Ça ne mentionne pas le plus gros problème avec Latex: Les erreurs de syntaxe sont impossibles à localiser, il faut faire une bissection en commentant la moitié du document pour les localiser. C'est inhérent à la conception même de latex qui est construit à base de macros.
Il est normal que Philippe ne mentionne pas quelque chose auquel il n’est pas confronté et dont il n’a pas vent autour de lui (collègues par exemple.) Peut-être que ce serait différent s’il devait écrire le même billet aujourd’hui (environ sept ans plus tard.)
Pour ma part, j’ai un peu de mal à voir ce que peuvent être des « erreurs de syntaxe » qui « sont impossibles à localiser » ; mais c’est avec plaisir que j’apprendrai si tu veux partager.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
Je pense que Latex est comme l’Html : il ne faut pas chercher à l’écrire directement.
Il est plus facile de passer par un langage de balisage (j’ai ma préférence pour Rst, mais n’importe quel autre peut faire l’affaire) pour transformer un texte balisé en Latex, et lui appliquer des styles déjà paramétrés, plutôt que de chercher à tout faire en Latex.
Ça permet de revenir aux fondamentaux de latex : se concentrer sur le contenu et non pas sur la forme, et retire toute la couche technique qui peut être trop compliquée à appréhender.
Je donne un exemple :
==========Main title==========..sectnum:::depth:2First Title-----------ipsum+++++..sidebar:: Note
..raw:: latex
\lipsum[3-9][10-11]
..raw:: latex
\lipsum[1-9][5-10]
..code::c#include<stdio.h>intmain(){printf("Hello, World!");return0;}Last one--------..list-table:::header-rows:1* - Treat
- Quantity
- Description
* - Albatross
- 2.99
- On a stick!
* - Crunchy Frog
- 1.49
- If we took the bones out, it wouldn't be
crunchy, now would it?
* - Gannet Ripple
- 1.99
- On a stick!
Et le transformer en ça :
La qualité du rendu vient de latex, mais sans avoir besoin d’avoir les contraintes en tête au moment de la rédaction.
Pour la plupart des usages, il est bien plus facile d'écrire dans un langage de balisage style Markdown ou autre et de faire le rendu avec LaTeX.
Pour ça, Pandoc fait très bien le boulot avec des dizaines de formats d'entrée supportés et encore plus de formats de sortie dont LaTeX ou directement PDF.
L'éditeur de GNOME Apostrophe permet de le faire de manière transparente, tout en ayant certains avantages comme la correction orthographique.
L'informatique n'est pas une science exacte, on n'est jamais à l'abri d'un succès
Posté par raphj .
Évalué à 2.
Dernière modification le 12 mai 2024 à 15:42.
Il y a ça, et :
les essais erreurs pour que ce qu'on essaie de faire tombe en marche (mais pour parfois faire des choses qu'on imaginerait pas faire avec un traitement de texte WYSIWYG classique, faut aussi voir ça !)
les centaines de mega de dépendances à installer sur un système juste pour ça
ce problème est accentué par le fait qu'on ne sait pas quel paquet il faut installer pour compiler un document random
la lenteur des outils
la sortie imbuvable et les incantation magiques (j'ai pris l'habitude de lancer deux fois chaque étape, et ensuite à nouveau le processus entier, à force de tomber sur des problèmes obscure)
les petites différences de rendus entre deux installations. Pendant ma thèse, j'ai écrit un papier qui prenait 10 pages sur mon ordi, et un peu plus sur l'ordi de mon encadrant. La limite était 10 pages pour la soumission à la conférence qu'on visait, donc on a envoyé une version que j'ai compilé moi xD
Overleaf, le successeur libre de ShareLatex, semble aider quand même pas mal. Par un pur hasard les secrétaires de ma chorale ces deux-trois dernières années ont décidé de faire les compte-rendus des CA en LaTeX et le dernier utilise Overleaf. Je l'hébergerai peut-être sur notre infra. Le paquet de place qu'une suite LaTeX complète prend m'ennuie un peu, mais peut-être que je peux juste installer le strict minimum et que c'est acceptable. Ou alors, j'attends juste un ou deux ans, les futur·e·s secrétaires n'utiliseront probablement pas LaTeX.
J'hésiterais moins avec un outil plus léger.
Pour faire des papiers de recherche, il n'y a pas photo : LaTeX c'est vraiment bien. Mieux que les outils alternatifs en tout cas.
