Journal Journal inutile, mais ça me fait plaisir :-)

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32
23
fév.
2017

Quand je suis rentré dans ma collectivité il y avait beaucoup de serveurs Windows et très peu de Linux
Mais ça c'était avant… :-) L'inversion est en cours depuis quelque temps.

Je n'affiche pas le détail des versions et distribution que nous utilisons (les vendeurs de logiciels métiers nous imposent généralement leur distrib').

ovirt4-scripts $ ./reportVmsOS 
345 VMs: (330 up, 15 down)
=== OS Family ================
200 linux
129 windows
1   other
  • # Super

    Posté par  . Évalué à 7.

    Par curiosité c’est quoi le "other" ?

    • [^] # Re: Super

      Posté par  . Évalué à 10.

      Un FreeBSD

      • [^] # Re: Super

        Posté par  . Évalué à 8.

        Un point supplémentaire alors !

  • # 345 serveurs !

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ça c'est une collectivité !
    On peut avoir une idée de laquelle ?

    On comptant 1 serveur pour 20 utilisateurs (j'ai constaté que c'est à peu près ça dans pas mal d'endroits ayant pas mal d'utilisateurs), ça fait 7000 agents.

    • [^] # Re: 345 serveurs !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      J'ai bossé pour un Ministère l'année dernière, on avait plus de 1200 serveurs ;) (Dev, Recette, QA, Prep, Prod)

    • [^] # Re: 345 serveurs !

      Posté par  . Évalué à 3.

      1 serveur pour 20 users ca me parait bas - mais si on compte les serveurs affiliés au développement (repos, tests, intégration continue, etc..) pourquoi pas.

      • [^] # Re: 345 serveurs !

        Posté par  . Évalué à 3.

        Vu l'info donnée plus bas (2500 agents, on suppose environ 2500 utilisateur), ça fait un serveur pour 7,25 utilisateurs. En comptant bien entendu les machines de tests, pré-prod, etc.

        Ça me semble totalement disproportionné. Peut-être que ça emglobe les infrastructures des collèges et lycées. Du coup le nombre d'utilisateurs remonte énormément, mais c'est généralement géré par une équipe indépendante du reste, donc je doute.

        • [^] # Re: 345 serveurs !

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 27 février 2017 à 20:00.

          A l'heure de la virtualisation, de la conteneurisation, de l'automatisation devops qui rend gérable d'avoir une "machine" par application, c'est vraiment une façon de calculer totalement périmée…

          Sans compter qu'une collectivité de grande taille a trouze mille applications métier de finance / gestion de je ne sais quoi / …, qu'il est souvent plus simple d'isoler tellement c'est mal branlé, sauf qu'un agent qui traite une demande d'inscription à la cantine va jongler avec plusieurs à chaque dossier (demande d'aide financière, inscription du gamin, fabrication et/ou activation de sa carte…).

          "ils ont 1000 serveurs et ils sont 5000 agents donc chaque agent tape uniquement sur son petit serveur physique partagé avec seulement 4 autres collègues", faut vraiment être à la masse et se croire encore dans les années 70…

          • [^] # Re: 345 serveurs !

            Posté par  . Évalué à 3.

            Tu peux tourner ça comme tu veux, mais ça fait 345 serveurs à gérer. Que ce soit virtuel ou pas, ça prend des ressources, ça tombe en panne, il faut monitorer, gérer les configurations, etc. Ça coûte du temps, de l'argent, et des enquiquinements.
            Diminuer le nombre de choses à gérer est quasi-toujours une bonne chose.

            Ma métrique pifométrique d'un serveur pour 20 utilisateurs est plus ou moins un constat que je fais. Et déjà je trouve que ça fait beaucoup à gérer, mais il semble que ce soit la situation normale dès qu'on a des structures un peu grosses. Là ils ont 3 fois plus, ou trois fois moins bien, selon le point de vue, c'est carrément énorme.

            "ils ont 1000 serveurs et ils sont 5000 agents donc chaque agent tape uniquement sur son petit serveur physique partagé avec seulement 4 autres collègues", faut vraiment être à la masse et se croire encore dans les années 70…

            1 pour 7,xx est un ratio. Je n'ai pas dit qu'une personne utilise un seul serveur, et tu es de mauvaise fois en prétendant le contraire.

            • [^] # Re: 345 serveurs !

              Posté par  . Évalué à 3.

              Dans notre expérience (tm), Il est beaucoup plus simple (surtout pour Linux) d'avoir 1 serveur = 1 app de prod ou de test ou de formation…

              Dépoter un serveur Linux entièrement configuré sur oVirt par un script: 2 minutes grâce aux templates, cloud unit … :

              • Réseau configuré via API PhpIpam,
              • Comptes Ansible et admins créés avec les clés ssh publiques qui vont bien
              • Nrpe et snmp activés et configuré pour communiquer avec Nagios et Observium

              La vm occupe moins de 3Go de disque et ne fait tourner qu'une dizaine de processus initialement.

              Le stockage des Vms est dédupliquée. Avec un gain de 30% environ.

