Matthieu Duchemin a écrit 250 commentaires

En explorant le Journal JDLL 2023 - Entre découverte de logiciels, partage de savoirs et collaboration et en passant par Interpole, je suis tombé sur dodoc, qui pourrait peut être convenir.
https://latelier-des-chercheurs.fr/outils/dodoc

Ma réponse ne concernait que la partie technique. Mais tu as raison.

Cela semble être un problème d'hébergeur. Le domaine est hébergé sur les serveurs DNS de unity web
- NS1. UNITY-WEB. CH
- NS2. UNITY-WEB. CH
- NS3. UNITY-WEB. CH

Or aucun de ces serveurs ne répond. Tout comme le site web de l'hébergeur https://www.unity-web.ch

J'avais testé LanguageTool la semaine dernière que j'ai trouvé pas mal, mais je n'aime pas trop l'architecture choisie où l'on doit lancer un serveur en local (sinon on utilise la version SaaS). Au final je préfère grammalecte et j'ai découvert une nouvelle fonctionnalité : celle de corriger les dates. Je suis donc retourner sur le site de grammalecte à cette occasion pour voir s'il n'y avait pas de mise à jour, et il était encore disponible.

Est ce que tu pourrais nous indiquer le modèle de watt-mètre que tu as utilisé ? Et si possible est ce que tu as des retours à faire quant à son utilisation ?

La solution choisie par Wireguard est de créer une nouvelle version qui sera incompatible avec la précédente.

Dans l'article Cryptographic Agility and Superior Alternatives l'auteur explique pourquoi l'agilité est une mauvaise chose du point de vu de la sécurité en prenant l'exemple de JWT et qu'elles sont les alternatives possibles. Le cas de Wireguard est évoqué.

Je ne suis pas assez compétant en sécu pour discuter son point de vue, Bruce Shneier a quant à lui évoqué sa préférence pour l'agilité récemment (https://www.schneier.com/blog/archives/2022/08/nists-post-quantum-cryptography-standards.html).

Ce que j'en comprend, c'est que la question est : à qui revient la responsabilité de l'algo à utiliser ? A ceux qui conçoivent le protocole, aux développeurs qui vont utiliser une lib (JWT, openSSL) voir même à l'utilisateur (configuration SSL/TSL dans apache par exemple).

J'aurais tendance à accorder ma confiance aux premiers, et donc n'avoir qu'un seul algo possible. Je comprend que cela permet de garder une base de code plus réduite ce qui est un bon point, le problème d'incompatibilité est de toute manière existant avec l'agilité. Quand il a fallu désactiver les vieux algos sur SSL/TLS sur les serveurs web, on s'est rendu incompatible avec certains clients. A l'inverse quand on avait des vieux OS sur les serveurs et que les navigateurs coupaient les vieux algos, cela entrainait aussi des compatibilités.

Mais je vois mal utiliser la méthode choisie par Wireguard pour le web, mais laisser la responsabilité aux administrateurs systèmes n'est pas toujours la bonne solution (j'en suis un). Mais pour le cas d'usage de Wireguard, qui est dans un réseau maîtrisé, ça me semble être une très bonne approche. En tant qu'admin je sais que je dois tenir à jour les versions du logiciel mais pas en plus à connaître les arcanes de la configuration des algos de crypto pour avoir une installation sécurisée.

Sharedrop fait bien le travail. Aucune installation nécessaire sur les PC. Il suffit d'un navigateur pour se rendre sur l'outil. Une fois chargé, la communication (et donc le transfert) se fait uniquement sur le LAN.
https://www.sharedrop.io/

Le serveur est hébergé sur ton PC. Le client est implémenté dans l'IDE et permet de dialoguer avec le serveur. Chaque language de programmation va avoir son propre serveur qui est un simple programme qui tourne sur ton PC. Par exemple si tu fait du dev en PHP, ruby et python, tu auras 3 serveurs LSP qui vont être instanciés sur ta machine.