Pour faire des papiers de recherche, il n'y a pas photo : LaTeX c'est vraiment bien. Mieux que les outils alternatifs en tout cas.
Pourquoi ça si c'est si horriblement compliqué ? Je dis ça parce que mon outil d'écriture me semble beaucoup beaucoup plus simple à utiliser et qu'il permet énormément de choses. Pour l'instant, je n'ai pas la preuve que LaTeX c'est mieux.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
mon outil d'écriture me semble beaucoup beaucoup plus simple à utiliser et qu'il permet énormément de choses
oui oui oui,
j'approuve tout à fait.
Au regard de mes expériences passées:
Il y a longtemps, alors jeune étudiant, le combo Word + Ms Win = evil
Pourtant dans le labo (plutôt orienté sciences appliquées), c'était le lot commun des chercheurs. Seuls quelques barbus pointus se servaient de LaTeX + Emacs sur les stations de travail sous Solaris.
Moi je trouvais cela plutôt stimulant et excitant (le logiciel libre, se passer de MS tout ça tout ça), alors je me suis lancé tête baissée.
En conséquence, je ne sais plus combien d'heure j'ai passé:
à faire marcher une RedHat 4.1 ou 4.2 sur un portable avec un pentium 166 (mais quelle joie quand enfin X se lance après après des mois passés avec la console uniquement, que le touchpad marche enfin, etc etc, mais c'est une autre histoire)
à télécharger via le modem (il m'en a fallu du temps pour le faire marcher lui aussi) le gros paquet de Mo qui constitue la suite Tex+Latex+BibTex+ … + … +
pour éventuellement arriver enfin à compiler un fichier latex avec sa syntaxe absconde mélangeant le contenu et les balises. Mais là aussi, c'était pas gagné d'avance. Des heures je vous dis.
Pour que cet investissement ne soit pas perdu, j'ai continué à utiliser LateX (+ divers "facilitateurs": Lyx, TexMate et d'autres sans doute) pendant quelques années mais, entre temps, d'autres applications sont apparues, se sont développées et améliorées. Et mes collègues/proches, eux, sont toujours restés sur Word. Ce qui rendait l'échange de documents compliqué.
Et vient la bascule:
Aujourd'hui, LibreOffice est mon outil par défaut. J'arrive à faire des choses (livrets, prospectus pliés au format A6, rapports etc) sans trop de prise de tête contrairement à LaTex qui n'a pas du beaucoup bouger entre temps j'imagine.
Mais quelque part, cela me fait un peu mal au cœur tout de même.
"Si tous les cons volaient, il ferait nuit" F. Dard
Posté par raphj .
Évalué à 6.
Dernière modification le 13 mai 2024 à 07:37.
Note que je m'exprime dans un contexte de recherche, pour l'écriture de papiers. Pour moi c'est :
la facilité de saisi des formules mathématiques
la possibilité de définir des macros pour les choses qui se répètent souvent
la facilité d'écrire des sections de documents à plusieurs de manière asynchrone du fait que
c'est un format texte (donc on peut mettre ça dans un système de versionnage tel que git)
il y a un système d'inclusion (on peut dire : "ici, insère le contenu de tel fichier")
Pour ce dernier point, sur LibreOffice il y a le suivi des modifications mais c'est quand même beaucoup moins pratique et en général on est obligé de faire des acrobaties quand on est plusieurs à travailler sur un même document, sauf s'il y a un mécanisme pour ça dont je ne suis pas au courant.
Il y a des avantages plus ou moins théoriques :
il est en général meilleur pour tout ce qui est rendu typographique (et on peut définir manuellement des point de césure dans les mots au besoin). Et il pousse / force à faire les choses bien. Par exemple, il n'est pas possible de faire des espaces verticaux juste en ouvrant plusieurs paragraphes vides, ou d'espacer dans du texte en mettant plusieurs espaces. Il faut (et il est possible) de définir explicitement un espace en donnant une taille (en points, en centimètres, en nombres de caractères,…)
il place les figures de manière optimale pour gagner de la place (mais c'est aussi un truc contre lequel on peut avoir à se battre)
le formatage est un peu plus sémantique, on dit un peu plus ce qu'on veut dire plutôt que comment on veut que ça apparaisse. Mais c'est à un niveau très largement en dessous d'HTML par exemple, et je ne sais pas si on garde beaucoup de cet aspect après conversion vers PDF.
