benoar a écrit 4229 commentaires

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 2.

    ET si tu répondais sur le fond ?

    OK.

    D'abord que certains essayent de nous faire vendre un esprit du libre, au delà de la licence et du logiciel. Il est où cet esprit du libre ici ? On n'y est clairement pas.

    Perso, je ne « vends » pas de cet esprit hors du logiciel. Je peux comprendre qu'un certain nombre le font, en proposant du « libre tout », mais en général quand je leur explique clairement ma position (que c'est le logiciel qui est important, ce qui est « d'usage pratique » ; le reste l'est moins), ils comprennent à peu près. Être libre dans son informatique c'est faire qu'on ne soit pas emprisonné par des machines : des textes d'opinion n'enferment pas un utilisateur dans un fonctionnement d'une machine en particulier.

    pour défendre leur point de vue de ne pas utiliser une licence libre pour un texte d'opinion, ils réutilisent des arguments qu'on emploie… contre les logiciels libres d'habitude.

    Quels arguments ? Que copier c'est mal ? (liberté 2) Non, le texte est en CC-BY-ND, il autorise la recopie. « Qu'analyser » les sources est impossible ? (liberté 1) C'est un texte, le contenu est la source. Que modifier le texte est impossible ? (liberté 3) Effectivement, ici la FSF estime qu'un texte d'opinion n'a pas à être réutilisé tel-quel (en dehors des exceptions classiques qui existent de citation, parodie, etc). Traduire le texte est un travail dérivé, c'est la clause classique utilisée pour contraindre les utilisateurs à propager le code sous GPL.

    Et en plus, faire l'analogie entre un code informatique, qui a une destination d'exécution sur une machine, à fin d'usage pratique, et un texte à destination d'êtres humains, ne donne pas toujours de comparaison très heureuse.

    On n'est pas à l'heure des réseaux sociaux où on parvient à faire dire à n'importe qui n'importe quoi malgré les restrictions existantes ?

    Déjà, le LL a été inventé bien avant ce phénomène de société. Ensuite, ça ressemble à un argument rhétorique bancal : il faudrait ne pas faire quelque-chose parce que des cons peuvent le pourrir ?

    pour faire une traduction c'est une procédure assez lourde et pénible qu'ils imposent.

    Je ne vois pas en quoi c'est lourd : la FSF offre des recommandations afin d'être clair et d'éviter les confusions, qui sont source de frustrations et de malentendus (d'où l'origine de cette discussion que nous avons, d'ailleurs !). Et ensuite l'envoyer à des équipes pour relecture. Oui, ça n'est pas totalement libre, mais c'est un moyen de travailler en équipe de manière cohérente.

    En verrouillant tout comme ils font, ils reproduisent ce qu'ils critiquent à l'encontre des éditeurs de logiciel. Génial.

    Encore une fois, le logiciel est très différent d'un texte d'opinion destiné à un être humain. Cette distinction est la base de toute la réflexion de Stallman et de la FSF, si tu la mets de côté sans réfléchir tu loupes toute la compréhension de leur action.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à -3.

    la FSF ne promeut pas le libre en général comme on pourrait l'imaginer

    Tu projettes ton interprétation de ce que pourrait vouloir dire « libre » dans ton contexte, pour mieux la dégommer. Ça s'appelle un homme de paille (bis repetita).

    Si tu voulais être constructif, pourrais-tu préciser que vouloir avoir le droit de tout faire sans aucune restriction est une vision anarchiste/libertarienne et qu'elle n'est pas la seule vision possible du monde ? Ça serait au moins un peu plus intéressant que ton ton péremptoire habituel.

    Vu comme tu spams linuxfr avec tes idée, c'est dommage car ceux qui défendent d'autres points de vue sont obligés de perdre du temps à te reprendre.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 1.

    Il critique assez ouvertement par ailleurs les positions de RMS et de la FSF.

    Il troll parfois dessus, mais il n'est pas fondamentalement contre.

    Il a choisi la GPL car c'est une licence qui lui plaisait à l'époque, pour obtenir le meilleur logiciel possible tout en permettant de récupérer un maximum du travail extérieur via le copyleft.

