• # Tellement triste

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    À la fois les préjugés ahurissants et paradoxaux contre le libre, et le peu de cas que font les citoyens de l'intérêt commun dans leurs pratiques informatiques ; mais encore, jusque dans le plus anecdotique, le fait qu'un déplacement de n'importe quel membre de l'élite nationale ne puisse plus se faire fluidement et nécessite déploiement de troupes et blocage civile. Des phénomènes à corrélés ?

    « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

  • # Je n'ai pas lu, mais le titre est trompeur

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Il y a utilisation de logiciels libres en Entreprises. Beaucoup. Et bien souvent c'est ignoré sauf par les techniciens qui ont mis en place les logiciels informatiques.

    Alors oui, ça dépend des entreprises, certes, mais le titre est trompeur.

    Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html

    • [^] # Re: Je n'ai pas lu, mais le titre est trompeur

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

      Faut cliquer sur le lien avant de dire que le titre est trompeur (et l'argument donné m'a été donné aussi par ailleurs).

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: Je n'ai pas lu, mais le titre est trompeur

        Posté par  . Évalué à 10.

        Je ne suis pas utilisateur de Mastodon mais le lien donné me renvoie vers le thread et je dois descendre l’ascenseur pour trouver le message mis en avant. Ce n'est pas intuitif, je me suis demandé ce que le descriptif d'un déroulé d'une soutenance de thèse avait à voir avec le titre du lien. Il est possible que d'autres se méprennent sur le message en lien ou ne le voient pas du tout.

        Je ne pense pas que la raison donnée soit valable dans beaucoup d'entreprises. Il y a bien d'autres raisons évoquées, la plus évidente étant la méconnaissance des logiciels libres : comment évaluer une solution quand on ne sait même pas qu'elle existe ?

  • # Pourtant, ça fait un moment qu'on utilise ce bouquin sans savoir ce qu'il contient

    Posté par  . Évalué à 1.

    La bible contient des passages NSFW de première, et pourtant le livre sacré sert encore de référence pour moraliser des pratiques "obscènes".

    Par contre, j'avoue que le livre a quand même réussi à se faire ban par des adeptes qui n'ont apparemment pas pris la maxime RTFM assez au sérieux.

  • # On ne sait pas ce qu'il y a dedans

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 08 juin 2023 à 12:05.

    Les supply chain attacks qu'ont subit crates.io, PyPI, NPM, etc… montrent bien que dans la pratique "on ne sait pas ce qu'il y a dedans".

    L'OpenSource donne la possibilité de savoir ce qu'il y a dedans, mais le travail d'audit est tellement conséquent qu'au final presque personne ne le fait.

    L'avantage d'un logiciel propriétaire que tu payes, c'est qu'en cas de problèmes, tu as un contrat qui stipule qui est responsable, là ou l'OpenSource c'est "NO WARRANTY".

    Ce concept de "responsabilité" est notamment important dans le domaine de la médecine, l'hôpital a pas forcément envie de se prendre le procès dans la tronche si il y a eu des morts suite à un bug logiciel.


    Du coup, cet argument qui est ridiculisé, est-il vraiment dénué de raison ?

    https://link-society.com - https://kubirds.com

    • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

      Posté par  . Évalué à 7.

      Dans le médical tu ne fais pas wget de la dernière version d'une lib, on compile, et hop on envoie tout ça en prod.

    • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

      L'avantage d'un logiciel propriétaire que tu payes, c'est qu'en cas de problèmes, tu as un contrat qui stipule qui est responsable, là ou l'OpenSource c'est "NO WARRANTY".

      Mais c’est un argument parfaitement valide, et qui m’a été servi (bon, au sujet de MsOffice ce qui le rend nettement moins valide).

      Du coup, cet argument qui est ridiculisé, est-il vraiment dénué de raison ?