Il y a aussi un petit effet réseau qui fait que souvent, pour publier dans un journal ou une conférence, on a des modèles Word et des modèles LaTeX. Je ne sais pas à quel point on peut utiliser les modèles Word dans LibreOffice, peut-être que ça juste marche.
Enfin, il y a le fait qu'un système comme LaTeX correspond beaucoup mieux à ma manière de travailler, où tout est visible en mode texte et codé, qu'un éditeur WYSIWYG.
Dans les points noirs par rapport à LibreOffice :
ce que j'ai mentionné
la vérification grammaticale. Dans LibreOffice, on a Grammalecte. Avec LaTeX, il y a des choses, mais c'est moins bien. Et ça, c'est un gros point noir parce que c'est un point très important.
Bref, c'est clair que LaTeX a de gros avantages sur LibreOffice mais ce n'est pas absolu, LibreOffice a aussi de gros avantages sur LaTeX et avec la gestion des styles, quand on fait correctement les choses, on peut arriver à des très bons résultats. Pour ce dernier point, les deux outils nécessitent qu'on le maitrise bien (expertise).
Globalement, il y a des choses plus simples et possible dans LaTeX qui sont plus compliquées dans LibreOffice. Et vice versa.
Perso pour les compte-rendus de CA, je pense que LaTeX est probablement overkill et LibreOffice ferait probablement mieux le taf… sauf pour un aspect bien précis : LaTeX nous permet de définir une macro \onlyCA{A}{B}, qui permet de faire une version CA et une version publique très facilement (selon une variable définie, la partie A ou la partie B est rendue). Précédemment, il fallait maintenir manuellement deux copies du document, c'était pénible. Pour ce genre de petit besoins spécifiques, il y a toujours une solution plus ou moins simple à mettre en place sous LaTeX, là où pour un outil comme LibreOffice, il faudrait probablement développer une extension ou forker le logiciel.
Tu peux très facilement masquer une section (juste une case à cocher) pour faire 2 versions d'un compte-rendu avec un seul document.
Tu peux aussi masquer des paragraphes sous condition. Il me semble que tu peux préserver ce masquage lors de l'export pdf par le choix de l'option idoine. À vérifier toutefois, je n'ai pas mon PC sous la main.
Je dirais que ce genre de fonction existe depuis Staroffice, je n'ai pas souvenir que cela ait été annoncé un jour comme une nouveauté dans LibreOffice et je me souviens très bien avoir joué avec il y a bien 10 ans.
bon, si tu mets des titres dans ta section cachée, ils remontent dans la table des matières — même en la mettant à jour (il y a peut-être une option pour ne pas le faire…)
Pour l'export PDF : il tient compte des sections masquées et ne les exporte pas.
Idem pour l'impression (même en cochant Texte masqué)
bon, si tu mets des titres dans ta section cachée, ils remontent dans la table des matières — même en la mettant à jour (il y a peut-être une option pour ne pas le faire…)
Comportement surprenant, possiblement non intentionnel, peut-être un bug à faire remonter ?
Enfin, il y a le fait qu'un système comme LaTeX correspond beaucoup mieux à ma manière de travailler, où tout est visible en mode texte et codé, qu'un éditeur WYSIWYG.
Alors ça c'est un autre point en effet :-)
Pour l'aspect typographique, tu peux aller très loin avec LibreOffice. Mais pour des modèles qui sont susceptibles d'être utilisés dans n'importe quelle langue et avec n'importe quel système d'écriture, il n'est pas pertinent d'imposer une mise en forme rigide. Je pense que c'est, d'ailleurs, l'un des défauts majeurs de LaTeX.
Concernant les modèles Word, c'est oui et non. Ça dépend déjà de la qualité technique du modèle (et ça… c'est très variable) et aussi de son âge. Mais dans l'ensemble ça fonctionne plutôt de mieux en mieux dans le sens Word -> LibreOffice. Le problème peut se poser s'il y a des champs susceptibles d'être mal interprétés. Là j'ai un modèle sous les yeux avec une décoration (dans Writer ce serait un style de page avec un arrière-plan, une notion inexistante dans Word) que je subodore être un copier-coller d'une page à l'autre, là je ne la récupère pas sur les pages suivantes. Mais c'est très facile à corriger. Suffit de récupérer la déco et d'en faire un arrière-plan de page.
