marcori a écrit 7 commentaires

  • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à 0.

    Vu dans ce sens, ce n'est "écrit" nulle part.
    Je m'étais pourtant dis de ne pas donner à manger à ton Troll.

    • la liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées (liberté 3) ; en faisant cela, vous donnez à toute la communauté une possibilité de profiter de vos changements ; l'accès au code source est une condition nécessaire.

    Dans la pratique cette liberté implique que le responsable d'un projet ouvre aux autres la possibilité d'accepter des contributions externes. Autrement il faudrait créer un Fork à chaque contribution.

    Nous sommes d'accord, il n'y a pas d'obligation à cela (le "doit" de ta phrase est trop fort). Mais si je reprends du code d'un projet que j'ai modifié comment puis-je faire pour respecter cette liberté si le responsable du projet n'accepte pas mes contributions ? La communauté ne profitera nullement de mes changements.

    A ce propos, comment procéder pour s'assurer que du code logiciel Libre sous licence GPL n'a pas été repris et redistribué sous licence close ?

  • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à 3.

    Bonjour,

    Merci pour vos réponses.
    Effectivement, la relecture du site m'a donné les réponses à mes questions.
    Je dois donc vous remercier pour ce RTFM :D

    • Le comité d'évaluation n'est ouvert qu'aux membres de l'AFUL. Je reprends un "Troll" de Zenitram évoquant le réseau Libre-Entreprise qui "interdit à certains libristes donc d'en faire partie". Pour le coup, en obligeant une adhésion, l'AFUL "interdit" à certains libristes de pouvoir faire partie d'un jury pluridisciplinaire chargé d'évaluer et d'instruire la qualité "Libriste" d'une entité qui fait une demande d'adhésion à une Charte.

    Vous pouvez faire ce que vous voulez dans une association, c'est son règlement qui en fixe le cadre.
    Mais sérieusement, moi qui suis de confession Catholique, ce concept de Label me fais largement penser à la période la plus noire de ma religion : l'inquisition. Est-il bien sérieux de faire une chasse aux sorcières ?

    La question sous-jacente est que "en évoquant un label des entreprises Libristes, ne risque t'on pas au contraire d'alimenter un discrédit sur nos entreprises ?"

    • Au sujet du choix d'un prestataire spécialisé dans le libre :

    Je suis d'accord avec le fait que les entreprises se tournent vers leurs prestataires usuels pour répondre à leur besoin.
    Le fait qu'on dispense du logiciel Libre ne changera rien à cet état de fait.
    Le client a un besoin, une problématique et tente d'y répondre. Que le prestataire le fasse avec des logiciels libres ou pas, la plupart des clients s'en foutent pas mal. Informer les prestataires des outils que l'on peut utiliser en lieu et place de solutions privatrices serait davantage intéressant.

    Mes clients savent pertinemment que je fais du Libre. Dans mon département, je dois presque être le seul a revendiquer que je n'intègre que des logiciels Libres dans mes prestations. Je dispenses des cours "système et réseau" exclusivement sur plate-forme Linux dans une école qui prône l'usage des technologies privatrices. Cette école est fondée par la chambre de commerce (CCI), et mon entreprise est adhérente d'une technopole mettant en avant l'innovation et la technologie.
    Si une entreprise du coin a un projet d'intégration de logiciel libre, à mon humble avis, elle sait qui contacter, sinon c'est qu'elle n'est pas tellement motivée par le sujet du Libre.

    Pourtant, je reçois rarement des demandes explicites en ce sens. L'AFUL reconnait qu'elle n'a pas de demande « régulière » de prospects qui cherchent un fournisseur de Libre. Les entreprises ont confiance dans leur prestataire usuel, c'est bien normal. Donc, à quelques exceptions près, le label OFFRE-LIBRE concerne davantage les entreprises de services en informatique qui ne savent pas où trouver des spécialistes du Libre plutôt que les usagers finaux.

