inky-full-bash a écrit 15 commentaires

  • # Par flemme ...

    Posté par  . En réponse au sondage La dernière fois que j’ai compilé un noyau Linux, c’était parce que…. Évalué à 2. Dernière modification le 12 septembre 2019 à 21:24.

    Il y a même pas une semaine, Gentoo oblige.

    • Au début, c'était pour l'optimisation en mode kéké-tuning : "hey regarde je consomme que 100Mo de RAM au boot !"
    • Ensuite je me suis rendu compte que c'est génial d'un point de vue pédagogique : "je sais comment fonctionne mon ordinateur"
    • Puis en esthète minimaliste j'ai essayé d'éliminer le superflu : "les lignes de mon OS sont épurées, c'est beau et facile à nettoyer"
    • Maintenant j'ai juste la flemme. emerge -avDNut world; emerge --depclean -> mettre à jour les paquets et nettoyer cd /usr/src/linux; eselect kernel set 1; cp .config /usr/src/linux; cd /usr/src/linux -> changer la version du noyau mais reprendre l'ancienne conf parce que flemme make -j9; make install; make modules_install -> compiler et installer le nouveau noyau grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg -> booter par défaut sur ce noyau Emballé c'est pesé, je n'ai plus le temps d'entretenir ma machine. J'ai passé des mois à la tuner pour optimiser et comprendre, et tout ce temps je l'ai largement regagné à ne pas me poser la question de la MCO. Si, il y a un truc que j'ai dû faire une fois : choisir d'autres drivers lorsque j'ai changé de machine, puis tout recompiler sans réfléchir après un vulgaire copier-coller de la conf du système. C'est tout.

    Et lorsque je retombe ailleurs sur d'autres distros plus classiques, ma p'tite Gentoo me manque très vite, c'est tellement plus simple avec elle. Et le concept de compilation du noyau y est si bien intégré que finalement ce n'est même pas un exploit ou de la magie noire, c'est juste cocher empiriquement des cases après un make menuconfig puis faire un make ; rien de bien sorcier.

    Ou alors c'est juste une question d'habitude.

  • [^] # Re: GPIO

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ordinateur à carte unique : Raspberry Pi 4 et consort. Évalué à 5.

    Ça fonctionnera aussi dans le noir. "Photosensible", c'est un terme générique pour dire que ça réagit à la lumière d'une longueur d'onde donnée. Par exemple, sur ton premier lien, c'est un capteur photosensible aux longueurs d'onde autour de 940nm, qui se comporte comme un transistor en fonction de la "lumière reçue", c'est-à-dire qu'il laisse passer plus ou moins de courant en fonction de lumière infrarouge reçue (émise par la LED IR juste à côté, et réfléchie lorsqu'un objet est proche).

    Tu as aussi des capteurs photosensibles qui se comportent comme des résistances (résistance qui varie en fonction de la lumière reçue), ou des diodes (laisse passer le courant uniquement s'il reçoit suffisamment de lumière).

    Plus d'infos par là :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Photor%C3%A9cepteur_(%C3%A9lectronique)

    Mais dans tous les cas, la longueur d'onde est fixée. Tu peux avoir des photorécepteurs sensibles uniquement aux infrarouges, à toute la lumière visible, aux ultra-violets, à une couleur spécifique, etc. Mais dans ton cas, il faut en effet rester sur l'IR. Pas seulement pour que ça fonctionne la nuit, mais surtout pour que le capteur ne soit pas gêné par la lumière du jour.

    Donc le composant de base se comporte comme une résistance, une diode ou un transistor. Ensuite tu as des versions plus sophistiquées qui embarquent ce capteur, mais également de quoi communiquer plus facilement. Par exemple pour lui parler directement en I2C, SPI, etc. et encapsuler toute la "complexité" de l'analogique dans une boite noire. En fait c'est comme faire de l'orienté objet ! Attention néanmoins si tu transporte le signal analogique sur un fil du capteur jusqu'à la raspi : le signal risque d'être parasité par l'environnement (je ne sais pas à quel point, ça dépend du fil, de sa longueur, etc.).

    Sur ton deuxième lien, tu as en effet seulement une LED IR. Tu peux trouver des capteurs IR stand-alone, mais je te conseille de prendre les versions qui embarquent la LED et le capteur. C'est tout simplement plus pratique, tout est dans un seul composant. Ce qu'on néglige souvent, c'est le packaging … et c'est quand-même plus facile quand tout est dans un composant unique. Surtout si tu comptes en déployer plusieurs. Un cas particulier : si tu souhaites séparer l'émetteur et le capteur (par exemple dans un ascenseur coupe le faisceau entre les portes), mais là faut du matériel spécifique.