Concernant l'insertion de formules de math, c'est franchement facile, il faut évidemment, savoir comment elles s'écrivent, mais c'est pareil pour LaTeX.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
Mais pour des modèles qui sont susceptibles d'être utilisés dans n'importe quelle langue et avec n'importe quel système d'écriture, il n'est pas pertinent d'imposer une mise en forme rigide. Je pense que c'est, d'ailleurs, l'un des défauts majeurs de LaTeX.
Il n'y a pas de telle rigidité, la langue d'un document est définie en haut d'un document et peut être changée par section si nécessaire (comme dans LibreOffice).
Je parlais aussi de systèmes d'écriture. Les conventions typographiques varient, bien sûr, d'une langue à une autre, mais aussi d'un système d'écriture à un autre. Et j'ai tout de même l'impression que LaTeX est surtout centré sur l'alphabet latin. D'ailleurs, qu'en est-il de l'Unicode et de LaTeX ? J'ai l'impression que ça n'est pas si bien intégré que ça.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
Ça fait quand même depuis le milieu des années 90 que je le vois utilisé par des groupes qui ne font pas des publications utilisant l’alphabet latin (en tout cas j’ai des contacts en Iran et au Japon qui peuvent en témoigner) et je vois quand même pas mal de « classes » qui sont faites par des gens en Chine…
Pour le mélange, voir par exemple par ci ou par là ou encore par ci ou par là, etc.
À mon petit niveau, rien qu’en restant avec l’alphabet latin, j’ai déjà eu à faire des document multilingue en constatant que les césures et divers conventions typographiques étaient bien adaptées selon chaque langue.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
Enfin, il y a le fait qu'un système comme LaTeX correspond beaucoup mieux à ma manière de travailler, où tout est visible en mode texte et codé, qu'un éditeur WYSIWYG.
Voilà, et Frank dit bien que le même outil/système ne peut pas correspondre à toutes les populations (mode de fonctionnement visuel contre structuré purement textuel) ou milieux de travail.
Most graphic designers and professional typesetters are used to working visually with immediate feedback and control. So, for them, systems like LaTeX appear difficult to handle and they don’t see any benefit in this unfamiliar working model.
Whether or not the use of LaTeX would be advisable really depends on the job at hand, and cannot be answered without context. In a nutshell, I would suggest using LaTeX or a similar system whenever one or more of the following factors play an important role in the job:
user’s preference is to think in logical structures
designs that require consistency
documents whose designs are not yet fully defined or that need to be presented in several layouts in parallel
documents that require high-quality paragraph breaking
documents that contain heavy mathematics
automatically produced content (e.g., from databases)
long material
On the other hand, the following factors move the balance towards using a (good quality!) visually oriented system:
user’s preference is to think in visual structures
user not at all comfortable working with programming languages (a high-level front end for TeX, e.g., LaTeX or ConTeXt, helps here but…)
designs that require a lot of visual flexibility rather than consistency (e.g., headings are designed one-off according to nearby objects)
designs that require text to flow around arbitrary shapes (TeX is simply not designed for this)
designs that change the horizontal measure from column to column
short material
What actually tips the balance may differ in different circumstances
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
le formatage est un peu plus sémantique, on dit un peu plus ce qu'on veut dire plutôt que comment on veut que ça apparaisse. Mais c'est à un niveau très largement en dessous d'HTML par exemple,
Nous ne devons pas avoir la même définition de sémantique ; parce-que LaTeX est plutôt au niveau de XML qui serait en dessous du HTML…
et je ne sais pas si on garde beaucoup de cet aspect après conversion vers PDF.
C’est un format de description de page (au sens papier) avec préservation absolue de l’apparence et la garantie que ça s’affichera et s’imprimera partout pareil (ça ce n’est pas toujours gagné avec les traitements de texte.) Du coup, la sémantique est fatalement convertie en visuel cohérent.
Après, il y a par exemple l’extension HyperRef qui fait que toute la structure (sections, chapitres, etc.) est aussi converti en marque-pages/signets conformément à la spécification PDF et ça c’est top (en plus des numéros de page —et/ou titres selon la configuration— cliquables de la table des matières, ainsi que les appels de notes et divers renvois.)
