Logiciel libre, quand les pays du Sud s'y mettent !

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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oct.
2002
Rien à voir
Le site FreeDiab propose une solution de gestion de dossiers patients pour consultation de diabétologie pédiatrique.

Ce logiciel est en libre téléchargement : il est développé sous licence GPL.

Il est le fruit du partenariat du Projet Linux Maroc, de la société Freelance Services et de la Fondation ONA. FreeDiab est une base de données mise à la disposition du réseau national de diabétologie infantile qui s'est constitué autour de l'équipe de diabétologie infantile de l'Hôpital d'Enfants de Rabat...

Il a déjà été dit que les logiciels libres sont d'ors et déjà le plus gros transfert de technologie vers les pays du tiers monde; je trouve que c'est formidable que les pays du Sud participent à leur tour au mouvement de création, que cela ne soit pas dans un seul sens.
Avis aux amateurs : Le site hebergé chez tuxfamily est horriblement lent.

Aller plus loin

  • # Re: Logiciel libre, quand les pays du Sud s'y mettent !

    Posté par  . Évalué à 1.

    C'est quand même bien de voir arriver des logiciels libres autrement que dans le domaine informatique. C'est sûrement là que les plus grosses évolutions sont à venir, car le vide à combler est énorme vis-à-vis des logiciels propriétaires.
  • # Re: Logiciel libre, quand les pays du Sud s'y mettent !

    Posté par  . Évalué à 1.

    > «Il a déjà été dit que les logiciels libres sont d'ors et déjà le plus gros transfert de technologie vers les pays du tiers monde»

    C'est d'ailleurs bien triste, car je pense qu'il y a plus urgent. Mais même en restant dans le domaine de l'informatique, pour pouvoir utiliser des LL, il faut déjà des ordinateurs. Et pire, de plus en plus de choses ne peuvent tout simplement pas se faire sans un accès Internet, ce qui n'est pas très répandu dans ses pays (et c'est un doux euphémisme).
    Bref, je dirais plutôt que les LL ne participent pas à l'accroissement du fossé entre le Nord et le Sud, chose qui n'est pas très répandue :(
    • [^] # Re: Logiciel libre, quand les pays du Sud s'y mettent !

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

      De nos jours, seuls les logiciels libres sont en mesure de tourner sur du vieux matériel, même si ce n'est pas dû au fait qu'ils sont libres. Or les pays en développement se voient (parfois) envoyer le matériel dont personne ne veut plus (c'est pas glorieux, je sais), et la seule solution pour avoir des logiciels de qualités, c'est d'utiliser du libre.

      Si on oublie la contrainte matérielle, il y a la contrainte financière, avec le prix des licences qui vaut plusieurs mois de salaires dans certains pays. Difficile de réduire le prix du matériel, mais au moins pour les logiciels, une seule copie permet d'équiper tout le monde.

      Enfin, dans le monde où nous vivons, l'information vaut cher, mais ne nécessite pas forcément de gros moyens de production. Se former à ces technologies à bas prix peut-être une porte de sortie pour pas mal de gens.

      Mais bon c'est vrai que c'est plus que secondaire étant donnés les problèmes sanitaires, alimentaires, économiques...
    • [^] # Re: Logiciel libre, quand les pays du Sud s'y mettent !

      Posté par  . Évalué à 1.

      >> «Il a déjà été dit que les logiciels libres sont d'ors et déjà le plus gros transfert de technologie vers les pays du tiers monde»

      >C'est d'ailleurs bien triste, car je pense qu'il y a plus urgent

      C'est un viel argument, mais je ne pense pas qu'il tienne la route.

      Je dirais, que l'un n'empêche pas l'autre, dans beaucoup de pays du tiers monde la haute technologie côtoie la plus grande misère, le meilleur exemple en est l'Inde. D'ailleurs même en France cela existe, le quart monde tu en as entendu parler ?

      On ne vas pas stopper tout transfert de technologie vers le tiers monde sous pretexte qu'il faille d'abord résorber toute la pauvreté, on y sera encore dans cent ans. Par ailleurs, les classes aisées auxquelles sont souvent adressées ces technologies, font quand même tourner l'économie de beaucoup de secteurs du pays et font par ce biais là vivre des classes qui le sont moins; malgré bien des injustices quant à la distribution des richesses, il faut le reconnaître.

      Les choses ne sont pas entièrement noires ou blanches, bien que je ne pense pas que ce soit le sens de ton propos.

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