Christophe Renard a écrit 129 commentaires

  • [^] # Re: Installation à partir d'un clef USB

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la version 2008.0 du CD d'installation de Gentoo. Évalué à 2.

    Une solution est de compiler sur une autre machine et de copier sur l'eeepc au terme.

    Sinon, chroot via nfs/cifs je sais pas ce que ca donne, mais j'ai fait ce genre d'horreur recemment sur sshfs. Evidemment ca n'est pas tres rapide, mais c'est quand meme mieux que compiler sur le CPU du eee.

    (au final j'en ai eu marre et j'ai mis une eeexubuntu, le systeme gentoo/eeepc est trop fastidieux a tenir a jour pour moi)
  • [^] # Re: Libre mais pas public

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vigilo : la solution de supervision libre pour les grands réseaux. Évalué à 5.

    Tu as peut etre entendu parler d'une petite chose nommee ARPANET ?

    En fait une bonne majorite des technologies modernes sont issues de la seconde guerre mondiale, ou de la guerre froide (y compris la course a l'espace qui etait aussi une course au missiles strategiques).

    Historiquement, la guerre est un accelerateur de progres scientifique et technologique parceque c'est un domaine ou investir est vital si on ne veut pas etre du mauvais cote de la boucherie quand elle commence.

    Faire le choix ethique de ne pas y prendre part est legitime et parfaitement comprehensible.

    Mais nier une realite deplaisante, ne la fait pas disparaitre.
  • [^] # Re: critique et suggestion ne signifient pas nécessairement hostilité

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vigilo : la solution de supervision libre pour les grands réseaux. Évalué à 1.

    Merci de ta reponse.

    Ma formulation etait sans doute un peu forte.

    Ce que je voudrai juste souligner est que l'avancement du logiciel libre comme de beaucoup de causes est le fait de personnes, d'individus, pas d'organisation.

    Qu'une entreprise soit "respectable" ou pas, et je pense autant aux Microsoft, SCO, qu'aux entreprises du monde de la defense, elles emploient des personnes aux motifs divers.

    Je pense qu'il serai souhaitable que les communautes du logiciel libre puissent soutenir et aider ceux qui essaient d'avancer nos idees dans ces organisations.

    Quand on voit les communiques, ce sont tous les memes "notre grande entreprise dans sa manificience a sauve le monde et genereusement vous lache quelques vieux os".
    Nous connaissons tous ces communiques, leur aspect douteux, les soupçons(souvent legitimes) de manipulations qu'ils sucitent.
    Mais derriere, il y a souvent des gens qui ont du se battre pour aligner hierarchies, services commerciaux, services juridiques ....
    Liberer du code est totalement contre intuitif, pour la plupart des non techies.
    Trouver un equilibre entre ces differentes pressions est difficile, delicat voir desesperant parfois.

    Neanmoins le resultat, quand ca finit par marcher, n'est pas que la simple liberation d'un logiciel ou constituant, c'est la sensibilisation de toute une classe de personnes qui seront a meme de reconnaitre la valeur du mot "libre" lorsqu'ils le rencontreront la prochaine fois, et comme dirai une publicite ....ceci est ... priceless

    ( Je ne parle pas d'experience, parceque le peu de code libre auquel j'ai contribue 1) n'interesse pas grand monde, 2) est fait sur mon temps libre )
  • [^] # Re: Libre mais pas public

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vigilo : la solution de supervision libre pour les grands réseaux. Évalué à 3.

    Peut etre que IBM et Siemens sont plus matures sur le plan du logiciel libre.

    La GPL requierai de CS de releaser un vieux tarball avec les sources en vrac, et encore, seulement les parties GPL. Des gens chez CS se bougent les fesses, depensent une energie considerable, non pour leur benefice personnel, mais pour que le travail fait sur ce projet ne soit pas perdu et soit reutilisable par le plus grand nombre.
    Merci a ceux qui se depensent la dessus.

    Vigilo n'est sans doute pas la panacee, mais si le client initial l'a commandé c'est sans doute qu'un trou existe dans la raquette des logiciels existants.