    Il voulait que des utilisateurs soient libres, et ne pas se faire « piquer » son travail. Il n'aurait jamais pu avoir ça avec la BSD, qui existait à l'époque ; même s'il n'est pas dans l'idéal de la FSF, il est bien plus libriste que les purs fans d'open source.

    il semble assez clair que Linux en tant que projet, et Linus Torvalds en tant qu'initiateur, ne collent pas trop avec ce que tu nous racontes depuis le début sur le côté libre au delà de la licence.

    Il n'est pas aussi extrême que RMS, et ? Il veut que les gens ne soient pas enfermés par ses créations (cf. la GPL), et se bat contre les violations, cf. le « Nvidia fuck you » & co.

    Suffit de trouver un autre terme pour cela et cela irait très bien.

    C'est ça le point qui m'emmerde avec vous deux : vous voulez réécrire l'histoire. Ceux qui font du libre ont toujours été (de mon point de vue, que j'essaye d'étayer) ceux qui défendent la liberté des utilisateurs : même Torvalds, même Debian, etc. Ceux qui s'en foutent se sont toujours appelé comme faisant partie de l'open source. Vous voulez réécrire l'histoire parce que la définition d'une licence de logiciel libre est les quatre libertés. Que le mot « libre » puisse avoir une ambiguïté s'il est utilisé pour désigner soit la licence d'un logiciel, soit un mouvement d'émancipation de l'informatique, ça peut te déranger mais ça a toujours été ainsi ! C'est ignoble de retirer ce terme à ceux qui se battent depuis des lustres pour la liberté informatique.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 0.

    Linux est libre pour eux.

    Linux est sous GPL, qui apporte plus que les quatre libertés, et encourage ainsi la libération des utilisateurs.

    C'est tout, malgré tout ce que Linus Torvalds a pu exprimer sur sa vision des choses et son choix des licences notamment le refus de la GPLv3.

    Cf. ma réponse plus haut à Zenitram sur ce point.

    Et pourquoi (cf plus bas), la FSF n'a pas posé des contraintes plus fortes sur la définition de base du LL pour que l'utilisateur soit encore plus libre ? Elle a pu le faire.

    Parce que les quatre libertés suffisent à définir ce qui rend un utilisateur libre ? Ce qu'ajoute la GPL, c'est d'éviter d'enfermer les autres, mais une BSD suffit à quelqu'un pour être lui-même libre.

    les extras sont un bonus mais pas essentiels pour que l'utilisateur soit libre.

    Les extras permettent que tu sois obligé de propager cette liberté : c'est un point de vue qu'aime bien la FSF, mais quelqu'un qui reprend du BSD et continue de le diffuser en BSD fait du libre également.

    Toi et Zenitram voyez tout en binaire, avec des logiques sophistes. Ça n'est pas la vraie vie.

    Et donc que l'OpenSource n'est pas différent en dehors de la manière de communiquer car la motivation de l'auteur ne compte pas dans la définition.

    Vouloir la liberté des utilisateurs n'est pas qu'une question de communication, arrête avec ces bêtises ! La motivation de l'auteur compte, elle n'est juste pas exprimée complètement dans la BSD (ou assimilé).

    ils n'ont pas osé imposer la notion de copyleft dans la définition des libertés fondamentales d'un LL.

    La GPL ne t'apporte pas de liberté en plus à toi : elle t'apporte même des contraintes en plus ! Les clauses de la GPL permettent de libérer les autres utilisateurs à qui tu distribue des copies/dérivés.

    J'arrête ici, j'ai l'impression de me répéter et que ça tourne dans le vide.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 1.

    Tiens, la FSF "oublie" aussi de protéger les pro-copyleft de ce genre d'utilisation des licences copyleft alors qu'elles sont légitimes à adapter les licences pour éviter ça…

    La FSF a toujours dénoncé ce genre d'arrangement à ma connaissance. Voir par exemple https://www.fsf.org/blogs/rms/selling-exceptions (qui condamne les extensions proprios comme expliqué au début, même si le cœur de l'article par de dual-licensing acceptable selon Stallman quand c'est pour du code strictement identique à celui GPL).

    Bref, gros homme de paille comme d'hab. On dirait que c'est ta seule manière d'argumenter. Je réponds uniquement pour que les gens se rendent compte des mensonges que tu sors, je sais bien qu'il n'y a pas d'autre intérêt à débattre avec toi et ta rhétorique.

