J’aurais adorer en être. J’écris et j’ai présenté plusieurs de mes textes ici même (ou plus généralement via un blog). Alors si en plus c’est dans un fablab…
Mon expérience dans les fablabs, n’est pas bien grande. J’en ai fréquenté un pendant un an. C’était cool, mais il a fermé. J’avais particulièrement aimé l’ambiance ou chacun échangeait des idées au moins autant que des méthodes.
Mais je suis trop loin.
C’est pas demain que je vais devenir célèbre avec mes histoires…
Je pense que vous faites de la mémorisation sans le savoir : il y a toujours dans un système hiérarchique une part d’arbitraire dans le classement d’une information.
Oui, c’est certain. Pour un humain, l’accès à la mémoire est beaucoup économique que la réflexion. Donc pour tout ce qu’on fait souvent on a tout intérêt à mémoriser et on le fait sans même s’en rendre compte. Taper au clavier pour ceux qui n’ont jamais appris formellement est un bon exemple. On « sait » ou se trouve les touches, et heureusement. C’est pareil pour les raccourcis clavier des applications, et donc d’un certain nombre de fonctions des applications bureautiques ou autre.
Mais dès qu’on entre dans l’utilisation moins habituelle, alors il faut chercher. Et on peut se creuser la cervelle pour une mémoire enfouie (rarement rappelée) ou refaire le raisonnement. C’est là qu’une partie de l’ergonomie joue.
Je n’avais pas parlé d’une autre partie de l’ergonomie qui est importante aussi, mais comme je tends à utiliser beaucoup les raccourcis clavier, ça m’impacte moins. La distance des mouvements de souris… Je sélectionne une option en haut, ça ouvre une boite au milieu et il faut valider en bas à gauche… Mais je ne saurais dire objectivement la qualité respective des suites bureautiques.
Par contre, avoir toutes les barres d’outils des apps en haut et les fonctions système en bas sur Windows, je n’aime pas. Je préfère tout en haut. Mais je suis sûr que certains préfèrent le contraire, arguant qu’ils ne veulent pas confondre.
J’ai utilisé pendant 15 ans uniquement OpenOffice puis LibreOffice tournant sur un OS Linux. Je ne faisais pas mal de document un peu compliqué, avec des générations de documents préremplies en PHP… Tout marchait au poil.
Puis je me suis complètement réorienté il y a 4 ans et on m’a fourni un PC avec Windows (que je n’avais pas touché en 15 ans).
Il y a MS office dessus, pas un très récent. Et comme j’ai un peu de souplesse, j’ai tout de suite installé LO, et là, surprise.
— Writer est d’une lenteur incroyable. Les caractères apparaissent les un après les autres ou par paquet, mais pas au moment de la frappe. Je n’ai jamais trouvé la solution. (Comme je ne fais pas beaucoup de documents de ce type dans mon nouveau boulot, je n’ai pas creusé très longtemps). Du coup, c’est Word.
— On m’a fait manipuler des fichiers Excel et vu le nombre de plantages, y compris des reproductibles en copiant-collant des données (pas des Mo non plus, quelques centaines de lignes). J’ai tout converti pour Calc, fais les manips, et re-exporté en format Excel pour les collègues. Étant donné la charge, c’est toujours Calc qui tourne sur mon PC.
— Les powerpoints (j’en utilise énormément, beaucoup que je n’ai pas crée). La conversion pour LO, reste encore aléatoire, en particulier sur des placements précis de blocs cachant des valeurs… Donc pas le choix, je garde PPT.
Enfin, de 20 ans d’expérience à convertir dans un sens à l’autre, je dirais qu’il y a un facteur clé : la qualité du document d’origine. Si un document est fait de manière cohérente avec des styles, des tabulations définies… Alors la conversion marche bien. Si le document n’est pas « propre », utilisant des « trucs » comme une succession de tab pour atteindre une zone, alors ce sera toujours le bordel à convertir, mais pour être juste avec les convertisseurs, ce sera aussi souvent le bordel en passant d’un ordinateur à l’autre, surtout quand vous êtes en environnement varié (plusieurs versions de la suite bureautique, plusieurs zones géographiques…).
Allez, un petit mot sur l’ergonomie. Je reste fondamentalement un vieil ingénieur. Pour moi, le menu hiérarchique reste le meilleur, car je peux m’y retrouver par déduction et non par mémorisation. Mais j’ai des collègues qui ne pratiquent que par mémorisations. Donc je pense qu’une ergonomie unique ne peut pas répondre aux besoins de tous.
