n'effectue rien de malveillant (l'histoire du rootkit Sony n'est pas si lointaine). Les bugs qu'il comporte peuvent entraîner des corruptions de données ou des plantages qui affecteront la totalité de la machine, et pas simplement un programme individuel. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les développeurs du noyau refusent aujourd'hui de corriger des « oops » signalés par un utilisateur lorsque des modules binaires sont chargés ;
• L'utilisation de pilotes binaires, ou de pilotes Windows au travers de ndiswrapper réduit la pression sur les constructeurs pour qu'ils mettent à disposition des pilotes libres ou les spécifications de leur matériel, et réduit la pression sur les développeurs de Logiciels Libres pour qu'ils développement des pilotes compatibles et libres.

En cette époque de fin d'année et d'achats pour Noël, choisissez donc bien votre matériel !

Du neuf avec du vieux ce mois-ci, pour le meilleur et pour le pire dans les kiosques...

La bonne surprise, c'est GNU/Linux Magazine n°100 qui nous l'offre sous forme d'un CD (attendez avant de pester contre la réapparition du CD) contenant plus de 550 articles des précédents numéros 46 à 86. Une minorité sont redistribuables (principalement les perles des mongueurs). Pour les tatillons et les reproches, c'est sur ce journal. Malgré un numéro un peu plus cher, il ne faudrait pas oublier le contenu de ce numéro pris d'assaut par GCU-Squad qui vous expliquent dans leur style inimitable la mise en place de deux serveurs : un SMTP sur FreeBSD et un retour d'expérience très orienté pratique sur la mise en ½uvre de la virtualisation avec XEN sur un quadric½ur. Les Mongueurs de Perl ne sont pas en reste et célèbrent à leur façon ce n°100 avec une centaine de « oneliner » pour une trentaine dont vous êtes le héros. Plus classiquement, vous retrouverez le Kernel Corner qui publie un entretien avec Alan Cox, le compte rendu du Belgian Perl Workshop 2007, la création d'un périphérique USB pour GNU/Linux et Windows, la personnalisation d'un live-CD Xubuntu et pour les programmeurs, Python & Twisted, POE (Perl Object Environment) et encore du JNI pour Java.

Linux Pratique hors série n°12 est dédié à la dernière version d'Ubuntu : Gutsy Gibbon. En plus du CD et des traditionnels tutoriels de présentation, d'installation, configuration et découverte, vous aurez droit à la présentation détaillée des multiples « saveurs » disponibles autour d'Ubuntu : Kubuntu, Xubuntu, mais aussi Edubuntu consacrée au milieu éducatif et Ubuntu Studio dédiée au monde de l'audio/vidéo et du graphisme.

En plus de sa traditionnelle découverte de logiciels Planète Linux n°49 fait un tour de l'actualité des distributions : Ubuntu 7.10 et OpenSUSE 10.3 dont le CD est fourni avec (Mandriva 2008 est traitée dans le hors-série), ponctué par une rétrospective sur Debian. Quant au montage vidéo, c'est un sujet qui fonctionne en ce moment car cette fois c'est au tour de LiVES d'être mis en avant par Planète Linux.