    Mais surtout, pourquoi cette manie de se cacher à soit-même les noms de ce qu'on aime (ici je comprend le copyleft)

    J'aime le copyleft, je promeus le libre, qui est un combat politique. Libérer les utilisateurs se fera avec la GPL ou avec la BSD, mais c'est un point central de mon combat, que j'appelle « libre ». Toi, tu fais de l'open source, mais tu tiens à ternir l'image des autres par des mensonges. Ça ne passe pas.

    il est même fier de ne pas pouvoir passer à la GPLv3 :)

    Il n'est pas « fier », il a expliqué que pour lui, la GPLv3 n'est pas dans la continuité de la v2 car elle s'attaque à un problème différent de la propriété intellectuelle avec sa clause anti-tivoïsation. Il a toujours dit que le but (permettre à quiconque d'utiliser une machine qu'il achète comme il le souhaite) était légitime, mais n'était pas d'accord sur les moyens utilisé ; et surtout que ça aurait dû être dans une licence différente. (référence : une DebConf où il avait été interrogé là-dessus)

    Arrête de prêter aux gens de fausses intentions. J'arrête là d'argumenter avec un manipulateur.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 0.

    Si ces deux là étaient vraiment dans leur âme en faveur du libre, ils n'auraient pas été des membres fondateurs essentiels de l'OSI. Soyons sérieux, ce n'est pas cohérent.

    Ça peut sembler un peu étrange ce que je dis, mais mon interprétation n'est pas si déconnante : je pense que Debian contenait des idéalistes aussi bien que des pragmatiques (comme Murdock et Perens) au début, mais qu'avec l'arrivée d'Ubuntu en 2005, les pragmatiques sont allés là-bas. J'utilise Debian depuis cette époque justement, et je pense qu'il y a eu un tournant à ce moment-là, avec les ubuntistes « entreprise-friendly », et les idéalistes qui sont restés chez Debian (Murdock et Perens ayant moins contribué à Debian à partir de là, je pense). Bien sûr, la frontière entre les deux distros a toujours été poreuse, mais je maintiens que Debian est aujourd'hui une référence du Libre (et non de l'open-source).

    Tiens, j'ai retrouvé une trace de Murdock qui préfère Ubuntu : https://lists.debian.org/debian-news-french/2007/msg00008.html

    Essayer de rattacher le libre qu'à un parti politique par exemple ou à une partie du spectre de celle-ci n'a pas de sens.

    Ce n'est pas ce que je veux, au contraire ! Par contre, les valeurs soutenues par le Libre sont clairement orientées vers la « liberté et la Justice » (cf. Wikipédia), ce qui est clairement une orientation politique certaine, qu'on retrouve partagée par une majoritée de partis en France, mais pas forcément dans des pays autoritaires. Donc on ne peut pas dire que genre, « c'est neutre » : non, pas du tout.

    Ces contraintes auraient pu écarter toute licence non copyleft ou qui ne force pas un développement communautaire ou qui permet au CAC 40 de s'en mettre plein les poches ou que sais-je.

    Ces exemple vont contre la liberté, donc je ne vois pas ce que viendraient faire de telles restrictions dans la GPL. Tu fais la même erreur que Zenitram il y a quelques temps, et j'ai essayé de lui expliquer : vouloir la liberté des utilisateurs nécessite certaines choses — les quatre libertés — mais demande également d'autres objectifs qu'on peut difficilement coder dans un contrat (une licence). C'est pour ça que c'est « politique » au sens un peu abstrait du terme, et que ça ne peut pas être des injonctions pratiques qu'on pourrait facilement écrire. Un peu (attention, analogie foireuse) comme les droits de l'homme, qui sont assez « généralistes » et demande une implémentation qui est différente selon les législations de différents pays, car dans les détails les peuples ont des objectifs différents. Le Libre, comme dit Stallman, c'est « liberté, égalité, fraternité », ce qui est une vision particulière des droits de l'humain, qui sont eux codifiés par les quatre libertés dans notre mouvement.

    Ils pourraient recommander de les utiliser pour exploiter les autres logiciels libres, faute de mieux, sans considérer que cela est libre.