Merci d’avoir pris le temps de me lire, au moins d’avoir essayé puisque tu as bloqué. Ça m’intéresse évidement, mais je crains que si tu l’expose ici, cela va influencer les autres lecteurs.
Je serais donc très content d’avoir ton retour soit dans quelques jours, soit par email, soit par un autre moyen qui te conviendrait, je ne veux rien imposer.
Je suis prof sur un curriculum IB, ou on a un cours dit TOK (Theory of Knowledge) qui est souvent comparé à de la philo appliqué. Je dirais plutôt qu’il faut regarder le but qui est de questionner ce qu’on sait.
Les élèves doivent donc faire des essais sur des questions diverses et on se bat avec les IAs. Il y a les simples que ne font que réécrire ce que l’étudiant à fait lui même, genre Grammarly, et il y à les génératives qui font tout.
Pour différencier les deux (la première n’est pas vraiment condamnable, la deuxième utilisée en copier/coller est considéré comme du plagiat), on regarde justement si le texte est creux ou s’il y a des idées. C’est ce qu’on a trouvé de mieux comme méthode d’identification. Ça en dit long sur la pertinence.
Je ne suis pas trop d’accord, puisque les personnes s’accordant sur le copyright sont donc normallement en phase avec le principe et donc se doivent de le respecter.
Ceux qui veulent pervertir le copyright ont déjà décidé que moralement le copyright n’était pas souhaitable et n’ont donc pas de raison intrinsèque (autre qu’une autre raison comme la loi) de le respecter.
Les deux ne sont donc pas comparables. Il est normal que le raisonnement soit différent dans les deux cas.
Mon commentaire n’apporte pas de question fondamentale et ne participe pas spécialement à la discussion, mais pour une fois je souhaitais féliciter les auteurs et les développeurs.
Je suis toujours impressionné par le travail de certain sur des sujets aussi pointu. Il me parait très peu probable que j’utilise un jour degate, mais je suis fasciné par la connaissance que cela représente et je souhaitais juste le dire formellement:
Bravo.
Il me semble que tu confondes diffusion d’un format, qualité intrinsec du format et sa diffusion.
.doc était très largement diffusé, remplissait sa fonction, mais posait néanmoins de gros problèmes.
HEIF n’est pas largement diffusé, remplit probablement ça fonction, mais pose néanmoins de gros problèmes. C’est donc un format qui n’est pas souhaitable, même si, comme je l’ai dit plusieurs fois, ça ne veut pas dire qu’il ne sera pas diffusé.
Ce n’est pas parce que les appareils utilisant un meilleur format n’existent pas (je te crois là dessus, je n’ai pas vérifié) que ce n’est pas un problème et qu’il faille en déduire que le format est bien.
Si tu veux nous convaincre qu’il est bien, montre nous en quoi il est techniquement supérieur aux autres présentés, et en quoi ces avantages sont tellement majeur qu’ils justifient les contraintes qu’il apporte.
C’était le sujet de la question, alors que tu sembles t’accrocher à la diffusion.
Cet avis est complètement biaisé par un prisme libriste qui fait fi des réalités du marché et des considérations techniques, en gros HEIF c'est le mal parce qu'il y a des brevets dedans, ça me paraît très court en argumentation.
Que l'avis soit biaisé par le prisme libriste, je ne m'en défends pas. Que cela veuille dire que ce format va s'implanter ou non, comme je le disais je n'ai pas creusé la question suffisamment pour trancher (et ce n'est malheureusement l'apparente supériorité technique d'un format libre qui assura que ce ne soit pas le cas).
Par contre je suis surpris de ton argumentation. Tu indiques: "en gros HEIF c'est le mal parce qu'il y a des brevets dedans". Oui, c'est effectivement le mal pour cette raison, indépendamment de considérations techniques. On parle d'un format de fichier, dont le but est le partage d'information. Un format non libre est structurellement nocif pour un libriste. Ce n'est plus réellement interopérable, on est à la merci des propriétaires qui peuvent changer la règle quand ils veulent… La "guerre des formats pour les documents bureautiques" reste un bon exemple de ce que les brevets sur un format de fichier peut générer.
J'ai donc tendance à confirmer ta déclaration: HEIF c'est le mal parce qu'il y a des brevets dedans. (j'ai enlevé "en gros").
Ton analyse semble pertinente, mais en effet, j'espère que ça ne s'imposera pas car le problème de licence va nous retomber dessus.