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
Je n'ai pas utilisé LyX depuis 20 ans mais à l’époque c'était essentiellement un éditeur wysiwyg structuré avec un rendu simplifié. La destinée du document LyX étant d'être exporté en .
est clairement wysiwyg. Un document peut être exporté en (c'est un passage quasi obligé dans l'édition scientifique, quand bien même les éditeurs n'utilisent pas et réimportent le dans leur suite PAO), mais exporte aussi nativement en ps ou pdf (voire en raster, de mémoire).
Il a sa logique propre coté macro, bien que c'est clairement inspiré de pour l'aspect sémantique (et d'emacs (pour l'aspect lispien (d'où le nom))).
Il a des modes de saisie qui lui sont propres. C'est beaucoup plus rapide pour quelqu'un d'expérimenté d'écrire une formule en qu'en .
Il a aussi pas mal d’interactions possibles avec des systèmes de calcul symbolique.
Il a probablement des défauts :) mais je vais éviter d'en parler vu que je ne participe plus au développement depuis 10 ans, et que je ne l'utilise plus très souvent (étant assez éloigné du domaine depuis).
il y a eu pas mal de progrés de fait de ce coté, avec les IDE latex, j'ai eu ce genre d'erreur suite a une grosse modif dans un document, oubli d'un }, je pensais etre parti pour de longue heures de recherche, mais non ! message compréhensible (fin mieux qu'avant :) ) et la ligne surligné en couleur. \o/ youpi
Fondamentalement, le cœur de LaTeX2e n’a pas bougé (même s’il y a toujours des mises à jour pour corriger des bogues rares ou optimiser certains points), donc c’était déjà là… C’est surtout l’outillage, d’une part, qui rattrape son retard : les IDE tirent de plus en plus profit de ce qui existe (comme savoir distinguer les erreurs/avertissements/informations, se positionner sur la ligne signalée, etc.) Il y a aussi les extensions (et classes) d’autre part qui se sont mises au pas : il y a vingt ans, beaucoup n’utilisaient pas le système prévu (qui permet d’indiquer quel paquet émet le message, à partir de quelle ligne et voire sur quel macro appelante est déclenché le message, sa catégorisation) ou n’avaient pas des messages clairs. À noter aussi que les IDE (et certains éditeurs de texte génériques) permettent de se rendre compte de certaines erreurs avant même d’avoir compilé, et c’est un réel confort.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
# Erreur mon cher Watson!
Posté par nlgranger . Évalué à 3.
Ça ne mentionne pas le plus gros problème avec Latex: Les erreurs de syntaxe sont impossibles à localiser, il faut faire une bissection en commentant la moitié du document pour les localiser. C'est inhérent à la conception même de latex qui est construit à base de macros.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 11 mai 2024 à 14:15.
Erratum:/le/mon/
Il est normal que Philippe ne mentionne pas quelque chose auquel il n’est pas confronté et dont il n’a pas vent autour de lui (collègues par exemple.) Peut-être que ce serait différent s’il devait écrire le même billet aujourd’hui (environ sept ans plus tard.)
Pour ma part, j’ai un peu de mal à voir ce que peuvent être des « erreurs de syntaxe » qui « sont impossibles à localiser » ; mais c’est avec plaisir que j’apprendrai si tu veux partager.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par nlgranger . Évalué à 2.
Une accolade ou un \ mal placé dans un tableau, un \todo sans inline dans un float. Latex peut signaler l'erreur bien plus loin dans le document.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par chimrod (site web personnel) . Évalué à 2.
Je pense que Latex est comme l’Html : il ne faut pas chercher à l’écrire directement.
Il est plus facile de passer par un langage de balisage (j’ai ma préférence pour Rst, mais n’importe quel autre peut faire l’affaire) pour transformer un texte balisé en Latex, et lui appliquer des styles déjà paramétrés, plutôt que de chercher à tout faire en Latex.
Ça permet de revenir aux fondamentaux de latex : se concentrer sur le contenu et non pas sur la forme, et retire toute la couche technique qui peut être trop compliquée à appréhender.
Je donne un exemple :
Et le transformer en ça :
La qualité du rendu vient de latex, mais sans avoir besoin d’avoir les contraintes en tête au moment de la rédaction.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par alberic89 🐧 . Évalué à 1.
Je plussoie le post ci-dessus.
Pour la plupart des usages, il est bien plus facile d'écrire dans un langage de balisage style Markdown ou autre et de faire le rendu avec LaTeX.