    Je suis desole de voir que les annonces (qui sont effectivement phrasees de facon plutot "relation de presse"), sont accueillies avec autant d'hostilite.
    Ca n'est certes pas parfait mais c'est un debut et considerant la difficulte qu'il y a a "liberer" du code, c'est du soutien que les gens au sein des boites qui s'y essaient devraient recevoir plutot que du rejet.

    C'est une tendance naturelle de familiers du libre (dont je pense etre) d'assumer l'evidence de nos principes et aspirations alors que l'industrie du logiciel(surtout les non techies), bien que l'utilisant massivement, commence juste a s'y familiariser.
    Le monde va dans notre sens, mais un pas a la fois.

    Precision:
    Je bosse chez CS et pas sur Vigilo.
    C'est une boite qui travaille(entre autre) dans le secteur defense, donc on peut s'attendre a la voir dans le meme genre d'eaux(parfois troubles) que ses consoeurs du domaine.
  • [^] # Re: [X] la maitrise du système

    Posté par  . En réponse au sondage La raison principale à l'origine du choix de ma distribution est :. Évalué à 3.

    Ou la quantité des packages : avec Slack une application est dans un seul package, pas 4 ou 5 comme dans la pluparts des autres distribs.

    Sans oublier, le systeme de démarage à la BSD, simple, lisible, sans liens dans tous les sens.

    Vive Pat !
  • [^] # Re: Recap

    Posté par  . En réponse au message Open source et boite privée. Évalué à 1.

    Sauf erreur de ma part, tu peux ouvrir du code sous autant de licenses que tu veux. Mais ! tu ne peux pas reprendre ce que tu as licencié.

    Donc, par exemple : tu laches la lib en BSD et quelques mois plus tard tu realises que LGPL te plait plus. Les versions licenciées à partir de ce jour sont dans ta (ou tes) nouvelle license, mais le code laché en BSD initialement est toujours entre les mains des utilisateurs inchangé.

    Autre exemple(fictif) : si le kernel linux passait en GPL3 à partir de la version 2.8, les versions anterieures resteraient dans leur license actuelle.

    Bon evidemment, si on veut compliquer, les juristes auront l'art d'empaqueter ca.

    Pour ce qui concerne Flash, je ne sais pas. Mais si vous n'avez pas utilisé de documentation/code venant de chez Macromedia, hors du cadre des brevets, il me semble que seul le nom pourra être protégé.

    Ca pourrai vous forcer à nommer votre lib : "librairies C++ Windows servant à manipuler des fichiers d'animations interactives dans un format qui rapelle une lumiere intense et qu'on utilise beaucoup (trop?) dans les pages web" ;-)

  • [^] # Re: Vaste probleme

    Posté par  . En réponse au message Open source et boite privée. Évalué à 1.

    Et bien disons que je suis tombé sur plus parano que la moyenne (regulierement).

    En fait sans doute est-ce à relier à la prééminence ou pas d'un juriste (ou un département juridique dans une boite), si il y'en à un, les chances sont bonnes pour que la convention ressemble à un dictionnaire juridique.

    Dans une grosse boite, les chances sont bonnes que ce soit le cas.
    Dans une TPME toutes le monde concentré à plein temps à vendre, fabriquer et coder il est probable que la convention ne contienne rien sur le sujet.

    Pour l'école, c'était une école d'ingé et qui essayait de caser sa convention "type" et qui s'est heurtée, dans une boite ou j'étais à un franc et massif "niet" du juridique.... enfin ils ont essayé.

    Bon en tous cas, pour notre camarade opensourceur : assures toi d'avoir le droit d'ouvrir le code en question, ca n'est pas une evidence.
  • [^] # Re: AIE

    Posté par  . En réponse au message Open source et boite privée. Évalué à 1.

    Bon lien,

    La clef c'est justement la stipulation explicite de la cession des droits.

    Grosso-modo si un document (convention de stage, ou lettre de cession) la prevoit : c'est clair le codeur n'a le droit que de revendiquer la paternite et eventuellement (le broyeur pour bébé evoqué par le père d'OpenBSD ?) si son honneur est mis en cause par les modifications, faire geler celles-ci.

