Journal REBOL libéré

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déc.
2012

Qui se souvient du langage de programmation REBOL ? Pour ma part j'y avais juste jeté un coup d’œil, il y a longtemps, mais alors longtemps ! D'ailleurs, entrez le mot clé "rebol" dans le masque de saisie de recherche de ce présent site et le dernier signe de vie de ce langage remonte à une dizaine d'années.

Or, utilisateur (béatement satisfait) de la distro Gentoo, j'ai vu le mot "rebol" dans la liste des nouveaux packages du site Gento ! Diantre, du proprio dans la Gentoo ?. Que neni : en allant sur le site rebol.com il y avait l'annonce de la publication de REBOLv3.0 sous licence Apache le 12 décembre dernier. Curieusement, le site REBOLFRANCE, ne semble pas être tout à fait à jour.

L'interpréteur est disponible sur le site de Rebol et aussi sur GitHub.

Pour ma part, j'ai expérimenté sur ma Gentoo et l'installation n'est pas triviale car le source (en langage C) nécessite d'avoir déjà REBOL d'installé pour créer le Makefile. Ce qui explique que la distro Gentoo fournisse simultanément les deux ebuilds, un pour le binaire, l'autre pour le source. Donc, après une vaine tentative de compiler le source, j'ai actionné l'ebuild "rebol-bin" qui a installé l'interpréteur dans le répertoire "opt". Ensuite, seconde tentative de compilation (réussie) et l'exécutable s'installe tout normalement dans "/usr/bin". Attention, son nom est "r3".

Donc, allons-y ! Entrons "r3" dans un terminal et : ça marche ! Mais avec un bémol : la version 3.0 n'embarque pas d'interface graphique, contrairement aux précédentes. Mais j'ai pu tester les classiques "Hello World!" de rigueur, avec succès.

Bon, voilà, c'était juste pour info, pour ceux que ça intéresse.

  • # Aussi

    Posté par  . Évalué à 4.

    À noter aussi l’existence de : http://www.red-lang.org/ qui semble être un langage s'inspirant de Rebol.

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 2.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Re: Respect

      Posté par  . Évalué à 4.

      Il était une fois une nana et son charpentier de mari.

      BSD est né en 1978.

      • [^] # Re: Respect

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Et CP/M développé vers 1973-74, puis commercialisé en 1977.

        Digital Research et IBM seraient tombés d'accord, on n'aurait pas eu MS-DOS (bon, certaines caractéristiques de MS-DOS ont été reprises de CP/M… c'était pas un Unix, plutôt un enfant de VMS).

        Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

        • [^] # Re: Respect

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          BSD mais pas FreeBSD (d'un autre côté Amiga n'était pas libre non plus à cette époque)

          D'après Wikipedia (https://en.wikipedia.org/wiki/Berkeley_Software_Distribution), en 1980, BSD Unix était utilisé sur les stations de travail (" In the 1980s, BSD was widely adopted by vendors of workstation-class systems in the form of proprietary UNIX variants", donc c'était certainement pas accessible sur les ordinateurs personnels.

          Quoi qu'il en soit, Rebol est vraiment impressionnant. Dans la version 2 (pas libre), on télécharge un simple binaire de 1200 ko, et ça contient tout, l'interpréteur REBOL, un système de widget pas dégueu du tout, pas besoin de libgktperl.so.6 ou de libpango1.0 etc, ça se lance en un éclair, et depuis l'interface principale on peut télécharger des démos et programmes sur le site officiel ou les sites des utilisateurs, on peut modifier le code de ces programmes et relancer directement la version modifiée. Le code source a l'air plutôt simple et logique.

          J'espère que la version graphique arrivera bientôt dans Rebol 3 (ça semble prévu).

          Bonne nouvelle que cette libération.

          « I approve of any development that makes it more difficult for governments and criminals to monopolize the use of force. » Eric Raymond

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