Par exemple il existe un package LSP pour emacs https://emacs-lsp.github.io/lsp-mode/
Avec LSP-mode le serveur est instancié dès que l'on ouvre le code source d'un language spécifique. Tant que je n'ai pas ouvert un code source PHP le serveur pour PHP ne tourne pas. Mais dès que j'en ouvre un, le serveur est instancié par lsp-mode. Cela ajoute un délai à l'ouverture du fichier de quelques secondes pour que le serveur soit instancié, mais après c'est rapide.

J'ai remarqué qu'il n'est pas le plus rapide à démarrer, ni à ouvrir les fichiers mais c'est pas trop un souci : je le démarre une fois par jour maximum, et une fois ouverts ça va (scroller un doc un peu long reste saccadé, cela dit malgré une machine correcte).

Emacs peut être utilisé en mode client/serveur. Il suffit ensuite d'utiliser emacsclient pour ouvrir un nouveau fichier. L'ouverture est plus rapide, emacs étant déjà chargé. On peut aller même plus loin en démarrant emacs en mode server sans gui à 'louverture de la session utilisateur (via un service systemd par ex)

J'ai eu à peu prêt le même vécu. C'était KDE 1.1.1 à l'époque, et le passage à KDE 4 a été douloureux à cause d'akonadi. J'ai fini par migrer sur thunderbird pour les mails. Depuis quelques années maintenant j'ai remplacé konsole par tmux+alacritty puis j'ai basculé sur awesomeWM sur mon ordinateur principal (celui sur lequel je travail). Les deux autres PC de la maison pour la famille sont restés sous KDE, mais sans akonadi.

J'appréciai aussi à l'époque le coté tout intégré de KDE3: Konqueror et ses kio slave, kopete, kmail, k3b, amarok, digikam, la suite bureautique koffice. J'en oublie sûrement d'autres. Je lisais même les KDE commit digest pour savoir ce qui allait arriver dans les prochaines versions, sans oublier planet kde.

Aujourd'hui le seul que je continue d'utiliser c'est digikam.

Il existe un tuto pour débutant pour spacemacs
https://develop.spacemacs.org/doc/BEGINNERS_TUTORIAL.html
https://www.youtube.com/playlist?list=PLrJ2YN5y27KLhd3yNs2dR8_inqtEiEweE

Pour en revenir à la migration vers Emacs, c'est la conférence de Aaron Bieber à la Boston Vim Meetup qui m'a convaincu de sauter le pas:
https://blog.aaronbieber.com/2015/06/03/evil-mode.html

Ensuite je me suis aidé de quelques guides essentiellement écrit à destination de ceux qui viennent du monde VIM:
https://blog.aaronbieber.com/2015/01/17/learning-to-love-emacs.html
https://juanjoalvarez.net/posts/2014/vim-emacsevil-chaotic-migration-guide/
https://github.com/noctuid/evil-guide
https://sachachua.com/blog/series/a-visual-guide-to-emacs/

Enfin quelques ressources utiles:
https://emacs.sexy/
http://pragmaticemacs.com/
http://cachestocaches.com/series/emacs-productivity/

Je suis passé de vim à emacs pour mu4e, org-mode et magit, et je ne le regrette pas. Mais je ne suis pas parti sur un emacs de base, mais plutôt sur une configuration à la vim, avec spacemacs. Partir sur un emacs vierge je pense que c'est de la folie :-). Il vaut mieux partir sur une distribution emacs comme spacemacs ou doom emacs qui apportent une configuration qui peut s'approcher des IDE plus classique, et permet de se servir de nouveaux modules au fil des besoins sans avoir forcément besoin de tout configurer. Malgré cela c'est un réel investissement en temps, mais on peut vraiment faire des choses sympas qui correspond à notre besoin. Ça fait parti des logiciels qui sont très flexibles et peuvent s'adapter à ton besoin et non l'inverse.