Il faudrait vraiment qu'il ai un avantage technique majeur, ce qui n'est pas exposé ici. Sinon, ça sent la tentative de domination du marché par les acteurs installés.
Tiens, plus personne dès qu'il faut bosser un peu plutôt que de se complaire… Le plussage pour un message vide de contenu mais qui brosse dans le sens du poil, un truc pour se faire plaisir mais qui ne sert à rien en pratique.
Ou on peut voir le message comme une réponse générique aux commentaires politique sur la surveillance.
"Vous n’avez rien à cacher donc c’est pour vous protéger qu’on vous surveille."
Ça marche dans les deux sens normalement, même si c’est copieusement ignoré.
En effet, l’interrogation sur la capacité de maintenir cette complexité à long terme est un point important.
En fait, je me demande si ce n’est pas une formulation à l’echelle de la société du même type de préoccupation que ce que j’avais exposé.
Il ne fait aucun doute que l’intelligence est venue bien avant les ordinateurs, que les capacités d’inovations de la société existent depuis que les sociétés existent. Mais il est vrais également que des sociétés se sont effondrés, sans que cela soit toujours du à un changement extérieur.
Peut-être que mon inquiétude a à voir avec la résilience.
Mais il y a vraiment une interrogation sur l’impacte qu’on tous ces outils qui "décident" à notre place. Je ne sais pas ou est le fichier, parce que le téléphone a choisi lui même, je ne sais pas choisir ma route parce que le GPS le fait, je ne sais pas quand allumer les phares de ma voiture car elle le fait pour moi….
Cet abandon des choix a t il une influence? Nous poussera t il à accepter les choix imposé? Finira t on comme les enfants à ne plus savoir choisir (c’est une étape de développement normal, mais on la dépasse avec l’age, et donc la pratique des choix).
L’absence de mouvement physique a créé des problèmes de sédentarité. Ce n’est pas la voiture seule, mais toutes nos activités aidées par des machines ou des services (ascenseur, livraison à domicile…) qui engendre ces conséquences.
L’utilisation systématiques d’outils qui sont simple à utiliser car ils décident pour nous d’une foultitude de détails est elle un risque? Le fait que les phares s’alument tout seuls quand on conduit est à ranger dans la même catégorie, comme le microonde qui décide du temps tout seul…
C’est en effet le coeur de ma question, ainsi qu’une autre qui en découle, ne commençons nous pas à aller trop loin, avec le risque que cela engendre des problèmes comme la sédentarité en crée
L’informatique n’est pas mon domaine. C’est un sujet que j’aime bien, mais clairement pas un domaine d’expertise et encore moins un domaine professionnel. Disons que je suis un utilisateur éclairé. Mais ce n’est pas le fond de la question.
Bien sûr, il est impossible de tout connaitre sur tout et chacun doit définir ses priorités selon ses besoins. La question est de savoir si nous allons trop loin et quelles seront les conséquences à aller trop loin.
Je suis incapable de réparer un moteur de voiture, mais je sais néanmoins qu’il faut y mettre un carburant qui y est brûlé pour faire avancer la voiture. J’en comprends le principe de base. Du coup, si j’ai une voiture électrique, je ne vais pas chercher à y mettre de l’essence.
Je crains que nous en soyons à ce niveau-là avec les outils smartphone et autre. Dans mon souvenir, qui date…, dans le code il y avait quelques questions très basiques sur les voitures. Il avait été considéré comme indispensable d’avoir ces quelques notions rudimentaires pour se servir de l’outil. Ce n’est pas le cas des smartphones, ou au contraire, pour des raisons marketing on cherche à faire croire qu’il n’y a rien besoin de savoir.
l'outil est au service de l'homme et non l'inverse
C’est tout le cœur de mon inquiétude. On a créé des outils qui sont utilisés abusivement et du coup, pour prendre en compte nos besoins animaux (il nous faut bouger) nous devons créer des outils pour faire l’inverse de ce que font les premiers (nous forcer à bouger). Nos besoins animaux nous obligent à réfléchir, à résoudre des problèmes… sommes-nous en train de créer des cerveaux "obèses"? Des cerveaux qui n’ont plus besoin de travailler et qu’il va falloir entraîner différemment? J’ai utilisé l’exemple des smartphones parce qu’il me semble le plus évident, mais comme pour les efforts physiques, la diminution de l’effort intellectuel ne sera pas liée à un seul outil, comme la voiture n’est pas le seul outil détruisant l’activité physique.
j’adore l’idée et j’aimerais tant voir la tête des élèves….