  • [^] # Re: conso mémoire > mate

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du bureau léger Xfce 4.14. Évalué à 2.

    No soucy ;)

    Le ressenti est différent peut-être parce que là je suis en vacances et je me contente de LinuxFr et un webmail sur la vieille machine de mes parents, donc le ralentissement n'est pas encore critique, ça reste des pages assez légères. En effet, je n'ai pas testé du côté de oui-sncf …

    De mon côté c'est le CPU qui fait goulot d'étranglement. Malheureusement, c'est un pc portable, difficile de changer les pièces pour avoir mieux (mais mes parents ne s'en plaignent pas, donc pour l'instant ça fait le job !)

    Après je vois aussi le côté positif des choses : avec une bécane lente, on passe paradoxalement moins de temps sur Internet. On se contente de l'essentiel.

  • [^] # Re: GPIO

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ordinateur à carte unique : Raspberry Pi 4 et consort. Évalué à 4. Dernière modification le 24 août 2019 à 14:03.

    Ok. Comme je vois plus haut que tu as forcément besoin d'I2C pour autre chose, je pense que tu peux tout mettre dessus, sans forcément passer par des entrées analogiques ou des convertisseurs I2C/SPI vers entrées analogiques.

    Tu as par exemple le capteur VCNL4020 (et plein d'autres, suffit de chercher les mots-clé "i2c photo sensor ir") tout intégré. Il a une LED infrarouge, le capteur juste à côté et l'interface I2C. L'idée c'est de tous les mettre en parallèle sur quatre fils (masse, alim, SDA et SCL). Pour faire simple, lorsque ta Raspberry souhaite récupérer la valeur associée à un capteur, il va interroger le bus et fournir une adresse. Chaque capteur a une adresse (qu'il faut programmer en avance de phase via ce même bus une bonne fois pour toute). Et tu obtiens une valeur (pour ce capteur c'est un nombre sur 3 bits). Ensuite tu compares la valeur à un seuil (que tu dois définir en faisant plein de tests), et tu as ton résultat logique.

    C'est une façon de faire complètement différente de l'analogique. C'est un peu comme le bus CAN d'une voiture. L'avantage c'est que tout est sur un seul bus, il y a moins d'électronique, et on compense avec du traitement logiciel (demander à l'OS d'accéder au bus I2C, interroger le bus avec des fonctions kernel ou plus haut niveau à la python, etc.). Un peu difficile à comprendre au début, mais dès qu'on l'a pris en main, ça change la vie !

  • [^] # Re: conso mémoire > mate

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du bureau léger Xfce 4.14. Évalué à 2.

    Je n'avais pas vu le message précédant, croyant alors que la question s'adressait à moi …

    Désolé pour le quiproquo ainsi généré

  • [^] # Re: GPIO

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ordinateur à carte unique : Raspberry Pi 4 et consort. Évalué à 3.

    Étant donné que ce sont des LED IR pour illuminer des capteurs, je pense qu'il n'essaie pas de les contrôler, ou son animal domestique est très spécial !

    Et en effet, comme ces capteurs sont analogiques, il faudra des sorties analogiques. Essayer de faire le filtrage à la main risque d'être casse-gueule ; chaque capteur aura son propre seuil en fonction de son environnement (calibration empirique !)

    La question du mode de fonctionnement des capteurs se pose quand-même : c'est un capteur de proximité/distance comme TCRT5000 ou un capteur de coupure de ligne qu'il faut utiliser ? (détection proximité à la gamelle ou détection de passage d'une porte ?)

    Pour la problématique du nombre de GPIO et des entrées analogiques, ça vaut peut-être le coup de tous les mettre sur un bus I2C. Tout le monde sur quatre fils (mais les capteurs sont plus chers).

  • [^] # Re: Eh, c'est drôle...

    Posté par  . En réponse à la dépêche LibreOffice, les sorties d’été. Évalué à 2.

    En effet, les déboires autour de cette fenêtre des styles me faisaient peur à chaque montée de version, craignant quelle ne disparaisse définitivement … Mais maintenant dans LO je trouve que c'est bien intégré dans le volet à droite. Style de page, style de paragraphe, style de caractère. Que demande le peuple ! Attendons que ça rentre dans les mœurs. Le passage de "sans style" vers "style de paragraphe" est plus difficile que celui entre "style de paragraphe" et "combo des trois styles". D'abord c'est vu comme de l'avant-gardisme, et ensuite ça devient du bon sens.

