Création par l'Aful de OFFRE LIBRE, la marque de la liberté

Posté par  (site web personnel) . Édité par Benoît Sibaud, Nÿco et bubar🦥. Modéré par Nÿco. Licence CC By‑SA.
22
11
jan.
2015
Commercial

Il y a des atteintes à la liberté qui ne font pas les gros titres des journaux car elles sont sournoises et diffuses. C'est le cas du logiciel libre qui subit amalgames et désinformations de ceux qui ont intérêt à le discréditer.

Le problème vient du fait que certains proposent du logiciel dit Open Source, mais pas complètement, que des entreprises fournissent un logiciel partiellement libre et que les utilisateurs ne comprennent pas très bien ce qu'on leur propose et ce qu'on leur vend.

Pour remédier à cette situation floue, l'AFUL vient de déposer la marque OFFRE LIBRE dont le but est de promouvoir l'usage des logiciels libres conformes à la définition de la Free Software Foundation. L'AFUL a mis en place la structure capable de gérer le label qui devrait permettre d'instaurer des relations de confiance entre les fournisseurs de logiciels et leurs clients.

Offre Libre niveau A

Dans la marque Offre Libre, on distingue plusieurs niveaux, A, B, C et D. Les meilleures pratiques en matière d’ingénierie en logiciel libre et le meilleur respect des libertés des utilisateurs correspondent au niveau A.
La classification est faite selon une grille où les critères sont pondérés.

Offre Libre niveau D

Le renouvellement annuel ne nécessite pas de refaire un dossier, seules les différences sont à transmettre. Enfin le prix du renouvellement correspond à des frais de gestion très raisonnables.

Tout ceci est bien détaillé sur le site Offre Libre

Cette offre permet de combler un vide entre les vœux de la FSF et les associations professionnelles telles que le CNLL. Le label, géré par un organisme tiers, indépendant des producteurs et des consommateurs, crée une relation de confiance entre ces derniers.

Note de l'auteur

Il y a quelques années (en 2002) j'avais lancé ProLibre. Comme j'avais eu de très vives oppositions au sein de l'ABUL, ProLibre a été géré uniquement par les professionnels. On peut en voir la trace sur la page historique de ProLibre. Ces derniers étaient réticents à l'idée de devoir respecter des clauses qu'ils jugeaient trop contraignantes. Ils ont néanmoins conservé la Charte ProLibre. Avec le recul, je pense que ce n'était pas la solution idéale, un organisme indépendant des professionnels aurait été préférable.

Je pense que le label OFFRE LIBRE est à peu de choses près la concrétisation de ce que j'avais voulu faire en 2003. J'y retrouve tous les ingrédients nécessaires à la pleine réussite du projet.

Aller plus loin

  • # Petite précision sur les critères

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7.

    J'ai lu en vitesse le site et j'ai vu ce paragraphe très intéressant :

    Critères éliminatoires

    Pour une solution considérée, sont considérés comme critères éliminatoires :

    • Le fait de ne pas livrer aux clients une solution sous une licence reconnue comme libre par la Free Software Foundation  ;
    • L'impossibilité, pour une personne de l'art, non experte de la solution, de reconstruire les éventuels binaires à partir des sources ;
    • L'enfermement des données et travaux des utilisateurs, rendant leur exploitation impossible en dehors de la solution, par l'usage de standards non-ouvert (nota : les standards qui imposent le paiement d'une redevance, même « raisonnable et non-discriminatoire  », sont considérés comme non-ouverts) ;
    • L'impossibilité d'obtenir auprès de l'offreur, ou de l'un de ses partenaires, d'un support professionnel pour ladite solution.

    et ce quelque soit le niveau de A à D.

  • # Transparence tarifaire ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

    Dans le formulaire d'adhésion, il est question de transparence tarifaire :

    7.3 Transparence tarifaire
    Les tarifs et conditions de support, de maintenance, etc. sont-ils clairement et publiquement exprimés ? Sinon, pourquoi ?

    Je ne comprends pas le besoin de corréler "offre libre" et "transparence tarifaire". Je prends pour exemple XWiki, qui est plutôt du type "vrai open-source". Les tarifs de XWiki ne sont pas publics, et cela me paraît cohérent : selon qu'on a besoin d'un consultant expert ou d'un consultant intermédiaire, si l'outil est utilisé au coeur du métier du client ou comme outil transverse, les besoins en compétence, en réactivité du support et en packaging de prestation n'est pas du tout le même. Dans ces conditions, l'offre tarifaire sera toujours spécifique (et c'est probablement le cas pour tout ce qui est B2B).

    Ou alors j'ai loupé une info qui permet d'expliquer pourquoi la tarification publique est un critère important ?

    • [^] # Re: Transparence tarifaire ?

      Posté par  . Évalué à 0.

      Tu as raison, on se fiche totalement de la transparence tarifaire du conseil. Peut-être un peu moins sur les aspects purement techniques, notamment sur le support, la maintenance et les coûts induits notamment dans les cas où la solution nécessite des dépendances ou outillages externes non-libres.