Mais encore plus celle de mes collègues. C’est sur qu’un part importante du probleme vient que beaucoup de collègues ne maitrisent pas plus l’informatique… Et ne veulent pas s’y pencher.
Mais qu’on ai toujours pas intégrer de cours d’informatique de base, (y compris taper sur un clavier correctement) et que la promotion d’un systeme rendant difficile et monobloc le fonctionnement, me sidère
En même temps, ce n’est pas nécéssairement la même notion d’information.
Dans un cas on a des données à priori à réutiliser, dans l’autre des données en flux qui sont intéressante à un instant donnée.
Donc ça semble logique de ne pas le gerer de la même manière.
L’email est noyé par un immense flux et contient quelques éléments à retrouver plus tard. Donc on garde la chronologie et on copie les quelques éléments à réellement garder ailleurs.
J'ai souvent entendu cet argument également, mais je n'y souscris pas.
En effet, il y a deux différences sur des niveaux différents.
D'une part l'informatique est un outils polyvalent qui servira à tout un chacun. Investir du temps pour apprendre à s'en servir parait donc une démarche raisonnable.
D'autre part, ils ne savent en réalité pas s'en servir. Ils obtiennent un résultat, mais ce n'est pas la même chose. On pourrait se servir d'une voiture en ne sachant pas que la 2nd vitesse existe. On arriverait quelque part, mais pas à la même vitesse, avec la même efficacité, le même impact. Quand mes élèves télécharge chaque jours un fichiers de 70Mo, (à raison de 1000 élèves par lycée, à raison de 6 matières par jours … L'impacte sur de dimensionnement de l'infrastructure n'est pas neutre.)
Si il y a une tendance, il vaut peut-être le coup de se poser la question d’ou ça vient?
Si ça te concerne, peut être que tes commentaires poussent à ce type de réponse?
Il est intéressant de faire une petit tour sur Wikipédia.
Il y est écrits quelques éléments sur l’histoire du masculin en guise de neutre (et pas grand chose sur la "neutrisation" forcée de beaucoup de mots à cette époque)
L’évolution de la règle d’accord me semble particulièrement informatif pour ce qui est des aspects "esthétiques" évoqués plus haut.
Statut du masculin comme éventuel marqueur du neutre
La question du masculin fait débat. Pour l'Académie française, « le neutre, en français, prend les formes du genre non marqué, c’est-à-dire du masculin » ; c'est ainsi que l'on parle de « quelque chose de beau », même quand l'objet en question est désigné par un nom féminin (on ne dit pas : « une table, c'est quelque chose de belle ». Au contraire, pour la linguiste Anne Abeillé, « le masculin n’est pas un genre neutre, mais un genre par défaut : en l'absence de formes neutres, le masculin prévaut en français ».
Une autre question est celle de la valeur générique que les grammaires traditionnelles attribuent au masculin pluriel. En effet, depuis le XVIIe siècle, il faut dire « Les hommes et les femmes sont intelligents », le masculin l'emportant sur le féminin, et valant pour tous et toutes. Avant le XVIIe siècle, plusieurs pratiques coexistaient, et il était possible de dire, en vertu de la règle de proximité, « les hommes et les femmes sont intelligentes » : le sujet le plus proche du verbe étant « les femmes », l'accord pouvait se faire au féminin.
Ysabeau a expliqué les raisons qui la pousse à ne pas vouloir le faire elle même, ces raisons n’étant pas lié à la flemme de le faire.
Lui proposer de le faire elle même ne répond pas à son argumentation, je ne vois pas très bien l’interêt de ta réponse du coup.
Pourrais-tu expliciter?
# J’aurais aimer en être...
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Salon littéraire "Le Lab se Livre – 2ème édition" du 7 au 8 septembre 2024 à Toulouse. Évalué à 1 (+0/-1).
J’aurais adorer en être. J’écris et j’ai présenté plusieurs de mes textes ici même (ou plus généralement via un blog). Alors si en plus c’est dans un fablab…
Mon expérience dans les fablabs, n’est pas bien grande. J’en ai fréquenté un pendant un an. C’était cool, mais il a fermé. J’avais particulièrement aimé l’ambiance ou chacun échangeait des idées au moins autant que des méthodes.
Mais je suis trop loin.
C’est pas demain que je vais devenir célèbre avec mes histoires…
[^] # Re: Ma vie - Stabilité
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au sondage Quelle est ma suite bureautique libre ? . Évalué à 2 (+0/-0).