    La FSF (je pense) dit que c'est libre car ces logiciels respectent les quatre libertés, mais pas libre au sens où l'utilisateur sera réellement libéré. Oui, là on joue un peu sur les deux sens du mot, mais je pense qu'ils essayent de faire une nuance qui n'est pas facile à décrire.

    Bref, ils ont une préférence marquée sur les LL qu'ils préfèrent, mais ils n'excluent pas ceux qui respectent les 4 libertés tout en étant pourtant "OpenSource".

    Oui, et ? Pourquoi ça ne « colle pas » selon toi ?

    Mais l'OSI cherche à convaincre les entreprises ou les développeurs que pour avoir le logiciel de meilleur qualité possible il faut utiliser un licence OpenSource. Que c'est donc une nécessité de le faire pour tous les logiciels.

    Oui.

    Bref, cela revient au même.

    Non, car diffuser des logiciels avec seulement les quatre libertés fera que certains se l'accapareront pour en faire des versions proprios et enfermer des utilisateurs. L'OSI s'en fout que ça se termine comme ça. Pas la FSF.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 2.

    La définition de pauvre ne couvre pas uniquement la situation économique au sens strict : ça désigne aussi le manque de capacité/éducation à la gestion de l'argent.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 1.

    Pour ton égo, et pour te signaler que je ne me braque pas obstinément contre toi, ce commentaire est très bien visé je trouve.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 2.

    Ici, en l’occurrence, tu veux diviser en 2 libre/open-source et accuse celui qui te dit que ça va bien ensemble de division, c'est digne d'un politicien à l'ancienne.

    J'évite de faire des amalgames afin de ne pas nier l'existence d'une des deux parties, comme tu le fais.

    Je trouve intéressant le travail que font ceux qui publient en opensource, mais je trouve qu'ils ne vont pas assez loin dans la libération des utilisateurs. Ça n'est pas de la division selon moi.

    Toujours est-il que ça doit être rigolo pour un "libriste" de voir l'AGPL comme produit d'appel […]

    Homme de paille ; comme d'hab tu me caricatures sur des choses que je n'ai pas dit.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 1.

    C'est d'ailleurs amusant de voir que beaucoup préfèrent Debian car c'est vraiment libre et communautaire contrairement à Ubuntu par exemple.

    Oui, pour moi Debian a toujours été plus « extrémiste » sur la liberté, cf. le refus de la GFDL ; ça n'est pas si étonnant que ça. Si d'illustres contributeurs ont utilisé l'Open Source, c'est pour des raisons business seulement, à une époque de l'explosion de l'informatique (fin 90 - début 2000) où ils n'ont pas montré leurs buts politiques réels, même si je pense que dans le fond ils gardaient l'idéal libriste façon FSF. Et comme tu dis plus bas, pour des raisons de politique interne de direction d'une entité juridique (face à RMS).

    Pour rappel, les quatre libertés sont un moyen d'arriver à une certaine vision politique. Celle-ci diverge plus ou moins entre les membres de la communauté, et refuser d'y voir de la politique est un non-sens.

    Pourtant, en suivant votre point de vue que Libre et OpenSource sont fondamentalement différents, la FSF ne devrait pas accepter de faire Replicant avec Linux et Android comme base

    Si tu lis en détail, tu peux comprendre que la FSF le fait par pragmatisme : c'est le seul OS pour smartphone qui se rapproche le plus de l'idéal de la FSF. Elle n'en garde pas moins un objectif « supérieur » pour les smartphones.

    La conclusion du coup est que oui le qualification de libre et opensource revient au même et sont interchangeables. La différence entre les deux n'est que marketing.

    C'est con, le reste de ton commentaire était plutôt pertinent, mais là c'est n'importe quoi.

    Ils ne mettent pas en avant les mêmes avantages qu'offrent ces licences, mais ils sont pour le développement de ces licences peu importe la raison qui a convaincu l'auteur du logiciel en question.

    La FSF aura tendance à favoriser des licences copyleft, même si elle ne refuse pas des BSP/MIT par pragmatisme : tout logiciel qui offre les quatre libertés est un moyen de libérer les utilisateurs, et peut permettre de diffuser encore mieux l'idéologie. Mais pour atteindre son but, il faut plus que faire utiliser des logiciels libres : il faut convaincre les utilisateurs que c'est une nécessité. Et ça c'est un but politique, et que n'a pas l'OSI.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 3.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre

    « le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité ; l’open source quant à lui, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s'attache aux avantages d'une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source. »

    Dis-moi de quel côté tu te sens le plus proche.