Pour ça, Pandoc fait très bien le boulot avec des dizaines de formats d'entrée supportés et encore plus de formats de sortie dont LaTeX ou directement PDF.
L'éditeur de GNOME Apostrophe permet de le faire de manière transparente, tout en ayant certains avantages comme la correction orthographique.
L'informatique n'est pas une science exacte, on n'est jamais à l'abri d'un succès
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par raphj . Évalué à 2. Dernière modification le 12 mai 2024 à 15:42.
Il y a ça, et :
Overleaf, le successeur libre de ShareLatex, semble aider quand même pas mal. Par un pur hasard les secrétaires de ma chorale ces deux-trois dernières années ont décidé de faire les compte-rendus des CA en LaTeX et le dernier utilise Overleaf. Je l'hébergerai peut-être sur notre infra. Le paquet de place qu'une suite LaTeX complète prend m'ennuie un peu, mais peut-être que je peux juste installer le strict minimum et que c'est acceptable. Ou alors, j'attends juste un ou deux ans, les futur·e·s secrétaires n'utiliseront probablement pas LaTeX.
J'hésiterais moins avec un outil plus léger.
Pour faire des papiers de recherche, il n'y a pas photo : LaTeX c'est vraiment bien. Mieux que les outils alternatifs en tout cas.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.
Pourquoi ça si c'est si horriblement compliqué ? Je dis ça parce que mon outil d'écriture me semble beaucoup beaucoup plus simple à utiliser et qu'il permet énormément de choses. Pour l'instant, je n'ai pas la preuve que LaTeX c'est mieux.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Luc-Skywalker . Évalué à 4.
oui oui oui,
j'approuve tout à fait.
Au regard de mes expériences passées:
Il y a longtemps, alors jeune étudiant, le combo Word + Ms Win = evil
Pourtant dans le labo (plutôt orienté sciences appliquées), c'était le lot commun des chercheurs. Seuls quelques barbus pointus se servaient de LaTeX + Emacs sur les stations de travail sous Solaris.
Moi je trouvais cela plutôt stimulant et excitant (le logiciel libre, se passer de MS tout ça tout ça), alors je me suis lancé tête baissée.
En conséquence, je ne sais plus combien d'heure j'ai passé:
Pour que cet investissement ne soit pas perdu, j'ai continué à utiliser LateX (+ divers "facilitateurs": Lyx, TexMate et d'autres sans doute) pendant quelques années mais, entre temps, d'autres applications sont apparues, se sont développées et améliorées. Et mes collègues/proches, eux, sont toujours restés sur Word. Ce qui rendait l'échange de documents compliqué.
Et vient la bascule:
Aujourd'hui, LibreOffice est mon outil par défaut. J'arrive à faire des choses (livrets, prospectus pliés au format A6, rapports etc) sans trop de prise de tête contrairement à LaTex qui n'a pas du beaucoup bouger entre temps j'imagine.
Mais quelque part, cela me fait un peu mal au cœur tout de même.
"Si tous les cons volaient, il ferait nuit" F. Dard
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par raphj . Évalué à 6. Dernière modification le 13 mai 2024 à 07:37.
Note que je m'exprime dans un contexte de recherche, pour l'écriture de papiers. Pour moi c'est :
Pour ce dernier point, sur LibreOffice il y a le suivi des modifications mais c'est quand même beaucoup moins pratique et en général on est obligé de faire des acrobaties quand on est plusieurs à travailler sur un même document, sauf s'il y a un mécanisme pour ça dont je ne suis pas au courant.
Il y a des avantages plus ou moins théoriques :
Il y a aussi un petit effet réseau qui fait que souvent, pour publier dans un journal ou une conférence, on a des modèles Word et des modèles LaTeX. Je ne sais pas à quel point on peut utiliser les modèles Word dans LibreOffice, peut-être que ça juste marche.
Enfin, il y a le fait qu'un système comme LaTeX correspond beaucoup mieux à ma manière de travailler, où tout est visible en mode texte et codé, qu'un éditeur WYSIWYG.
Dans les points noirs par rapport à LibreOffice :
Bref, c'est clair que LaTeX a de gros avantages sur LibreOffice mais ce n'est pas absolu, LibreOffice a aussi de gros avantages sur LaTeX et avec la gestion des styles, quand on fait correctement les choses, on peut arriver à des très bons résultats. Pour ce dernier point, les deux outils nécessitent qu'on le maitrise bien (expertise).
