Malheureusement, je dois dire que je m'y attendais plus ou moins ici.
Il y a eu le même genre de phénomène sur HackerNews où les votes négatifs font disparaître le lien tout en bas de la liste où personne ne le verra.
On a pas le cul sorti des ronces, comme on dit…
Tu peux ajouter dans les arguments:
La création et le développment de la Free Software Conservancy pour tenter d'avoir une organisation un peu plus diverse et accueillante que la FSF,
La FSFE et d'autres organisations similaires dans d'autres pays et continents qui en sont rendues à afficher clairement leur désaccord et leur indépendance vis-à-vis de la FSF.
Si j'ai bien compris les sondes sont montées sur un bras flexible mais lesté (ou un truc comme ça) qui fait qu'on peut simplement les poser sur le circuit imprimé, et elles ne bougent plus.
Pas besoin de les clipser (ce pour quoi il faudrait que le circuit offre un moyen de le faire, pas juste un pad tout plat), ni d'essayer de les tenir en équilibre avec une main pendant qu'on essaie de régler l'oscilloscope de l'autre, de risquer de déraper, de faire un court circuit et d'endommager le matériel.
Avec Android, 1Go de RAM et un écran 1024x600, bonjour la souffrance quand même. Les 2/3de la mémoire vont être remplis par le système et le reste par le navigateur web. La moindre page web va faire planter le truc, et même si elle s'affiche, l'écran sera trop petit pour la voir en entier.
Je crois qu'il faut reconnaître que c'est pas un ordinateur, mais un gadget inutile. C'est triste, parce qu'il y a 20 ans, ça aurait été une plutôt bonne configuration. Si on maîtrisait le voyage dans le temps, on pourrait faire fortune en envoyant nos poubelles dans le passé
C'est presque deux siècles plus tôt, mais elle a également travaillé sur un catalogue répertoriant les objets célestes (étoiles, planètes, comètes, …) qui est un peu l'ancêtre des bases de données, avec un index permettant de trouver les informations ainsi que les différentes observations.
Alors oui, mais aussi on apprend assez rapidement (soit sur un bon conseil, soit à ses dépends) à ne pas essayer de réparer quelque chose qui n'est pas complètement cassé. Comme ça on ne peut pas rendre les choses encore pires qu'elles ne le sont déjà
Utiliser un oscilloscope ou un analyseur logique pour trouver les pins Tx et Rx de l'UART de debug
Lors du démarrage, voir si on a accès à un prompt u-boot à ce niveau ou si ça a été verrouillé par mot de passe ou si ça utilise un autre bootloader
Si on ne peut pas avoir la main sur uboot: déssouder la puce eMMC ou NAND ou NOR et la souder sur une autre carte pour en extraire et analyser le contenu
Essayer de recompiler un uboot pour le même CPU et de le reflasher (soit sur la puce après l'avoir ressoudée, soit en démarrant sur carte SD si c'est possible
Une fois l'accès au prompt uboot obtenu d'une ou l'autre façon:
- Récupérer le device tree (soit à partir du dump de flash, soit directement dans uboot)
- Essayer de booter un Linux pour ARM en utilisant ce device tree (ou un autre OS, pourquoi pas)
- Voir jusqu'où ça va avant de planter
- Corriger les bugs
- Recommencer jusqu'à que ça marche
Si tu embauches un informaticien compétent, arrivé là, il peut déjà t'envoyer une facture pour les quelques heures passées, qui va te revenir plus cher que le prix d'un ordinateur plus puissant. Et il y a aussi une chance de détruire le matériel ou le logiciel de façon irrécupérable au passage.
Économiquement ce n'est pas viable. Par contre si tu as envie d'apprendre à faire un bringup de Linux et U-Boot sur une plateforme non documentée et à faire du reverse engineering, et des très longues soirées d'hiver à remplir sans rien de mieux à faire, ça peut s'envisager.
Il yea une époque où Linux c'était seulement un truc de niche et un peu militant. Aujourd'hui c'est aussi un système professionnel utilisé dans plein de grosses entreprisese y compris celles comme Microsoft ou Google qui sont pas mal à l'opposé des idéessur la protection de la vie privée, etc.
Aujourd'hui, dire "je fais du logiciel libre" ne suffit plus à faire de toi un militant, (techniquement ça n'a jamais été le cas, bien sûr, mais en pratique c'était souvent lié).
Ça ne veut pas forcément dire qu'il y a moins de militants qu'avant. Mais on en voit un peu l'effet dans des conférences raitant de logiciels libres comme le fosdem ou le capitole du libre: des stands tenus par des entreprises, sponsoring de Google, des tables rondes avec des strtuppers de la french tech ou des politiques qui sont en faveur de la vidéoprotection, …
Donc on se retrouve à devoir faire du militantisme pour la protection oe la vie privée et tout ça dans un milieu qu'onpensait être acquis. Ça donne sûrement l'impression d'être un peu tout seul.
Et le pire c'est oe devoir se battre pour qu'un projet de logiciel libre… utilise des logiciels libres, et pas Github ou Discord par exemple. Là aussi, c'était évident il y a quelques années (à l'époque de sourceforge), mais ça ne l'est plus.
Je penses que pour vous qui avez presque grandi en meme temps que l'informatique, avez pu, pour ceux qui s'y sont interessés, apprendre a mesure de sa progression…
Ce que je trouves tres dommage c'est que l'on apprenent pas l'informatique a l'ecole…
Je crois qu'il y a une idée que les jeunes (ou moins jeunes maintenant) générations qui ont grandi avec l'informatique auraient appris ça par elles-mêmes et sans aucune formation. Ben bien sûr que non.
Les gens qui sont nés dans les années 1960 ou 1070 n'ont pas appris à conduire des voitures tout seuls, pourtant ils étaient bien entourés de voitures partout.
