rouzik a écrit 12 commentaires

  • [^] # Re: Le retour

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debian 12 : le début d'une nouvelle ère. Évalué à 1. Dernière modification le 14 juin 2023 à 10:31.

    Debian et les pilotes non libres se règle avec l'activation du dépot non-free-firmware dans ton sources.list. Depuis cette nouvelle version, cela peut se faire lors de l'installation.

    Pour avoir des logiciels plus récents, il y a plusieurs solutions :
    - activer les backports
    - passer en testing
    - passer en unstable. Unstable fait peur de part son nom mais dans la pratique c'est vraiment très stable.

    Il y a également Linux Mint LMDE, MX Linux et d'autres distributions pour celui qui veut une Debian pré-configurée avec un installateur plus user-friendly.

    Au final aujourd'hui dans le monde des deb, quelle bonne raison reste-t-il de rester sur une distribution basée sur Ubuntu? Aucune.

  • [^] # Re: En parlant de vieilles technos...

    Posté par  . En réponse au sondage Quelle est la technologie la plus obsolète sur ou avec laquelle j'ai dû travailler récemment ?. Évalué à 1.

    …sans oublier du Solaris sous SPARC, datant du siècle dernier.

  • # En parlant de vieilles technos...

    Posté par  . En réponse au sondage Quelle est la technologie la plus obsolète sur ou avec laquelle j'ai dû travailler récemment ?. Évalué à 1.

    je vous bas tous. :-D Cette semaine j'ai transformé un format sérialisé datant de 1969 (mais en version de 1977), le MARC (https://fr.wikipedia.org/wiki/Format_MARC) extraites d'une application en Perl 5.8 hébergée sur un serveur en Debian 3.1 (2005).

  • [^] # Re: Perl 5 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour tout savoir du Perl post‐moderne. Évalué à 0. Dernière modification le 20 juillet 2019 à 08:38.

    Perl 6 est sorti en 2015…

  • [^] # Re: Open Source : non-assistance à UX en danger

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les RMLL 2018 Strasbourg arrivent à grand pas !. Évalué à 1. Dernière modification le 05 juillet 2018 à 13:37.

    Certaines conférences (notamment celles qui se dérouleront à l'Atrium entre 16h et 20h) seront filmées et rediffusées sur le site de CanalC2 – http://www.canalc2.tv.

  • [^] # Re: BZH rules!

    Posté par  . En réponse au sondage Comment nommez-vous vos machines ?. Évalué à 0.

    Ici Eusa, Fromveur, Brest, Kastellin, Kamered, Montroulez etc… :-D

  • [^] # Re: Collision de nom ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 7.12.0 de Bokeh. Évalué à 2.

    Sauf que dans ce milieu comme vous dites, il y a de nombreux informaticiens et des conservateurs chargés des SI documentaires.. Et ceux-là (dont je fais parti) ne comprennent pas qu'un logiciel documentaire ait le nom d'un terme photographique répandu. Pour augmenter sa visibilité et sa popularité, il serait peut être bon de trouver un nom qui ne prête pas à confusion sur le domaine couvert par ce logiciel.

  • [^] # Re: Un autre modèle

    Posté par  . En réponse à la dépêche L’Académie des sciences française prétend vouloir l’ouverture des publications scientifiques. Évalué à -1.

    PLoS est une association à but non lucratif, et publient leurs comptes : "http://www.plos.org/wp-content/uploads/2014/09
    /2013-2014-Progress-Update-financial-page.gif". A priori, ils n'ont aucune raison de mentir, on peut donc se baser sur leurs
    chiffres pour estimer le cout d'une publication "open access". En 2013, PLoS a publié 34000 articles ; ils rapportent des
    coûts de publication de 29.6 M$, soit 871$/article. Ils ont aussi des frais de gestion, qui ne sont probablement pas
    proportionnels au nombre d'articles : 7.4M$, soit 218$ par article, mais on peut imaginer que ça peut être plus pour une
    organisation plus petite. Au total, leur prix de revient est donc de 1089$/article. Ce prix représent 90% du prix demandé,
    puisqu'ils rapportent 10% de divers discounts (pays pauvres, équipes peu financées, etc). On peut donc s'attendre à payer
    1200$/article : c'est le coût d'un papier sans marges et sans bénéfices.