Globalement, il y a des choses plus simples et possible dans LaTeX qui sont plus compliquées dans LibreOffice. Et vice versa.
Perso pour les compte-rendus de CA, je pense que LaTeX est probablement overkill et LibreOffice ferait probablement mieux le taf… sauf pour un aspect bien précis : LaTeX nous permet de définir une macro
\onlyCA{A}{B}
, qui permet de faire une version CA et une version publique très facilement (selon une variable définie, la partie A ou la partie B est rendue). Précédemment, il fallait maintenir manuellement deux copies du document, c'était pénible. Pour ce genre de petit besoins spécifiques, il y a toujours une solution plus ou moins simple à mettre en place sous LaTeX, là où pour un outil comme LibreOffice, il faudrait probablement développer une extension ou forker le logiciel.[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Jean-Baptiste Faure . Évalué à 3.
Tu peux très facilement masquer une section (juste une case à cocher) pour faire 2 versions d'un compte-rendu avec un seul document.
Tu peux aussi masquer des paragraphes sous condition. Il me semble que tu peux préserver ce masquage lors de l'export pdf par le choix de l'option idoine. À vérifier toutefois, je n'ai pas mon PC sous la main.
Je dirais que ce genre de fonction existe depuis Staroffice, je n'ai pas souvenir que cela ait été annoncé un jour comme une nouveauté dans LibreOffice et je me souviens très bien avoir joué avec il y a bien 10 ans.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par raphj . Évalué à 2.
Ah, chouette, merci pour l'info :-)
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 2.
moui le tout est de farfouiller un peu dans les menus :
Il y a une doc' pour l'utilisation de variables pour masquer champ / paragraphe et section :
https://help.libreoffice.org/7.1/fr/text/swriter/guide/hidden_text.html?&DbPAR=WRITER&System=WIN
bon, si tu mets des titres dans ta section cachée, ils remontent dans la table des matières — même en la mettant à jour (il y a peut-être une option pour ne pas le faire…)
Pour l'export PDF : il tient compte des sections masquées et ne les exporte pas.
Idem pour l'impression (même en cochant
Texte masqué
)[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par raphj . Évalué à 3.
Comportement surprenant, possiblement non intentionnel, peut-être un bug à faire remonter ?
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 13 mai 2024 à 10:06.
Alors ça c'est un autre point en effet :-)
Pour l'aspect typographique, tu peux aller très loin avec LibreOffice. Mais pour des modèles qui sont susceptibles d'être utilisés dans n'importe quelle langue et avec n'importe quel système d'écriture, il n'est pas pertinent d'imposer une mise en forme rigide. Je pense que c'est, d'ailleurs, l'un des défauts majeurs de LaTeX.
Concernant les modèles Word, c'est oui et non. Ça dépend déjà de la qualité technique du modèle (et ça… c'est très variable) et aussi de son âge. Mais dans l'ensemble ça fonctionne plutôt de mieux en mieux dans le sens Word -> LibreOffice. Le problème peut se poser s'il y a des champs susceptibles d'être mal interprétés. Là j'ai un modèle sous les yeux avec une décoration (dans Writer ce serait un style de page avec un arrière-plan, une notion inexistante dans Word) que je subodore être un copier-coller d'une page à l'autre, là je ne la récupère pas sur les pages suivantes. Mais c'est très facile à corriger. Suffit de récupérer la déco et d'en faire un arrière-plan de page.
Concernant l'insertion de formules de math, c'est franchement facile, il faut évidemment, savoir comment elles s'écrivent, mais c'est pareil pour LaTeX.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par raphj . Évalué à 3.
Il n'y a pas de telle rigidité, la langue d'un document est définie en haut d'un document et peut être changée par section si nécessaire (comme dans LibreOffice).
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 14 mai 2024 à 11:19.
Je parlais aussi de systèmes d'écriture. Les conventions typographiques varient, bien sûr, d'une langue à une autre, mais aussi d'un système d'écriture à un autre. Et j'ai tout de même l'impression que LaTeX est surtout centré sur l'alphabet latin. D'ailleurs, qu'en est-il de l'Unicode et de LaTeX ? J'ai l'impression que ça n'est pas si bien intégré que ça.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par raphj . Évalué à 2.
