cmiramon a écrit 44 commentaires

  • [^] # Re: Annonce prématurée

    Posté par  . En réponse à la dépêche WebKit dans KDE. Évalué à 5.

    Oui pour l'instant, j'ai l'impression que Maksim Orlovich et Germain Garand (deux développeurs de KHTML) ne souhaitent pas passer à Webkit à cause de la lourdeur de la procédure de commit mise en place par Apple et du fait que Apple, Trolltech et d'autres sponsorisent certains développeurs de Webkit provenant de la communauté KDE et que ceux qui ne sont pas sponsorisés sont un peu marris.

    C'est évidemment dommage mais ce sont des frictions inévitables dans des situations de co-développement entre bénévoles et développeurs salariés.
  • [^] # Re: Contraste...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de G. Collomb, Sénateur-Maire de Lyon. Évalué à 1.

    Faire du bla-bla sur les licences libres, afficher des pétitions de principe, c'est bien différent d'agir avec son carnet de chèque pour financer les entreprises françaises du libre.

    Le rapport Unilog commandé par la mairie de Paris en 2004 résume bien l'esprit : Du logiciel libre oui, mais point trop n'en faut et uniquement quand il s'adapte à note schéma directeur. Surtout ne brusquons pas nos utilisateurs et nos informaticiens maisons.
    http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?portal_compon(...)

    Après, il ne faut pas s'étonner du triste état financier de Mandriva.
  • [^] # Re: Contraste...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de G. Collomb, Sénateur-Maire de Lyon. Évalué à 2.

    Oui, la migration de Munich avance.

    http://www.heise.de/newsticker/result.xhtml?url=/newsticker/(...)


    Madame la maire utilise désormais un poste KDE et explique :
    "Ich bin zwar kein Computerfreak, muss aber zugeben, dass die Umstellung auf die neue Software einfach war" à comparer avec l'ignorance revendiquée de Collomb.

    Il y a un respect pour la technologie en Allemagne dont on peut rêver en France. Angela Merkel est chimiste. Qui pourrait imaginer en France qu'un ingénieur ou quelqu'un avec une formation scientifique poussée puisse accèder à un poste politique élevé ?
  • [^] # Re: Contraste...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de G. Collomb, Sénateur-Maire de Lyon. Évalué à 6.

    L'Interview est très intéressante. Alors que l'on aurait pu attendre le contraire, les socialistes au pouvoir que ce soit à la mairie de Paris ou de Lyon ont fait le minimum syndical pour le logiciel libre.

    Pour Delanoé et Collomb, l'informatique c'est quelque chose de compliqué, un peu dangeureux et américain qui ne mérite aucun investissement politique. Collomb exprime clairement que contre un petit rabais de Microsoft et un chèque de la fondation Gates pour les bonnes oeuvres de Lyon en Afrique, on peut vendre la peau de l'ours. Il faut contraster cela avec la décision de la mairie de Munich où le passage à la bureautique libre est un projet phare de la majorité socialistes-verts.

    Il y a un rapport très paradoxal de la gauche socialiste française vis-à-vis de l'innovation technologique, à la fois ils expliquent qu'elle est la voie de l'avenir pour la France et de l'autre ils sont extrêmement frileux devant les changements technologiques qui sont perçus comme introduisant des perturbations, supprimant des emplois.
  • [^] # Re: houhou (chouette)

    Posté par  . En réponse au journal Tux à l'assemblée !. Évalué à 2.

    Bonjour,

    Merci pour votre appui et celui de votre père au logiciel libre.

    Je crois que l'ensemble de la communauté Linux et en particulier celle de Kde à laquelle j'appartiens aura à coeur d'aider à cette transition et à faire en sorte que la décision des questeurs soit suivie d'effets quel que soit la majorité en place après les prochaines élections législatives.

    Le communiqué parle d'un poste de bureautique assez simple. Si je comprends bien, il s'agit des ordinateurs qui sont dans les bureaux des députés et pas ceux utilisés par le personnel de l'Assemblée.

    D'autre part, il est parlé d'un rapport effectué par Atos sur les besoins informatiques. Ce rapport est-il public ? Y-a-t-il aujourd'hui des spécifications plus précises du poste retenu (distribution, environnement bureautique) ?

    cmiramon@kde-france.org
  • [^] # Re: Succès ou échec du C#

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mono passe en version 1.2. Évalué à 2.