Je suis passé peut-être dans la seule génération qui a eu des cours d'informatique à l'école (j'ai 36 ans). À l'école primaire ça a commencé avec des jeux éducatifs sur les Thomson MO5 du plan informatique pour tous (qui étaient vieillissants, mais toujours vaillants). Ensuite j'avais un prof un peu en avance sur son temps et qui avait réussi à récupérer pas mal de matériel: Atari ST, Macintosh Plus, quelques vieux PCs (ensuite revendus pour en acheter un seul mais plus performant), et également négocié avec la mairie pour obtenir une connexion internet, qui nous avait permis de monter un site web pour l'école (avec un éditeur WYSIWYG).
Ensuite au collège j'ai eu des cours pour apprendre à utiliser un tableur et un traitement de texte (et du coup aussi naviguer à la souris, utiliser des icônes, …). Au début c'était Windows 3.11 et Word/Excel, et ensuite il y a eu une migration vers Windows Me et StarOffice. Il y avait à la fin un diplôme (Brevet Informatique et Internet) certifiant que j'avais les bases.
Au lycée il n'y avait pas de cours d'informatique dans ma filière (Bac S) mais j'ai fait une année de "mesures physiques et informatique" où il y avait de la capture de données via des cartes d'acquisition sur des montages électroniques. C'était aussi le début des ENT (Environnement Numérique de Travail, d'ailleurs le domaine cyberlycee.fr pointe toujours sur le site de mon lycée tellement c'était le futur à l'époque!
Ensuite j'ai fait un IUT informatique. Là aussi personne n'a supposé que je savais utiliser un ordinateur: il y avait un TP de 1h30 où on nous a demandé de faire quelques exercices: traitement de texte (utilisation de styles, rédiger une lettre), tableur (additionner des valeurs, calculer une moyenne, …). Cela permettait de vérifier qu'il n'était pas nécessaire de faire les cours sur ce sujet (prévus au programme national des IUT informatiques). J'ai également pu valider le Certificat Informatique et Internet pour montrer que j'avais tout bien compris (avec une utilisation un peu plus avancée des outils bureautiques + un examen sous forme de QCM). Il y a eu aussi des cours sur l'utilisation de la ligne de commande.
Même ensuite en école d'ingénieurs j'ai également eu droit à un cours d'"environnement graphique" explicant tous les détails de l'utilisation et de la configuration de l'environnement UNIX CDE (que personne n'avait envie d'utiliser, c'était plutôt l'époque de GNOME 2 ou 3 et de XFCE). Le cours avait vraisemblablement été rédigé 20 ans plus tôt et jamais mis à jour. L'environnement en question était encore disponible sur certaines machines dans l'école (mais en voie de disparition).
J'ai l'impression que maintenant tout ça a disparu, et que certains étudiants arrivent en IUT sans savoir ce qu'est un dossier, comment retrouver ou copier un fichier, etc. Mais ce n'est pas des choses qu'on savait "magiquement" dans les générations précédentes: c'est parce qu'on a eu des cours d'initiation en école, collège ou lycée. Peut être que ce n'était pas le cas pour les un peu plus anciens que moi.
Ils ont changé les règles pour ajouter des plugins sur la page du site web:
License open source approuvée par l'OSI obligatoire
Audit du code source par quelqu'un de confiance de la communauté Pidgin
Ils ont aussi indiqué quels plugins sont développés par des contributeurs connus ou pas.
Pour l'instant la colonne des dates d'audit sur la page des plugins est bien vide (il n'y en a qu'un seul de fait), espérons que ça va se remplir petit à petit.
Ce n'est pas possible de faire des dons "fléchés" vers une utilisation spécifique via Haiku inc. L'association a été conçue pour isoler les dons des développeurs (ou inversement) et empêcher que quelqu'un puisse "acheter" Haiku par ce moyen.
Mais on est pas obligé de passer par Haiku inc. Il est possible oe simplement poster un message sur le forum de Haiku annonçant qu'on souhaite offrir des euros au développeur qui implémentera la fonctionalité (ou même à l'association Haiku inc mais une fois le travail complété). Je crois qu'il est également possible de passer par la plateforme Bountysource, si elle existe encore? Mais c'est peu fréquenté,
Cela prête un peu à débat pour différentes raisons:
certain.es des développeurs n'ont pas envie d'être "chasseurs de primes" et préfèrent des offres rémunérées au nombre d'heures de développement plutôt que au résultat accompli.
le développement sous Haiku prend souvent des tournants imprévus: par exemple dans ce cas, il est probable que le développeur (ou la développeuse) qui s'y attèle se retrouve à débugger des problèmes dans la gestion de l'usb et/ou dans le Media Kit; àécrire de la documentation pour ces composants, ou toute autre tâche qui se trouverait sur le chemin. Difficile d'évaluer si le montant de la récompense va couvrir le temps passé à investiguer le problème
De la même façon, ces travaux préparatoires pourraient être réalisés par une autre personne. Dans ce cas, qui doit toucher la prime? Celle qui a construit toutes les fondations, ou celle qui pose juste la dernière pierre?
Parfois les montant proposés sont trop petits pour assurer un paiement correct. Lorsque Haiku inc établit des contrats, c'est pour permettre à quelqu'un de se débarasser (pour plus ou moins longtemps) d'un emploi salarié ou rémunéré par ailleurs, et de maximiser le temps passé à améliorer Haiku. Dans cette vision de; choses, une récompense de quelques dizaines ou quelques centaines d'euros n'aurait pas forcément un grand intérêt (mais ça dépend de la situation de chaque personne qui pourrait répondre à l'offre)
En bref: il n'y a bas d'infrastructure ou de processus formalisé pour le faire. Mais ça n'est pas forcément un problème, beaucoup de choses dans Haiku sont faites de façon informelle.
En attendant, il est possible d'utiliser des caméras IP, dont en particulier une application android permettant de transformer un ordiphone en caméra IP.