    Ça m'arrive parfois de reprendre Scribus sur les documents complètement déstructurés, où la philosophie des styles est complètement différente. LO/OOo c'est la production industrielle en quantité et efficacité, Scribus c'est l'artisanat de joaillerie. Je passe mon temps à décider où insérer les passages à la ligne, pour ne pas couper grammaticalement ou sémantiquement via un vulgaire retour à la ligne automatique, à adapter les zones en fonction de leur contenu, à choisir une couleur plutôt qu'une autre dans la palette générale, etc. Bref, plein de trucs qu'une machine ne peut pas deviner seule (pour l'instant ?). Et les suites bureautiques classiques, c'est pas du tout adapté à ça (c'est même à l'origine d'une nouvelle maladie : Death by PowerPoint)

  • [^] # Re: conso mémoire > mate

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du bureau léger Xfce 4.14. Évalué à 1.

    Elle dépote à fond !

    J'ai été agréablement surpris par la vitesse de chargement de certains sites alors que d'autres sont tout juste inaccessibles. Bien entendu, aucun pb avec LinuxFr, mais chose qui m'a étonné (je ne vais pas faire la liste exhaustive) : également le cas de GeoPortail en mode 2D (alors que GMap, comment dire …). C'est aussi fluide que sur une bête de course. Je vais peut-être me faire un classement des sites les mieux codés grâce à cet ordinosaure en mode benchmark ?

    Sinon il y a le navigateur web Links. Pareil, j'ai parfois d'agréables surprises de sites facilement lisibles en console. Mais à part quelques cas bien particuliers et prémédités, je pense que c'est juste un heureux hasard. Pas suffisant pour que je pousse tout le monde à basculer sur Links !

  • [^] # Re: Eh, c'est drôle...

    Posté par  . En réponse à la dépêche LibreOffice, les sorties d’été. Évalué à 6.

    Je me suis fait un style "LaTeX-like". C'est aussi joli qu'un rendu LaTeX, mais aussi pratique à mettre en page que du LibreOffice. Est-ce que ça compte ou je vais me faire caillasser par les LaTeX-fans et les LO-fans ?

    Blague mise à part, c'est surtout le combo style de paragraphe + style de caractère qui change ma vie. Plus besoin de faire de bidouille étrange pour un rendu spécifique, les styles suffisent avec le panneau latéral : finalement seuls quelques boutons me sont nécessaires sur le menu old-school ou truc à onglets. Et si je dois faire des bidouilles, c'est que j'essaie de faire un truc trop spécifique qui cassera l'homogénéité globale du document ; donc je fais pas. Quand on n'utilise pas correctement les styles, ça se voit sur le rendu général, ça donne une impression patchwork. Au boulot, on me fait souvent la remarque "hey tu l'as trouvé où ton modèle de document, le dernier dans la base des modèles officiels remonte à 2003 et il est moche" (modulo un logo qui change souvent), ma première réponse n'est pas "j'utilise LibreOffice au lieu de M$Office", mais "j'utilise des styles".

    C'est mon cheval de bataille pour convertir mes collègues à LibreOffice : ça donne des documents plus jolis (même si j'avoue, ce n'est pas que le logiciel qui change la donne … la base, c'est le style). Et en bonus, je recode leurs macros.

  • [^] # Re: conso mémoire > mate

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du bureau léger Xfce 4.14. Évalué à 5.

    Il y a aussi un autre facteur qui rentre en compte, et qui rend sûrement les différences de perfs entre les distros "négligeables" (je dis ça au feeling) : la lourdeur des sites web.

    J'en ai recyclé des PC, et là faut admettre que ça commence à devenir difficile à utiliser. Les sites bouffent toutes les ressources … Peut-être un sentiment de lenteur quand on se retrouve face à un ordinosaure et qu'on n'a plus la patience des anciens temps.

    Et il y a ces histoires de paquets 32bit qui ne seraient plus maintenus … difficile à expliquer à ceux à qui on a promis une fin de l'obsolescence programmée ! Et malheureusement, ce n'est pas un public à qui je peux me contenter de dire "bah vous avez qu'à recompiler vous-même les paquets !"

  • [^] # Re: Vive Xfce !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du bureau léger Xfce 4.14. Évalué à 7.