    Si le libre tel qu'il est défini ne te plaît pas, pourquoi ne pas définir un autre mot pour ce que tu aimes?

    Tel que tu le définis, bordel. Arrête de faire semblant de ne pas comprendre.

    forcer les autres à penser pareil

    Tu penses ce que tu veux, mais tu ne peux pas déformer les mots ainsi.

    tu n'as pas montré que le libre avait une idéologie politique quelconque, comme par hasard.

    https://www.gnu.org/philosophy/open-source-misses-the-point.fr.html

    « Le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté des utilisateurs de l'informatique ; c'est un mouvement qui lutte pour la liberté et la justice. » C'est politique (au sens général du terme). Note que tu associes ce combat politique avec celui de l'extrême gauche, afin de mieux le dégommer, mais je retrouve cette volonté politique dans un tas de partis différents (« la liberté et la justice », c'est quand même assez courant, non ?)

    Passons, je crois qu'on a fait le tour.

    Avec ton air pédant de merde (à dessein, depuis le temps que tu te comportes ainsi), tu joues la division et ça marche très bien. Bravo.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à -3.

    Le libre n'a aucune idéologie politique

    Mais ta gueule, je ne sais vraiment pas ce que tu fous ici. Ça n'est pas parce que tu n'es pas d'accord avec beaucoup ici qu'il faut jouer ton roquet rebelle persécuté.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 3.

    Je réponds à cette critique constructive, plutôt que celle du dessus :

    beaucoup moins de trajets disponibles parce que les gens justement avait peur que le passager conducteur puissent annuler en dernière minute : c'est encore possible avec blablacar mais moins probable.

    Effectivement, c'est un des (gros) avantages. Même si j'ai perso un peu de mal avec le projet de société que contraindre les gens à respecter leur parole par des punitions pécuniaires est mieux que d'essayer de construire une version humaniste (ce projet de coopérative). Je suis toujours partagé avec les gains de praticité que ça apporte à court terme, et l'influence sur la morale de la société à long terme.

    les gens lorsqu'ils font du covoit sont prêt à payer un peu plus pour ne pas avoir d'emm*rdes : avoir un site qui fonctionne,

    Je n'ai jamais entendu ce problème avec les autres plateformes, même si leur marginalité fait que je n'en ai peu entendu parler (sauf covoiturage-libre), donc c'est peu représentatif.

    regrouper les annonces,

    Oui alors ça c'est le cœur du problème de beaucoup de services modernes : avec l'effet réseau, il ne peut exister par définition qu'une seule plateforme. Et c'est pour ça que dans « l'ancien temps », quand un service avait cet effet, c'était fourni par l'état : la Poste, le train, etc. La banque ça peut marcher en fédéré. Les journaux par contre il ne peut pas y avoir « la publication officielle ». Le covoiturage, idéalement, ça serait un service public.

    être sur de la personne en face.

    Ça c'est un truc un peu vicieux : on est en train de glisser de plus en plus vers une généralisation de la réputation, et ça a plein d'impacts sur le modèle de société qu'on veut. Avoir une réputation associée à son identité, ça peut être certes pratique, mais peut également avoir plein de problèmes : on a inventé le droit à l'oubli afin que justement la réputation ait une portée limitée. Le modèle numérique moderne me fait très peur là-dessus (lire par exemple le très bon article — plus mesuré que ce que j'ai vu passer dans la presse généraliste — sur le système de notation chinois sur le Diplo : https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/RAPHAEL/59403).

    Mais en bref, je suis d'accord que les avantages que tu présentes sont indéniables. Cependant, j'estime qu'il y aurait beaucoup à discuter des effets qu'ont ces pratiques sur notre société, et qui sont à la source des désaccords avec Zenitram, entre autres (même si lui sous-entends que son modèle est indiscutable).

    Quand mobicoop aura décollé il faudra bien payer pour l'hébergement du site & co. T'as plusieurs business model (publicité, faire payer un abonnement, le don ou bien la fameuse commission).

    Ça oui, je n'ai pas contredit car ça me semble un point faible, en effet.

