Isammoc a écrit 8 commentaires

  • # Ouvert, libre et contribution

    Posté par  . En réponse à la dépêche Proxy HTTP(s) gatejs. Évalué à 7.

    Les sources de gatejs étaient fermées pendant plusieurs années, mais différentes raisons ont amené ses créateurs à rendre ouvert ce travail.

    Quelles sont les raisons de rendre ouvert ?
    Sur linuxfr, je me serais attendu, justement, à ce que ce soit développé, ce serait justement l'un des points les plus importants, les raisons et la façon dont cela a été fait. Le pourquoi du comment et toute l'histoire.

    Apparemment, le projet est :

    Mais j'ai beau cherché dans le wiki ou dans le README, il n'y a pas de direction pour la façon de contribuer.
    Que ce soit pour la création de ticket de bug, de ticket d'évolution, de contribution de documentation ou de code proprement dit.

    Donc c'est libre (on a le droit de forké) mais ça reste fermé ?

    En me relisant, je me rends compte que c'est un peu aigri, mais je ne sais pas le tourner de manière différente, désolé. Je m'intéresse surtout aux raisons qui poussent une entreprise à rendre un projet libre :

    • projet poubelle => on ne veut plus s'en occuper
    • publicité sur le savoir-faire => vous pouvez l'utiliser mais on garde exclusivement le cotnrole
    • rendu à la communauté => on utilise du libre, donc on veut redonner une partie de ce que l'on a gagné à la communauté
    • manque de personnel / principaux développeurs partis => on ne sait plus le gérer, on n'a plus les moyens de le gérer, mais c'est toujours utilisés, il faut que ce soit maintenu
    • projet fini et donc plus financé => on le libère, ça fera de la publicité pour la boite et certains le maintiendront gratuitement.

    Bref, plein de raisons (pas mutuellement exclusives), plein de façons de faire. Quels sont vos choix, et pourquoi ?

  • [^] # Re: Ca commence très fort

    Posté par  . En réponse à la dépêche [JobCode 15 juin] 80 développeurs sélectionnés. Et toi, en feras-tu partie ?. Évalué à -1.

    Un site web qui refuse les "www". Ca promet !

  • [^] # Re: Modèle économique idéal ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quel modèle économique pour le jeu vidéo libre?. Évalué à 2.

    Personnellement, je lis le point 2 "Chaque joueur paye sa part" comme ceci :
    Les premiers joueurs vont payer pour les développement initiaux.
    Si le jeu rencontre du succès, on va vite rentrer dans ses frais (marge compris dans le sens de mon message précédent).
    Si le jeu rencontre beaucoup de succès, cela veut dire qu'il plait et qu'il faut le faire vivre, donc, ce que les nouveaux joueurs paient DOIT servir à améliorer le jeu (nouvelles fonctionnalités, nouveaux niveaux, nouveaux graphismes, etc.).
    Amélioration que les anciens joueurs pourront profiter bien évidemment sans repayer à nouveau.

    Au final, tous les joueurs ont payé la même somme.
    Et les jeux qui plaisent, qui ont du succès, se retrouve maintenus plus longtemps, améliorés et peaufinés encore plus que ceux qui n'ont rencontré que peu d'adeptes.

    Pour faire un parallèle avec les modèles économiques actuelles, au lieu de faire payer les DLC, les DLC seraient créés avec l'argent des joueurs arrivant après l'équilibre financier du jeu.

  • [^] # Re: Modèle économique idéal ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quel modèle économique pour le jeu vidéo libre?. Évalué à 1.

    Effectivement, il y a un risque, comme tout développement de projet.
    Pour les indépendants, par exemple, c'est la même chose : ils prennent le risque.

    Ici, on ne parle pas de ne pas faire de profit dans le sens bénéfice. Mais simplement de ne pas faire de profit dans le sens royalties : lorsque le jeu / projet quelconque est payé depuis des lustres, on ne fait plus d'argent dessus.

    J'imagine donc que dans ce contexte économique, on peut mettre un prix plus élevé à la fonctionnalité que le salaire que le développeur recevra réellement, notamment pour payer la mise en place du site, etc.

    Par contre, ce qui me gêne plus, c'est le fait de payer au commit. Sachant que certains commits peuvent être largement plus conséquent que d'autres.
    De plus, on ne parle ici que du développement. Quid du maintien de la communauté, de la documentation, du graphisme, du son, de la pub, de l'ergonome, des valideurs, des scénaristes, des comptables (enfin ceux qui vérifient l'équilibre des calculs), etc. ?
    N'oublions pas qu'un jeu de qualité professionnel requiert beaucoup de compétences hétéroclites.

  • # Mauvais timing

    Posté par  . En réponse à la dépêche Offrez-leur des CD de jeux libres. Évalué à 2.

    Il est dommage, bien qu'indépendant de la volonté de l'auteur de l'article que ce dernier paraisse lors de la migration du site en question.

  • [^] # Re: parité à 2 cents...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les femmes et le logiciel libre : retours d'une conférence des RMLL. Évalué à 4.

    Si je résume :

    La discrimination positive, c'est de la discrimination quand même !


    Bah... oui.
  • [^] # Re: Bravo

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les femmes et le logiciel libre : retours d'une conférence des RMLL. Évalué à 4.

    Je n'ai pas limité la communauté libriste au code, mais "avant tout" à la technique et à l'informatique.

    1. Oui, le mythe du codeur-geek-mâle est (trop) bien ancré.
    2. Ce n'est pas moi qui sous-entendrais cela. Ma chérie est une bonne codeuse et je suis fier d'être avec elle. Elle travaille dans la recherche robotique, donc oui, je peux concevoir l'ampleur de la discrimination... extérieure.

    Parce que de mon humble point de vue, ce n'est pas tant les informaticiens — trop heureux d'avoir une fille dans leur équipe — qui chassent les demoiselles, mais bien cette vision d'un monde étrange de personnes préférant passer leur temps sur leur ordinateur plutôt que d'aller prendre une douche et faire le beau sur les terrains de foot.
  • # Bravo

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les femmes et le logiciel libre : retours d'une conférence des RMLL. Évalué à 4.

    *clap clap*

    J'applaudis des deux mains les commentaires fait dans cette dépêche.

    Promouvoir la présence de personnes faisant partie des minorités n'est, à mon humble avis, pas la même chose que de casser du sucre sur le dos de la majorité.

    Ce débat pourrait être élargi à d'autres communautés, mais telle n'est pas la question.

    Dans le sujet qui nous concerne, je pense que cela est dû aux habitudes et aux traditions. L'image de la femme au foyer tout juste bonne à torcher les fesses des bambins n'est pas loin des esprits masculins... et féminins. En effet, beaucoup de femmes ne se sentent pas de taille à affronter un monde dit "masculin". Et la communauté libriste est avant tout une communauté technique, informatique, donc déjà pauvre en présence féminine.

    Au lieu de taper sur le mâle (mal ?), il faudrait éduquer les esprits à vivre et s'épanouir ensemble.

    Oui, mais comment ? Qui a la recette miracle ?

    Si quelqu'un l'a, qu'il la clame haut et fort ! En attendant, je pense qu'il faut, malheureusement, laisser le temps que notre société — et nos communautés — évoluent dans ce sens, sans, pour autant, ne rien faire.

    Moralité, Rome ne s'est pas fait en un jour.