Oui, c’est certain. Pour un humain, l’accès à la mémoire est beaucoup économique que la réflexion. Donc pour tout ce qu’on fait souvent on a tout intérêt à mémoriser et on le fait sans même s’en rendre compte. Taper au clavier pour ceux qui n’ont jamais appris formellement est un bon exemple. On « sait » ou se trouve les touches, et heureusement. C’est pareil pour les raccourcis clavier des applications, et donc d’un certain nombre de fonctions des applications bureautiques ou autre.
Mais dès qu’on entre dans l’utilisation moins habituelle, alors il faut chercher. Et on peut se creuser la cervelle pour une mémoire enfouie (rarement rappelée) ou refaire le raisonnement. C’est là qu’une partie de l’ergonomie joue.
Je n’avais pas parlé d’une autre partie de l’ergonomie qui est importante aussi, mais comme je tends à utiliser beaucoup les raccourcis clavier, ça m’impacte moins. La distance des mouvements de souris… Je sélectionne une option en haut, ça ouvre une boite au milieu et il faut valider en bas à gauche… Mais je ne saurais dire objectivement la qualité respective des suites bureautiques.
Par contre, avoir toutes les barres d’outils des apps en haut et les fonctions système en bas sur Windows, je n’aime pas. Je préfère tout en haut. Mais je suis sûr que certains préfèrent le contraire, arguant qu’ils ne veulent pas confondre.
# Ma vie - Stabilité
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au sondage Quelle est ma suite bureautique libre ? . Évalué à 6 (+4/-0).
J’ai utilisé pendant 15 ans uniquement OpenOffice puis LibreOffice tournant sur un OS Linux. Je ne faisais pas mal de document un peu compliqué, avec des générations de documents préremplies en PHP… Tout marchait au poil.
Puis je me suis complètement réorienté il y a 4 ans et on m’a fourni un PC avec Windows (que je n’avais pas touché en 15 ans).
Il y a MS office dessus, pas un très récent. Et comme j’ai un peu de souplesse, j’ai tout de suite installé LO, et là, surprise.
— Writer est d’une lenteur incroyable. Les caractères apparaissent les un après les autres ou par paquet, mais pas au moment de la frappe. Je n’ai jamais trouvé la solution. (Comme je ne fais pas beaucoup de documents de ce type dans mon nouveau boulot, je n’ai pas creusé très longtemps). Du coup, c’est Word.
— On m’a fait manipuler des fichiers Excel et vu le nombre de plantages, y compris des reproductibles en copiant-collant des données (pas des Mo non plus, quelques centaines de lignes). J’ai tout converti pour Calc, fais les manips, et re-exporté en format Excel pour les collègues. Étant donné la charge, c’est toujours Calc qui tourne sur mon PC.
— Les powerpoints (j’en utilise énormément, beaucoup que je n’ai pas crée). La conversion pour LO, reste encore aléatoire, en particulier sur des placements précis de blocs cachant des valeurs… Donc pas le choix, je garde PPT.
Enfin, de 20 ans d’expérience à convertir dans un sens à l’autre, je dirais qu’il y a un facteur clé : la qualité du document d’origine. Si un document est fait de manière cohérente avec des styles, des tabulations définies… Alors la conversion marche bien. Si le document n’est pas « propre », utilisant des « trucs » comme une succession de tab pour atteindre une zone, alors ce sera toujours le bordel à convertir, mais pour être juste avec les convertisseurs, ce sera aussi souvent le bordel en passant d’un ordinateur à l’autre, surtout quand vous êtes en environnement varié (plusieurs versions de la suite bureautique, plusieurs zones géographiques…).
Allez, un petit mot sur l’ergonomie. Je reste fondamentalement un vieil ingénieur. Pour moi, le menu hiérarchique reste le meilleur, car je peux m’y retrouver par déduction et non par mémorisation. Mais j’ai des collègues qui ne pratiquent que par mémorisations. Donc je pense qu’une ergonomie unique ne peut pas répondre aux besoins de tous.
[^] # Re: Traduire, c'est déjà écrire
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelle libre et test des traducteurs automatiques.. Évalué à 2.
Merci pour ce retour plein de bon sens.
Bien que j’ai de nombreux collègues qui me le réclame, je ne devrais pas passer trop de temps sur le sujet, car je serai en effet déçus.
[^] # Re: La version française
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelle libre et test des traducteurs automatiques.. Évalué à 2.
Merci d’avoir pris le temps de me lire, au moins d’avoir essayé puisque tu as bloqué. Ça m’intéresse évidement, mais je crains que si tu l’expose ici, cela va influencer les autres lecteurs.