    On peut voir aussi :

    http://dedasys.com/articles/language_popularity.html

    qui date de 2005 et qui montre le paradoxe de C# à la fois dans le top 5 des langages demandés par les employeurs mais qui n'est pas devenu populaire à la fois dans le nombre de 'hits' dans les moteurs de recherche, ou dans les projets sur Freshmeat.

    On pourrait aussi rajouter le nombre de lignes de code dans l'indexeur de code de Google.

    Je n'ai pas trouvé de statistiques sur les langages demandés dans les offres d'emploi, ce serait pourtant intéressant à comparer avec l'index de Tiobe.

    Une question. Y-a-t-il des éléments de Vista qui sont programmés en C# ?
  • # Succès ou échec du C#

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mono passe en version 1.2. Évalué à 3.

    Au delà des questions de propriété intellectuelle, le problème de Mono tient au relatif échec de la plateforme .Net. Si l'on regarde des statistiques comme celles de http://www.tiobe.com/tpci.htm, C# n'a jamais vraiment décollé, ni menacé Java. D'autres langages comme Ruby sont en pleine ascension et vont encore augmenter la concurrence.

    Microsoft a commis une grosse boulette en ne proposant pas de base un environnement de programmation entièrement gratuit et libre. Ils ont été aveuglés par leur haine du logiciel libre. Ils ont aussi trop fait confiance à leur capacité à produire des environnements de programmation intégrés efficaces alors que des projets comme Eclipse et KDevelop ont rapidement pris de la maturité. J'ai l'impression qu'ils sont en train de revenir à la raison et de s'aligner sur les autres grandes entreprises en informatique en utilisant et produisant du logiciel libre quand c'est dans leur intérêt.

    Que vont-ils faire avec C# / .Net ? Soit, ils s'accrochent et leur unique solution pour renouer l'intérêt des programmeurs serait de recruter Iguaza et son équipe et de rendre l'ensemble Open Source et multi-platerforme, soit ils laissent cela mourir de sa belle mort.
  • [^] # Re: planet.debian.net

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dunc-tank: comment aider à la publication de Etch en décembre. Évalué à -1.

    Tu peux soit avoir une structure interne à Debian avec par exemple une page sur le site de Debian avec un bouton paypal mais je doute que tu récoltes plus de 10000 euros l'année, deux mois de salaire d'un ingénieur de la pointure de Langasek ; soit une structure qui tape les entreprises et les gros utilisateurs de Debian mais il faut que cela soit attirant pour les donateurs et qu'ils aient l'impression de contrôler où va leur argent.

    S'il y a des collaborateurs Debian reconnus dans l'équipe de Dunc-tank, on peut espérer qu'ils répartissent l'argent dans l'intérêt global du projet à moins que ce soit un projet secret pour que Raphaël Hertzog s'offre une (deb) Ferrari.
  • [^] # Re: planet.debian.net

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dunc-tank: comment aider à la publication de Etch en décembre. Évalué à 3.

    Pour le cas de KDE, le projet ne pourrait pas survivre aujourd'hui sans la poignée de permanents qui font tourner la machine et en particulier l'infrastructure (serveurs, accréditation des développeurs, gestion de l'argent, activités ennuyeuses de codage, etc.). Si on avait plus de permanents, je crois que le projet pourrait grandement s'améliorer en particulier dans les domaines de la qualité et de la documentation où des grands progrès restent à faire.

    Je crois que cela ferait beaucoup de bien à Debian d'avoir un noyau de permanents dont l'une des tâches pourrait être de rendre le projet plus accueillant pour les volontaires. Celui qui empaquette un logiciel et qui a deux heures par semaine à consacrer au projet n'a pas envie nécessairement d'attendre 6 mois avant de devenir Développeur Debian ou de chercher trop longtemps de l'information ou de perdre des heures à lire des listes de diffusion engorgées. C'est là que des permanents peuvent aussi aider.

    Une autre tâche que pourrait avoir les permanents c'est de rendre le projet à nouveau attirant et d'avoir une véritable communication. Pourquoi devrais-je donner mon temps pour Etch et pas pour Ubuntu ou Gnome ou KDE ou etc. Ubuntu a réussi à se rendre attirant alors que Debian semble englué dans un passé et une image austère et hostile dont il ne peut se défaire.

    La question c'est pourquoi un site au nom aussi bizarre et aussi peu professionnel. Ceux qui ont de l'argent pour Debian, ce n'est pas les geeks.
  • [^] # Re: C'est presque corrigé

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu Xorg Failure. Évalué à 1.