    Le covoit' était quasiment inexistant avant blablacar

    Bonne remarque : on a toujours eu le stop, mais néanmoins le covoiturage a commencé à décoller un peu avant blablacar. Mais c'est vrai que la grosse augmentation est due à cette boîte, conjuguée également à la conjoncture économique actuelle. Note que j'ai l'impression (à vérifier) tout de même que cette augmentation a eu lieu avant qu'il n'y ait la réservation en ligne (2012 pour cette possibilité cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Covoiturage.fr) : on avait déjà la réputation et la mise en contact, mais le site perdait de l'argent, en effet.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 10.

    On se croirai chez les bisounours.

    Oui. Dans certains modèles de société, on vise l'altruisme.

    tu es avec des inconnus, pour rappel

    OK, donc tu n'as jamais fait de covoiturage à l'ancienne, et tu ne cherche pas à comprendre.

    tu n'as pas écrit en quoi c'est plus positif qu'avec blablacar

    Pour rappel, blablacar fonctionnait il y a encore quelques années exactement comme ça (puis les trajets sans commission sont passés en fin de liste, puis…) ; le nouveau fonctionnement est certes devenu la « norme » pour beaucoup aujourd'hui, mais cela invalide-t-il l'ancien modèle ? Comment peut-on être amnésique si rapidement ?

    qui arrivent quand des inconnus se rencontrent et qui font justement une bonne partie du taf des plate-formes de mise en correspondance d'inconnus.

    Je me demande bien comment on faisait pour vivre avant l'arrivée de ces plateformes…

    (le reste du commentaire peut être pertinent comme noté plus haut)

  • [^] # Re: Mais bien-sur !

    Posté par  . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource. Évalué à 10.

    L'important quand tu crées une nouvelle monnaie pyramidale, c'est de bien te réserver une bonne partie au démarrage, et c'est pas compliqué, les projets sont prévus pour ça !

    Ici, on voit donc un bon coup de sed pour remplacer le nom de la monnaie partout, mettre son « copyright » partout, dire combien on veut (3,5% ; heu, non, en fait 7,5%), et lancer cette première transaction.

    Après, il suffit d'attirer le gogo et le tour est joué.

  • [^] # Re: intéressant

    Posté par  . En réponse au journal Faire des plateformes sociales des éditeurs pour sauvegarder le statut d'hébergeur. Évalué à 1.

    Ah pardon, effectivement en te relisant, j'avais compris de travers à la première lecture. Oui, Internet a permis de vraiment propager plus d'idées, plus simplement, et notre communauté en est un des premiers exemple, en effet.

  • [^] # Re: Pas de craintes

    Posté par  . En réponse au journal F5 achète NGINX. Évalué à 1. Dernière modification le 18 mars 2019 à 11:21.

    J'adore la dynamique « chantage à la libération » : libérer du code serait une « arme » contre ses concurrents, et le garder proprio un « avantage ». Je vous laisse voir vers où ça mène ce genre d'incitation dans un libre marché.

  • [^] # Re: Question de neophyte

    Posté par  . En réponse au journal Installer Drupal automatiquement avec Ansible et Drush sous Debian. Évalué à 1.

    Peut-être que dinomasque parlait d'utiliser un paquet Debian custom pour faire ça ?

    Les dépendances en control, les modifications en postinst, et la « variable » hostname est donnée par… "hostname", la commande.

    Ça demande peut-être un peu plus d'intégration parce que personne n'a aussi bien intégré les modifications selon template ou autre (je suppose que chez Debian on est plutôt à la Unix, « tu sais bien utiliser sed/awk/perl »), mais rien n'empêcherait quelqu'un de faire ce genre d'outil intégrable dans dpkg.

    Sans parler du fait qu'on croit qu'ansible c'est idempotent « magiquement », alors que dans la réalité il existe toujours des petits détails qui font que des changements nécessitent de gérer explicitement la transition. C'est explicitement géré par les transitions d'état de dpkg lors des scripts de {pre,post}{inst,rm}. Et dans les déploiements modernes on évite ce problème en… réinstallant tout depuis le début à chaque fois. Et du coup on doit réinventer des mécanismes de persistance hors-FS.

    Après, ansible & co simplifient le cas « autoroute » où on a deux-trois modifications simples à faire, mais pour des trucs un peu plus travaillés, je ne suis pas sûr que la quantité de travail soit si inférieure à gérer un paquet Debian.