              On passe des lots de mise à jour (openssl, création/desactivation de comptes, installation de packages…) via Ansible. Une commande ou un playbook peut taper une centaine de Vms toute distrib confondue.

              Dans le temps on concentrait n applications sur 1 serveur, Et c'était indemerdable pour les mises à jours, les besoins de version php, mysql, java, libtruc… différentes sur un même serveur.

              Bref, gérer plein de serveurs "atomiques" (ie: 1 app d'un environnement) C'est bien plus facile, souple, économique en temps que d'avoir peu de serveurs avec mutualisation de n applis.

              • [^] # Re: 345 serveurs !

                Posté par  . Évalué à 1.

                Avec des fautes dans tous les coins dans mon précédent post…
                Désolé pour les yeux!
                Ça m'apprendra 1) à poster depuis mon téléphone 2) sans me relire.

              • [^] # Re: 345 serveurs !

                Posté par  . Évalué à 2.

                Il est beaucoup plus simple (surtout pour Linux) d'avoir 1 serveur = 1 app de prod ou de test ou de formation

                Je pense que tout le monde est plus ou moins d'accord là dessus.
                Mais dans ton cas par exemple, tu as un ratio de combien ? nbr_serveurs / nbr_utilisateurs

                Les plus hauts ratios sont souvent sur des structures très éclatées. Par exemple une franchise de boutiques avec un serveur physique + virtuel + sauvegarde par magasin. Ça fait déjà 3 serveur pour 1 à 10 utilisateurs, sans compter le siège.
                Mais dans les structures monolithiques j'en suis à 1/15 chez notre client le plus mal fagoté.
                Je ne compte pas les petits clients car avec 3 utilisateurs dans un cabinet d'avocat, le ratio est forcément élevé.

  • # et bien nous...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Au rectorat de Lyon, la solution retenue par la région stopppe un tryptique de 3 serveurs sous linux (solution ministérielle "EOLE".) composée d'une passerelle, un serveur de fichier pour le réseau administratif, un serveur de fichiers et application pour le réseau "pédagogique" par un gros trucs chelou windows. Le tout pour tous les lycées de la région Rhones Alpes Auvergne…
    Welcome back M$…
    Comme quoi, c'est pas le cas forcément partout.

    • [^] # Re: et bien nous...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Je ne critique pas, tout dépend du type de DSI.

      J'ai une vision un peu caricaturale mais :
      En général, plus la DSI est grosse et technique plus elle pourra être indépendante de MS et faire des choix techniques qu'elle est en capacité d'assumer.
      Plus elle est petite et axée métiers - gestion de projets, plus elle s'orientera vers des solutions MS, de l'info-gérance, de l'AMOA (et ça coûte pas moins cher que de la compétence en interne)

      Les deux choix se défendent.

  • # Infra/App

    Posté par  . Évalué à 3.

    On peut savoir la répartition entre les serveurs infra et applicatifs ? pour Linux et Windows.

    • [^] # Re: Infra/App

      Posté par  . Évalué à 2.

      Il doit y avoir une dizaine de VMs infra (reverse proxy, proxy, serveur git, nagios etc, tous sous Linux)

  • # pas la même fête partout

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8. Dernière modification le 24 février 2017 à 11:07.

    Dans le monde médical très microsoft windows centrique, nombre de société et de prestataires métiers se sont tournées sur des briques libres (JBOSS, apache httpd & tomcat, Mysql, …) pour leurs logiciels mais s'évertuent à ne supporter celles-ci que si elles sont installées sur du windows server 2010/2013.

    Bizarre.

    Bon vu qu'on a adopté puppet on va essayer au moins de leur imposer au maximum l'usage de la version Core de Windows quand ils ne supportent pas linux mais c'est pas gagné.

    Jami: beabb2b063da0a2f0a2acaddcd9cc1421245d5de

  • # Réponses en vrac

    Posté par  . Évalué à 2.

    un département de +800.000 habitants (et 2500 agents) de l'ouest de la france :-)

    Le nombre de serveurs correspond à tout environnement confondu (Prod, Test, Formation)
    Sous Linux, on n'hésite pas à faire un serveur = une appli (pas de licences OS et déduplication sur le stockage)
    Ca permet de gérer les montées de version sans effet de bord, facilite les restaurations, les configurations dédiées etc…
    Pour les VMs de prod ça donne :

    $ ./reportVmsOS prod
    187 VMs: (182 up, 5 down)
    === OS Family ================
    111 linux
    70  windows
    1   other : impcg49
    

    La virtualisation est libre aussi (oVirt/KVM) et nous permet d'être très confortable sur la concentration VMs/Hôte
    Ce n'est quasiment que du serveur applicatif

    On regardera peut-être du coté de Docker prochainement

  • # Comme quoi ...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    En bref d'après ce que vous êtes en train de nous dire :

    Dans nos excellllllleeeeentes administrations, coté serveur il y aurait plus de linux que de Windows ?

    malgré les magouilles contrats passés entre les ministères et M$ ?

    Si c'est pas de la rebelion rock and roll ça …

    C'est une très bonne nouvelle … et pour ma part cela redore le blason de nos administrations

    Mais que reste t il à Microsoft ?

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