    Si aucun document ne prevoit la cession des droits patrimoniaux : le stagiaire est par défaut propriétaire avec les complications eventuelles du droit moral du patron (donneur d'ordre) et des collegues (oeuvre collective). Dans ce second cas, il faut negocier avec le stagiaire une cession ou un accord avant d'ouvrir le code (et ca ne dispense pas de le demander aussi au patron).

    Autre lien : http://www.celog.fr/cpi/lv1_tt2.htm#c1
  • [^] # Re: Vaste probleme

    Posté par  . En réponse au message Open source et boite privée. Évalué à 1.

    Je me repete un peu car apparemment il y'a 2 threads identiques mais je pense que tu te fourvoies.

    1. sur la propriété intellectuelle du stagiaire : ca va dépendre de la convention de stage, et si on veut rentrer dans les détails de comment s'est déroulé de le développement (implémentation "sur ordre", oeuvre collective(propriété partagée ...)). Dans quasiment tous les cas de convention que j'ai rencontrées, les droîts du stagiaire étaient cédés, parfois contre indemnisation, parfois sans. Dans un stage que j'ai fait chez IBM la cession couvrait même les réalisation hors du temps travaillé dans leur bureaux pour la durée du stage. L'article L121-7 du CPI parle de l'auteur d'un logicel, pas de son statut. Donc, je doute que si un document prevoyant la cession existe, celui-ci soit invalide du fait du non status salarié.
    2. parceque le cadre d'une realisation informatique est specifiquement prévu dans le droit français comme dérogeant à la notion usuelle de droit moral en le réduisant radicalement à une portion congrue. En fait un auteur de logiciel n'a ni droit de repentir ni de retrait. Ce qui est livré l'est irrévocablment, il peut juste s'opposer (et de façon limitée) à d'ultérieures modifications.En fait, même pour un artiste, l'exercice du droît moral est soumis à des restrictions, comme l'indemnisation du donneur d'ordre en cas de retrait... bref pas simple.
    3. pour l'école qui revendique des droits sur les réalisations de ses éleves, j'en ai aussi déja vu (mais rarement). Paradoxalement, un des rares droits moraux qui nous restent est celui de se voir reconnaitre la parternité du code.

    A prendre avec le disclamer usuel : je ne suis qu'un pauvre codeur qui fréquente trop de juristes. Consultez un homme ou une femme de l'art pour être sur que mes bétises sont vraies ;-)

  • [^] # Re: Quelques pistes

    Posté par  . En réponse au message j'arrive pas à me décider!. Évalué à 1.

    Ca depends beaucoup de contraintes comme :
    - competences des gens devant faire la supervision/maintenance (et leur connaissance de certains logiciels ou pas)
    - type d'applications à monitorer
    - temps pour déployer la solution
    - facteurs à monitorer
    - à t'on accés aux machines à monitorer ou doit-on les considérer comme des "boites noires"
    - quels types d'alertes envoyer (interco avec un réseau GSM ?)

    Pour certaines applications (genre SAP) le propriétaire est le plus simple à mettre en place, pour personnaliser à fond Nagios est excellent (mais un peu pénible à installer), Zabbix est simple à mettre en place mais plus compliqué à customiser(pour moi), pour juste monitorer de la connectivité réseau SmokePing marche bien ....

    Je ne crois pas qu'il y'ai de meilleure solution universelle mais juste une bonne adaptation au problème (et à ses propres compétences, si tu connais par coeur cacti, y'a des chance pour que ca te soit le plus adapté ....).
  • [^] # Re: tout d'abord

    Posté par  . En réponse au message Open source et boite privée. Évalué à 1.

    Sans compter que si on rentre dans le pinaillage, ca peut souvent être qualifié d'"oeuvre collective" ou de travail "sur commande" qui ont des spécificités suplémentaires.

    Le droit d'auteur, simple ...

