Nassara a écrit 16 commentaires

  • # J'en suis aussi!

    Posté par  . En réponse au journal Lettre ouverte à La Banque Postale. Évalué à 5.

    Moi qui n'ai pas le tempérament d'un contributeur à linuxfr (je suis néanmoins un lecteur assidu), j'avais depuis quelque temps l'idée de faire un journal sur le sujet; merci donc de l'avoir proposé.

    Je me suis pour ma part insurgé (par mail, j'habite à l'étranger) auprès de ma conseillère d'une information apparaissant à la connexion, disant en substance que "certicode plus" serait bientôt (délai flou) obligatoire du fait d'une règlementation européenne.
    Considérant le fait que "certicode plus" nécessite l'application "banque postale", et que celle-ci n'est disponible que dans les dépôts applicatif google (dépendante de l'API google j'imagine) ou apple, les clients (comme moi) possesseurs d'un smartphone sous lineage OS (F-droid comme seul dépôt) seront privé d'un service essentiel.

    Bizarrement, la pop-up informative a disparu quand je me connecte désormais. Font-ils profil bas? L'actualité autour de huawei aurait-elle permis une certaine prise de conscience de l'aspect malsain d'une dépendance à google?

    Mais dans l'état actuel des choses je préfère changer de banque que de passer à l'API google. Ma conseillère ne m'ayant à ce jour pas répondu, quand je reviens en France cet été, si elle ne me fournit pas de réponse qui me sied je clôture tout chez eux.

    J'en viens à ma questions aux lecteurs linuxfr: Qui connaît une banque dont l'application mobile ne dépend d'aucune API propriétaire, distribuée de façon sécurisée en dehors des stores propriétaires? Et qui ne demande rien de plus que des droits nécessaires?

  • # Bravo

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Manifeste agile pour l’Éducation. Évalué à 9.

    Bravo pour cette initiative. Quand on travaille dans l'éducation nationale cette démarche a un sens évident.

    Vous ciblez des logiciels gravitant autour de l'intendance car c'est visiblement votre domaine d'expertise, mais j'espère que votre initiative ne se cantonnera pas simplement à ça car derrière (du côté de la salle des profs) il y a du gros gibier…

    Actuellement on peut notamment y observer un acteur logiciel privé qui déploie ses tentacules jusqu'à opérer la jonction avec un autre segment de marché du monde scolaire: celui de l'édition.
    Car lorsque le manuel devient numérique, la maison d'édition y voit de nouvelles niches génératrices de profit. Ainsi l'enseignant peut désormais proposer des QCMs à ses élèves au même endroit où il rentre les notes, le cahier de texte.
    L'enseignant gagne en apparence des nouveaux outils. Mais n'ayant aucun contrôle sur leur développement, il risque de perdre grandement en autonomie. Car le jour où le taux de pénétration sera suffisant, une circulaire viendra pousser les retardataires vers l'inévitable outil pour lequel il n'existe pas d'alternative.

    En résumé cette mutation est celle d'une perte de liberté pour l'enseignant, alors que des acteurs privés prennent de plus en plus de place. Le citoyen n'y est à mon avis pas gagnant.

    Ceci étant on voit des initiatives heureuses, comme par exemple l'association sésamath pour les profs de math.

    Mais la plupart du temps les acteurs sont seuls et le soutien institutionnel est absent.

  • # aucun intérêt pour les petites connexions

    Posté par  . En réponse au journal On vient de passer un seuil économique pour la sauvegarde en ligne !. Évalué à 10.

    Ne résidant pas en France, mon ADSL 156/320 (c'est exprimé en kilobits par seconde…) me permettra d'envoyer mes 10 To (en comptant les téraoctets "modestes": 10 puissance 12 octets) en 16-17 ans. Mais pour les récupérer, ça ne prendra que 8 ans! J'espère juste qu'il ne faudra pas reprendre le téléchargement à zéro en cas de déconnexion intempestive…

  • # flash?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La correction dématérialisée du baccalauréat. Évalué à 1.

    Si ça fonctionnait chez toi sans flash, cela signifie qu'ils avaient déjà commencé une migration vers autre chose (html+javascript j'imagine) sur les clients ne disposant pas du plugin. Peut-être qu'en juin prochain, flash sera complètement éjecté.

  • # retour d'expérience (BAC)

    Posté par  . En réponse à la dépêche La correction dématérialisée du baccalauréat. Évalué à 10.

    J'abonde dans le sens de l'article. Voici quelques remarques complémentaires, en vrac:

    D'abord, il faut dire que l'interface utilisateur est suffisamment intuitive pour être prise en main par les profs les plus réticents à l'outil informatique: de ce point de vue c'est une réussite. La correction n'est qu'un calque sur la copie. De même que l'anonymat n'est qu'un masque noir sur l'image: il n'y a plus de massicotage de copies.
    Les correcteurs peuvent chatter entre eux, s'envoyer des copies, contacter un responsable…
    On peut voir de façon dynamique les statistiques de réussite par question (pour son propre lot mais aussi pour le lot de copies d'un ensemble important de correcteurs, cela revient à plusieurs centaines de copies, auxquelles on peu comparer son lot). Le pilotage général de la correction est facilité car les responsables savent à tout moment l'avancement de la correction pour chacun, et peuvent redistribuer des lots en cas d'arrêt maladie.
    Le blanco n'est à priori pas proscrit, ça passe au scanner.