    Pierre Tramo a raison.

    Les distributions Linux sont aujourd'hui le maillon faible du libre et un frein pour notre développement. La surenchère dans la distribution communautaire (Mandriva, Fedora, OpenSuse et enfin Ubuntu) conduit à réaliser les distributions avec des équipes minuscules et à sabrer tout contrôle qualité. Une organisation plus bureaucratique mais plus coûteuse aurait des avantages.
  • # Cela va être difficile

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu veut devenir une distribution commerciale. Évalué à 1.

    Il a un article intéressant sur Lwn.net qui explique que les sociétés de service qui se sont montées autour de PostgreSql se sont cassées la gueule. Globalement, les entreprises ne sont pas prêtes à payer pour du service spécialisés si elles ont déjà un service important sur le Web gratuit (listes de diffusion, forums). Le seul modèle qui fonctionne économiquement c'est celui de la double licence.

    Aujourd'hui le modèle : vente de services autour d'un logiciel GPL ou d'une distribution ne marche pas. Mandriva peine. Il n'y a pas de raison que pour Ubuntu cela marche mieux.
  • [^] # Re: Publication de DeCSS illégale ???

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le projet de loi DADVSI adopté. Évalué à 2.

    J'imagine qu'un juge qui aura à trancher sur un cas style DeCSS mettra en rapport l'autorisation de contournement d'un DRM pour interopérabilité prévue dans la loi Dadvsi et la convention de Berne http://www.wipo.int/treaties/fr/ip/berne/trtdocs_wo001.html#(...)

    qui dans son article 9.2 indique que la copie privée ne doit pas " porter atteinte à l’exploitation normale de l’½uvre ni causer un préjudice injustifié aux intérêts légitimes de l’auteur " C'est la règle que la cour de cassation a imposé d'appliquer dans le cas de la copie du DVD de Mulholland Drive. Mais cette règle ne s'applique que pour la copie et pas pour la lecture d'une oeuvre.

    Il me semble que si on plaide que l'on utilise l'exception d'interopérabilité afin de lire dans un cadre privé une oeuvre que l'on a acquis légalement, on est clairement dans son droit.
  • [^] # Re: Publication de DeCSS illégale ???

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le projet de loi DADVSI adopté. Évalué à 2.

    Dans l'article 23, il y a marqué que le contournement des DRM est pénalisé (amende de 3750 ¤ ou 33000 ¤) à moins qu'il soit fait pour des raisons d'interopérabilité ou de sécurité informatique. C'est une grosse avancée du texte par rapport à la version initiale.

    Donc, je ne pense pas que DeCSS soit en danger.

    Je doute que l'industrie du disque va se mettre à attaquer les créateurs ou distributeurs de logiciels type DeCSS. Ils vont plutôt s'en servir pour alourdir la barque de ceux qui piratent. Tu as échangé une copie des Bronzés sur e-donkey et en plus tu l'as obtenu en cassant une protection de ton DVD, 3750 ¤ en plus. Même si je vois mal comment on arrive à prouver que cette copie provient bien de ton DVD à part des procédures de tatouage individuel qui résistent aux différents encodages.

    Je crois qu'il faut remettre cela en contexte. Il existe des lois qui pénalisent ceux qui pirataient les cartes à puce des décodeurs Canal + avec des sanctions assez lourdes. Cela n'a jamais empêché grand chose.
  • [^] # Re: Comment on voit la loi à l'étranger

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le projet de loi DADVSI adopté. Évalué à 3.

    Je me demande si Apple ne table pas sur une communautarisation rapide du droit d'auteur sur la musique. La commission européenne a lancé une procédure d'enquête sur la copie privée et sa rémunération dont le but est semble-t-il est de pousser à la suppression de la rémunération de la copie privée (ou en tout cas de la rémunération pour copie privée) et pour promouvoir des Sociétés européennes d'auteurs. Aujourd'hui quand une radio italienne passe un morceau de notre Johny national, elle verse les droits à la société italienne d'auteurs qui une fois par an apure ses comptes avec la SACEM, qui ensuite reverse l'argent à Johny. L'idée de la commission serait de promouvoir un nombre limité de plateformes paneuropéennes de collecte et de redistribution de droits d'auteurs et Itunes négocierait directement avec ces plateformes. Apple et les autres espèrent certainement un traitement plus "business friendly" du législateur européen. Le but de la Commission est clair c'est accroître son pouvoir en européanisant un domaine auparavant réglé par des accords inter-étatiques. Ils ont essayé de faire la même chose avec les brevets avec le même type d'argumentation.

