Et un superbe brevet de plus

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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juin
2001
Humour
Une compagnie americaine, NetObjects , vient de recevoir un brevet de plus pour le concept d'éditeur HTML

Et avant qu'ils le brevetent et que chaque utilisateur paye des "royalties", un algorithme tres simple pour trouver le jour de la semaine de n'importe quelle date (par John Conway).

Aller plus loin

  • # Heu ?

    Posté par  . Évalué à -1.

    merde, Moi qui utilise vi pour coder du html... ! il existe autre chose !? :o)


    Sans blague, quel con !
  • # Viva Smalltalk !

    Posté par  . Évalué à -1.

    Sachant qu'il existe Smalltalk, Clos, c'est effarant de voir autant d'erreur accumulé dans Java...

    Bon, c'était mon coup de gueule :-)

    Godfroy
  • # Arretez un peu le délire...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Ce n'est par parce qu'un brevet a été déposé qu'il est valable.

    En particulier, ce brevet n'est pas innovant donc pas valable.

    Pas la peine d'en faire un plat.
    • [^] # Re: Arretez un peu le délire...

      Posté par  . Évalué à 1.

      humm, moi, je fais confiance aux avocats de NetObjects pour s'en servir contre la concurrence, même si le contenu est complètement bidon. C'est bien le principe des brevets logiciels, non ?

      C'est aussi le principe du "payer par un simple clic" qu'Amazon.com avait déposé, il me semble.

      <troll valeur="2 balles">
      Bon, comme FrontPage fait partie de la concurrence, c'est peut-être une bonne chose...
      </troll>
    • [^] # Re: Arretez un peu le délire...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Il me semble que dans le cas d'une poursuite pour malfaçon, c'est à l'accusé de prouver qu'il ne viole pas un brevet...

      Si cela est vrai (quelqu'un pour confirmer ?), cela veut dire que dans le cas d'un procès pour malfaçon, l'accusé est considéré comme coupable sauf s'il démontre son innocence (déjà).

      Même si cela n'est pas vrai, le procès, s'il y a procès, risque de durer longtemps (Procès, Appel, Cassation, etc...), avec à chaque fois obligation de payer ces sangsues d'avocats (je tiens à préciser que je n'ai rien contre les sangsues).

      Inutile de préciser la perte de temps et d'argent que cela représente, inutile de dire que les petites sociétés (celle qui innove le plus, généralement) ne peuvent que difficilement faire face à de tel agissements.

      Le brevet logiciel ne sert qu'à bloquer la concurrence en l'empéchant de sortir de nouveau logiciel plus performant sans avoir à améliorer ses propres logiciels.
      • [^] # Re: Arretez un peu le délire...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Y'a pas encore de brevets logiciels en Europe, les seuls normalement autorisés sont ceux où le logiciel est indissociable d'un matériel.
        Toutefois, l'office européen des brevets se fait parfois avoir (ou est parfois laxiste) et laisse passer quelques perles.
        Cependant, il n'est normalement pas possible d'opposer une brevet logiciel américain en Europe.
        • [^] # Re: Arretez un peu le délire...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          C'est tout à fait exact mais :

          1) si tu veux vendre aux states, alors gare aux brevets, si tu t'en fous, ben alors tu t'en fous (hem)

          2) la commission européenne étudie le sujet afin de savoir si elle doit adopter le même système qu'aux States (en clair, elle attend que les lobbyistes leur file plus de pognon)
    • [^] # Re: Arretez un peu le délire...

      Posté par  . Évalué à 0.

      Mine de rien, cela semble même une bonne chose.
      Plus le nombre de brevet opposable comme celui là grandi dans la série des brevets logiciels, plus leur validité sera délicate à établir. Cela risque de prendre du temps, mais il semble assez clairement que les instruments légaux américains aillent dans ce sens.

      Puis pour des raisons moins serieuses, il est quand même nettement plus marrant de voir une societé poser un brevet pour un truc qui est déjà très répandue et ou elle n'a pas de marché (et ou en plus elle est face aux gros, microsoft, macromedia...)
      Même si elle est soutenue, peu de chance qu'elle fasse valoir quoique ce soit.

      Raphaël.
  • # Je comprends mieux

    Posté par  . Évalué à 1.

    About NetObjects
    NetObjects, Inc. (NASDAQ: NETO), an IBM affiliate (NYSE: IBM), is ...
  • # typo

    Posté par  . Évalué à -1.

    liens: s/Dommsday/Doomsday
    -1
  • # Et Zeller alors ?

    Posté par  . Évalué à 0.

    Mouais, mais comme algo pour trouver le jour
    de la semaine pour une date donnée, il y a la
    formule de Zeller (Zeller's congruence pour
    les englishophiles) qui fonctionne très bien
    pour le calendrier grégorien, et elle n'a besoin
    d'aucun prérequis. Un peu dur à calculer de tête
    certes, mais on a pas inventé l'ordinateur que
    pour jouer à quake non ? :)

    Fabrice.
    • [^] # Re: Et Zeller alors ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Oui mais la méthode du doomsday permet justement de briller en société en calculant de tête le jour de la semaine de n'importe quelle date.

      Avec un ordinateur on frime quand même moins :)
  • # Sans intérêt

    Posté par  . Évalué à 0.

    En France, NetObjects peut faire comme RSA avec le brevet du meme nom: se le mettre ou je pense !!!

    La jurisprudence en matiere de brevet logicielle leur donne systématiquement tord !
  • # Utilite d'un vrai langage pour connaitre le doomsday

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Au lieu d'utiliser une methode qui prend 4 pages, tu prends un vrai langage, au hasard Ruby, et tu ecris 2 lignes de plus histoire de resoudre ton probleme.


    year = 1981
    month = "jun"
    day = 16
    t = Time.mktime(year, month, day)
    print "#{month}/#{day}/#{year} was a ", t.strftime("%A"), "\n"


    Non mais.

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