C'est vendu en pièces détachées : il faut fournir la main d'oeuvre, l'électricité pour le fer à souder, l'étain, etc.
Il ne reste donc que la fabrication du PCB (grosse économies d'échelle possible, on en fabrique facilement plusieurs centaines d'un coup puis on découpe la planche en circuits plus petits) et surtout l'emballage du kit (récupération des différents composants pour les mettre dans des pochettes).
L'emballage ne doit pas être très amusant à faire, mais si on s'organise bien ça doit être autour d'une minute par kit?
En amont de tout ça il y a la fabrication des composants, mais ça, j'imagine que c'est assez bien automatisé et qu'il y a encore plus d'économies d'échelle (fabrication par milliers ou par millions).
Il y a peut-être aussi un composant considéré obsolète par son fabricant, dans ce cas ça peut être une manœuvre permettant de se débarrasser du stock qui ne se vendrait pas autrement. Il y a quelques années j'avais ainsi récupéré 2 carte de développement gratuites chez TI: le processeur équipé dessus a un défaut de fabrication et est assez fragile en cas de décharge électrostatique par exemple, il est donc inutilisable sur des "vrais" produits, mais ça va bien pour un gadget/carte de développement.
Faut savoir qu'on est passé de 8MB à 276Kb en conservant la résolution et les fps d'origine!
Pour nuancer un peu: une assez grosse partie de ces gains vient du stockage en mémoire flash de tout ce qui est en lecture seule (voir même un peu plus: une partie de la flash est réécrite pendant le chargement de niveau avec des données précalculées).
Ça n'enlève rien à l'exploit, mais on pourrait croire sinon que John Carmack avait écrit du code très inefficace pour Quake. Ce n'est pas le cas, il y a juste des contraintes matérielles différentes (mémoire flash avec un accès relativement rapide, CPU un peu plus efficace, beaucoup moins de RAM) qui conduisent à des choix techniques différents.
Je fais énormément de choses avec vim (y compris quelques configurations pur exemple pour afficher un marqueur sur les lignes ajoutées ou modifiées dans ma copie de travail).
Mais pour m'y retrouver dans un dépôt git avec plusieurs branches, ou quand j'ai à faire un rebase ou à comprendre l'historique de quelque chose (par exemple, consulter les commits qui modifient un ensemble de fichier), je suis bien content d'avoir gitk (qui ne fait que de la visualisation)
Si tu refuses simplement de faire jouer des humains contre des machines, aucun souci. Moi j'ai plus un problème quand on rajoute des contraintes artificielles à la machine pour qu'elle perde.
Dans le cas des échecs, c'est un peu le principe d'avoir une règle du jeu arbitraire. Si on peut juste déplacer les pions n'importe comment et dire "j'ai gagné", ça rend le jeu quand même beaucoup moins intéressant.
Si ton ordinateur a le droit à des ressources (alimentation électrique, mémoire de stockage, etc) illimitées, est-ce que l'humain qui joue en face a aussi le droit à consulter des archives de parties d'échec, appeler un ami pour demander de l'aide, demander à faire une pause pour aller dormir ou manger?
C'est un peu le principe d'un jeu et d'une compétition, il y a des règles arbitraires et le but est de gagner en respectant ces règles. Et les règles peuvent évoluer en fonction des évolutions de la technologie autour, ou tout simplement si tous les joueurs se mettent d'accord pour modifier quelque chose. Par exemple, en 2014, les règles ont été mises à jour pour interdire "tout appareil capable de suggérer des coups", alors qu'auparavant, seuls les moyens de communication et les téléphones mobiles étaient interdits (https://www.france-echecs.com/article.php?art=20140917131326993). Bien sûr l'interdiction des téléphones mobiles a du être ajoutée dans les 15 années précédentes, elle ne date pas de l'origine du jeu d'échec ni même des premières compétitions.
Le passage à utf8 par défaut est un changement non rétrocompatible qui justifie une nouvelle version majeure si on utilise le semantic versioning.
Peut-être que la compatibilité 64bit aussipourrait justifier ça.
Pour autant ce ne sont pas des changements aussi gros que perl 6 vs perl 5, python 3 vs python 2, ou gnome 3 vs gnome 2.
Donc oui, c'est pas de la pure maintenance, mais ça n'en est pas très loin. Ces changements ont pu demander beaucoup de travail en interne qui ne se voit pas forcément. Ça pourrait aussi expliquer la longue période sans release.
Il ya certainement plusieurs raisons qui s'additionnent
On peut peut-être ajouter que c'est un projet "terminé": pas besoin de se lancer dans une réécriture complète ou une nouvelle version majeure incompatible du langage. Il n'y a donc qu'un peu de maintenance à faire.
J'aimerais bien que la plupart des projets que j'essaie de maintenir soient dans cette situation. La culture de l'ébullition permanente ne me semble pas très saine. Mais quand j'étais plus jeune et plein d'illusions, je croyais que j'allais régler tous les problèmes et je me suis embarqué dans plein de trucs. Je ne doute pas que les générations suivantes feront de même?
En revanche les LLM c'est marrant au début mais pour le moment la chose dans laquelle ça excelle c'est surtout de servir des discours trumpistes.
J'ai écrit "intelligence artificielle" mais en effet je pensais surtout aux LLM comme moyen d'interagir avec un ordinateur (ou un moteur de recherche ou autre outil pour lequel on avait auparavant plutôt des langages de requête plus ou moins complexes).
J'imagine qu'on va voir apparaître des outils "no-code" dopés au LLM ou on pourra demander "donne moi la liste de tous les clients habitant Toulouse qui ont acheté une voiture bleue" au lieu d'écrire ça en SQL? Mais est-ce que ça peut vraiment marcher et pas retourner des données fantaisistes? Et est ce que ce sera plus efficace qu'une interface d'un autre type? Ça va bien pour une requête simple, mais si on veut faire un truc un peu plus compliqué, on fait peut-être mieux d'avoir du SQL ou un formulaire de requête avec quelques menus déroulants?
