J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels :
Les fondamentaux du monde de l’édition de logiciels
Nous avons appris quelques fondamentaux du monde de l’édition des logiciels :
On ne doit pas se fier aux spécifications telles que définies par les clients ou en analysant la concurrence. C’est une stratégie « me too », et le client ne sait pas ce que la technologie informatique peut lui apporter. Si on ne fait qu’écouter le client, on fait du service, pas un produit.
Il faut intégrer une bonne compréhension des besoins et procédés des clients dans chaque industrie, avec des innovations dans les domaines des technologies informatiques. On prend un risque, celui de faire le produit qui ne sera pas accepté par le marché, si le produit ne génère pas suffisamment de valeur pour le client, en termes de coût, de qualité et de réduction des temps de cycle.
En termes d’organisation, la définition des spécifications du produit (fonctionnalités, processus opératoire, dialogue homme-machine) et le développement du logiciel correspondant sont conduits par deux équipes distinctes. La première, qui est mesurée sur le niveau de succès du produit sur son marché, connait les usages et besoins des clients, la compétition et les fonctionnalités technologiques disponibles. La deuxième, qui est mesurée sur le niveau de qualité, le coût du développement et les délais de livraison, est experte en développement de logiciels.
Un logiciel, même très performant et compétitif, doit évoluer en permanence. Dans le cas contraire, il perd rapidement sa compétitivité et sa capacité à s’adapter aux évolutions du matériel et du logiciel sur lesquelles il s’appuie. La relation avec le client est donc une relation long terme nécessitant des investissements permanents de l’éditeur sur ses logiciels. Il est donc fondamental que l’éditeur soit financé en permanence par des revenus récurrents en provenance de sa clientèle, à hauteur d’au moins 50% de son revenu total. C’est aussi une protection contre des difficultés telles qu’une dépression économique ou une crise sur un marché qui peuvent ralentir la performance commerciale de la période.
Je ne suis pas d'accord avec le premier point : si on n'écoute pas les clients on ne répond pas à leurs besoins et donc on rate sa/son cible/marché… En gros, le/la médecin doit écouter/interroger le/la patient/e pour recueillir les symptômes et non faire un diagnostic au pif/tarot…
Je suis d'accord avec le premier point : le client n'écrit pas les spécifications technique sinon l'éditeur ne servirait à rien… En gros, ce n'est pas aux malades de poser les diagnostics ou d'établir les prescriptions/ordonnances…
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
Je pense que la nuance intéressante était justement dans le
le client ne sait pas ce que la technologie informatique peut lui apporter
Evidemment tu écoutes ton client, voir tu te poses la question des besoins de l'utilisateur, que ce soit ton client ou un client du client (etc).
Mais étant je trouve assez bien dit ce côté où le client ne sais pas exactement ce qui est possible ou non de créer. D'ailleurs s'il le savait exactement ca voudrait dire qu'il n'aurait probablement pas besoin de toi car il aurait les compétences en interne. D'où l'idée ni de suivre le client, ni de faire tout seul, mais ensemble.
En tout cas c'est comme ca que je lis ce point.
D'ailleurs il ne dit pas qu'on n'écoute pas le client mais qu'on «ne doit pas se fier aux spécifications» ce qui n'est pas du tout la même chose. Le client attend qu'on fasse ce dont il aura besoin, même si les specs qu'il a fourni sont mauvaises.
Je suis bien d'accord que « Si on ne fait qu’écouter le client » (sic) ça ne va pas aller, et c'est pourquoi j'ai écrit (un peu comme toi) que « le client n'écrit pas les spécifications technique » (désolé pour le S qui a pris la clé des champs.)
Pour faire ce dont le client a besoin, il faut en effet écouter son besoin. Comme dit plus tôt par CrEv, il s'agit de faire « ensemble » ; d'où mon parallèle avec la médecine…
(il semble que dans ma formulation non-et-oui on ne retient que le premier)
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
Quand je déménageais (étudiant), généralement j'aillais créer l'appart suivant et tous les meubles sous CATIA, pour pouvoir l'aménager avant. Pour le fun, car c'est quand même assez long :-)
Si je n'avais pas basculé dans le dev, je me serais probablement tourné dans cette direction, BE et CFAO.
Bref, merci du partage, c'est vraiment intéressant de pouvoir lire tout ca, depuis les débuts mêmes de l'informatique.
# J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels
Posté par orfenor . Évalué à 6.
J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels :
Les fondamentaux du monde de l’édition de logiciels
Nous avons appris quelques fondamentaux du monde de l’édition des logiciels :
[^] # Re: J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.
Je ne suis pas d'accord avec le premier point : si on n'écoute pas les clients on ne répond pas à leurs besoins et donc on rate sa/son cible/marché… En gros, le/la médecin doit écouter/interroger le/la patient/e pour recueillir les symptômes et non faire un diagnostic au pif/tarot…
Je suis d'accord avec le premier point : le client n'écrit pas les spécifications technique sinon l'éditeur ne servirait à rien… En gros, ce n'est pas aux malades de poser les diagnostics ou d'établir les prescriptions/ordonnances…
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels
Posté par CrEv (site web personnel) . Évalué à 5.
Je pense que la nuance intéressante était justement dans le
Evidemment tu écoutes ton client, voir tu te poses la question des besoins de l'utilisateur, que ce soit ton client ou un client du client (etc).
Mais étant je trouve assez bien dit ce côté où le client ne sais pas exactement ce qui est possible ou non de créer. D'ailleurs s'il le savait exactement ca voudrait dire qu'il n'aurait probablement pas besoin de toi car il aurait les compétences en interne. D'où l'idée ni de suivre le client, ni de faire tout seul, mais ensemble.
En tout cas c'est comme ca que je lis ce point.
[^] # Re: J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels
Posté par orfenor . Évalué à 2.
D'ailleurs il ne dit pas qu'on n'écoute pas le client mais qu'on «ne doit pas se fier aux spécifications» ce qui n'est pas du tout la même chose. Le client attend qu'on fasse ce dont il aura besoin, même si les specs qu'il a fourni sont mauvaises.
[^] # Re: J'adore le paragraphe sur les fondamentaux de l'édition de logiciels
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
Je suis bien d'accord que « Si on ne fait qu’écouter le client » (sic) ça ne va pas aller, et c'est pourquoi j'ai écrit (un peu comme toi) que « le client n'écrit pas les spécifications technique » (désolé pour le S qui a pris la clé des champs.)
Pour faire ce dont le client a besoin, il faut en effet écouter son besoin. Comme dit plus tôt par CrEv, il s'agit de faire « ensemble » ; d'où mon parallèle avec la médecine…
(il semble que dans ma formulation non-et-oui on ne retient que le premier)
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
# <3 CATIA
Posté par CrEv (site web personnel) . Évalué à 2.
Ha, j'adore tellement ce logiciel.
Quand je déménageais (étudiant), généralement j'aillais créer l'appart suivant et tous les meubles sous CATIA, pour pouvoir l'aménager avant. Pour le fun, car c'est quand même assez long :-)
Si je n'avais pas basculé dans le dev, je me serais probablement tourné dans cette direction, BE et CFAO.
Bref, merci du partage, c'est vraiment intéressant de pouvoir lire tout ca, depuis les débuts mêmes de l'informatique.
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