      Après, cela est-il un critère important ? Non clairement pas, c'est juste un « nice have » qui, à mon avis, simplifie grandement les relations client-fournisseurs dans une logique de transparence, mais absolument pas un pré-requis aux libertés.

      • [^] # Re: Transparence tarifaire ?

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

        En fait je pose une question, en expliquant mon impression. Je ne dis pas qu'on se fiche de la transparence tarifaire du conseil, je dis que j'ai l'impression que c'est tellement compliqué à chiffrer que la transparence ne me semble pas avoir de sens.

        Pour moi le concept "offre libre" est un concept "on vous propose des prestations, libre à vous ensuite de changer de fournisseur si vous n'êtes pas satisfait de notre travail". Dans ces conditions, ce qui importe c'est de "vendre du libre", c'est à dire pas de logiciels basés sur des briques / technos propriétaires, d'une part, et basé sur des technos non spécifiques au prestataire. Exemple : si le logiciel que tu commercialises est libre et développé en PHP, et que tu mets à disposition des clients leurs données lorsqu'ils te les demandent, il me semble que tu peux mettre le tampon "offre libre" parce que tu trouveras toujours un prestataire en PHP, que tu as les données et le logiciel et que cela ne te lie à aucune société en particulier. Le tarif proposé par le prestataire n'a pas d'importance dans la mesure où tu peux trouver les compétences ailleurs.

        Le tarif "public", il me semble que c'est adapté à des solutions "clé en main" ou "sur étagère", comme on dit, difficilement pour du service. Or les modèles économiques classiques dans le domaine du logiciel libre sont principalement des modèles basés sur le service. Qui dit service, dit prestation adaptée/spécifique au client, et donc une grille de prix, même en interne, est difficile à mettre au point (et à appliquer).

        Exemple : un client te demande de développer une fonctionnalité X. Selon que cette fonctionnalité est un besoin exprimé par ses clients "moyen de gamme" ou par un prospect-clé "qui signe si la fonctionnalité est là" (gros contrat et/ou excellente image de marque en prévision), la fonctionnalité n'a pas la même valeur pour le client, il sera donc prêt à payer un montant différent en fonction de la situation. Cela ne peut pas être issu d'une "grille tarifaire", parce que l'urgence et les enjeux sont des éléments complètement subjectifs.

        • [^] # Re: Transparence tarifaire ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          j'ai l'impression que c'est tellement compliqué à chiffrer que la transparence ne me semble pas avoir de sens.

          Parfois cela fait sens, parfois cela ne le fait pas. C'est pour cela que ce n'est pas binaire et qu'il y a humain pour essayer de comprendre l'offre demanderesse.

          Le tarif proposé par le prestataire n'a pas d'importance dans la mesure où tu peux trouver les compétences ailleurs.

          Là je suis moins d'accord avec toi. Souvent, les réelles compétences sont rares, notamment sur les logiciels édités par une entreprise et une montée en compétence d'une personne peut prendre beaucoup de temps.

  • # Alleï, en vrac

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Il y a déjà eu pas mal de débats au sein du réseau Libre Entreprise à ce sujet. D’ailleurs, si vous voulez une véritable offre militante et libre, faut pas se faire chier : http://www.libre-entreprise.org/ :-) (et n’hésitez pas à nous rejoindre, au plus on est de fous …)

    Voici quelques points en vrac :

    — Ça coûte 200€ de se faire « labeliser ». C’est énorme pour des petites entreprises, ridiculement bas pour les plus grosses. Lier ça à un chiffre d’affaire, même purement déclaratif, serait un progrès (bien qu’imparfait, notamment pour les vendeurs de matériel).

    — Accessoirement, ça coûte 50€ pour les entreprises membres de l’AFUL, pourquoi ne pas accorder la même réduction à celles membres de l’April ?

    — Dans la grille d’évaluation, il est fait massivement appel à la notion « d’homme de l’art ». Cette notion est floue et du coup, je n’arrive pas à savoir si l’homme de l’art ne serait pas du cochon

    — La grille d’évaluation fait la part belle à la fameuse 5ème liberté : la gratuité. J’ai capitulé depuis longtemps à défendre qu’un logiciel libre n’a pas obligatoirement vocation à être proposé gratuitement.
    Mais par contre, ne risque-t-on pas d’avoir des offres, à base de logiciels libres gratuits, imparfaites être mieux labelisées que des offres, à base de logiciels libres payants, plus correctes ?

    • [^] # Re: Alleï, en vrac

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ça coûte 200€ de se faire « labeliser ». C’est énorme pour des petites entreprises, ridiculement bas pour les plus grosses. Lier ça à un chiffre d’affaire, même purement déclaratif, serait un progrès (bien qu’imparfait, notamment pour les vendeurs de matériel).

      Je te cite la FAQ :
      Dans l'éventualité où une organisation ne pourrait payer ni une adhésion à l'Aful, ni une demande d'instruction, la possibilité de motiver une demande exceptionnelle d'exemption de payement auprès du conseil d'administration de l'Aful est ouverte.