    Idem

    J'ai essayé plusieurs distros et environnements de bureau sur mes pauvres cobayes. Le constat était sans appel : ceux que j'ai orientés vers Xubuntu sont maintenant convaincus, tandis que les autres … repassent sous Windows dans les jours/semaines qui suivent. Et malheureusement, ces derniers ne veulent plus retenter l'expérience, même avec une autre distro. En effet, la première impression est la plus importante, c'est elle qui définit "l'expérience Linux" aux yeux des nouveaux. On a beau leur expliquer que chaque distro est différente, que la première n'est pas forcément la bonne, mais quand on a grillé la première cartouche c'est fini (et je ne leur en veux pas, ils ne peuvent pas être conscients de cette diversité quand ils ont passé leur vie avec Windows).

    Donc maintenant, dès que quelqu'un se plaint d'un ordinateur trop lent, de quelques malwares probables, j'en profite pour leur glisser un petit "Hey, tu veux pas essayer Linux ? Là j'ai une clé USB pour te montrer. Quand je l'enlèverai, ça redeviendra comme avant, ça ne t'engage à rien. Juste pour que tu vois au moins une fois ce Linux dont tout le monde parle. Pour ta culture". Je le laisse jouer un peu avec, j'explique un peu comment ça fonctionne, les paquets centralisés, les mises-à-jour, etc. sans rentrer dans les considérations open-source (ça ne les intéresse pas … pour l'instant). Et quand ils mordent à l'hameçon, je leur propose de l'installer et faire la sauvegarde nécessaire pour revenir en arrière si besoin : avec Xubuntu, je n'en ai jamais eu besoin.

    Pourquoi ? Bah pour ceux qui souhaitent juste aller surfer et faire de la bureautique, XFCE est suffisant. Et simple. Quand un de ces nouveaux linuxiens me dit que finalement c'est encore plus simple que Windows, c'est tellement gratifiant. Surtout, il ne faut rien leur imposer. Ils découvriront tout seul en quoi c'est "mieux" sous Linux. Nous avons parfois tendance à nous sentir supérieurs, "nous on est des informaticiens et on sait que GNU/Linux c'est mieux, donc arrête avec Windows" … mais les gens sont suffisamment intelligents pour s'en rendre compte d'eux-même lorsqu'ils ont testé. Et leur regard neuf me permet de voir les choses autrement (en réinstallant sa machine, mon père m'a surpris en configurant son imprimante/scanner en deux-clics alors que j'allais me lancer dans une longue procédure : il me dit qu'il réinstalle sa distro chaque 6 mois, habitude qu'il a prise sous Windows, donc maintenant il connaît la procédure par cœur !). Au contraire, en imposant notre vision des choses, cela devient contre-productif. Il faut juste savoir titiller leur curiosité avec des choses simples, et XFCE répond parfaitement à cette tâche. Et son logo est tellement mignon ! (on sous-estime tellement la puissance des logos …)

    Mais bon, moi je resterai sous Gentoo/Fluxbox :p
    (c'est néanmoins agréable de manipuler une Xubuntu/XFCE de temps-en-temps, ça ne nécessite pas de réadaptation)

  • # Pour ne pas être trop proche

    Posté par  . En réponse au sondage Logement : pourquoi habite‐t‐on loin de son activité ?. Évalué à 3.

    Si le boulot est à la porte d'à côté, difficile de ne pas tomber dans le piège du "oh je peux bien rester une heure de plus, de toute façon le lit est à 5min". Et par récurrence, assister paradoxalement au levée du soleil au boulot. Souvent.

    Du coup, pour le trajet j'ai au choix :
    * 2h de marche si motivé
    * 1h de marche si pressé
    * 15min de marche + 15min de bus s'il pleut ou flemme (notamment le soir)
    * fût un temps où j'avais même l'option 10min de bus en porte-à-porte

    Randonner sur un GR, je ne vois pas ça comme du temps perdu et cette fois-ci j'assiste au levé du soleil en marchant. Dans le bus je dors : pas non-plus du temps perdu. C'est donc "loin" spatialement (>5km c'est loin, de mon point de vue de simple piéton de campagne), mais proche temporellement (pas de temps perdu). J'ai spécifiquement choisi l'emplacement de ma coloc' pour pouvoir venir au boulot ou ville à pieds ou transports en commun, c'était l'un des principaux critères. Prendre une voiture - même pour seulement 10min par jour - j'aurais vu ça comme une corvée (cependant mon regard est biaisé puisque je n'ai jamais eu de voiture).

    Mais comme ça a déjà été dit, tout est question de point de vue. Surtout lorsqu'on a vue sur des chevaux à la fenêtre du salon (et puis tant pis pour la fibre)

  • [^] # Re: chemins en boucle, jeu solo

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parution de 0 A.D. alpha 19 Syllepsis. Évalué à 2.