    Les SACEM et SACD vont hurler comme des gorets à l'approche de l'abattoir car si une telle évolution a lieu c'est leur mort assurée. Ils vont tenir un discours d'un nouveau style : défendons le droit à la copie privée française. Notre droit moral des auteurs est fondamental, non au méchant copyright anglo-saxon. L'interopérabilité "à la française" va devenir paradoxalement une arme dans leur défense contre le nivellement bruxellois. Ils vont retomber dans leur ronron habituel sur l'exception culturelle française pour défendre leurs prébendes.
  • # Le ver est dans le fruit : la victoire du Dadvsi

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le projet de loi DADVSI adopté. Évalué à 6.

    J'ai une vision beaucoup moins catastrophiste du vote du Dadvsi.

    Si on relit la directive européenne de 2001, le mot 'interopérabilité' y était totalement absent. Il n'y avait absolument rien sur le droit des consommateurs. Le texte avait pour arrière-plan uniquement la lutte contre les méchants pirates et la réponse envidagée était la pénalisation juridique du 'cassage' des DRM.

    Dans le texte voté aujourd'hui, la logique de base de la directive européenne est toujours présente. Elle est peut-être même renforcée par l'amendement Vivendi. Néanmoins, l'interopérabilité intervient souvent et une nouvelle équation voit le jour : on doit protéger les industries de la culture du piratage mais pas au point d'empêcher l'interopérabilité .

    La grande réussite de notre mouvement de mobilisation c'est d'avoir changé les termes du débat et d'introduire dans le face-à-face entre le méchant pirate et l'auteur floué, un troisième personnage le consommateur. Certes, l'interopérabilité organisée par la loi est loin d'être suffisante et il y a une grande régression par rapport au texte voté par l'Assemblée Nationale qui avait marqué une avancée remarquable pour le logiciel libre.

    Néanmoins, je pense que la jurisprudence ou des ajouts dans les prochaines années dans la loi ne peuvent aller que dans l'accroissement de cette interopérabilité. L'action de cette Autorité administrative ne pourra que gêner les fabricants de DRM et rendre leur position plus inconfortable.

    Enfin, le gouvernement qui a une élection à gagner en 2007 va, j'imagine, bien se garder de publier les décrets d'application de la loi rapidement. Des contraventions en rafale sur des électeurs dont le fils a téléchargé Les Bronzés sur e-donkey, c'est pas du meilleur effet. Ils se sont mis en ligne avec l'injonction européenne maintenant ils vont mettre la loi sous le boisseau. Cela veut dire que les téléchargeurs vont avoir le champ libre en tout cas jusqu'à l'élection présidentielle.

    L'industrie du disque est globalement en déroute et les derniers chiffres publiés par le syndicat du disque montre que la chute des ventes de CD s'accélère principalement à cause de la réduction des espaces de vente dans les Hypermarchés. J'ai l'impression qu'ils sont en train de chercher avec l'énergie du désespoir un modèle économique qui marche. Le fait ainsi que l'industrie du disque autorise une initiative comme last.fm qui me permet d'écouter gratuitement et légalement plein de musique sur ma plateforme KDE montre une évolution.
  • # Imprimante

    Posté par  . En réponse au journal général.cherche-matériel: imprimante multifonction. Évalué à 1.

    J'ai acheté une HP Color LaserJet 2820 (imprimante, copieur, scanner) et cela marche bien sous Linux avec les programmes HP pour Linux.
  • [^] # Re: Est-ce que Lyx ne risque pas d'être un cul-de-sac?

    Posté par  . En réponse à la dépêche LyX 1.4 est disponible. Évalué à 7.

    Tu peux exporter ton texte depuis LyX en LaTeX et ensuite utiliser TeX4ht pour l'exporter au format OpenOffice. Dans le sens inverse, tu peux utiliser Writer2Latex
  • [^] # Re: documentation et limites

    Posté par  . En réponse à la dépêche LyX 1.4 est disponible. Évalué à 1.

    Je ne pense pas que LyX 1.4 a ajouté un gestionnaire de sessions qui permettrait de se souvenir des fichiers ouverts.