      Après, quand une entreprise est à 200€ près, je me demande si temps nécessaire pour remplir le dossier OFFRE LIBRE ne serait pas plus utile ailleurs.

      Accessoirement, ça coûte 50€ pour les entreprises membres de l’AFUL, pourquoi ne pas accorder la même réduction à celles membres de l’April ?

      Si tu es membre actif de l'association, je t'invite à proposer cette motion à la prochaine assemblée générale de l'Aful.

      Dans la grille d’évaluation, il est fait massivement appel à la notion « d’homme de l’art ». Cette notion est floue et du coup, je n’arrive pas à savoir si l’homme de l’art ne serait pas du cochon

      J'aime beaucoup ta notion du "massivement". « La personne de l'art » est citée deux fois : une pour le test et la qualification de la solution, la seconde pour la récupération des données.
      Après, en matière de code, on est souvent le cochon d'un autre.

      La grille d’évaluation fait la part belle à la fameuse 5ème liberté : la gratuité.

      Procès d'intention, je proteste vivement. Le mot gratuit n'est jamais cité.

    • [^] # Re: Alleï, en vrac

      Posté par  . Évalué à 5.

      Ça coûte 200€ de se faire « labeliser ». C’est énorme pour des petites entreprises

      Sérieusement?

    • [^] # Re: Alleï, en vrac

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

      D’ailleurs, si vous voulez une véritable offre militante et libre, faut pas se faire chier : http://www.libre-entreprise.org/ :-) (et n’hésitez pas à nous rejoindre, au plus on est de fous …)

      J'ai suivi le lien, et j'ai une question : Libre-entreprise s'adresse uniquement aux SCOPs ?

      • [^] # Re: Alleï, en vrac

        Posté par  . Évalué à 1.

        Quelques liens plus loin: http://www.libre-entreprise.org/status te propose une sorte de comparatif entre les différents status

        eric.linuxfr@sud-ouest.org

        • [^] # Re: Alleï, en vrac

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Ca ne renseigne pas beaucoup "Plus compliquée si on veut “grossir” en respectant les principes LE"
          --> On peu, mais ça dépend, c'est seulement si tu gères ta SARL comme un SCOP, c'est ça? Ou c'est quoi "en respectant les principes LE"?

          • [^] # Re: Alleï, en vrac

            Posté par  . Évalué à 4.

            Hé faut faire quelques efforts quand même, le principe libre entreprise est expliqué sur la 1ere page

            " Le réseau Libre-entreprise regroupe des entreprises à taille humaine ayant des spécialités proches ou complémentaires dans le domaine du logiciel libre. Toutes partagent les mêmes valeurs et modes de fonctionnement, basés sur la démocratie d'entreprise, la transparence et la compétence. "

            Et faire une SARL démocratique c'est pas simple … surtout lorsqu'elle grossit …celà dit ça me semble évident car je suis confronté "au problème" mais c'est peut-être pas le cas de tout le monde.

            Dans une SARL t'a un gérant, placé là par l'Assemblée Générale. Les parts sociales ne sont pas distribuées de manière équitable entre tous les acteurs, à la différence d'une SCOP par exemple. De ce fait le gérant "démocratiquement élu" ne l'est pas forcément. Quand toutes les parts sont équitablement réparties c'est le cas mais imagine qu'on soit 10, chacun à 10% des parts c'est équitable. On embauche une 11° personne, chaque associé lui "vends" combien de part pour que tout le monde ait 1/11° des parts et que la représentativité soit donc équitable lors de l'AG ?

            Voilà, moi ce que j'en dis c'est que je préfère une SARL avec un despote qui dépote (sic), bref qui se bouge et qui fait en sorte que la boite avance plutôt qu'un "truc" superdémocratique qui passe son temps à palabrer et à essayer de trouver des compromis … (car à con promis chose due c'est bien connu).

            a+
            Éric

            eric.linuxfr@sud-ouest.org

            • [^] # Re: Alleï, en vrac

              Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 12 janvier 2015 à 21:33.

              Les SCOP ne sont pas gérées de façon démocratiques tous les jours ; en tout cas ça n'est pas obligatoire : une fois que tu as ton gérant (SCOP SARL), ton CA + P-DG ou PDG (SCOP SA), ça fonctionne comme ailleurs. Pour les parts sociales, c'est là qu'il y a une différence avec le reste du monde : leur valeur est constante, et elles sont créées lors de l'accession au sociétariat (qui est liée à l'accession au salariat, mais pas de façon aussi automatique que certains le croient).
              J'ai rencontré des salariés d'une grosse SCOP qui a le même gérant depuis 1968.

              Pour ce qui est de la collecte de fonds : l'investissement est accepté dans une SCOP. Seule contrainte : les investisseurs ne peuvent détenir la majorité des voix à l'AG.

              Il y a plein de spécificités aux SCOP en France, mais globalement ça reste des entreprises ordinaires. Si vous cherchez l'exotisme, voyez les SCIC.

            • [^] # Re: Alleï, en vrac

              Posté par  . Évalué à 3.

              Dans une SARL t'a un gérant, placé là par l'Assemblée Générale. Les parts sociales ne sont pas distribuées de manière équitable entre tous les acteurs, à la différence d'une SCOP par exemple.