    Pour le côté réaliste, ce n'est pas tant la loyauté des troupes qu'il faut prendre en compte, mais bien leur compréhension des ordres. On ne compte plus le nombre de manœuvres lamentablement ratées à cause d'une mauvaise transmission (avec un risque à chaque passage d'échelon hiérarchique !)

    Faut pas se leurrer : les jeux vidéo de RTS qu'on connaît aujourd'hui ne reflètent pas la réalité. D'une part, il faut prendre en compte le retard temporel d'envoi d'ordre / retour d'information (jouer avec un ping de 60000 ms ?). D'autre part, l'erreur spatiale due au fait que les chefs n'ont pas les yeux de leurs subordonnés, et réciproquement. Les infos sont transmises par la voix sur une radio aujourd'hui, et faut se contenter de ça pour décrire où on est, ce qu'on fait et ce qu'on voit (jouer avec des informations floues sur la position de ses propres pions ?) Et même si on automatise tout ça, il n'y a pas de réseau câblé en mode infrastructure sur le terrain, mais des trucs sans fil qui se captent entre-eux, ou pas. Par contre dans les films ça marche bien ;)

    Enfin bref, si on veut un jeu réaliste de chef de guerre, il aurait un ping atroce, des infos parfois mal transmises, un brouillard de guerre généralisé et une carte obsolète du terrain. Ça pourrait être un concept intéressant ^ ^

    Pour en revenir à 0AD, ça fait un moment que je n'y ai pas fait un tour. Mais les screenshots me donnent de plus en plus envie de retester !

  • [^] # Re: Avis d'un "jeune"

    Posté par  . En réponse au sondage En quelle année êtes-vous passé(e) à GNU/Linux (ou autre système libre) ?. Évalué à 1.

    C'est généralement la distrib' que j'installe sur l'ordi de Mme Michu pour faire découvrir le merveilleux monde de Linux. Je trouve Unity un peu "too much" pour faire ses premiers pas. Et puis de toute façon, quand je fais l'expérience d'installer une Ubuntu classique et une Xubuntu sur la même machine, c'est toujours Xubuntu qui remporte le choix du public (bon, ils veulent toujours un truc qui ressemble à ma Gentoo/Fluxbox … mais "ça sera pour plus tard, jeune padawan" ; faudrait pas les traumatiser à vie !)

  • # Avis d'un "jeune"

    Posté par  . En réponse au sondage En quelle année êtes-vous passé(e) à GNU/Linux (ou autre système libre) ?. Évalué à 4.

    Bon, comme certains regrettent l'absence des "jeunes", je vais participer un peu (tiens, et ça fera mon premier commentaire, en passant)

    J'ai 24 ans, et je me suis lancé dans GNU/Linux il y a 6 ans, au hasard, tout seul. C'était une Xubuntu. J'ai adoré ! L'impression de redonner une nouvelle vie à un ordinateur, avec des jolis graphismes sobres et épurés ; ça me faisait penser aux smartphones qui venaient tout juste de sortir (pour info, j'utilise encore aujourd'hui un 3310 …).

    2 semaines plus tard, je commence à fouiller plein de distribs en cherchant laquelle je garderai un moment. Après maintes tentatives, je choisis finalement Mandriva. J'aimais bien la capacité de personnalisation du bureau KDE, mais au bout de 6 mois, j'en avais un peu marre des plantages de sessions (KDE4 en était à ses débuts, c'était pas très stable si on bidouillait trop).

    Je quitte donc le monde de la configuration clic-o-drome pour m'intéresser à Archlinux. Et là, le choc : on peut aller vraiment loin dans la personnalisation grâce à la console. Pareil, ça a duré 6 mois, mais en laissant un bon souvenir (contrairement à Mandriva dont j'ai fuit le KDE4.1)

    Mais j'en voulais encore plus … donc forcément, je suis tombé sur Gentoo. Le bonheur. Je n'ai jamais tant appris sur l'informatique qu'en essayant de configurer ma machine. Depuis, je suis resté chez Gentoo. Maintenant, je suis devenu un grincheux-puriste-[insérez_votre_stéréotype_du_vieux_barbu]. Nan, en fait avec le recul, je me rends compte que je ne suis plus tout-à-fait jeune en fait …

    Je me rappelle, la première fois qu'on m'a parlé de Linux, c'était mon prof de techno au collège qui m'a refilé un live-cd sans interface graphique pour grabber une image d'une webcam en ligne de commande … j'avais un peu paniqué sur le moment …