    Les 3/4 des demandes de nouveaux clients concernent une recherche d'économie en utilisant un logiciel Libre. Or, sur une prestation "One Shot" d'installation, le logiciel Libre ne permet pas des économies puisqu'il s'agit de prestations de services. Ayant les mêmes charges de fonctionnement que toutes les autres entreprises de services en quoi mes prestations seraient-elles "radicalement" moins chères que celles de mes concurrents ?

    OFFRE-LIBRE permettrait de mettre en avant les entités qui dispensent du "vrai" libre qualitatif.
    Mais ce concept là n’émane que de la part d'entreprises déjà spécialistes du domaine.
    Le client final, celui qui a un simple besoin informatique n'a même pas notion qu'il puisse y avoir "des bons ou des mauvais chasseurs" (Galinette cendrée). Le client qui est dans une démarche de recherche d'indépendance informatique a déjà un réseau d'entreprise spécialisées dans le Libre. Effectivement, toutes ne se valent pas, mais c'est bien là le concept de la concurrence.

    => Le fond du problème c'est de savoir "en quoi le label OFFRE-LIBRE va apporter une valeur ajoutée ou bien une visibilité pour les prestations de mon entreprise" ?

  • # Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté. Évalué à 3.

    Bonjour à tous,

    J'ai répondu sur la liste de discussion [InterLUG] à propos de la promotion qui était faite autour du lancement de la marque OFFRE LIBRE.
    Membre de Libre-Entreprise (mais c'est plus facile pour moi de faire de la démocratie en entreprise quand on est en EURL), les commentaires et les interrogations que nous avons pu formuler sur notre liste m'ont amenés à me poser ces questions :

    • Comment entrer dans le conseil constitué pour évaluer les demandes ?

    • Est-ce que les critères d'évaluation sont connus et sous licence Libre (dans le sens, peut-on y contribuer) ?

    • Le label est attribué à des entités qui distribuent du logiciel Libre, il ne peut pas l'être pour les produits distribués. Cela sous entend qu'avec les différentes catégories A, B, C ou D, certaines sociétés
      seraient plus Libriste que d'autres en distribuant les mêmes produits.
      C'est d'ailleurs bien l'offre commerciale qui est évaluée par OFFRE LIBRE. Cela pourrait amener certaines sociétés d'intégration à être mieux évaluée que l'éditeur lui-même.
      Ce que l'AFUL met en place est-ce que c'est un annuaire des ENL labellisées ?

    • Est-ce qu'aujourd'hui l'AFUL a des demandes régulières de la part de société/personnes qui souhaitent s'équiper de logiciels Libres et qui ne connaissent pas les prestataires. Si ce n'est pas le cas, en quoi la
      marque "OFFRE LIBRE" changerait cette donne ?

  • [^] # Re: Uniquement sur RHEL5...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Tuleap 5.0, nouvelle version de la forge . Évalué à 0.

    Donc, si je résume, votre dernier post est un appel à contribution pour créer des dépôts Debian de la forge Tuleap ? Oki, je veux bien essayer, mais pour cela, il me faut préalablement regarder ce projet, voir comment il fonctionne. On prend contact par MP ?

  • [^] # Re: Uniquement sur RHEL5...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Tuleap 5.0, nouvelle version de la forge . Évalué à 0.