  • [^] # Re: Pas de craintes

    Posté par  . En réponse au journal F5 achète NGINX. Évalué à 1.

    Le Tilera qui a été abandonné dans le kernel il y a quelques temps ?…

  • [^] # Re: intéressant

    Posté par  . En réponse au journal Faire des plateformes sociales des éditeurs pour sauvegarder le statut d'hébergeur. Évalué à 2.

    Heu, tu essayes un peu de réécrire l'histoire : découvrir linuxfr, à une certaine époque (année 2000 pour moi) se faisait bien sans passer par Google, parce que la pratique d'utiliser un moteur de recherche pour tout et n'importe quoi n'était pas encore répandue ! (pour rappel, Google date de 1998, comme LinuxFr !)

    C'est dommage d'oublier comment les choses se faisaient avant : on s'échanger des URLs par différents moyens de discussion (e-mail, IRC), ou IRL (et oui, des URL, pas quelques mots à chercher… dans Google !), on lisait des magazines qui faisaient pointer vers des sites, etc.

    Ça n'est peut-être plus vrai pour les jeunes d'aujourd'hui, mais c'est très dommage car le monde avec un Google indispensable est une dystopie horrifiante. Il faudrait vraiment faire une histoire de l'Internet et des cours d'éducation au Net sans les GAFAM.

  • # Merci aussi

    Posté par  . En réponse à la dépêche Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de février 2019. Évalué à 4.

    J'ai choisi le moins « libre » des bouquins, à propos du RGPD. Et c'est assez ironique, j'ai vu l'arrivée de mon prix par les pubs qu'ont commencé à m'envoyer les éditions ENI sans mon consentement… Bon, je suppose que la création de compte par un tiers pour mon cadeau perturbe un peu le schéma classique et quelqu'un a cliqué à ma place (on peut se désabonner dans les préférences de son compte).

    Par contre, j'avais peur au moment de choisir mon prix car d'après ce que je voyais, ENI n'offrait qu'une version « Web » (sous-entendu cloud…) de ce livre électronique, sans même un epub ou un PDF d'affiché. J'ai demandé aux gentils admin si c'était bien le cas avant de confirmer, mais bon, ça s'est fait comme ça. Et là c'est le ponpon : interface avec gros javascript (avec le scroll contrôlé en JS qui m'énerve !) qui surveille la lecture. Et pas de possibilité de télécharger en entier, que des sections en version « imprimable ». Sans compter le backend en ASPX qui pue du cul (bon, ça c'est gratuit).

    Alors j'ai décidé de faire un scrapper : http://dolka.fr/bazar/ENI-scraping/

    Je galérais avec la gestion du cookie de session qui n'arrêtait pas de changer et qui bloquait mon scrapping (c'est pas des pages simple bien sûr, ya du XHR avec des headers à mettre comme il faut). Puis j'ai vu https://www.eni-training.com/client_net/include/scripts/common.js section « Sécurité » (LOL) et donc la clé c'est une concaténation de l'id de section et d'un timestamp passé dans md5… Et le timestamp peut être à zéro de toutes façons [:flu1].

    Bref, après après avoir codé ça (à peine plus de 100 lignes, mais XSLT c'est verbeux ; ya un peu de shell + makefile aussi) je me suis dit que vraiment, il ne faut pas prendre de bouquin chez ENI en ligne. Mon scrapper nécessite quelques bouts non-inclus afin de démarrer, devinable pour ceux qui se démerdent, mon but n'est pas de nuire à l'éditeur, mais juste de permettre à ceux qui ont acheté le bouquin de l'avoir hors-ligne. Si vous souhaitez vraiment un autre e-book, allez voir ailleurs.

    Et merci à LinuxFr, et ENI quand même.

  • [^] # Re: Par exemple, le clavier privateur SwiftKey,

    Posté par  . En réponse à la dépêche LineageOS 16. Évalué à 2.

    Autant dire qu'un non-croyant est un hérétique car il ne respecte pas le texte sacré de la bible bible, c'est une affirmation absolue qui ne se base sur rien.

    Ça ne se base pas sur rien, ça se base sur les croyances fondamentales de certaines personnes. Ça n'est à priori pas partagé par une majorité, vu que ça n'est pas souvent employé, de ce que je constate.