PS: homme + vélo ça ne vaut pas grand chose sans infrastructure (roulable/cyclable). Idem probablement pour traiter des grosses bases de données.
C'est vrai, c'est une métaphore qui tombe au premier caillou sur la route…
J'ai regardé récemment des conférences de Douglas Engelbart (inventeur de la souris et des interfaces graphiques pour les ordinateurs). Son approche était de maximiser l'efficacité de l'interface entre l'humain et l'ordinateur, afin que chacune des deux parties du système (l'humain d'un côté, l'ordinateur de l'autre) puisse contribuer le mieux possible au fonctionnement global.
Alors, je ne me sens pas prêt pour les implants neuronaux et les cyborgs, qui seraient peut-être une version poussée à l'extrême de cette idée. Mais je crois que les approches opposées (où on essaie d'éliminer, au choix, les humains ou les ordinateurs) ne valent pas beaucoup mieux.
Je ne sais pas trop où se situe les intelligences artificielles à la mode ces derniers temps. S'agit-il d'éliminer l'humain en le remplaçant par une simulation? S'agit-il d'un moyen de rendre la communication entre humains et ordinateurs plus efficace en adaptant les ordinateurs à la façon dont les humains travaillent? Dans ce cas, est-ce que c'est la bonne approche? Ce n'est en tout cas pas celle de Douglas Engelbart. Il emploie dans une de ses conférences l'image d'un cycliste. Apprendre à faire du vélo, c'est un peu compliqué au début et ça demande des efforts. Mais, en tant qu'humain, on peut s'y adapter et le système humain + vélo est incroyablement plus efficace pour se déplacer que l'humain tout seul, ou que le vélo tout seul, ou même que humain + tricycle. L'intelligence artificielle est-elle un tricycle?
Oui, c'est le développeur de TuneTracker Systems qui développe ça.
Le code est public, ça a l'air de fonctionner vu les captures d'écrans, je n'ai pas cherché plus loin personellement. Si on veut le tester je crois qu'il faut le compiler soi-même.
Les sources se trouvent ici: https://chiselapp.com/user/ttcoder/repository/genode-haiku/timeline avec de l'activité récente. Les sources de Haiku utilisées sont celles de la version R1 beta1 de 2018. D'après le log de commits, l'objectif semble être de faire fonctionner l'espace utilisateur de Haiku par dessus un noyau Genode, lui même fonctionnant dans QEMU par-dessus Linux, afin d'avoir le support matériel de Linux, la stabilité du micronoyau Genode et la compatibilité de Haiku avec l'applicatif existant.
Ça me semble bien compliqué, d'autant plus qu'il existe un moyen de lancer les applications Haiku directement sur Linux: https://github.com/trungnt2910/hyclone (certes, ça n'existait pas en 2018).
En effet, mais là c'est de ma faute lors de la rédaction.
Pour le projet Haiku on constate peu de candidates pour le Google Summer of Code. Nous en avions eu beaucoup plus lors de notre participation à Outreachy, cependant, dans le cadre de Outreachy, il faut apporter son propre financement ou sponsor. Actuellement, le projet Haiku n'a pas trouvé de sponsors pour Outreachy et nous avons décidé d'employer l'argent reçu par les dons des utilisateurs plutôt pour embaucher un développeur déjà actif sur le projet.
La participation à Outreachy est donc mise en veille pour Haiku.
Du côté du Google Summer of Code plus général, la dernière fois ou l'information a été publiée, c'était en 2018. Il y avait alors un peu plus de 11% de participantes
Les années suivantes, cette information n'est plus fournie. Il y a uniquement la liste des pays et le nombre de personnes participant pour la première ou la deuxième fois.
Dans le code Baudot il n'y a certes que des majuscules, mais il y a des ponctuations et surtout le É. Pas étonnant puisque l'inventeur se prénomme Émile.
Bien entendu les autres pays adoptant le code se sont empressés oe remplacer ce É par d'autres symboles qui leur semblaient plus utiles, et c'est là que les problèmes ont commencé
MAIS OUI SUPPRIMONS TOUS LES ACCENTS ET LES SIGNES DE PONCTUATION CA NE SERT A RIEN TOUT CA ET PUIS LES MINUSCULES QUEL GASPILLAGE TOUT UN DEUXIEME ALPHABET POUR FAIRE EXACTEMENT LA MEME CHOSE
Un point important, c'est que une preuve mathématique, il me semble que ce n'est pas soumis au droit d'auteur. Il est donc difficile de la voler au sens où on peut l'entendre lorsque ChatGPT ou Github Copilot régurgitent du code proche d'une source utilisée pour leur entraînement.
Il reste par contre l'autre problème de ces intelligences artificielles, qui est la consommation d'énergie et d'eau des machines qui font tourner tout ça. Ce coût est caché parce qu'il se produit dans un data center un peu loin de chez toi. Si on l'exécutait en local, on aurait un choix du type: tu peux produire cette preuve mathématique par toi-même, ou alors lancer ChatGPT, ce qui va demander de laisser ton ordinateur tourner pendant 1 jour, va augmenter ta facture d'électricité de 20€ et augmenter la température dans ton bureau de 2º. Peut-être qu'alors on envisagerait la chose autrement et qu'on ne l'utiliserait pas pour tout et n'importe quoi (je ne dis pas que c'est le cas ici, je ne sais pas si cette preuve aurait pu être obtenue avec moins de travail par d'autres moyens).
[^] # Re: Faut lire les étiquettes
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Debian Linux Doesn't Want Straight White Men. Évalué à 3.
Je n'ai pas envie de cliquer sur le lien, augmenter le compteur de vues Youtube, tout ça.
Est-ce que quelqu'un peut nous dire de qui il s'agit? Que je sache les zones à éviter lors de ma navigation sur Internet.
