Journal "Viviane Reding : le piratage sur le Net devient sexy"

Posté par  (site web personnel) .
Étiquettes :
17
15
juil.
2009
Enfin un avis un peu différent et censé de la commissaire européen responsable de la société de l'information et des médias.

« Alors que de nombreux ayants droit insistent sur le fait que chaque téléchargement non autorisé sur Internet est une violation des droits de propriété intellectuelle et est donc illégal, voire criminel, d'autres soulignent que l'accès à l'internet est un élément essentiel des droits fondamentaux » note ainsi la commissaire européenne.

« Permettez-moi d'être clair sur ce point : Les deux parties ont raison. Le drame est que, après de longues et souvent vaines batailles, les deux camps sont restés sur leurs positions, sans aucun signe d'ouverture vers l'autre côté. »

« Ces chiffres révèlent de sérieuses carences dans le système actuel. Il est nécessaire de pénaliser ceux qui enfreignent la loi. Mais y a-t-il assez d’offres légales sur le marché, et sont-elles assez attractives et d'utilisation aisée ? (NDLR : en somme, peut-on tout trouver, facilement, et sans DRM) Le système légal actuel de protection de la propriété intellectuelle répond-il vraiment aux attentes des générations Internet ? (NDLR : une question particulièrement importante) Avons-nous envisagé toutes les alternatives à la répression ? Avons-nous envisagé le point de vue d’un adolescent de 16 ans ? Ou nous sommes-nous contentés de voir la perspective de professeurs de droit ayant grandi à l'ère de Gutenberg ? De mon point de vue, l’essor du piratage sur Internet est un vote de défiance (ndrl : manque de confiance) aux modèles économiques et aux solutions légales actuels. Cela devrait être un signal d’alarme pour les législateurs. » assome ainsi Viviane Reding.

« Si nous ne réalisons pas, très rapidement, un accès plus facile et plus convivial pour les consommateurs aux contenus numériques, nous pourrions perdre une génération entière de partisans de la création artistique et de l'utilisation légale des services numériques. Économiquement, socialement, et culturellement, ce serait une tragédie. »


Elle propose l'octroi de licences de droits de propriété intellectuelle facilité. J'aurais aimé moi-même un système qui ressemble au droit du livre.

http://www.pcinpact.com/actu/news/51935-hadopi-viviane-redin(...)
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=SPEE(...) (la source d'origine que je n'ai pas encore lu :)
  • # Enfin...

    Posté par  . Évalué à 2.

    Un(e) politique qui pose les bonnes questions!

    Ca va pas plaire à ceux qui s'engraisse sur ce vieux système économique décrépi...
  • # zéro

    Posté par  . Évalué à 1.

    0 commentaires ? curieux :)

    comme quoi les journaux sur viviane reding ne sont pas très sexy
  • # on ne négocie pas avec les terroristes

    Posté par  . Évalué à 2.

    mais des fois je ne sais pas lesquels c'est.
  • # un autre avis éclairé

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Thom : Maintenant si tu telecharges, ils te coupent ta connexion internet, apres ce sera qd tu chantera ss la douche ils te couperont l'eau
    http://danstonchat.com/?10128

    "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

  • # droit du livre ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Pourrais-tu préciser ce que tu entends par « droit du livre » ?

    En tant que bibliothécaire vaguement formé aux autres maillons de la chaîne (édition et librairie), je ne vois pas le lien explicite et direct entre l'imprimé et le numérique.
    En ce qui concerne le livre numérique, rien n'est encore fait, en fait.

    peut-être penses-tu au prix unique (fixé par l'éditeur) et à sa contre-partie qui oblige tout libraire à commander n'importe quel livre dépolégalisé, sans surcoût pour le client ? (disponibilité de tous les catalogues de tous les éditeurs dans la librairie de mon village, au même prix qu'au leclerc, au cultura ou sur amazon).

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.