              En SARL, tu n'as pas d'obligation de distribution de manière équitable mais tu es libre de le faire.

              La SCOP c'est un peu une GPL de l'entreprise, ça rajoute des contraintes pour garantir une certaine vision de l'entreprise.
              Mais c'est plein de contraintes, par exemple :
              - tu n'as pas la possibilité d'avoir plusieurs gérants,
              - tu ne peux pas répartir librement le profit (est-il pertinent d'avoir un pourcentage élevé à mettre dans la réserve de l'entreprise pour une entreprise de service ?),
              - tu es « accompagné » par l'URSCOP de ta région (certaines sont très bien, d'autres de vrai mafia qu'il faut fuir…).

              Tu peux avoir des SARL, plus ambiance BSD, avec une répartition égale des parts du capital entre les associés actifs (et donc un homme, une voix), une co-gérance collégiales, etc. le tout contractualisé par exemple avec un pacte d'associé. Voire tu peux monter une SAS et mettre tout cela dans les statuts. (et oui ça existe ce genre d'entreprises)

              J'aime bien l'histoire des SCOPs mais ce n'est pas du tout un passage obligé pour faire une entreprise avec des valeurs démocratiques.

              • [^] # Re: Alleï, en vrac

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

                Dans ce fil de discussion on parle d'équité. Or une SCOP c'est tout sauf équitable. Égalitaire, peut-être, et encore…

                Illustration : le concept 1 homme 1 voix fait rêver, mais quand tu es en bas de la hiérarchie et que l'information qui te permet de voter t'est fournie par la hiérarchie, tu n'as pas les billes pour voter en connaissance de cause. (je précise que c'est du vécu). J'ai l'impression qu'une SCOP ça peut marcher sur des petites structures (moins de 10), ou alors c'est "juste" une volonté de la hiérarchie de fonctionner en donnant la parole à tout le monde, ce qu'on peut aussi faire dans une SARL, SAS ou autre.

                • [^] # Re: Alleï, en vrac

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  On se fout du statut juridique des boites chez Libre-Entreprise : SCOP, SCIC, SARL détenue par une association… on a de tout.

                  Ce qui compte c'est juste le fonctionnement démocratique (en plus de l'attachement exclusif au libre). Dans ma boite, membre de Libre-entreprise, on possède tous la boite à part égale, on touche tous le même salaire et on a un encéphalogramme organigramme plat.
                  C'est pas une garantie absolue mais ça aide bien à avoir un fonctionnement démocratique.

                  • [^] # Re: Alleï, en vrac

                    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                    J'ai bien compris le truc ; je précise simplement que égalité != équité. (concernant ta boîte, ce que tu indiques c'est un fonctionnement égalitaire, pas un fonctionnement équitable).

    • [^] # Re: Alleï, en vrac

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 12 janvier 2015 à 17:46.

      C’est énorme pour des petites entreprises,

      Gni???
      Même pour les très petite entreprises, même pour les entreprises unipersonnelles, c'est bas.
      Ne mélange pas petite entreprise avec entreprise qui n'a pas de C.A.

      Accessoirement, ça coûte 50€ pour les entreprises membres de l’AFUL, pourquoi ne pas accorder la même réduction à celles membres de l’April ?

      Parce que c'est l'AFUL qui le fait, et pas l'APRIL? Ca me parait bien normal que les membres payent moins. Les membres de l'APRIL peuvent aussi être membre de l'AFUL.

      La grille d’évaluation fait la part belle à la fameuse 5ème liberté : la gratuité.

      Gni???
      au contraire, j'ai trouvé que pour une fois ça parlait beaucoup de libre pas gratuit, qu'il y a des trucs payants. C'est justement ça qui est bien. Le contraire de ce que tu dis.

      http://www.libre-entreprise.org/ :-) (et n’hésitez pas à nous rejoindre, au plus on est de fous …)

      J'ai du mal avec les gens qui éliminent des entités sur des critères arbitraire ("à taille humaine", quel rapport avec le libre? pareil pour "société libre doit être contrôlée par elle même", bref ça limite énormément sur des critères anti-liberté de choix, association pour le libre, mais bon à condition que les gens ne soient pas trop libres ailleurs sur d'autres sujets, restons entre gens de bonne compagnie hein), à l'encontre de certaines de mes valeurs et philosophie. Sans façons.

      • [^] # Re: Alleï, en vrac

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Tu as du mal avec les gens et à lire le texte de la charte aussi, un peu, visiblement.

        "À taille humaine" n'a pas forcément de rapport avec le libre (même si on peut en débattre) mais qui a dit qu'il devait en avoir un ? Libre-entreprise rassemble des entreprises qui font exclusivement du libre ET qui ont un fonctionnement démocratique.

        C'est là que le "à taille humaine" prend du sens, le fonctionnement démocratique est compliqué (pas impossible) à gérer pour de grosses entités. Idem pour le fait que l'entreprise doit être contrôlée par les gens qui y travaillent et pas par des actionnaires externes. Assez simple non ?