Pour ton besoin sur les ID, org-roam ne les utilises pas (à la différence d'un autre mode org-brain - https://github.com/Kungsgeten/org-brain). Les relations entre les notes sont enregistrées dans une bases de données. Il n'y a donc pas d’intérêt à en avoir selon moi. Mais si tu en as envi il doit certainement être possible de le faire via des fonctions elisp.

J'utilise pour ma part spacemacs avec mu4e pour les mails et org-roam (https://www.orgroam.com/) pour les notes. mu4e a déjà été évoqué dans le journal sur les clients mails et avec org-mode tu peux faire référence a tes mails dans tes notes. Référence qui se base sur l'ID du mail et non pas son emplacement. On peut donc déplacer le message sans perdre la référence.

org-roam est une extension par dessus org-mode qui qui permet de lier des notes entre elles. C'est une implémentation de Roam research https://roamresearch.com/.

Ce que j'apprécie le plus dans cet outil comparé aux autres, c'est la façon dont les liens sont fait: a chaque mot, il propose un lien avec une complétion automatique. Cela rend le fait de lier les informations très fluide. Pas besoin de chercher.

Et bien sûr org-mode permet de lister toutes les notes qui pointent vers la note courante. Il propose aussi une représentation sous forme de graphe.

J'ai également configuré org-mode pour que mes notes soient sauvegardées avec un chemin qui dépend de la date de création YYYY/MM/DD/ma-note.org. Je ne m'occupe donc plus non plus de classer les fichiers sur le disque.

en fait non, il s'agirait seulement de récupérer les données sur le smartphone

https://www.01net.com/actualites/non-cellebrite-n-a-pas-casse-signal-l-application-de-messagerie-chiffree-2019051.html

A noter que le protocole de Signal aurait été cracké par une entreprise Israélienne

https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-cellbrite-a-reussi-a-craquer-l-application-securisee-signal-81356.html

Ce journal fait référence à de nombreux termes avec lesquels je ne suis pas toujours à l'aise (voir que je ne connais pas du tout). Pour exemple: Typage expressif, traits, fonctions non récursives terminales, langages fonctionnels …

Je sais pondre du code, mais j'aimerais améliorer mes connaissances en programmation, et j'ai la sensation que mieux maîtriser ses différents termes, et donc les concepts qui vont avec, m'aiderai à y arriver.

Est ce que vous connaîtriez des ressources sur le web ou des livres qui abordent ces aspects et surtout qui seraient assez exhaustif ?

Je partage mon retour d'expérience. J'ai mis en place un nextcloud + collabora + un wordpress pour un comité départemental dans le domaine du sport. Tout est hébergé via des conteneurs docker sur un VPS.

J'ai fait le tour des offres VPS et j'ai retenu l'offre de onetsolutions à 17€99 pour 8vcpu, 16Go de RAM et 250Go d'espace disque.

Initialement la solution était d'utiliser office365 ou google. Mais avec les coûts de licence à l'utilisateur, l'usage aurait été limité qu'à un petit nombre de personnes (les membres du bureau). Avec la solution Nexcloud + VPS on peut créer des comptes pour tous les membres.

Au niveau usage c'est tout récent donc je n'ai pas beaucoup de recul. Mais la personne qui l'a le plus utilisé a trouvé la solution plus simple que celle de Google. Donc pour le moment c'est satisfaisant.

L'idée est également de réutiliser le VPS pour d'autres besoins futurs.

Ce qui est bien avec Debian, c'est que ça ressemble à de la vraie politique. Ils promettent tous de terminier la prochaine Debian, mais il y a peut qui y parviennent.

Blague à part, l'année dernière j'avais écrit un commentaire par rapport à la durée du mandat. En un an, on ne peut rien faire, on ne peut pas mener à bien de profond changements.