    En ce qui concerne la taille de la fenêtre. Si tu utilises KDE, tu peux cliquer droit sur la barre de la fenêtre et Avancés -> Réglages spéciaux de l'application et ensuite dans l'onglet géométrie trouver les paramètres qui te conviennent.
  • [^] # Re: documentation et limites

    Posté par  . En réponse à la dépêche LyX 1.4 est disponible. Évalué à 9.

    La base utilisateur de LyX augmente depuis que le projet est multi plateforme.

    LyX est très bien adapté pour l'écriture scientifique (thèse, articles, mémoires). La qualité typographique de LyX / LaTeX est bien supérieure à ce que l'on peut obtenir avec OpenOffice ou KWord.

    Les suites bureautiques sont souvent peu adaptées aux besoins de l'écriture scientifique.
  • [^] # Re: Répandre le texte sain par la force de l'épée !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 1.

    Seul l'ancien testament date d'avant les apôtres, les apôtres ont écrit en grec et en latin Les textes du Nouveau Testament ont été écrits en grec. Certains exégètes pensent qu'il y aurait pu avoir des versions initiales en araméen (la langue vernaculaire de Jésus). Ces versions possibles en araméen n'ont pas été conservées. La traduction latine est postérieure. La plus utilisée est la Vulgate de saint Jérôme dont le texte se trouve dans le projet Sword.
  • [^] # Re: evangéliser...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à -5.

    En France, l'enseignement public est une grosse machine anti-catholique qui pour des raisons idéologiques répand l'idée de la force maléfique et obscurantiste de l'Église. Et que la Révolution, les Lumières, la Laïcité ont fait arriver la modernité. Depuis, les peuples du monde entier regardent notre exemple comme illuminés par un phare. Il serait temps de penser par soi-même.

    Dans le Nouveau-Monde, l'Église a globalement toujours pris le parti des Indiens en particulier lors de la célèbre controverse de Valladolid de 1550. Ce qui a tué la population Amérindienne ce sont avant tout les maladies et ensuite l'avidité des conquéreurs.
  • [^] # Re: Juste une remarque (hors du sujet "Linux et free softwares"

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 5.

    Le projet Sword est d'inspiration protestante. Je pense qu'il est lié avec ce mouvement de certains groupes protestants qui les poussent à distribuer gratuitement des bibles dans les prisons, à la sortie des écoles, et aux États-Unis à placer un exemplaire du Nouveau Testament dans les tables de nuit des Motels.

    Ceci explique que l'on y trouve essentiellement des versions protestantes de la Bible et pour le français, une absence des deux 'meilleures' traductions : la Bible de Jérusalem et la TOB. Les traductions sont aussi commercialement très rentables et une maison d'édition catholique comme le Cerf survit de la vente de la TOB.

    Les logiciels autour de la bibliothèque de textes bibliques Sword correspondent à une forme de lecture protestante de la bible qui fournit le texte brut sans commentaire, introduction, contextualisation et favorise un jeu de correspondances entre les versions multiples de la Bible (grec, hébreu, anglais). Cela correspond à la sensibilité protestante d'une approche littérale, personnelle et individuelle du texte. Pour les catholiques, le texte biblique n'a pas la même valeur de sacralité. Si certains groupes protestants croient que tout ce qui est indiqué dans l'Apocalypse se réalise ou va se réaliser car tout ce qui est inscrit dans la Bible est vrai, les catholiques liront ce texte de manière métaphorique. Pour eux, ce qui est important c'est le 'message' biblique ou la 'tradition' et ils préfèrent une lecture encadrée par le commentaire qu'il soit savant ou dévot.
  • [^] # Re: Heu

    Posté par  . En réponse au journal Novell reconsidère sa décision. Évalué à 2.

    Le fait que Stephan Binner qui a été recruté comme empaqueteur KDE par Suse/ Novell soit obligé d'utiliser des sources externes pour connaître l'avenir de KDE dans les produits Suse montre surtout le cafouillage actuel de la stratégie Linux de Novell.

    Quel gâchis ! Je me dis que si Suse était resté indépendant, ils auraient vraisemblablement gagné l'ensemble de l'appel d'offres pour la mairie de Munich et aussi celui de Vienne et qu'ils auraient pu rentabiliser leur investissement de longue durée sur KDE.
  • [^] # Re: Sang froid

    Posté par  . En réponse au journal Quelque chose de malsain dans le monde du desktop libre. Évalué à 7.

    Tu veux dire que des Distributions commerciales avec communauté (tels mandriva, suse...) sont une mauvaise chose pour linux ?