      Il est fondamentalement ridicule et dénué de raison. Parce qu’on a la possibilité de savoir comment c’est fichu et comment ça fonctionne. Le fait de n’en pas avoir les capacités n’a rien à voir. Et même comme ça, il est possible d’acquérir au moins les capacités minimales au besoin pour faire un ou deux trucs dont on pourrait avoir besoin (je parle d’expérience personnelle).

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

      Je me souviens d'avoir lu le contrat de licence de Microsoft office il y a des années et le logiciel venait avec absolument aucune garantie.

      Donc contractuellement, je ne suis pas certain qu'il y ait une différence …

      • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Cela va dépendre du contrat.

        https://link-society.com - https://kubirds.com

        • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

          Posté par  . Évalué à 6.

          Je ne crois pas. Souvenez-vous du procès intenté par des états américains à Microsoft au début des années 2000 parce que leurs anciens fichiers Word n'étaient plus lisibles avec les nouvelles versions — on archive pour très longtemps dans les gouvernements. Or, on imagine bien qu'un état a de très gros contrats avec Microsoft. Le montant de ces contrats n'étaient pas suffisant pour que Microsoft fasse quelque chose.

        • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

          Si on parle de contrat, pas de problème de licence : nous sommes nombreux à porter des activités économiques autour du logiciel libre. Une partie non négligeable de l'activité repose sur la sécurisation de l'utilisation de logiciels libres (maintenance, évolutions, mises à jour de sécurité, etc)

          Du coup, l'argument ne tient pas : tu n'as rien signé quand tu utilises un logiciel libre sans être accompagné (contrairement à un achat de licence chez un éditeur propriétaire).

          Ne pas confondre licence et contrat : les deux sont liés mais ça reste des éléments distincts et complémentaires.

          • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            D’après mon dictionnaire, la licence est un contrat:

            1. Permission contractuelle :

            a. Autorisation contractuelle donnée par le titulaire d'un brevet d'en exploiter le contenu.

            b. (Informatique) Contrat ou déclaration par lequel le titulaire des droits d’un logiciel autorise un tiers (ou l'ensemble des tiers autorisés) vis-à-vis de l’usage, de la distribution ou de la modification. (S'utilise aussi pour des non-logiciels, pas forcément numérisés, pourvu que leur utilisation nécessite des droits d'auteur)

            Du coup, si tu as un lien qui explique les différences, je suis preneur :)

            • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

              Une licence est un contrat. Un contrat n'est pas une licence.

              Tu peux acheter une licence pour un logiciel propriétaire mais pas pour un logiciel libre.

              Pour un logiciel libre, tu peux signer un contrat de service, mais pas un contrat de licence.

              Tu as déjà accepté les conditions d'utilisation en installant Thunderbird ou autre logiciel libre ?

              Pour un logiciel libre, la licence n'est pas un contrat commercial ; du coup si tu veux des garanties (ça a un coût) il faut un contrat de service associé au logiciel.

    • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

      Posté par  . Évalué à 7.

      Tu ne trouvera pour ainsi dire jamais personne pour te vendre une garantie de résultat en tout cas pas à des prix normaux.

      Du coup, cet argument qui est ridiculisé, est-il vraiment dénué de raison ?

      Oui tu ne sais pas ce qu'il y a dans du logiciel propriétaire et les supply chain attack concernent aussi les logiciels propriétaires dans les mêmes proportions.

      Tu as certaines licences libres ou non qui obligent à citer. C'est le cas de la gpl par exemple. Si tu fournis un logiciel qui utilise du code gpl, tu es obligé d'en informer l'utilisateur.

      Si par là, il est question de dans l'ensemble de ce qui existe je ne sais pas déterminer le bon grain de l'ivraie, c'est une vraie question, mais utiliser la liberté comme critères de filtre ne semble pas pas pertinent. C'est juste simple à appliquer.

      https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

    • [^] # Re: On ne sait pas ce qu'il y a dedans

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 6.

      La plupart des modules pythons et nodejs sont fournis sous licence très permissive et terminent aussi dans les logiciels propriétaires.