Merci :)
[^] # Re: Moinssage
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un rapport répertorie les prises de position problématiques de Richard Stallman en matière sexuelle. Évalué à 3.
Malheureusement, je dois dire que je m'y attendais plus ou moins ici.
Il y a eu le même genre de phénomène sur HackerNews où les votes négatifs font disparaître le lien tout en bas de la liste où personne ne le verra.
On a pas le cul sorti des ronces, comme on dit…
Tu peux ajouter dans les arguments:
[^] # Re: multiboot : LUKS?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 1 : applications). Évalué à 2. Dernière modification le 14 octobre 2024 à 15:10.
Pour le chiffrement nous avons un outil compatible avec TrueCrypt: https://github.com/axeld/driveencryption
Je ne sais pas si LUKS utilise le même format.
Pour les systèmes de fichier, il y a le support:
En lecture écriture: FAT32, NTFS, EXT2,3 et 4, UFS2, et je crois aussi reiserfs
En lecture seule: exfat, btrfs, xfs au moins (sans compter bien sûr ISO9660 pour les CD et UDF pour les DVD).
[^] # Re: C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 4.
Si j'ai bien compris les sondes sont montées sur un bras flexible mais lesté (ou un truc comme ça) qui fait qu'on peut simplement les poser sur le circuit imprimé, et elles ne bougent plus.
Pas besoin de les clipser (ce pour quoi il faudrait que le circuit offre un moyen de le faire, pas juste un pad tout plat), ni d'essayer de les tenir en équilibre avec une main pendant qu'on essaie de régler l'oscilloscope de l'autre, de risquer de déraper, de faire un court circuit et d'endommager le matériel.
[^] # Re: Tu n'en as pas besoin
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 3.
Avec Android, 1Go de RAM et un écran 1024x600, bonjour la souffrance quand même. Les 2/3de la mémoire vont être remplis par le système et le reste par le navigateur web. La moindre page web va faire planter le truc, et même si elle s'affiche, l'écran sera trop petit pour la voir en entier.
Je crois qu'il faut reconnaître que c'est pas un ordinateur, mais un gadget inutile. C'est triste, parce qu'il y a 20 ans, ça aurait été une plutôt bonne configuration. Si on maîtrisait le voyage dans le temps, on pourrait faire fortune en envoyant nos poubelles dans le passé
[^] # Re: Autres noms
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche La conquête de l’espace : une affaire féminine, première partie du NACA à la NASA. Évalué à 5.
Puisqu'on parle des femmes qui ont fait des calculs à la main avant l'arrivée de l'informatique, je pense aussi à Caroline Herschel: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Caroline_Herschel
C'est presque deux siècles plus tôt, mais elle a également travaillé sur un catalogue répertoriant les objets célestes (étoiles, planètes, comètes, …) qui est un peu l'ancêtre des bases de données, avec un index permettant de trouver les informations ainsi que les différentes observations.
[^] # Re: C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 2.
Alors oui, mais aussi on apprend assez rapidement (soit sur un bon conseil, soit à ses dépends) à ne pas essayer de réparer quelque chose qui n'est pas complètement cassé. Comme ça on ne peut pas rendre les choses encore pires qu'elles ne le sont déjà
# C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 10.
Une fois l'accès au prompt uboot obtenu d'une ou l'autre façon:
- Récupérer le device tree (soit à partir du dump de flash, soit directement dans uboot)
- Essayer de booter un Linux pour ARM en utilisant ce device tree (ou un autre OS, pourquoi pas)
- Voir jusqu'où ça va avant de planter
- Corriger les bugs
- Recommencer jusqu'à que ça marche
Si tu embauches un informaticien compétent, arrivé là, il peut déjà t'envoyer une facture pour les quelques heures passées, qui va te revenir plus cher que le prix d'un ordinateur plus puissant. Et il y a aussi une chance de détruire le matériel ou le logiciel de façon irrécupérable au passage.
Économiquement ce n'est pas viable. Par contre si tu as envie d'apprendre à faire un bringup de Linux et U-Boot sur une plateforme non documentée et à faire du reverse engineering, et des très longues soirées d'hiver à remplir sans rien de mieux à faire, ça peut s'envisager.
[^] # Re: L'épineux problème du renouvellement
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Association en détresse dans les landes (LANDINUX). Évalué à 4.
Il yea une époque où Linux c'était seulement un truc de niche et un peu militant. Aujourd'hui c'est aussi un système professionnel utilisé dans plein de grosses entreprisese y compris celles comme Microsoft ou Google qui sont pas mal à l'opposé des idéessur la protection de la vie privée, etc.
Aujourd'hui, dire "je fais du logiciel libre" ne suffit plus à faire de toi un militant, (techniquement ça n'a jamais été le cas, bien sûr, mais en pratique c'était souvent lié).
Ça ne veut pas forcément dire qu'il y a moins de militants qu'avant. Mais on en voit un peu l'effet dans des conférences raitant de logiciels libres comme le fosdem ou le capitole du libre: des stands tenus par des entreprises, sponsoring de Google, des tables rondes avec des strtuppers de la french tech ou des politiques qui sont en faveur de la vidéoprotection, …
Donc on se retrouve à devoir faire du militantisme pour la protection oe la vie privée et tout ça dans un milieu qu'onpensait être acquis. Ça donne sûrement l'impression d'être un peu tout seul.
Et le pire c'est oe devoir se battre pour qu'un projet de logiciel libre… utilise des logiciels libres, et pas Github ou Discord par exemple. Là aussi, c'était évident il y a quelques années (à l'époque de sourceforge), mais ça ne l'est plus.
[^] # Re: L'épineux problème du renouvellement
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Association en détresse dans les landes (LANDINUX). Évalué à 8.