C'est à cause des restrictions budgétaires. Ils ont pas assez de moyens pour effectuer la mission qu'on leur a confié... :-)

Le principal travail d'une distrib est le support matériel, et l'intégration des divers composants afin de fournir un ensemble. Le travail d'ergonomie sur les boites de dialogue, c'est le travail des projets comme Gnome ou KDE. Chacun fait ce qu'il a a faire et c'est comme ça que la communauté marche.

A oui autre chose : Il y a de + en + de mises à jour de disponibles. Un exemple : Mandriva semble attendre Firefox 2.0.1 pour le prosposer en mise à jour pour la Mandriva 2007.0, c'est quelque chose d'important car c'est le genre de mise à jour (passage 1.5 -> 2.0) qui n'aurai jamais été faite avant. J'imagine qu'ils s'appuieront sur le répertoire testing avant de le proposer comme mise à jour officiel. La communauté aura donc une part de plus en plus importante à jouer dans la distrib (en l'occurrence tester les futures mise à jour grâce à testing). Ce système permet en plus de satisfaire ceux qui veulent les dernières versions des logiciels et ceux qui privilégient la stabilité. C'est peut être bête pour ceux qui utilisent une autre distrib, mais c'est quelque chose de tout à fait nouveau chez Mandriva.

Je trouve que l'on assiste a des changements importants concernant Mandriva. Retour à plusieurs versions par an, retour de la disponibilité des ISO pour tout le monde en même temps. Mais aussi la disponibilité de mises à jour pour le media contrib. Désormais, il existe des répertoires testing pour les medias main et contrib (les paquets dans testing sont des paquets testé par la communauté pour qu'ils puissent ensuite être dans les mises à jour officiels.). Création d'une branche backport pour les medias main et contrib. Dans backport nous avons le droit à des nouvelles applications ou des nouvelles versions d'applications qui ne seront pas intégré dans les mises à jour. J'ai vu aussi sur les miroirs l'apparition d'un répertoire extra avec des RPM dedans, et aussi d'un nouveau media non-free qui est pour l'instant vide. On peut facilement imaginer que le media non-free comportera des logiciels propriétaires comme les drivers des cartes graphiques, flash, adobe reader... Ce qui permettra à tout le monde de pouvoir installer ces applications de manière simple sans avoir à allé les chercher depuis une source externe comme c'est le cas actuellement (voir PLF).

Plus le temps passe, et plus on a l'impression que la communauté s'active, qu'elle devient plus vivante, alors qu'il y a quelques temps encore, certains disaient qu'il ne se passait plus rien, que l'avis de la communauté n'était pas pris en compte. Les changements que l'on voit montre bien un investissement plus important envers la communauté.

Des fois je me pose des questions sur Mark Shuttleworth.
Il veut faire avancé la communauté du libre ou il veut faire avancé SA communauté?
Je trouve que son comportement est déplacé surtout lorsque l'on connaît la politique d'Ubuntu au sujet des logiciels propriétaires.

Franchement, si c'est juste pour bouger des cubes, tu peux le faire en OpenGL ça suffit amplement. Voir les excellents tutoriels sur la programmation OpenGL qui étaient publiés dans Linux Mag dont une bonne partie est disponible sur :
http://www.linuxgraphic.org/section3d/openGL/didact.html

jamais au point que la presse locale s'empare de l'affaire.

J'ai un copain chez noos et comment dire... c'est pas ce que qu'on peut appeler les meilleurs. Reboot du modem régulier, coupure du net pendant plusieurs heures. Pour la TV ça arrive aussi. Je sais que sur Le Mans (chez moi quoi) noos a une très mauvaise réputation, les gens en ont tellement marre qu'ils se rendent direct à la boutique pour ramener le matos. C'est tellement callamiteu que la presse locale s'est emparé de l'affaire il y a quelques mois. Ils donnaient l'exemple d'une famille qui a pris un abonnement noos et qui au bout de 3 ou 4 mois n'avais même pas les 6 chaines nationales !

Sur Paris c'est peut être différent... Si tu aimes les défits, c'est peut être l'offre qu'il te faut :-)