      Le problème de chaîne d'approvisionnement est exactement le même et indépendant de la licence.

  • # Logiciel privateur

    Posté par  . Évalué à 6.

    Il y a 1 ans, on m’a demandé d’installer des postes utilisateurs neuf et un logiciel utilisateur pour une grande enseigne que je nommerais pas.

    J’avais 1 chance sur 2 que ça s’installe correctement/fonctionne, quand je suis arrivé au 3ᵉ client du groupe, j’ai passé 4 heures à essayer de faire fonctionner ce foutu logiciel, un collègue prend la main sur le poste et à passer… 4 heures à essayer de nettoyer/réinstaller ce foutu logiciel, le bénéfice de ce logiciel privateur, installation d’un vieux poste utilisateur pour le dépanner et j’ai refusé de continuer d’installer un telle logiciel sur un poste neuf.

    L’éditeur de ce logiciel à laisser un bug qui était plus ou mois documenter (juste une alerte en rouge d’un problème a l’installation).

    Alors quand un groupe ou une entreprise me demande conseil, je les redirige sur des logiciels libres quand cela est possible, et là c’est le drame, ça leur demande d’apprendre à utiliser un nouveau logiciel (ex: libre office), les utilisateurs sont perdus prêt à pleurer et me prenne pour Satan (j’exagère à penne).

    Merci aux personnes qui mon aidé a trouvé des solutions pour essayer d’écrire sans faute d’orthographe.

    • [^] # Re: Logiciel privateur

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

      je les redirige sur des logiciels libres quand cela est possible, et là c’est le drame, ça leur demande d’apprendre à utiliser un nouveau logiciel (ex: libre office), les utilisateurs sont perdus prêt à pleurer et me prenne pour Satan (j’exagère à penne).

      Et si tu leur change leurs logiciels sans faire d’accompagnement au changement, ils ont raison. Surtout si c’est un logiciel qui leur est nécessaire pour faire leur boulot au quotidien.

      La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

      • [^] # Re: Logiciel privateur

        Posté par  . Évalué à 3.

        sans faire d’accompagnement au changement, ils ont raison

        C’est pas faux.

        L’accompagnement est prévu après installation de tous les postes 200, entre-temps les gens doivent se débrouiller seul le temps que je puisse revenir vers eux.

        Merci aux personnes qui mon aidé a trouvé des solutions pour essayer d’écrire sans faute d’orthographe.

      • [^] # Re: Logiciel privateur

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Il n'y a souvent pas plus d'accompagnement en cas de changement pour un logiciel privateur 😈.

        Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

        • [^] # Re: Logiciel privateur

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 08 juin 2023 à 22:05.

          Tout à fait, mais ça n’était pas mon propos. Qui était : un changement contraint ne peut bien se passer qu’à condition de le préparer et de l’accompagner. Ça veut dire : prévenir, expliquer du pourquoi, être transparent sur les changements (même et surtout ceux qui vont demander un effort de la part des personnes qui subissent le changement), recueillir les besoins (pour piloter le changement si c’est pertinent, mais surtout en terme d’accompagnement), former en amont, être très transparent sur la bascule elle-même, accompagner après la bascule.

          C’est très difficile, compliqué à vendre (c’est perçu comme des couts inutiles, à tord) et le seul manque d’accompagnement peut expliquer à lui seul une bonne partie des échecs de migration d’outils, quels qu’ils soient. Surtout si l’outil est bon en lui-même !

          La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

    • [^] # Re: Logiciel privateur

      Posté par  . Évalué à 3.

      On a tous connu des installations de logiciels propriétaires certifiés, multi-testées auparavant sur des matériels certifiés, pour de grands groupes. Tout se passe bien jusqu'à ce que… et là c'est vraiment long.
      Bien sûr ça arrive aussi avec du libre, et même si on n'est pas toujours capable de faire un plongeon dans le code, on peut chercher. C'est peut-être tout aussi long, mais ça rassure pour l'installation suivante!

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