        Je ne suis pas sûr de comprendre ton galimatias anti-libertés par ailleurs mais j'aimerai beaucoup que tu nous exposes ce que sont tes "valeurs et philosophie".

        • [^] # Re: Alleï, en vrac

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 14 janvier 2015 à 13:25.

          Tu as du mal avec les gens et à lire le texte de la charte aussi, un peu, visiblement.

          Non juste avec des gens qui ma balancent une entité qui mélange des choses alors qu'on parle de libre.
          J'aime le libre, on me parle de libre-entreprise, qui en fait n'a pas grand chose à voir avec le libre, qui est un critère parmis d'autres et interdit à certains libristes donc dd'en faire partie.

          Je ne suis pas sûr de comprendre ton galimatias anti-libertés par ailleurs mais j'aimerai beaucoup que tu nous exposes ce que sont tes "valeurs et philosophie".

          Désolé d'aimer le libre, et donc l'acceptation de profils divers : par exemple, le libre n'interdit pas les constructeurs de bombes nucléaires (pour l'exemple classique) et quand je parle de libre (comme dans cette dépèche), je ne pense pas qu'aux libristes refusant le nucléaire.

          Ce qui m'a fait tiquer est qu'une personne redirige vers cette entité alors que bon, en fait, ça n'a pas grand chose à voir avec le sujet. Ca fait plus prosélytiste qu'autre chose.

          qui ont un fonctionnement démocratique.

          Foutaises : qui a un fonctionnement type SCOP. Merci de ne pas travestir la démocratie, elle englobe plus de choses que ce qu'aime cette entité (comme le libre accepte plus de choses que ce qu'accepte cette entité).

          PS : je n'ai aucun problème avec cette entitée précisément (hormis le fait qu'elle s'octroie des mots genre "démocratique"). Juste qu'elle est HS ici, à la vue de la forte limitation sur les libristes acceptés. Après, la cohérance des gens sur l'idée qu'ils se font du libre (pas de limitation arbitraire) et limitent arbitrairement un modèle économique les concernent surtout.

          • [^] # Re: Alleï, en vrac

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 15 janvier 2015 à 05:33.

            Je t'invite à lire un commentaire précédent expliquant pourquoi c'est démocratique (possession de la boite à parts égales, égalité des salaires, organigramme plat - ce qui n'est pas du tout lié au statut juridique, beaucoup de SCOP ne font pas ça, certaines non SCOP le font) ça t'évitera de dire des bêtises sur notre fonctionnement démocratique.

            Après sur le fait que ça n'a rien à voir avec le sujet je suis d'accord avec toi mais comme tu as embrayé sur le hors-sujet, je suis.

            • [^] # Re: Alleï, en vrac

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 15 janvier 2015 à 07:46.

              Je t'invite à lire un commentaire précédent expliquant pourquoi c'est démocratique

              J'ai déjà répondu, mais disons-le donc différement :
              ce que tu n'aimes pas != non démocratique.

              Ca fait penser à ce qui disent que le non copyleft n'est pas du vrai libre etc.

              ça t'évitera de dire des bêtises sur notre fonctionnement démocratique.

              dire que la démocratie n'est pas que vos idées != parler de votre fonctionnement.
              J'en ai rien à faire de votre fonctionnement, ce qui me fait tiquer est votre façon de vous approprier des mots en excluant ce qui ne vous plait pas, en sous-entendant que le reste ne l'est pas.

              Vous avez un mode de fonctionnement qui vous plait, tant mieux, ça n'en fait pas d'autres modes de fonctionnements non démocratiques. Juste différent.
              Pourquoi donc aller chercher des mots "jolis" pour parler de ce que vous aimez? On dirait que vous n'avez pas assez confiance dans vos idées et qu'il faut leur coller des jolis mots.

              • [^] # Re: Alleï, en vrac

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                T'es vraiment pas facile à suivre hein, chaque fois qu'on répond à tes objections tu pars sur autre chose.
                Qui a dit que la démocratie ce n'était QUE nos idées à part toi ?

                On a un fonctionnement démocratique, on explique pourquoi (la population de l'entreprise à le pouvoir, c'est la définition originelle du mot), c'est simple, je sais pas ce que tu cherches à prouver. La démocratie d'entreprise réelle c'est bien ce qu'on pratique ne t'en déplaises et si tu trouves le mot "Joli" sache que je le trouve pour ma part tout à fait galvaudé, vidé de sa substance, hélas.

                On parle pas de ce qu'on aime mais de ce qu'on fait et je vois toujours pas de quoi tu nous soupçonnes, bien nébuleux.

                Par ailleurs les entreprises pour lesquelles ce ne sont pas les salariés qui gouvernent ne sont effectivement pas démocratiques et c'est malheureusement le cas de 99% des entreprises dont certaines SCOP. Il ne s'agit pas de nos idées mais de la définition du mot, encore une fois.

  • # A/B/C/D ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    J'ai le sentiment qu'il y a 2 labels orthogonaux en un, et que ça ne facilite pas sa lecture :
    - un label sur l'aspect "Offre Libre",
    - un label sur la qualité technique (les niveaux A/B/C/D).