    La notion de privation de liberté est une position politique prônée par la FSF. Moi je considère que les gens doivent être libres d'utiliser la licence qu'ils veulent, qu'elle soit libre ou non.

    Aujourd'hui, des grandes entreprises américaines pensent qu'atteindre à ta vie privée jusque dans les moindres recoins n'est pas une atteinte à tes libertés fondamentales. C'est pourtant dans la dans Déclaration universelle des droits de l'homme. Certains milites en disant que ces entreprises ont des actions « liberticides » : du point de vue de certains autres, ça doit sembler délirant, si tu n'admets pas à la base que le droit à la vie privée est fondamental.

    La privation de liberté induite par l'utilisation de logiciels privateurs est effectivement une position politique, assumée par la FSF. La manière dont elle en parle, et dont certains contributeurs ici (dont l'auteur de ce journal apparemment) le font aussi, montre que la liberté logicielle devrait selon eux être fondamentale pour les droits humains. C'est une position que je trouve très honorable, et je trouve dommage que certains ici « butent » toujours dessus, sans que j'ai trouvé de bon argument contre.

  • [^] # Re: Par exemple, le clavier privateur SwiftKey,

    Posté par  . En réponse à la dépêche LineageOS 16. Évalué à 0.

    Si tu te demandes pourquoi tu te fais moinsser, c'est parce que tu nous rabats toujours les oreilles avec les même affirmations péremptoires (j'attends toujours une réponse à https://linuxfr.org/users/freepk/journaux/le-guide-du-voyageur-galactique-a-enfin-un-successeur-pixel#comment-1764120 sur ce sujet-même).

    La démocratie ça n'est pas « tout le monde fait absolument tout ce qui lui plaît » : tu as toi-même un biais (libertarien, selon moi) que tu ne veux jamais reconnaître.

    ce mot pourrit la vie des gens qui essayent de parler du libre en dehors du cercle des convaincus

    Ça s'explique très bien avec « privateur » en prenant le bon point de vue. Forcément, vu du tiens, ça doit être un handicap d'admettre qu'il faut des limites à l'abus des logiciels privateurs…

    En tous cas, raphj ci-dessus explique très bien le pourquoi tes interventions semblent si impertinentes, et le pourquoi du terme.

  • [^] # Re: Sinon il y a systemd

    Posté par  . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 1.

    Merci pour les détails, tu sembles effectivement avoir déjà pris en compte les faiblesses que je pointais.

    Cependant, ça m'a l'air d'être une conf très complexe et qui doit nécessiter un temps de maintenance assez gros. Perso, pour le gain (éviter de potentielles failles dans des logiciels dans lesquels normalement j'ai à peu près confiance, bien mis à jour), je trouve que ça ne vaut pas le coup.

  • [^] # Re: Sinon il y a systemd

    Posté par  . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 5.

    haproxy a accès au réseau mais à aucun contenu,

    J'ai peut-être mal compris, mais dans l'absolu ton haproxy est sur la même machine dans le même namespace fichier que nginx, non ? Tu as mis des droits spécifiques ? Parce que sinon, si ton but est d'isoler de failles dans le logiciel, ils ont le même accès au contenu…

    nginx a accès au contenu (non-sensible) mais pas au réseau,

    Heu… il reçoit les même trames que s'il était en direct donc même exposition de code, et si ton but c'est de te protéger de ce qu'il pourrait faire sur le réseau s'il été troué, y as-tu mis un namespace réseau séparé comme l'indique le journal ?

    pour le contenu sensible, nginx doit faire appel a un service back-end hors DMZ, par exemple Nextcloud qui tourne sur un uwsgi.

    Hors DMZ, mais accessible depuis celle-ci, non ?

    Bref, je ne suis pas sûr que toutes tes complications aient un quelconque effet sur la menace « problème de sécu d'un de mes logiciels ». Encore une fois, je pense que l'important est de bien savoir de quoi on se protège :-)

    Note que je ne suis pas un aficionado du « tout blindé » : je cherche à montrer qu'au contraire, se compliquer la vie comme ça ne change au fond pas forcément beaucoup les choses (après, oui, je sais qu'une couche de bête sécurité par l'obscurité est souvent un moyen malheureusement efficace pour 80% des cas).