• # dépot de marque à l'international

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

    De l'intérêt de bien choisir son nom, créer une structure juridique et déposer sous forme de marque à l'international dès qu'un projet prend un peu d'ampleur.

    Ce n'est pas gratuit mais dans le cadre de darktable vue sa popularité ça aurait très bien ou être fait dans le cadre d'une campagne de don (ou les fameux "payer combien vous voulez" lors du téléchargement des binaires.

    • [^] # Re: dépot de marque à l'international

      Posté par  . Évalué à 2.

      Tu n'as pas lu le texte du lien.

      • [^] # Re: dépot de marque à l'international

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

        bien sûr que si et le dépot d'une marque permettrait à l'équipe de darktable de protéger la propagation de ce genre de builds potentiellement problématique utilisant leur nom, à la manière de firefox.

        • [^] # Re: dépot de marque à l'international

          Posté par  . Évalué à 2.

          Avec le dépôt d'une marque, le vendeur devrait appeler son produit "Darktable" au lieu de "Darktable - Lightroom", ce qui est sans doute beaucoup moins vendeur/trompeur pour la cible visée.

          En revanche, cela n'interdirait pas la propagation de ce genre de build, puisqu'elle est permise par la licence. Ici, on a en effet certainement affaire à un vrai Darktable (et non à un autre logiciel usurpant le nom). Le problème vient donc plutôt d'un possible non respect de la licence et ce serait seulement à ce titre que le vendeur pourrait être attaqué par l'équipe de Darktable.

          • [^] # Re: dépot de marque à l'international

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

            Tu peux décider que l'usage de ta marque n'est autorisée que sur les exécutables compilés par tes soins. Ainsi si le build proposé par ce vendeur n'a pas le même checksum et contient potentiellement autre chose comme du malware tu peux le faire retirer du store.

            • [^] # Re: dépot de marque à l'international

              Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 13 juillet 2021 à 11:17.

              que sur les exécutables compilés par tes soins.

              Du coup, ton logiciel ne sera proposé (via les dépôts officiels) dans aucune distribution Linux. Un peu dommage pour un logiciel libre.

              • [^] # Re: dépot de marque à l'international

                Posté par  . Évalué à 3.

                Tu veux dire comme Firefox qui n'était pas dans Debian ?

                • [^] # Re: dépot de marque à l'international

                  Posté par  . Évalué à 5.

                  C'était un peu différent (car Firefox était dans d'autres distributions). On pouvait compiler Firefox soi-même et le distribuer, c'est la modification (en gardant le nom Firefox qui n'était pas autorisée).

                  « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

              • [^] # Re: dépot de marque à l'international

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

                En tant que propriétaire de la marque tu peux décider d'octroyer des autorisations particulières et individuelles aux mainteneurs/projets de distros pour lesquels tu trouve le travail de qualité.

            • [^] # Re: dépot de marque à l'international

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Tu peux décider que l'usage de ta marque n'est autorisée que sur les exécutables compilés par tes soins

              Trompeur : tu peux aussi décider que l'usage de ta marque n'est autorisée que sur les exécutables fournis par tes soins, pas la peine de se limiter à "compilés".

              Bref, avec une marque tu peux virer tous les autres utilisateurs même ceux qui fournissent le même exécutable avec le même checksum.

          • [^] # Re: dépot de marque à l'international

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Avec le dépôt d'une marque, le vendeur devrait appeler son produit "Darktable"

            Non.
            Il devait se soumettre au droit des marques, donc utiliser un autre nom sauf accord avec le détenteur de la marque.
            Avec la marque, tu peux interdire aux autres tout usage, que ce soit avec le même logiciel même sous GPLv3 (la licence ne s'occupe que du code, pas de la marque) ou complètement un autre logiciel.

            Le problème vient donc plutôt d'un possible non respect de la licence et ce serait seulement à ce titre que le vendeur pourrait être attaqué par l'équipe de Darktable.

            Donc : non.
            Licence != marque.

  • # Ce n'est pas le seul

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    La personne qui publie ce "DarkTable LightRoom" publie aussi "Scribus Indesign"…

    S'il y a un problème, il y a une solution; s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

    • [^] # Re: Ce n'est pas le seul

      Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 13 juillet 2021 à 10:02.

      Je me demande si aller frapper chez Adobe pour qu'ils s'occupent de lui ne ferait pas l'affaire..

  • # A mon avis on s'égare

    Posté par  . Évalué à 6.

    L'auteur du texte en lien (un des développeurs de Darktable dont on peut penser qu'il reflète la position de l’équipe) rappelle juste :

    1) qu'il est préférable de télécharger le logiciel dans le dépôt officiel (ou celui de certaines distributions) pour se prémunir contre des modifications malveillantes

    2) qu'il se fiche que le logiciel soit vendu tout en rappelant cependant qu'il n'y pas de raison objective de le payer sauf si un service additionnel est fourni (cas de figure qui lui paraît d'ailleurs tout à fait pertinent)

    3) que dans le cas cité en exemple, il y a une suspicion forte d'entourloupe à cause notamment du nommage pour le moins trompeur (voir illégal vis à vis d'Adobe) du produit vendu

    Au final, ce sont juste des recommandations pour leurs utilisateurs, il n'y a rien là-dedans qui suggère que l'équipe a un problème qui nécessiterait une solution (comme un dépôt de marque, par exemple).

    • [^] # Re: A mon avis on s'égare

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

      L'image de marque potentiellement ternie par des versions distribuées ayant des bugs gênants ou des logiciels qui seraient autres ou livrés avec malware est un problème et ils l'évoquent.

      S'ils jugent pertinent de communiquer, c'est justement qu'ils y voient un besoin de le faire et c'est donc pertinent de mentionner ces solutions potentielles.

      • [^] # Re: A mon avis on s'égare

        Posté par  . Évalué à 3.

        L'image de marque potentiellement ternie par des versions distribuées ayant des bugs gênants ou des logiciels qui seraient autres ou livrés avec malware est un problème

        C'est effectivement un problème potentiel.

        et ils l'évoquent.

        Je ne vois pas où dans l'article.

    • [^] # Re: A mon avis on s'égare

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      qu'il se fiche que le logiciel soit vendu tout en rappelant cependant qu'il n'y pas de raison objective de le payer sauf si un service additionnel est fourni

      Sur ce point, il faut tout de même remarquer que l’auteur se fourvoie sur ce que permet ou non la GPLv3. Il dit :

      La licence GPL 3 n’interdit pas la revente du logiciel, sous plusieurs conditions :
      […]
      que le vendeur fournisse un service additionnel (en plus du code source, qu’il n’a pas créé) qui justifie le paiement.

      La GPLv3 (ainsi que la v2 d’ailleurs) autorise parfaitement la revente du logiciel sans aucunement conditionner ça à la fourniture d’un « service additionnel qui justifie[rait] le paiement » :

      You may charge any price or no price for each copy that you convey, and you may offer support or warranty protection for a fee.

      La seule restriction que la GPL impose en matière de prix est que, si le vendeur ne fournit pas d’office le code source en même temps que la version exécutable, et que le client demande à obtenir le code en question (comme il en a le droit), le vendeur peut faire payer la remise du code source mais pour un montant ne dépassant pas celui des « frais raisonnablement engagés pour procéder à cette remise » (for a price no more than your reasonable cost of physically performing this conveying of source).

      Mais le vendeur peut bien faire payer la somme qu’il veut pour le programme exécutable sans fournir aucun service quelconque… du moment qu’il trouve quelqu’un prêt à payer.

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