Je serais donc très content d’avoir ton retour soit dans quelques jours, soit par email, soit par un autre moyen qui te conviendrait, je ne veux rien imposer.
[^] # Re: enthousiasme
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal décrire une une image avec une iA locale. Évalué à 2.
Je suis prof sur un curriculum IB, ou on a un cours dit TOK (Theory of Knowledge) qui est souvent comparé à de la philo appliqué. Je dirais plutôt qu’il faut regarder le but qui est de questionner ce qu’on sait.
Les élèves doivent donc faire des essais sur des questions diverses et on se bat avec les IAs. Il y a les simples que ne font que réécrire ce que l’étudiant à fait lui même, genre Grammarly, et il y à les génératives qui font tout.
Pour différencier les deux (la première n’est pas vraiment condamnable, la deuxième utilisée en copier/coller est considéré comme du plagiat), on regarde justement si le texte est creux ou s’il y a des idées. C’est ce qu’on a trouvé de mieux comme méthode d’identification. Ça en dit long sur la pertinence.
[^] # Re: Planète à gogos
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal [Trolldi] La Big Tech vous souhaite une très belle réflexion existentielle. Évalué à 4.
Je ne suis pas trop d’accord, puisque les personnes s’accordant sur le copyright sont donc normallement en phase avec le principe et donc se doivent de le respecter.
Ceux qui veulent pervertir le copyright ont déjà décidé que moralement le copyright n’était pas souhaitable et n’ont donc pas de raison intrinsèque (autre qu’une autre raison comme la loi) de le respecter.
Les deux ne sont donc pas comparables. Il est normal que le raisonnement soit différent dans les deux cas.
# Congratulation
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse à la dépêche Degate : espionner un CPU depuis les waters. Évalué à 10.
Mon commentaire n’apporte pas de question fondamentale et ne participe pas spécialement à la discussion, mais pour une fois je souhaitais féliciter les auteurs et les développeurs.
Je suis toujours impressionné par le travail de certain sur des sujets aussi pointu. Il me parait très peu probable que j’utilise un jour degate, mais je suis fasciné par la connaissance que cela représente et je souhaitais juste le dire formellement:
Bravo.
[^] # Re: Avis sur HEIF
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des formats d'image. Évalué à 4.
Il me semble que tu confondes diffusion d’un format, qualité intrinsec du format et sa diffusion.
.doc était très largement diffusé, remplissait sa fonction, mais posait néanmoins de gros problèmes.
HEIF n’est pas largement diffusé, remplit probablement ça fonction, mais pose néanmoins de gros problèmes. C’est donc un format qui n’est pas souhaitable, même si, comme je l’ai dit plusieurs fois, ça ne veut pas dire qu’il ne sera pas diffusé.
Ce n’est pas parce que les appareils utilisant un meilleur format n’existent pas (je te crois là dessus, je n’ai pas vérifié) que ce n’est pas un problème et qu’il faille en déduire que le format est bien.
Si tu veux nous convaincre qu’il est bien, montre nous en quoi il est techniquement supérieur aux autres présentés, et en quoi ces avantages sont tellement majeur qu’ils justifient les contraintes qu’il apporte.
C’était le sujet de la question, alors que tu sembles t’accrocher à la diffusion.
[^] # Re: Avis sur HEIF
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des formats d'image. Évalué à 9.
Que l'avis soit biaisé par le prisme libriste, je ne m'en défends pas. Que cela veuille dire que ce format va s'implanter ou non, comme je le disais je n'ai pas creusé la question suffisamment pour trancher (et ce n'est malheureusement l'apparente supériorité technique d'un format libre qui assura que ce ne soit pas le cas).
Par contre je suis surpris de ton argumentation. Tu indiques: "en gros HEIF c'est le mal parce qu'il y a des brevets dedans". Oui, c'est effectivement le mal pour cette raison, indépendamment de considérations techniques. On parle d'un format de fichier, dont le but est le partage d'information. Un format non libre est structurellement nocif pour un libriste. Ce n'est plus réellement interopérable, on est à la merci des propriétaires qui peuvent changer la règle quand ils veulent… La "guerre des formats pour les documents bureautiques" reste un bon exemple de ce que les brevets sur un format de fichier peut générer.
J'ai donc tendance à confirmer ta déclaration: HEIF c'est le mal parce qu'il y a des brevets dedans. (j'ai enlevé "en gros").
[^] # Re: Avis sur HEIF
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des formats d'image. Évalué à 8.