Tout ça fonctionne bien à priori, à travers les moteurs lualatex et xelatex.
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Ça fait quand même depuis le milieu des années 90 que je le vois utilisé par des groupes qui ne font pas des publications utilisant l’alphabet latin (en tout cas j’ai des contacts en Iran et au Japon qui peuvent en témoigner) et je vois quand même pas mal de « classes » qui sont faites par des gens en Chine…
Pour le mélange, voir par exemple par ci ou par là ou encore par ci ou par là, etc.
À mon petit niveau, rien qu’en restant avec l’alphabet latin, j’ai déjà eu à faire des document multilingue en constatant que les césures et divers conventions typographiques étaient bien adaptées selon chaque langue.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 14 juin 2024 à 22:19.
Voilà, et Frank dit bien que le même outil/système ne peut pas correspondre à toutes les populations (mode de fonctionnement visuel contre structuré purement textuel) ou milieux de travail.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Nous ne devons pas avoir la même définition de sémantique ; parce-que LaTeX est plutôt au niveau de XML qui serait en dessous du HTML…
C’est un format de description de page (au sens papier) avec préservation absolue de l’apparence et la garantie que ça s’affichera et s’imprimera partout pareil (ça ce n’est pas toujours gagné avec les traitements de texte.) Du coup, la sémantique est fatalement convertie en visuel cohérent.
Après, il y a par exemple l’extension HyperRef qui fait que toute la structure (sections, chapitres, etc.) est aussi converti en marque-pages/signets conformément à la spécification PDF et ça c’est top (en plus des numéros de page —et/ou titres selon la configuration— cliquables de la table des matières, ainsi que les appels de notes et divers renvois.)
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 2.
Essaie TeXmacs à l'occasion. :)
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par raphj . Évalué à 2.
Ça a l'air pas mal, merci pour la recommandation ! Comment ça se compare à LyX ?
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 2.
Je n'ai pas utilisé LyX depuis 20 ans mais à l’époque c'était essentiellement un éditeur wysiwyg structuré avec un rendu simplifié. La destinée du document LyX étant d'être exporté en .
est clairement wysiwyg. Un document peut être exporté en (c'est un passage quasi obligé dans l'édition scientifique, quand bien même les éditeurs n'utilisent pas et réimportent le dans leur suite PAO), mais exporte aussi nativement en ps ou pdf (voire en raster, de mémoire).
Il a sa logique propre coté macro, bien que c'est clairement inspiré de pour l'aspect sémantique
(
et d'emacs(
pour l'aspect lispien(
d'où le nom)))
.Il a des modes de saisie qui lui sont propres. C'est beaucoup plus rapide pour quelqu'un d'expérimenté d'écrire une formule en qu'en .
Il a aussi pas mal d’interactions possibles avec des systèmes de calcul symbolique.
Il a probablement des défauts :) mais je vais éviter d'en parler vu que je ne participe plus au développement depuis 10 ans, et que je ne l'utilise plus très souvent (étant assez éloigné du domaine depuis).
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par ChocolatineFlying . Évalué à 1.
il y a eu pas mal de progrés de fait de ce coté, avec les IDE latex, j'ai eu ce genre d'erreur suite a une grosse modif dans un document, oubli d'un }, je pensais etre parti pour de longue heures de recherche, mais non ! message compréhensible (fin mieux qu'avant :) ) et la ligne surligné en couleur. \o/ youpi
[^] # Re: Erreur mon cher Watson!
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
Fondamentalement, le cœur de LaTeX2e n’a pas bougé (même s’il y a toujours des mises à jour pour corriger des bogues rares ou optimiser certains points), donc c’était déjà là… C’est surtout l’outillage, d’une part, qui rattrape son retard : les IDE tirent de plus en plus profit de ce qui existe (comme savoir distinguer les erreurs/avertissements/informations, se positionner sur la ligne signalée, etc.) Il y a aussi les extensions (et classes) d’autre part qui se sont mises au pas : il y a vingt ans, beaucoup n’utilisaient pas le système prévu (qui permet d’indiquer quel paquet émet le message, à partir de quelle ligne et voire sur quel macro appelante est déclenché le message, sa catégorisation) ou n’avaient pas des messages clairs. À noter aussi que les IDE (et certains éditeurs de texte génériques) permettent de se rendre compte de certaines erreurs avant même d’avoir compilé, et c’est un réel confort.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
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