Je crois qu'il y a une idée que les jeunes (ou moins jeunes maintenant) générations qui ont grandi avec l'informatique auraient appris ça par elles-mêmes et sans aucune formation. Ben bien sûr que non.
Les gens qui sont nés dans les années 1960 ou 1070 n'ont pas appris à conduire des voitures tout seuls, pourtant ils étaient bien entourés de voitures partout.
Je suis passé peut-être dans la seule génération qui a eu des cours d'informatique à l'école (j'ai 36 ans). À l'école primaire ça a commencé avec des jeux éducatifs sur les Thomson MO5 du plan informatique pour tous (qui étaient vieillissants, mais toujours vaillants). Ensuite j'avais un prof un peu en avance sur son temps et qui avait réussi à récupérer pas mal de matériel: Atari ST, Macintosh Plus, quelques vieux PCs (ensuite revendus pour en acheter un seul mais plus performant), et également négocié avec la mairie pour obtenir une connexion internet, qui nous avait permis de monter un site web pour l'école (avec un éditeur WYSIWYG).
Ensuite au collège j'ai eu des cours pour apprendre à utiliser un tableur et un traitement de texte (et du coup aussi naviguer à la souris, utiliser des icônes, …). Au début c'était Windows 3.11 et Word/Excel, et ensuite il y a eu une migration vers Windows Me et StarOffice. Il y avait à la fin un diplôme (Brevet Informatique et Internet) certifiant que j'avais les bases.
Au lycée il n'y avait pas de cours d'informatique dans ma filière (Bac S) mais j'ai fait une année de "mesures physiques et informatique" où il y avait de la capture de données via des cartes d'acquisition sur des montages électroniques. C'était aussi le début des ENT (Environnement Numérique de Travail, d'ailleurs le domaine cyberlycee.fr pointe toujours sur le site de mon lycée tellement c'était le futur à l'époque!
Ensuite j'ai fait un IUT informatique. Là aussi personne n'a supposé que je savais utiliser un ordinateur: il y avait un TP de 1h30 où on nous a demandé de faire quelques exercices: traitement de texte (utilisation de styles, rédiger une lettre), tableur (additionner des valeurs, calculer une moyenne, …). Cela permettait de vérifier qu'il n'était pas nécessaire de faire les cours sur ce sujet (prévus au programme national des IUT informatiques). J'ai également pu valider le Certificat Informatique et Internet pour montrer que j'avais tout bien compris (avec une utilisation un peu plus avancée des outils bureautiques + un examen sous forme de QCM). Il y a eu aussi des cours sur l'utilisation de la ligne de commande.
Même ensuite en école d'ingénieurs j'ai également eu droit à un cours d'"environnement graphique" explicant tous les détails de l'utilisation et de la configuration de l'environnement UNIX CDE (que personne n'avait envie d'utiliser, c'était plutôt l'époque de GNOME 2 ou 3 et de XFCE). Le cours avait vraisemblablement été rédigé 20 ans plus tôt et jamais mis à jour. L'environnement en question était encore disponible sur certaines machines dans l'école (mais en voie de disparition).
J'ai l'impression que maintenant tout ça a disparu, et que certains étudiants arrivent en IUT sans savoir ce qu'est un dossier, comment retrouver ou copier un fichier, etc. Mais ce n'est pas des choses qu'on savait "magiquement" dans les générations précédentes: c'est parce qu'on a eu des cours d'initiation en école, collège ou lycée. Peut être que ce n'était pas le cas pour les un peu plus anciens que moi.
[^] # Re: -
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien pidgin et un malheureux plugin. Évalué à 4.
Ils ont changé les règles pour ajouter des plugins sur la page du site web:
Ils ont aussi indiqué quels plugins sont développés par des contributeurs connus ou pas.
Pour l'instant la colonne des dates d'audit sur la page des plugins est bien vide (il n'y en a qu'un seul de fait), espérons que ça va se remplir petit à petit.
[^] # Re: Financer une partie spécifique ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 3 : documentation, finances et GSOC). Évalué à 3.
Ce n'est pas possible de faire des dons "fléchés" vers une utilisation spécifique via Haiku inc. L'association a été conçue pour isoler les dons des développeurs (ou inversement) et empêcher que quelqu'un puisse "acheter" Haiku par ce moyen.
Mais on est pas obligé de passer par Haiku inc. Il est possible oe simplement poster un message sur le forum de Haiku annonçant qu'on souhaite offrir des euros au développeur qui implémentera la fonctionalité (ou même à l'association Haiku inc mais une fois le travail complété). Je crois qu'il est également possible de passer par la plateforme Bountysource, si elle existe encore? Mais c'est peu fréquenté,
Cela prête un peu à débat pour différentes raisons:
En bref: il n'y a bas d'infrastructure ou de processus formalisé pour le faire. Mais ça n'est pas forcément un problème, beaucoup de choses dans Haiku sont faites de façon informelle.
En attendant, il est possible d'utiliser des caméras IP, dont en particulier une application android permettant de transformer un ordiphone en caméra IP.
[^] # Re: hallucinant le prix
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un ordinateur à monter soit même pour 1€. Évalué à 4.
C'est vendu en pièces détachées : il faut fournir la main d'oeuvre, l'électricité pour le fer à souder, l'étain, etc.
Il ne reste donc que la fabrication du PCB (grosse économies d'échelle possible, on en fabrique facilement plusieurs centaines d'un coup puis on découpe la planche en circuits plus petits) et surtout l'emballage du kit (récupération des différents composants pour les mettre dans des pochettes).
L'emballage ne doit pas être très amusant à faire, mais si on s'organise bien ça doit être autour d'une minute par kit?
En amont de tout ça il y a la fabrication des composants, mais ça, j'imagine que c'est assez bien automatisé et qu'il y a encore plus d'économies d'échelle (fabrication par milliers ou par millions).