Ton analyse semble pertinente, mais en effet, j'espère que ça ne s'imposera pas car le problème de licence va nous retomber dessus.
Il faudrait vraiment qu'il ai un avantage technique majeur, ce qui n'est pas exposé ici. Sinon, ça sent la tentative de domination du marché par les acteurs installés.
Je me trompe? J'espère.
[^] # Re: firmware non libre
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse à la dépêche Debian 12 : le début d'une nouvelle ère. Évalué à 8.
Ou on peut voir le message comme une réponse générique aux commentaires politique sur la surveillance.
"Vous n’avez rien à cacher donc c’est pour vous protéger qu’on vous surveille."
Ça marche dans les deux sens normalement, même si c’est copieusement ignoré.
[^] # Re: Pas sûr
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Le support technique du FAI a accès au mot de passe du wifi !?. Évalué à 5.
:) J’ai toujours un faible pour l’ironie ou le cynisme.
[^] # Re: Capacité de réflexion
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Facile à utiliser, Bug ou Feature?. Évalué à 4.
En effet, l’interrogation sur la capacité de maintenir cette complexité à long terme est un point important.
En fait, je me demande si ce n’est pas une formulation à l’echelle de la société du même type de préoccupation que ce que j’avais exposé.
Il ne fait aucun doute que l’intelligence est venue bien avant les ordinateurs, que les capacités d’inovations de la société existent depuis que les sociétés existent. Mais il est vrais également que des sociétés se sont effondrés, sans que cela soit toujours du à un changement extérieur.
Peut-être que mon inquiétude a à voir avec la résilience.
Mais il y a vraiment une interrogation sur l’impacte qu’on tous ces outils qui "décident" à notre place. Je ne sais pas ou est le fichier, parce que le téléphone a choisi lui même, je ne sais pas choisir ma route parce que le GPS le fait, je ne sais pas quand allumer les phares de ma voiture car elle le fait pour moi….
Cet abandon des choix a t il une influence? Nous poussera t il à accepter les choix imposé? Finira t on comme les enfants à ne plus savoir choisir (c’est une étape de développement normal, mais on la dépasse avec l’age, et donc la pratique des choix).
[^] # Re: Fun fact
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Facile à utiliser, Bug ou Feature?. Évalué à 2.
En effet. Merci de la précision de vocabulaire.
[^] # Re: Ignorance is money...
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Facile à utiliser, Bug ou Feature?. Évalué à 3.
C’est bien la question. Merci de l’ouverture.
L’absence de mouvement physique a créé des problèmes de sédentarité. Ce n’est pas la voiture seule, mais toutes nos activités aidées par des machines ou des services (ascenseur, livraison à domicile…) qui engendre ces conséquences.
L’utilisation systématiques d’outils qui sont simple à utiliser car ils décident pour nous d’une foultitude de détails est elle un risque? Le fait que les phares s’alument tout seuls quand on conduit est à ranger dans la même catégorie, comme le microonde qui décide du temps tout seul…
[^] # Re: Vision autocentrée
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Facile à utiliser, Bug ou Feature?. Évalué à 5.
C’est en effet le coeur de ma question, ainsi qu’une autre qui en découle, ne commençons nous pas à aller trop loin, avec le risque que cela engendre des problèmes comme la sédentarité en crée
[^] # Re: Vision autocentrée
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Facile à utiliser, Bug ou Feature?. Évalué à 10.
L’informatique n’est pas mon domaine. C’est un sujet que j’aime bien, mais clairement pas un domaine d’expertise et encore moins un domaine professionnel. Disons que je suis un utilisateur éclairé. Mais ce n’est pas le fond de la question.
Bien sûr, il est impossible de tout connaitre sur tout et chacun doit définir ses priorités selon ses besoins. La question est de savoir si nous allons trop loin et quelles seront les conséquences à aller trop loin.
Je suis incapable de réparer un moteur de voiture, mais je sais néanmoins qu’il faut y mettre un carburant qui y est brûlé pour faire avancer la voiture. J’en comprends le principe de base. Du coup, si j’ai une voiture électrique, je ne vais pas chercher à y mettre de l’essence.
Je crains que nous en soyons à ce niveau-là avec les outils smartphone et autre. Dans mon souvenir, qui date…, dans le code il y avait quelques questions très basiques sur les voitures. Il avait été considéré comme indispensable d’avoir ces quelques notions rudimentaires pour se servir de l’outil. Ce n’est pas le cas des smartphones, ou au contraire, pour des raisons marketing on cherche à faire croire qu’il n’y a rien besoin de savoir.