    Désolé si je ne suis pas plus précis/constructif, c'est l'impression que la présentation me fait (ou une lecture trop rapide). Pour le premier, qui est le cœur de l'offre, ok. Pour le second label… ça me paraît prématuré de l'attacher au premier, par rapport à l'objectif poursuivi.

    Ou alors en attribuant cette appréciation secondaire au seul postulant (et pas au public), pour lui donner une grille d'amélioration, si nécessaire. Ou alors en attribuant une place visuelle (= un caractère du sein du label Offre Libre) autre (plus petit, sous le logo, plus descriptif).

  • # Une politique commerciale audacieuse

    Posté par  . Évalué à 0.

    Félicitations à l'AFUL qui a bien entamé sa mutation professionnelle. Ce n'est qu'un premier pas. Portée par le succès inévitable d'Offre Libre, l'AFUL et ses membres proposeront bientôt le service Poudre Libre, qui en quelques coups de baguette (magique) permettra aux projets mal notés de remonter l'échelle du classement. Le tout à un prix, bien entendu, modique (mais pas libre).

    Tout cela me rappelle un vieil article : http://www.libroscope.org/Benchmark-23-logiciels-libres

  • # Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

    Posté par  . Évalué à 3.

    Bonjour à tous,

    J'ai répondu sur la liste de discussion [InterLUG] à propos de la promotion qui était faite autour du lancement de la marque OFFRE LIBRE.
    Membre de Libre-Entreprise (mais c'est plus facile pour moi de faire de la démocratie en entreprise quand on est en EURL), les commentaires et les interrogations que nous avons pu formuler sur notre liste m'ont amenés à me poser ces questions :

    • Comment entrer dans le conseil constitué pour évaluer les demandes ?

    • Est-ce que les critères d'évaluation sont connus et sous licence Libre (dans le sens, peut-on y contribuer) ?

    • Le label est attribué à des entités qui distribuent du logiciel Libre, il ne peut pas l'être pour les produits distribués. Cela sous entend qu'avec les différentes catégories A, B, C ou D, certaines sociétés
      seraient plus Libriste que d'autres en distribuant les mêmes produits.
      C'est d'ailleurs bien l'offre commerciale qui est évaluée par OFFRE LIBRE. Cela pourrait amener certaines sociétés d'intégration à être mieux évaluée que l'éditeur lui-même.
      Ce que l'AFUL met en place est-ce que c'est un annuaire des ENL labellisées ?

    • Est-ce qu'aujourd'hui l'AFUL a des demandes régulières de la part de société/personnes qui souhaitent s'équiper de logiciels Libres et qui ne connaissent pas les prestataires. Si ce n'est pas le cas, en quoi la
      marque "OFFRE LIBRE" changerait cette donne ?

    • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

      Posté par  . Évalué à -1.

      Les réponses à ces questions sont écrites sur le site dédié à cette action que je vous invite à lire en détail (il n'est pas long) : http://offrelibre.com/

      Sur la 4e question : non il n'y a pas de demande « régulière » de prospects qui cherchent un fournisseur de Libre. Ça arrive de temps à autre mais pas « régulièrement ». Les sociétés qui souhaitent du logiciel libre se tournent naturellement vers leurs prestataires habituel. Quand ces prestataires fournissent vraiment du libre tout va bien mais c'est assez rare dans la réalité. C'est justement un des point que cette action cherche à changer.

      • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

        Posté par  . Évalué à 3.

        Bonjour,

        Merci pour vos réponses.
        Effectivement, la relecture du site m'a donné les réponses à mes questions.
        Je dois donc vous remercier pour ce RTFM :D

        • Le comité d'évaluation n'est ouvert qu'aux membres de l'AFUL. Je reprends un "Troll" de Zenitram évoquant le réseau Libre-Entreprise qui "interdit à certains libristes donc d'en faire partie". Pour le coup, en obligeant une adhésion, l'AFUL "interdit" à certains libristes de pouvoir faire partie d'un jury pluridisciplinaire chargé d'évaluer et d'instruire la qualité "Libriste" d'une entité qui fait une demande d'adhésion à une Charte.

        Vous pouvez faire ce que vous voulez dans une association, c'est son règlement qui en fixe le cadre.
        Mais sérieusement, moi qui suis de confession Catholique, ce concept de Label me fais largement penser à la période la plus noire de ma religion : l'inquisition. Est-il bien sérieux de faire une chasse aux sorcières ?

        La question sous-jacente est que "en évoquant un label des entreprises Libristes, ne risque t'on pas au contraire d'alimenter un discrédit sur nos entreprises ?"

        • Au sujet du choix d'un prestataire spécialisé dans le libre :

        Je suis d'accord avec le fait que les entreprises se tournent vers leurs prestataires usuels pour répondre à leur besoin.
        Le fait qu'on dispense du logiciel Libre ne changera rien à cet état de fait.
        Le client a un besoin, une problématique et tente d'y répondre. Que le prestataire le fasse avec des logiciels libres ou pas, la plupart des clients s'en foutent pas mal. Informer les prestataires des outils que l'on peut utiliser en lieu et place de solutions privatrices serait davantage intéressant.