Il y a peut-être aussi un composant considéré obsolète par son fabricant, dans ce cas ça peut être une manœuvre permettant de se débarrasser du stock qui ne se vendrait pas autrement. Il y a quelques années j'avais ainsi récupéré 2 carte de développement gratuites chez TI: le processeur équipé dessus a un défaut de fabrication et est assez fragile en cas de décharge électrostatique par exemple, il est donc inutilisable sur des "vrais" produits, mais ça va bien pour un gadget/carte de développement.
[^] # Re: avec la résolution et la vitesse d'origine!
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Comment faire fonctionner Quake quand on a que 276Ko de RAM. Évalué à 9.
Pour nuancer un peu: une assez grosse partie de ces gains vient du stockage en mémoire flash de tout ce qui est en lecture seule (voir même un peu plus: une partie de la flash est réécrite pendant le chargement de niveau avec des données précalculées).
Ça n'enlève rien à l'exploit, mais on pourrait croire sinon que John Carmack avait écrit du code très inefficace pour Quake. Ce n'est pas le cas, il y a juste des contraintes matérielles différentes (mémoire flash avec un accès relativement rapide, CPU un peu plus efficace, beaucoup moins de RAM) qui conduisent à des choix techniques différents.
[^] # Re: quel est l'avantage de ce genre d'outil, par rapport à un IDE ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Gitnuro, un interface graphique pour Git, sort en version 1.4. Évalué à 3.
Tout le monde n'utilise pas un IDE avancé :)
Je fais énormément de choses avec vim (y compris quelques configurations pur exemple pour afficher un marqueur sur les lignes ajoutées ou modifiées dans ma copie de travail).
Mais pour m'y retrouver dans un dépôt git avec plusieurs branches, ou quand j'ai à faire un rebase ou à comprendre l'historique de quelque chose (par exemple, consulter les commits qui modifient un ensemble de fichier), je suis bien content d'avoir gitk (qui ne fait que de la visualisation)
[^] # Re: un ordinateur ne pourra jamais battre un champion d'échec!
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Team claims human-level AI is impossible — ever. Évalué à 2.
Dans le cas des échecs, c'est un peu le principe d'avoir une règle du jeu arbitraire. Si on peut juste déplacer les pions n'importe comment et dire "j'ai gagné", ça rend le jeu quand même beaucoup moins intéressant.
Si ton ordinateur a le droit à des ressources (alimentation électrique, mémoire de stockage, etc) illimitées, est-ce que l'humain qui joue en face a aussi le droit à consulter des archives de parties d'échec, appeler un ami pour demander de l'aide, demander à faire une pause pour aller dormir ou manger?
C'est un peu le principe d'un jeu et d'une compétition, il y a des règles arbitraires et le but est de gagner en respectant ces règles. Et les règles peuvent évoluer en fonction des évolutions de la technologie autour, ou tout simplement si tous les joueurs se mettent d'accord pour modifier quelque chose. Par exemple, en 2014, les règles ont été mises à jour pour interdire "tout appareil capable de suggérer des coups", alors qu'auparavant, seuls les moyens de communication et les téléphones mobiles étaient interdits (https://www.france-echecs.com/article.php?art=20140917131326993). Bien sûr l'interdiction des téléphones mobiles a du être ajoutée dans les 15 années précédentes, elle ne date pas de l'origine du jeu d'échec ni même des premières compétitions.
[^] # Re: He ben
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Tcl/Tk 9.0. Évalué à 10.
Le passage à utf8 par défaut est un changement non rétrocompatible qui justifie une nouvelle version majeure si on utilise le semantic versioning.
Peut-être que la compatibilité 64bit aussipourrait justifier ça.
Pour autant ce ne sont pas des changements aussi gros que perl 6 vs perl 5, python 3 vs python 2, ou gnome 3 vs gnome 2.
Donc oui, c'est pas de la pure maintenance, mais ça n'en est pas très loin. Ces changements ont pu demander beaucoup de travail en interne qui ne se voit pas forcément. Ça pourrait aussi expliquer la longue période sans release.
Il ya certainement plusieurs raisons qui s'additionnent
[^] # Re: He ben
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Tcl/Tk 9.0. Évalué à 10.
On peut peut-être ajouter que c'est un projet "terminé": pas besoin de se lancer dans une réécriture complète ou une nouvelle version majeure incompatible du langage. Il n'y a donc qu'un peu de maintenance à faire.
J'aimerais bien que la plupart des projets que j'essaie de maintenir soient dans cette situation. La culture de l'ébullition permanente ne me semble pas très saine. Mais quand j'étais plus jeune et plein d'illusions, je croyais que j'allais régler tous les problèmes et je me suis embarqué dans plein de trucs. Je ne doute pas que les générations suivantes feront de même?
[^] # Re: Critique du papier
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Team claims human-level AI is impossible — ever. Évalué à 2.
J'ai écrit "intelligence artificielle" mais en effet je pensais surtout aux LLM comme moyen d'interagir avec un ordinateur (ou un moteur de recherche ou autre outil pour lequel on avait auparavant plutôt des langages de requête plus ou moins complexes).
J'imagine qu'on va voir apparaître des outils "no-code" dopés au LLM ou on pourra demander "donne moi la liste de tous les clients habitant Toulouse qui ont acheté une voiture bleue" au lieu d'écrire ça en SQL? Mais est-ce que ça peut vraiment marcher et pas retourner des données fantaisistes? Et est ce que ce sera plus efficace qu'une interface d'un autre type? Ça va bien pour une requête simple, mais si on veut faire un truc un peu plus compliqué, on fait peut-être mieux d'avoir du SQL ou un formulaire de requête avec quelques menus déroulants?
C'est vrai, c'est une métaphore qui tombe au premier caillou sur la route…
[^] # Re: Critique du papier
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Team claims human-level AI is impossible — ever. Évalué à 2.