    Je confirme, RHEL et Debian, c'est le jour et la nuit, mais pour le coup, je ne pense pas être en faveur de RHEL (Ou CentOS). J'intègre régulièrement des logiciels sur plate-forme Linux,et j'ai une nette préférence à travailler avec Debian pour la seule raison que les configurations "de base" sont plus "propres" que sous RHEL.
    Je ne cherches absolument pas à entrer dans un "gros troll velu", c'est seulement un constat que je fais après avoir pratiqué Linux depuis plus de 15 ans.
    J'ai erré de distribution en distribution pour serveur et j'en reviens toujours à la même. Pourtant ma première distribution était une RedHat (peut-être une slackware ?).
    Qu'importe mes choix, ils n'appartiennent qu'à moi (et tous les goûts sont dans ma nature ;) ).
    Ce qui m’intéresse c'est de savoir pourquoi les entreprises préfèrent elles utiliser une Base RHEL ou CentOS pour déployer leur infrastructure ?
    On me souffle dans l'oreillette pour des histoires de support.
    Ah ?
    Et combien d'entres-elles utilisent réellement le support RedHat pour se faire dépanner ? Je ne critique en rien le support de RedHat, je l'imagine très pro et très efficace. D'ailleurs leur documentation est souvent bien faite. Ma démarche est plus de savoir pourquoi les entreprises continuent elles de privilégier un support d'une grosse entité étrangère plutôt qu'un support local par une entité certes plus petite mais aussi plus proche.

  • [^] # Nous sommes bien loin du sujet initial...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelles Mozilla : Marketplace, Metro, Persona, B2G, Add-on, API web. Évalué à 2.

    Comme il est bizarre de dire de telles énormités ?
    Le choix est à la base même de la liberté.
    Sans choix, c'est la dictature.

    Ce que JGO a essayé d'expliquer (L'écosystème windows n'a pas permis l'émergence de ces groupes de gens compétents et motivés, ou bien n'a pas permis l'intégration de leur travaux dans la distribution principale) c'est que le choix et la liberté sont à la base de la créativité.
    Lorsque tout le monde commencera par créer des choses identiques, alors notre monde sera bien fade.

    Sans chercher à alimenter ce Troll (Bravo Zenitram) l'être humain est globalement un mouton. C'est intellectuellement plus reposant de suivre un mouvement que d'avoir à faire son propre choix. Je reste de ceux qui croient que la vie n'est pas de tout repos.

    Il y a de plus en plus de copie dans le monde de l'art (ce que certains appellent des Sample en musique).
    Sincèrement, il faut cultiver la différence, et non pas chercher à uniformiser les choses et les perceptions des êtres.
    Ce que Microsoft nous sert, c'est d'une certaine façon une lobotomie de l'informatique.
    Certains parlent de processus industriels, donc d'uniformisation et pourtant les logiciels restent (bien heureusement) soumis au droit d'auteur, comme pour l'art.

    @ vous lire,

  • [^] # Re: Deux combats

    Posté par  . En réponse au journal Linux Magazine 146 - suicide ou rachat par google ? . Évalué à 10.

    «Gnu/Linux Magazine» est l'un des piliers du premier combat, son rédacteur en chef nous montre aujourd'hui que le second ne l'intéresse pas.

    Ce que Denis Bodor nous sert aujourd'hui, je ne peux pas en parler puisque je n'ai pas lu le contenu. Par contre, dans l'idée que je me fais à la lecture de vos commentaires c'est qu'il y a une nette dérive éditoriale.

    Effectivement, Denis est le rédac chef et de ce fait, c'est la personne à montrer du doigt. La question que moi, lecteur depuis le N°1 je suis en droit de me poser est : "Est-ce une erreur éditoriale ?"

    Je veux dire, un article qui ne réponds plus à mes attentes de lecteur dans un magazine Hyper Spécialisé (Effectivement je serais moins intransigeant avec Linux Pratique) ce n'est pas généraliser le cas à toutes les éditions futures de GMLF.

    L'autre aspect indésirable, c'est que Denis Bodor as un rayonnement incontestable dans nos communautés. Écrire son appréciation à propos d'un service qui ne réponds en rien aux critères du logiciel Libre est effectivement "choquant" pour les adeptes de ce magazine. Ce n'est pas tant l'article qui me gène, mais qu'il soit publié dans GMLF et en couverture. Gmail n'est ni libre, ni GNU et on ne sait même pas s'il fonctionne sur un Linux. Alors pourquoi créer cet article dans GMLF ?