    Bon le principe général c'est quand même de vérifier la convention de stage et dans le doute une lettre de cession des droits à la boite par le stagiaire ne ferai pas de mal (en plus de l'autorisation par écrit de l'employeur, complétement incontournable ).
  • [^] # Re: tout d'abord

    Posté par  . En réponse au message Open source et boite privée. Évalué à 3.

    La plupart des conventions de stages que j'ai vues incluaient une clause de session des droîts sur les développements.

    Il me semble même que l'informatique fait explicitement exception au droît général en la matière en permettant des cessions totales sans droit moral de l'auteur (l'article L121-7 du CPI) : l'informaticien ne peut quasiment que revendiquer la paternité sur une oeuvre cédée (sauf contrat contraire).

    J'ai même eu des conventions de stages qui spécifiaient que pendant le stage l'employeur était propriétaire des développements faits hors des heures de travail.

    Dans ces cas, de fait, le stagiaire (même non indemnisé) n'est propriétaire que du droit de se voir reconnaitre la paternité du code.

    A confirmer avec des vrais juristes.
  • [^] # Re: LGP - BSD

    Posté par  . En réponse au message Open source et boite privée. Évalué à 3.


    - Quelle type de licence dois-je mettre ? GPL ? LGPL ? autre ?
    Pas la GPL sinon elle serat incompatible avec votre produit. La LGPL est faite pour ce cas, si tu veux aucun risque pour votre produit utilise la BSD, ou passe la bibliothèque en double-license, LGPL et propriétaire.

    Pas d'accord, le fait de libérer ta license en GPL ne t'oblige pas à l'utiliser en tant que telle pour ton produit, tu peux même la commercialiser sous d'autres licenses commerciales (pour rassurer un client par exemple).


    En revanche, une lib en GPL obligera les utilisateurs à GPLiser l'intégralité de leur programme, ce qui risque de réduire le nombre d'intéressés. LGPL me semble un bon choix mais uniquement pour cette raison.

    Dans tous les cas, passer par le département juridique(ou conseil juridique, ou au boss qui décide tout) de l'entreprise est indispensable (si il faut les évangéliser, aprés tout c'est tout bénef).
  • [^] # Re: Quelques pistes

    Posté par  . En réponse au message j'arrive pas à me décider!. Évalué à 1.

    Pratique aussi :

    - Zabbix
    - SmokePing
    - BigBrother (licence hybride je crois)

    Et dans le propriétaire :
    - HP OpenView
    - IBM Tivoli

    Sinon pour le plan, c'est un peu ton boulot quand même, mais tu devrai au moins traiter :
    - à quoi ca sert : quel probleme ces programmes résolvent
    - les fonctions : qu'est ce que ca mesure, quelles actions sont possibles, quelles visualisations
    - les différentes architectures : infrastructure, agents, protocoles, centralisé ou pas
    - l'extensibilité et les limites

    Aprés il y'a sans doute 100 choses auquelles je ne pense pas ...

  • # Vaste probleme

    Posté par  . En réponse au message Open source et boite privée. Évalué à 3.

    Bonjour,

    Je bosse dans un boite ou nous avons abordée la même question.

    La première question à se poser est "pourquoi open-sourcer" ?

    Tout code ouvert sur l'extérieur va être un communication sur votre travail. Si il est inélégant, mal documenté, inefficace .... sic de votre réputation (oui c'est un stagiaire qui l'a fait, mais in-fine ca vient de chez vous).

    De bonnes raisons peuvent être :
    - rassurer des clients développant en utilisant vos programmes (quand à leur dépendance envers vous),
    - partager le coût de maintenance d'un sous-systême d'utilité publique avec d'autres boites/developpeurs (si vous réussissez à les séduire),
    - showcase (regardez comme on est bons)
    - et finalement philantropie (mais à vendre au management, ca n'est pas toujours évident).

    Viennent ensuite les limitations : Avez vous le droit d'opensourcer ce code ?
    Ca peut sembler simple, mais si vous reposez sur une librairie non libre, avez du signer un NDA sur une documentation ou des exemples de codes .... c'est à vérifier.

    Il est quasiment certain que le nom de la société doive apparaitre car sauf cas exceptionnel, les droits d'auteur sont à leur nom ayant payé (ou même juste fournit le cadre de travail) le stagiaire (à vérifier tout de même si la convention de stage ne donne pas des droîts à l'école/université sur le code en question).