    Aujourd'hui techniquement les environnements bureautiques sont une réussite. J'en prends pour preuve le projet que je soutiens KDE mais on pourrait dire la même chose pour Gnome. Les versions se suivent régulièrement avec des améliorations continues. Néanmoins, la part de marché de Linux sur le bureau est stable ou augmente fort peu. Comment sortir la bureautique du ghetto des geeks ?

    Une distribution sans communauté c'est une distribution morte, mais la communauté hypertrophie une catégorie d'utilisateurs. Une distribution qui s'appuie beaucoup voire trop sur sa communauté a la tentation pour empêcher que les geeks papillonnent ailleurs de pousser dans une fuite en avant d'innovations et de prendre les décisions techniques pour satisfaire ceux qui gueulent le plus sur les forums de discussion. Prenons un exemple, Mandriva (et chez Mandriva, Laurent Montel, l'ingénieur KDE) a poussé Kat, l'indexeur de fichiers, dans la dernière version. Comme cela Mandriva a quelque chose que n'ont pas encore les autres. Cependant, Kat arrive en version 0.7, il n'est pas du tout fini. Pour un geek c'est pas un drame. Si le démon de Kat s'emballe, il saura trouver son processus, le tuer et désinstaller le programme. Mais pour un nouvel utilisateur, cela donne une mauvaise image de KDE.

    De ce point de vue, qu'il y ait une variété de stratégie de développement et de positionnement des distributions commerciales me semble bon. Le tropisme de Red Hat puis de Suse vers la méthode Mandriva révèlent à mon sens que tout le monde se bat pour les mêmes utilisateurs, du même ghetto.
  • [^] # Re: Sang froid

    Posté par  . En réponse au journal Quelque chose de malsain dans le monde du desktop libre. Évalué à 10.

    C'est très contestable comme affirmation. Et comment tu expliques que Ximian et SuSE ont conclus des accords avant leur rachat par Novell ? - c'est d'ailleurs probablement en partie pour ça que Novell a racheté ces deux sociétés.

    La véritable histoire est plus prosaïque. Novell voulait absolument entrer sur le marché Linux. Ils ont entamé des négociations avec Suse qui était en difficulté financière. Les négociations ont capoté et desespéré le management a acquis pour une bouchée de pain une StartPlouf qui n'avait pas fait un dollar de chiffre d'affaires, Ximian. Puis, les négociations avec Suse ont repris et Novell a acquis ce qu'il souhaitait, une des deux distributions avec Red Hat certifiées par IBM et par les gros progiciels Sap, Oracle. Car c'est sur ce marché que l'on peut espérer des abonnements coûteux. Cette réalité était très claire quand on écoutait le management de Novell.

    Et Yast et l'exchange-connector en GPL, c'est aussi des boulettes de Novell ?

    Le connecteur Exchange est passé en GPL car Ximian n'en avait vendu
    aucun ou très peu et que la structure de Novell c'est pas de vendre de la petite bière à 50 euros. Yast en GPL, cela ne change pas la face du monde. Un espèce de tas de code qui a grossi de manière organique totalement lié à une distribution. Les outils de configuration de Mandriva sont GPL mais n'ont jamais été adaptés pour une autre distribution. L'ouverture d'OpenSuse, c'est surtout perçu pour le management comme
    le moyen d'économiser : plus besoin de payer les empaqueteurs, de gentils geeks vont le faire gratuitement pour moi dans leurs chambrettes d'étudiants. Est-ce que le passage des distributions commerciales à des distributions communautaro-commerciales est une avancée pour la bureautique sous Linux, je ne le pense pas.


    La politique de développement Open Source de Novell marque surtout l'absence de stratégie du management qui laisse des divisions concurrentes monter des projets concurrents. Novell sponsorise Gnome et KDE, le développement d'Evolution mais aussi celui de Kontact. Ils ont laissé Iguaza continuer le développement de Mono alors qu'ils souhaitent être un acteur majeur sur le marché du serveur Java sous Linux. Enfin le projet Hula alors que Suse proposait déjà OpenExchange. On est dans le grand n'importe quoi. Il suffit de comparer avec la stratégie Open Source de Red Hat qui est très cohérente : ils font des choix technologiques clairs et investissent sur le long terme en code GPL pour que leur solution prévale. On peut regretter certains de leurs choix (moi j'aurais préféré KDE plutôt que Gnome) mais c'est clairement une société bien gérée où les ingénieurs obéissent au management.