    Un article coûte, tout compris, en moyenne 300$ à un éditeur.

    D'après mon expérience, le coût moyen d'un article en OpenAccess tourne aux alentours de 1500$ pour une soumission spontanée, > et moins que ça (parfois moins de 1000$) pour les articles invités, les reviews, etc. Globalement, c'est le "bon" ordre de
    grandeur. Il est clair qu'au dessus de 1500€, ça commence à être cher, et qu'au dessus encore, c'est de l'arnaque. Mais qui
    paye autant? Les éditeurs peuvent afficher les prix qu'ils veulent (personnellement, 6000$, je n'ai jamais vu), mais si
    personne ne publie dans ces journaux, ça ne coûte rien à la communauté.

    Les prix ne sont pas les mêmes suivant les éditeurs et donc souvent suivant les disciplines. A 6000$ il y aura toujours des clients si la revue concernée a un gros facteur d'impact car la notation du chercheur et de l'activité du labo dépend de facteurs d'impact des revues dans lesquelles leurs articles sont publiés. C'est tout un système à revoir. Certains pays ont commencé timidement à changer cela. Mais ce n'est que timide.

  • # Qualité du rapport

    Posté par  . En réponse à la dépêche L’Académie des sciences française prétend vouloir l’ouverture des publications scientifiques. Évalué à 1.

    Les auteurs de ce rapport n'ont malheureusement rien compris à l'open access ni aux pratiques commerciales des éditeurs de revues électroniques scientifiques. Il appelle seulement à favoriser la voie Gold.

    Le système «green (abonnement avec accès libre après embargo) se justifie à titre transitoire, c’est pourquoi il est
    nécessaire d’œuvrer à sa régulation dans une optique de réduction des embargos et de maîtrise des coûts

    Non ce n'est pas transitoire mais justement pérenne contrairement aux autres modèles, qui se succéderont. C'est une réappropriation de la production scientifique par les chercheurs, par les institutions.

    Cette solution, d’application expérimentale et limitée, engendre cependant des coûts d’infrastructure qu’il convient
    d’analyser >attentivement et de mettre en perspective

    Les coûts du green sont ridicules et correspondent annuellement au prix de quelques articles publiés dans la voie Gold. La plupart des archives ouvertes reposent sur des logiciels libres et les besoins techniques et humains nécessaires sont moindres. D'ailleurs dans la plupart des cas, les compétences requises (techniques, bibliothécaires, scientifiques, administratives) sont déjà présentes au sein des universités.

    Il faut en même temps étendre la logique de la licence nationale, à budget constant, pour y inclure l’accès libre
    en faisant évoluer le principe de l’Open Access sous la forme d’un abonnement forfaitaire centralisé : un contrat unique
    pluriannuel d’abonnement doit être négocié entre les pouvoirs publics et chaque

    La logique tarifaire des éditeurs fait que le prix par lecteurs potentiels (par étudiants ou chercheur d'une université par exemple) augmente avec la taille de l'Université. La seule licence totalement nationale actuelle a mené a une augmentation importante des prix. C'est comme cela que les gros éditeurs obtiennent des croissances annuelles à deux chiffres.

    Les revues, qu’elles entrent ou non dans l’accord national, seront homologuées selon leurs bonnes pratiques éditoriales, qui
    doivent être motivées en priorité par la qualité des articles et de la diffusion des connaissances, comme généralement
    pratiquées par les revues dirigées par des sociétés savantes.

    Quelle énormité! Les sociétés savantes (ex : American Chemistry Society, American Physics Society etc..) sont souvent les pires en matière de pratiques tarifaires.

    Bref, espérons que le consortium Couperin corrige de telles énormités avant quelqu'un ne se serve de ce rapport comme bible de bonnes pratiques.