    Inclure le nom du developpeur me semble au minimum polit (a moins qu'il ne renie son oeuvre ;-) ), j'ai plus de doute sur l'obligation légale.

    Reste la licence, si votre travail est directement dérivé de code GPL (ou en inclus) la réponse est simple : GPL, sinon c'est plus un choix stratégique.

    La GPL ou LGPL à un avantage indéniable pour une entreprise : si un de vos concurents change la librairie, corrige des bugs ... il est normalement obligé de publier les changements si il distribue le programme l'utilisant (mais irez vous voir franchement ?).

    Enfin il ne faut pas attendre de "miracles" de la "libération" du code :
    - la majorité des utilisateurs ne contribueront pas,
    - maintenir la version opensource de votre lib et la faire vivre requiers du temps,
    - vous n'allez pas trouver magiquement de contributeurs parceque votre lib est bonne, une communauté est longue à batir et repose souvent sur une paire de personnes dévouées...

    Bref ouvrir du code avec l'idée de le péréniser a un coût (au minimum en temps) qui peut être conséquent.

    Sans doute bien nettoyer votre code (s'assurer en particulier qu'il ne dépende pas de votre environnement interne pour fonctionner), le documenter et créer un projet sur SourceForge (qui poste automatiquement sur Freshmeat) est-il un bon début.

    Mais le préalable indispensable est que vous ayez le feu vert de l'entreprise (et des juristes, souvent trés réticents).

    En tout cas, bon courage ;-)
  • [^] # Re: reflexion éparse

    Posté par  . En réponse à la dépêche Il n'a de libre que le nom. Évalué à 4.

    Il est assez probable qu'il le pense vraiment au terme d'un raisonnement "bien de chez nous". Pas la peine d'essayer de le retracer mais y'a quand meme un contexte :

    L'innovation ne doit sortir que de gros "bidules", la preuve, pour faire un concurrent de Google vous croyez que :
    [ ] on va aider une les thesards brillants a lancer leurs idées
    [ ] on va filer un max de frics aux habituels industriels habitues des contrats "industrie et defense"

    Suivant le meme raisonnement, les logiciels libres favorisent les petites boites, et genent le developpement de plus grosses.

    Si l'ideal c'est SAP (plus grosse boite europeenne de logiciel a ma connaissance), le libre ca n'est pas l'ideal, pas plus pour faire vivre un Bull et employer des dizaines de millier de personnes dans une seule boite.
    Comme on est en France, le "bon", c'est forcement gros, centralisé appuyé sur l'état, du petit, décentralisé, autonome .... berk

    Moi j'ai plutot le sentiment que la grande force de l'informatique c'est de donner la possibilite a des petites structures la possibilite d'innover radicalement (en info mais dans tous les domaine ou l'ordinateur aide : studios musicaux, biologie, chimie, ingenieuries diverses ....).

    Mais bon je dois lire trop de SF.....

    Rahhh lala, j'avais pourtant pris la résolution de pas nourrir les trolls cette année.
  • [^] # Re: Liberté sous contrôle…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quand la liberté viendra de Chine.... Évalué à 1.

    Ils sont dans une societe qui a toujours trouve normal que l'expression soit controlee. L'Internet ne fait pas exception.

    Si democratie il y'a un jour en Chine ca ne se fera pas en instantanement, et l'Internet en fera sans doute part car il y a une popularite enorme. En particulier, beaucoup de chinois se piquant d'ecriture publient en lignes des textes romans ... qui ne peuvent passer dans le circuit classique trop lent (et ralentit par les comites de censure) des editeurs. Il y'a apparemment une production de contenu considerable et les gens trouvent normal de partager en ligne, peut etre plus encore qu'en occident.

    Mais dans une civilisation qui a invente des principes de gouvernement y'a plus de 2000 an qui font passer Machiavel pour un humaniste utopiste (ca s'appelle principalement le legisme, voir "Han Fei Tse ou le Tao du Prince" ca se trouve en poche), la censure et l'autocensure ont de beaux jours devant elles.