        Mes clients savent pertinemment que je fais du Libre. Dans mon département, je dois presque être le seul a revendiquer que je n'intègre que des logiciels Libres dans mes prestations. Je dispenses des cours "système et réseau" exclusivement sur plate-forme Linux dans une école qui prône l'usage des technologies privatrices. Cette école est fondée par la chambre de commerce (CCI), et mon entreprise est adhérente d'une technopole mettant en avant l'innovation et la technologie.
        Si une entreprise du coin a un projet d'intégration de logiciel libre, à mon humble avis, elle sait qui contacter, sinon c'est qu'elle n'est pas tellement motivée par le sujet du Libre.

        Pourtant, je reçois rarement des demandes explicites en ce sens. L'AFUL reconnait qu'elle n'a pas de demande « régulière » de prospects qui cherchent un fournisseur de Libre. Les entreprises ont confiance dans leur prestataire usuel, c'est bien normal. Donc, à quelques exceptions près, le label OFFRE-LIBRE concerne davantage les entreprises de services en informatique qui ne savent pas où trouver des spécialistes du Libre plutôt que les usagers finaux.

        Les 3/4 des demandes de nouveaux clients concernent une recherche d'économie en utilisant un logiciel Libre. Or, sur une prestation "One Shot" d'installation, le logiciel Libre ne permet pas des économies puisqu'il s'agit de prestations de services. Ayant les mêmes charges de fonctionnement que toutes les autres entreprises de services en quoi mes prestations seraient-elles "radicalement" moins chères que celles de mes concurrents ?

        OFFRE-LIBRE permettrait de mettre en avant les entités qui dispensent du "vrai" libre qualitatif.
        Mais ce concept là n’émane que de la part d'entreprises déjà spécialistes du domaine.
        Le client final, celui qui a un simple besoin informatique n'a même pas notion qu'il puisse y avoir "des bons ou des mauvais chasseurs" (Galinette cendrée). Le client qui est dans une démarche de recherche d'indépendance informatique a déjà un réseau d'entreprise spécialisées dans le Libre. Effectivement, toutes ne se valent pas, mais c'est bien là le concept de la concurrence.

        => Le fond du problème c'est de savoir "en quoi le label OFFRE-LIBRE va apporter une valeur ajoutée ou bien une visibilité pour les prestations de mon entreprise" ?

        • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1. Dernière modification le 19 janvier 2015 à 12:49.

          "vrai" libre

          Ha le retour du "vrai" libre, dont chacun met ce qu'il veut dedans.
          Pour d'autres, le "vrai" libre est BSD, pas ces limites GPL et libre-entreprise.

          Ce qui est pratique avec le "vrai" libre, c'est que chacun y met sa définition avec des concepts qui n'ont rien à voir avec le libre.

          Pourquoi essayer de capturer le mot "libre" pour juste dire "suivant mes idées, ça ne va pas"?
          Pauvre libre, on lui fait dire tout et son contraire…

          note : pas de soucis, c'est libre comem idée, on vit tous dans la même "communauté libre", jsute que le libre ne se limite pas du tout à ce que certians veulent en faire.

          Pour le coup, en obligeant une adhésion, l'AFUL "interdit" à certains libristes

          Gni??? l'AFUL refuse des adhésions comme libre-entreprise le fait?
          N'importe quoi.
          Qu'on ne me parle pas de "cout", libre != gratuit.

          moi qui suis de confession Catholique

          Quelle est la plus value de cette information?

        • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

          Posté par  . Évalué à 0.

          Pfiou… Long commentaire avec beaucoup de choses, je vais essayer de répondre à tout.

          en obligeant une adhésion, l'AFUL "interdit" à certains libristes de pouvoir faire partie d'un jury pluridisciplinaire chargé d'évaluer et d'instruire la qualité "Libriste" d'une entité qui fait une demande d'adhésion à une Charte.

          L'adhésion à l'Aful est ouverte à toute personne physique ou morale. Je ne vois donc pas comment cela « interdit » quoi que ce soit à qui que ce soit. Après, si « libriste X » ne souhaite pas être membre de l'Aful, c'est son droit/choix mais il n'a pas a réclamer a être partie prenante d'une action souhaitée, pilotée et gérée par les membres de l'association.

          .

          ce concept de Label me fais largement penser à la période la plus noire de ma religion : l'inquisition. Est-il bien sérieux de faire une chasse aux sorcières ?

          Vous êtes passé à côté de l'essentiel de l'objectif de cette action. D'ailleurs c'est bien écrit dans la FAQ :
          L'Aful ne souhaite en aucun cas faire de la certification (ni de l'inquisition). La règle est la confiance réciproque, fondée sur la connaissance de l'écosystème et de ses acteurs. L'Aful ne cherche aucunement à réguler le marché du logiciel libre et open source, seulement mettre en avant les bonnes pratiques conformes aux valeurs du logiciel libre qu'elle défend.

          .