J'ai regardé récemment des conférences de Douglas Engelbart (inventeur de la souris et des interfaces graphiques pour les ordinateurs). Son approche était de maximiser l'efficacité de l'interface entre l'humain et l'ordinateur, afin que chacune des deux parties du système (l'humain d'un côté, l'ordinateur de l'autre) puisse contribuer le mieux possible au fonctionnement global.
Alors, je ne me sens pas prêt pour les implants neuronaux et les cyborgs, qui seraient peut-être une version poussée à l'extrême de cette idée. Mais je crois que les approches opposées (où on essaie d'éliminer, au choix, les humains ou les ordinateurs) ne valent pas beaucoup mieux.
Je ne sais pas trop où se situe les intelligences artificielles à la mode ces derniers temps. S'agit-il d'éliminer l'humain en le remplaçant par une simulation? S'agit-il d'un moyen de rendre la communication entre humains et ordinateurs plus efficace en adaptant les ordinateurs à la façon dont les humains travaillent? Dans ce cas, est-ce que c'est la bonne approche? Ce n'est en tout cas pas celle de Douglas Engelbart. Il emploie dans une de ses conférences l'image d'un cycliste. Apprendre à faire du vélo, c'est un peu compliqué au début et ça demande des efforts. Mais, en tant qu'humain, on peut s'y adapter et le système humain + vélo est incroyablement plus efficace pour se déplacer que l'humain tout seul, ou que le vélo tout seul, ou même que humain + tricycle. L'intelligence artificielle est-elle un tricycle?
[^] # Re: Pilote
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 2 : le noyau). Évalué à 3.
Oui, c'est le développeur de TuneTracker Systems qui développe ça.
Le code est public, ça a l'air de fonctionner vu les captures d'écrans, je n'ai pas cherché plus loin personellement. Si on veut le tester je crois qu'il faut le compiler soi-même.
La première partie de la migration (2018-2019) est documentée ici: https://tts-genode.neocities.org/genode
Et la suite (2019-2022) ici: https://tts-genode.neocities.org/tts
Les sources se trouvent ici: https://chiselapp.com/user/ttcoder/repository/genode-haiku/timeline avec de l'activité récente. Les sources de Haiku utilisées sont celles de la version R1 beta1 de 2018. D'après le log de commits, l'objectif semble être de faire fonctionner l'espace utilisateur de Haiku par dessus un noyau Genode, lui même fonctionnant dans QEMU par-dessus Linux, afin d'avoir le support matériel de Linux, la stabilité du micronoyau Genode et la compatibilité de Haiku avec l'applicatif existant.
Ça me semble bien compliqué, d'autant plus qu'il existe un moyen de lancer les applications Haiku directement sur Linux: https://github.com/trungnt2910/hyclone (certes, ça n'existait pas en 2018).
[^] # Re: Je suis inclu
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 3 : documentation, finances et GSOC). Évalué à 4.
En effet, mais là c'est de ma faute lors de la rédaction.
Pour le projet Haiku on constate peu de candidates pour le Google Summer of Code. Nous en avions eu beaucoup plus lors de notre participation à Outreachy, cependant, dans le cadre de Outreachy, il faut apporter son propre financement ou sponsor. Actuellement, le projet Haiku n'a pas trouvé de sponsors pour Outreachy et nous avons décidé d'employer l'argent reçu par les dons des utilisateurs plutôt pour embaucher un développeur déjà actif sur le projet.
La participation à Outreachy est donc mise en veille pour Haiku.
Du côté du Google Summer of Code plus général, la dernière fois ou l'information a été publiée, c'était en 2018. Il y avait alors un peu plus de 11% de participantes
https://developers.google.com/open-source/gsoc/resources/stats?hl=fr
https://opensource.googleblog.com/2018/06/google-summer-of-code-2018-statistics-part-2.html
Les années suivantes, cette information n'est plus fournie. Il y a uniquement la liste des pays et le nombre de personnes participant pour la première ou la deuxième fois.
[^] # Re: Enfin!
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques. Évalué à 4.
Dans le code Baudot il n'y a certes que des majuscules, mais il y a des ponctuations et surtout le É. Pas étonnant puisque l'inventeur se prénomme Émile.
Bien entendu les autres pays adoptant le code se sont empressés oe remplacer ce É par d'autres symboles qui leur semblaient plus utiles, et c'est là que les problèmes ont commencé
[^] # Re: Enfin!
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques. Évalué à 8.
MAIS OUI SUPPRIMONS TOUS LES ACCENTS ET LES SIGNES DE PONCTUATION CA NE SERT A RIEN TOUT CA ET PUIS LES MINUSCULES QUEL GASPILLAGE TOUT UN DEUXIEME ALPHABET POUR FAIRE EXACTEMENT LA MEME CHOSE
[^] # Re: Deux critiques ! la définition et ChatGPT.
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Y a le Frido 2024 qu'est là. Évalué à 4.
Un point important, c'est que une preuve mathématique, il me semble que ce n'est pas soumis au droit d'auteur. Il est donc difficile de la voler au sens où on peut l'entendre lorsque ChatGPT ou Github Copilot régurgitent du code proche d'une source utilisée pour leur entraînement.
Il reste par contre l'autre problème de ces intelligences artificielles, qui est la consommation d'énergie et d'eau des machines qui font tourner tout ça. Ce coût est caché parce qu'il se produit dans un data center un peu loin de chez toi. Si on l'exécutait en local, on aurait un choix du type: tu peux produire cette preuve mathématique par toi-même, ou alors lancer ChatGPT, ce qui va demander de laisser ton ordinateur tourner pendant 1 jour, va augmenter ta facture d'électricité de 20€ et augmenter la température dans ton bureau de 2º. Peut-être qu'alors on envisagerait la chose autrement et qu'on ne l'utiliserait pas pour tout et n'importe quoi (je ne dis pas que c'est le cas ici, je ne sais pas si cette preuve aurait pu être obtenue avec moins de travail par d'autres moyens).