    Bref, cette longue intro juste pour souligner que l'avance que tu evoques est plus du l'ordre du "rien a voir" que du "c'est tout pareil".

    Oui nous(occidentaux) acceptons (particulierement aux USA) une remise gravissime de principes fondemmentaux (le droit d'etre juge correctement, d'etre traite humainement, voir meme de voir un emprisonnement simplement enregistre, le controle de la societe sur les actes commis en son nom ...) pour des raisons discutables. Malgre tout, je pense que la difference fondementale reside dans ce que nous (homme de la rue (meme numerique)) attendons de nos societes.

    Ah aussi, on parle plus des annonces officielles venues de Chines (communication/propagande ...hum) que de ses ratés http://news.yahoo.com/s/ap/20060512/ap_on_hi_te/china_chip_scandal
    .

  • [^] # Re: Liberté sous contrôle…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quand la liberté viendra de Chine.... Évalué à 10.

    Si tu te documentes un peu, tu decouvriras que si un large laxisme apparent existe, la censure en Chine est plus fine :
    - le gouvernement ne communique pas sur le detail des moyens mais fait savoir a tout le monde que c'est surveillé
    - les prestataires FAI, hebergeurs, cybercafé .... sont responsables des contenuset activités et les dirigeants doivent exercer une trés efficace auto-censure basee sur de vagues principes et de tres reelles mesures repressives
    - les sujets interdits quoi que connus ne sont jamais précises laissant planner le doute sur les limites (completement arbitraires)
    - les communications sont relativement libres mais tout appel a l'organisation ou a la contestation sont condamnes de peines atteignant les dizaines d'annees de prison.
    Rien de tout cela n'est caché et d'ailleurs les entreprise aillant fournit les prestations techniques sont connues (Cisco en particulier).
    Plusieurs cas de personnes aillant pousse trop loin et s'etant retrouve en tolle sont tres bien documentes (et ont meme fait l'objet d'une audition des firmes hightech (Yahoo, Ms, Google, Cisco) travaillant en Chine par le Senat US.
    Bref, le "Firewall" filtre un peu, mais surtout documente apparement et n'est qu'un élément dans un dispositif plus complexe dont la composante principale est sociale (peur d'outrepasser les limites).

    Un excellent article du NYTimes (enregistrement requis) détaille cela extremement bien : http://www.nytimes.com/2006/04/23/magazine/23google.html?ex=1303444800&en=972002761056363f&ei=5090

    Mais pour connaitre pas mal de chinois, et y avoir été, le controle est bien réel et n'est pas franchement sujet à deconnade.
    Si tes copains chinois peuvent venir lire sur un blog une apologie du Falung Gong, un appel à monter du multiupartisme, ou une critique politique il est peut etre préferable pour eux de ne pas le faire trop souvent.

  • [^] # Re: Je me marre

    Posté par  . En réponse à la dépêche wxWidgets 2.6 est sorti. Évalué à 2.

    >>Gérer des signaux sans utiliser des templates évolués
    >>(façon gtkmm) ou un précompilateur (façon QT) ca relève de la gageur.
    >Dans la mesure ou wxWidget ne se gene pas pour utiliser des macros pour ses
    >evenments, je trouve l'argument un peu faible.
    Les Macros sont portables, et intégrées à l'environnement de compilation.
    Le fait qu'initialement le système ai été calqué sur les MFC (citées par Soustrup comme mauvais exemple de librairie C++), n'a pas empéché que la question se repose, et que le choix du "minimum" technologique ai été fait pour des raisons de compatibilités (comme le choix de ne pas utiliser les containeurs et les strings de la lib standard).

    Le choix de QT d'un précompilateur extérieur défrise pas mal de monde en ajoutant au langage des extensions non standard. A la limite à ce stade on peut aussi faire du C++/CLI, mais c'est un choix.

    Personnellement, je préfaire dans un projet utiliser des outils approprié à leur spécialité, quitte à ajouter quelques classes uniformisant le style et isolant les différentes libs la ou c'est nécessaire qu'un framework qui me fournit tout mais me coince radicalement.