  • [^] # Re: Un autre modèle

    Posté par  . En réponse à la dépêche L’Académie des sciences française prétend vouloir l’ouverture des publications scientifiques. Évalué à -1.

    Or, il existe sur ce plan là une concurrence réelle, puisque les différents éditeurs proposent des prix entre 700 et 2000€, en > gros. Dans mon message précédent, j'ai essayé de démontrer que pour un éditeur honnête, ces frais ne sont pas démesurés, et
    qu'ils correspondent à l'ordre de grandeur du coût réel.

    Actuellement les articles peuvent monter à 6000$ et ça ne fait que commencer. La concurrence il n'y en a plus dans beaucoup de disciplines vu que tous les éditeurs se sont rachetés. Donc les prix continueront à grimper et ne correspondent pas aux frais réels mêmes si beaucoup d'éditeurs continuent à laver le cerveau de leurs interlocuteurs et prétendant le contraire. Il n'y a qu'à déjà voir combien était vendu les abonnements à des publications papiers avant de passer au numérique. Pourtant les frais d'impression et de réalisation étaient bien plus importants. Après ce n'est pas étonnant, que l'édition scientifique soit l'une des activités légales qui fait les plus forts bénéfices (pour les plus gros éditeurs ça se chiffre en milliards annuels). Il me semble que seul l'armement fait mieux.

  • [^] # Re: Un autre modèle

    Posté par  . En réponse à la dépêche L’Académie des sciences française prétend vouloir l’ouverture des publications scientifiques. Évalué à -1.

    L'open access n'est pas que Gold (Unfair, Fair et Hybride) mais aussi Green (la voie verte). Un petit résumé :

    http://www.libnet.ulg.ac.be/fr/content/choisir-votre-couleur-d-oa

  • [^] # Re: HAL et ArXiv

    Posté par  . En réponse à la dépêche L’Académie des sciences française prétend vouloir l’ouverture des publications scientifiques. Évalué à 0. Dernière modification le 03 novembre 2014 à 15:04.

    A part Phil, personne pour parler de HAL et d'ArXiv… Pourtant, c'est le but de HAL a la base d'avoir les sources des documents.

    Sauf que HAL ne propose que 30% de textes intégraux et un nombre de références ridicule par rapport à la production scientifique (au sens large pas uniquement sciences dures) française totale. En outre, HAL n'est pas moissonnable, ses embargos sont limités etc.. Sans parler de l'avenir de l'équipe de HAL (voir les articles sur le blog du CCSD) qui reste problématique.

    Je sais que le CCSD (UMS CNRS qui gère HAL) a réussi à exporter son savoir faire dans d'autres pays européen. A mon sens, HAL >et ArXiv sont une bonne base de départ pour passer à l'échelon N+1.

    Comme d'habitude en France, on a voulu tout centraliser alors que l'avenir est aux archives ouvertes institutionnelles ou thématiques qui interagissent entre elles, améliorant ainsi leur visibilité mondiale (par exemple dans un simple moteur de recherche dont le nom comme par G.) En Europe, la plupart des pays l'ont bien compris, il n'y a qu'à regarder le nombre de publications déposés dans des archives ouvertes Britanniques, Allemande, Espagnoles, Polonaises etc… Tous sont devant nous! Le CCSD n'a exporté aucun savoir faire puisque nous sommes, en France, en retard. ArXiv, qui existe depuis 1991, est par contre une bonne source d'inspiration pour ce qu'il faut faire.

    Par ailleurs, je suis surpris d’entendre parler de revues en 2014 ! Avec le web, c'est complètement idiot de publier des
    numéros, il faut être dans un système de rolling release de publication continue, comme un planet ou twitter

    Non ce n'est pas idiot mais logique. Le système de notation des chercheurs est, dans la plupart des pays, basé sur leurs publications dans les grandes revues. C'est le fameux facteur d'impact. Tant que les chercheurs seront notés ainsi, les revues existeront toujours.