          L'AFUL reconnait qu'elle n'a pas de demande « régulière » de prospects qui cherchent un fournisseur de Libre. Les entreprises ont confiance dans leur prestataire usuel, c'est bien normal. Donc, à quelques exceptions près, le label OFFRE-LIBRE concerne davantage les entreprises de services en informatique qui ne savent pas où trouver des spécialistes du Libre plutôt que les usagers finaux.

          Avec une vision à court terme, vous avez effectivement raison. Avec une vision à moyen terme, j'aime à croire que les entreprises « Fournisseurs de Libre » seront tirée vers le haut avec cette action, notamment vis-à-vis des autres moins respectueuses des libertés de leurs clients. A long terme, j'entrevois que les clients demanderont explicitement du logiciel libre parce que justement, la licence est licence libre.

          Oui, aujourd'hui la plupart des clients choisissent du libre parce qu'il n'y a pas de coûts de licence, donc moins cher (libre == low-cost). C'est à mon avis une mauvaise raison de choisir du Libre. Je souhaite qu'un jour, ils choisissent du logiciel libre non pas parce que c'est moins cher (qui est une conséquence) mais parce qu'ils ont des libertés sur leur logiciel. Certains grands industriels l'ont déjà compris, il faut le généraliser.

          Dire aux gens « utilisez du libre » c'est facile, n'importe qui peut le faire en moins de 140 caractères. Par contre leur faire comprendre pourquoi il est important que leurs logiciels et ressources soient libres, en expliquant le pourquoi, le pourquoi faire et le comment, c'est un tout autre travail. Et justement, l'action Offre Libre est un outil supplémentaire pour cela.

          .

          OOFFRE-LIBRE permettrait de mettre en avant les entités qui dispensent du "vrai" libre qualitatif.

          Pas les entités, leurs offres.
          SAP, Microsoft, Oracle, Dassault Système … peuvent demander l'usage de la marque Offre Libre si ils pensent qu'une de leur offre est éligible.

          .

          Le client final, celui qui a un simple besoin informatique n'a même pas notion qu'il puisse y avoir "des bons ou des mauvais chasseurs" (Galinette cendrée). Le client qui est dans une démarche de recherche d'indépendance informatique a déjà un réseau d'entreprise spécialisées dans le Libre. Effectivement, toutes ne se valent pas, mais c'est bien là le concept de la concurrence.

          Si on souhaite que demain des clients choisissent d'avoir une relation commerciale avec un « Fournisseur de Libre », il faut qu'il soit encore là demain et qu'il fournisse toujours du libre à ses clients (car ce qui est vrai aujourd'hui pour un acteur peut changer demain). J'aime à croire que leur donner un avantage marketing, et donc concurrentiel, que ceux qui ne livrent pas vraiment du libre ne peuvent pas avoir les aidera.

          Relire à ce sujet ceci : https://aful.org/blog/logiciels-libres-fiers-chemin-parcouru-n-en-sous-estimons

          .

          => Le fond du problème c'est de savoir "en quoi le label OFFRE-LIBRE va apporter une valeur ajoutée ou bien une visibilité pour les prestations de mon entreprise" ?

          Relire la réponse à la première question de la FAQ sur http://offrelibre.com/

    • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      sous licence Libre (dans le sens, peut-on y contribuer) ?

      Par curiosité, laquelle des 4 libertés du libre parle du donneur qui doit accepter des contributions (que ce soit en pratique ou en philosophie)?

      • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

        Posté par  . Évalué à 0.

        Vu dans ce sens, ce n'est "écrit" nulle part.
        Je m'étais pourtant dis de ne pas donner à manger à ton Troll.

        • la liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées (liberté 3) ; en faisant cela, vous donnez à toute la communauté une possibilité de profiter de vos changements ; l'accès au code source est une condition nécessaire.

        Dans la pratique cette liberté implique que le responsable d'un projet ouvre aux autres la possibilité d'accepter des contributions externes. Autrement il faudrait créer un Fork à chaque contribution.

        Nous sommes d'accord, il n'y a pas d'obligation à cela (le "doit" de ta phrase est trop fort). Mais si je reprends du code d'un projet que j'ai modifié comment puis-je faire pour respecter cette liberté si le responsable du projet n'accepte pas mes contributions ? La communauté ne profitera nullement de mes changements.

        A ce propos, comment procéder pour s'assurer que du code logiciel Libre sous licence GPL n'a pas été repris et redistribué sous licence close ?

        • [^] # Re: Participer à l'élaboration d'une charte filtrant l'ivraie du grain

          Posté par  . Évalué à 3.

          Nous sommes d'accord, il n'y a pas d'obligation à cela (le "doit" de ta phrase est trop fort). Mais si je reprends du code d'un projet que j'ai modifié comment puis-je faire pour respecter cette liberté si le responsable du projet n'accepte pas mes contributions ? La communauté ne profitera nullement de mes changements.

          Tu l'héberges sur ton propre serveur?
          J’suis pas développeur, et c’est peut-être pour cela que je ne comprends pas pourquoi un projet devrait accepter toutes les contributions.

          Depending on the time of day, the French go either way.

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