C’est tout le cœur de mon inquiétude. On a créé des outils qui sont utilisés abusivement et du coup, pour prendre en compte nos besoins animaux (il nous faut bouger) nous devons créer des outils pour faire l’inverse de ce que font les premiers (nous forcer à bouger). Nos besoins animaux nous obligent à réfléchir, à résoudre des problèmes… sommes-nous en train de créer des cerveaux "obèses"? Des cerveaux qui n’ont plus besoin de travailler et qu’il va falloir entraîner différemment? J’ai utilisé l’exemple des smartphones parce qu’il me semble le plus évident, mais comme pour les efforts physiques, la diminution de l’effort intellectuel ne sera pas liée à un seul outil, comme la voiture n’est pas le seul outil détruisant l’activité physique.
[^] # Re: Plus de réseau?
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Différentes approches informatiques.. Évalué à 2.
j’adore l’idée et j’aimerais tant voir la tête des élèves….
Mais encore plus celle de mes collègues. C’est sur qu’un part importante du probleme vient que beaucoup de collègues ne maitrisent pas plus l’informatique… Et ne veulent pas s’y pencher.
Mais qu’on ai toujours pas intégrer de cours d’informatique de base, (y compris taper sur un clavier correctement) et que la promotion d’un systeme rendant difficile et monobloc le fonctionnement, me sidère
[^] # Re: Hiérarchie de fichiers
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Différentes approches informatiques.. Évalué à 3. Dernière modification le 17 mars 2023 à 01:12.
En même temps, ce n’est pas nécéssairement la même notion d’information.
Dans un cas on a des données à priori à réutiliser, dans l’autre des données en flux qui sont intéressante à un instant donnée.
Donc ça semble logique de ne pas le gerer de la même manière.
L’email est noyé par un immense flux et contient quelques éléments à retrouver plus tard. Donc on garde la chronologie et on copie les quelques éléments à réellement garder ailleurs.
Enfin, c’est ma pratique.
[^] # Re: Comparaison des philosophies des systemes d'exploitation autre avec Linux / Unix
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Différentes approches informatiques.. Évalué à 3.
Merci.
C'est un sujet que je n'avais pas trop envisagé. Je savais juste que tout est fichier sous linux et que sa se voit au quotidien quand on l'utilise.
[^] # Re: De l'ignorance de l'utilisateur
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Différentes approches informatiques.. Évalué à 9.
J'ai souvent entendu cet argument également, mais je n'y souscris pas.
En effet, il y a deux différences sur des niveaux différents.
D'une part l'informatique est un outils polyvalent qui servira à tout un chacun. Investir du temps pour apprendre à s'en servir parait donc une démarche raisonnable.
D'autre part, ils ne savent en réalité pas s'en servir. Ils obtiennent un résultat, mais ce n'est pas la même chose. On pourrait se servir d'une voiture en ne sachant pas que la 2nd vitesse existe. On arriverait quelque part, mais pas à la même vitesse, avec la même efficacité, le même impact. Quand mes élèves télécharge chaque jours un fichiers de 70Mo, (à raison de 1000 élèves par lycée, à raison de 6 matières par jours … L'impacte sur de dimensionnement de l'infrastructure n'est pas neutre.)
[^] # Re: Très embêtée suis-je
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Recherche auteurice d'adoption. Évalué à 0.
Si il y a une tendance, il vaut peut-être le coup de se poser la question d’ou ça vient?
Si ça te concerne, peut être que tes commentaires poussent à ce type de réponse?
# Ouvrir la discussion avec quelques considération historiques
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Recherche auteurice d'adoption. Évalué à 5.
Il est intéressant de faire une petit tour sur Wikipédia.
Il y est écrits quelques éléments sur l’histoire du masculin en guise de neutre (et pas grand chose sur la "neutrisation" forcée de beaucoup de mots à cette époque)
Voici un extrait de cet article
L’évolution de la règle d’accord me semble particulièrement informatif pour ce qui est des aspects "esthétiques" évoqués plus haut.
[^] # Re: Très embêtée suis-je
Posté par FDF (site web personnel) . En réponse au journal Recherche auteurice d'adoption. Évalué à 7.
Ysabeau a expliqué les raisons qui la pousse à ne pas vouloir le faire elle même, ces raisons n’étant pas lié à la flemme de le faire.
Lui proposer de le faire elle même ne répond pas à son argumentation, je ne vois pas très bien l’interêt de ta réponse du coup.
Pourrais-tu expliciter?