    Et dans le style, wx me suffit (mais les projets sur lesquel je bosse sont rarement trés lourdement orientés IHM).

    >Ca plus les problemes specifiques plateformes, ca fait quand meme un
    > bagage assez charge pour un toolkit "moderne".
    > Je continue a preferer Qt ou tout est super bien integre et on a pas
    > l'impression de remonter dans le temps quand on developpe.
    C'est un choix personnel, d'un autre coté je suis un amateur de "vieilleries" question d'habitude.
  • [^] # Re: Je me marre

    Posté par  . En réponse à la dépêche wxWidgets 2.6 est sorti. Évalué à 6.

    Il faut sans doute rappeller que wxWidgets à été développé avec l'idée de la portabilité de plateformes mais aussi de compilateurs.

    Dans ce but, beaucoup de fonctionnalités de C++ avancé sont mise en standby/ignorées en l'attente de l'uniformisation des compilos.

    Gérer des signaux sans utiliser des templates évolués (façon gtkmm) ou un précompilateur (façon QT) ca relève de la gageur.

    En revanche il existe des efforts comme litWindow http://www.litwindow.com pour utiliser un style de C++ moderne(en surcouche de wxWidgets) pour la programmation d'interfaces graphiques.

    Pour ma part j'utilise souvent les fonctionnalités de Boost et de la lib standard C++ avec Wx pour les fonctionnalités qui semblent plus élégantes et ca marche trés bien (même si les différences de style de notation entre la lib standard/Boost et Wx (héritée des MFC) sont inélégantes).

    Bref c'est une librairie qui ne cherche sans doute pas le premier prix d'élégance, mais c'est un outil de plus.

    Le choix c'est bon, non ?
  • [^] # Re: Je me marre

    Posté par  . En réponse à la dépêche wxWidgets 2.6 est sorti. Évalué à 6.

    Il existe depuis longtemps des Sizer permettant de faire des interfaces redimensionnables avec wxWidgets.

    La nouveauté est juste un nouveau sizer qui apparemment (je n'ai pas utilisé la version 2.6 et pas suivit les 2.5.x) se comporte plus ou moins comme la TABLE HTML pour disposer les widgets.
  • [^] # Re: Mouai ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche wxWidgets 2.6 est sorti. Évalué à 1.

    > une imitation des widgets windows par "émulation" qui n'a strictement rien à
    > voir avec le toolkit natif sur les Unix,
    Car il y'a un toolkit natif Unix ? même en remplacant Unix par X11, je ne vois pas.
    Xt/Intrinsinc ? Motif ? Athena ?


    >il vous propose un framework complet jusqu'à la couche réseau
    >qui lie fortement votre application à ce framework.
    la force d'une proposition c'est qu'elle n'est pas un obligation, rien ne t'oblige à utiliser exclusivement wx pour toutes les fonctionalités.
    En matière de réseau, si on se limite à wx on ne va pas loin.
    Mais si on a uniquement besoin de fonctions "basiques" elles sont disponibles.
  • [^] # Re: Mouai ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche wxWidgets 2.6 est sorti. Évalué à -1.

    sans compter les problemes de compatibilité NT/GTK et les emm$%µ entre les versions en conflit desirees par les applis (The Gimp et Gaim en meme temps sous Windows ? naaaaaaaaan)
  • [^] # Re: Mouai ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche wxWidgets 2.6 est sorti. Évalué à 1.

    Et avec ton approche on se retrouve exactement avec ce qu'on reproche à Java : un toolkit natif nulle part qui semble partout etranger et exotique (meme avec l'horreur qu'est le "skinage" des widgets "portables" dans un look natif).

    wxWidgets à des défauts, mais ce que tu lui reproches est plus un choix de politique, et franchement, ton approche n'est pas sans défauts.
  • [^] # Re: Dans le cul lulu...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 2.

    Nous n'avons sans doute pas les mêmes définitions, mais j'avoue avoir du mal à concevoir une constitution qui ne serai pas un projet politique.


    mes 2euro centimes