    Quelques points faibles que j'ai pu remarquer:
    1) Le logiciel viatique est en flash, ce qui pose problème: sur nos postes linux (debian) on est bloqué sur une vieille version.
    2) Le logiciel viatique offline (qui permet la correction offline) est basé sur la technologie air, non présente sous linux
    3) J'ai cru comprendre qu'ils savent bien qu'il va falloir recoder sur une autre techno (html5? QT?….) mais d'abord, ils veulent rentrer dans leurs frais…
    4) Concernant le prix, c'est visiblement top secret mais certains clins d'oeils échangés dont j'ai été témoin laissent penser que ça n'est pas donné.
    5) Le logiciel qui permet l'envoi des copies pose problème si la connexion est faible (dans certains pays, c'est le cas): Un lot de copies est chiffré, puis découpé en paquets envoyés un à un (port 443 visiblement). Très bien. Mais si on perd la connexion lorsque 97% des paquets sont envoyés, ça freeze et il faut recommencer à zéro: nouveau découpage du lot etc…
    6) La correction lorsque le débit internet est faible s'avère problématique: 10 minutes pour tourner une page, c'est peu productif. Il y a moyen de mettre les copies en cache mais pas en arrière plan: dans ce cas il faut attendre que le lot complet soit téléchargé pour s'y mettre. Du coup cette fonctionnalité est inutile.
    7) impossible de mettre des "drapeaux" pour s'y retrouver dans les longues copies, qui peuvent être assez désordonnées.

    Enfin, autre chose. Auparavant, chaque correcteur, au moment du jury, reprenait son lot, désanonymé et pouvait vérifier le bon report de chaque note sur le relevé de chaque candidat.

    Désormais, plus de report: ça n'est pas grave puisque le calcul est automatique. Cependant,
    1) Le jury n'est plus composé des correcteurs des candidats examinés, mais de correcteurs différents: ça aussi c'est conforme aux textes à ce que j'ai compris.
    2) Du coup, si le jury veut voir une copie, ça doit être possible, mais que voit-il? Le calque de correction est-il présent on non? Je l'ignore. Mais à mon avis entre le moment où un correcteur met une note à une copie anonyme et le moment où un jury étudie le relevé de notes du candidat, il n'y a plus la continuité du prof qui reprend son paquet et vérifie que la note qu'il a mise est bien celle figurant sur le relevé. Là je pense que le corps enseignant perd la main en quelque sorte.

    Évidemment, il aurait mieux valu que l'éducation nationale embauche une équipe de développeurs. Mais ça n'est pas la pratique du ministère. C'est la même chose pour les logiciels de gestion des notes type PRONOTE, qui doivent avoir un gros impact financier: chaque établissement paie….. Les logiciels sur les serveurs gérant les postes clients dans les établissements scolaires sont peu soutenus financièrement (je pense à sambaedu), c'est une communauté de profs avec quelques décharges horaires qui se serrent les coudes sur une mailing-list.

  • # Heureuse initiative

    Posté par  . En réponse à la dépêche MicroAlg: langage et environnements pour l’algorithmique. Évalué à 1.

    Bravo pour cette contribution logicielle: effectivement le nombre d'outils à notre disposition étant assez limité, c'est bien à nous (enseignants) de les coder.
    Personnellement, j'utilise le pseudocode algobox (et j'en suis assez satisfait) pour une initiation à l'algorithmique telle qu'elle est en vigueur dans les programmes du lycée (voie générale).
    La notation infixe peut effectivement paraître déstabilisante, mais à vrai dire, tant que je n'ai pas vu de réactions d'élèves, je n'ai pas d'opinion.
    De toute évidence l'existence d'une interface avec geogébra est une excellente idée qui ouvre de belles perspectives en matière de modélisation (car l'algorithmique est pour nous un outil utilisé dans un cadre mathématique).
    Le fait que les élèves l'utilisent en client sur un serveur est aussi une piste à creuser. Cela pourrait peut-être permettre au prof d'avoir un oeil sur l'ensemble des productions, ce qui fait gagner beaucoup en efficacité. Et au passage à l'administrateur du réseau - oui la plupart d'entre nous ont double casquette - de ne pas se prendre le chou. J'ai parcouru la documentation, ça n'a pas l'air d'être bien compliqué à installer sur un serveur web (en local) dans un établissement. Le top serait de pouvoir l'intégrer à un serveur WIMS (j'imagine que ça, ça doit être du boulot).

  • # connexion traditionnelle debian

    Posté par  . En réponse au message pas de connexion internet pour olinux a20. Évalué à 1.

    Il faut que tu édites manuellement, en root, (mot de passe olimex) le fichier /etc/network/interfaces
    pour y inscrire tes paramètres réseau: tu trouveras facilement de la documentation là dessus.

  • [^] # Re: pronote

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des Inspecteurs Généraux de l'Éducation Nationale en table ronde chez Microsoft. Évalué à 1.

    On peut se poser des questions sur leurs réactions, effectivement.
    En attendant, je n'utilise pas leur truc, et je m'estime dans mon bon droit: j'attends que leur machin s'intègre à mes pratiques….

  • [^] # Re: pronote

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des Inspecteurs Généraux de l'Éducation Nationale en table ronde chez Microsoft. Évalué à 4.

    oui je pensais à pronote…

    Avec son interface médiocre pour saisir le cahier de texte.
    Qu'à cela ne tienne: je leur ai écrit (sous couvert de ma hiérarchie), pour leur expliquer qu'on devrait avoir le choix d'écrire en latex, et qu'ils n'auraient pas de mal à inclure un compilo dans leur usine à gaz.
    D'autant qu'une lecture attentive du BO (du 14/09/2009) qui m'oblige à écrire un cahier de texte numérique, les oblige eux à "s'intégrer à mes pratiques": Latex bien sûr!
    C'était en 2010.
    Il m'ont répondu. Qu'ils allaient voir pour la version 2011.
    On en est à la version 2013 et je ne vois rien poindre à l'horizon……

    Tu veux des postes sous linux? Pas dur. Fais comme moi: deviens responsable du réseau et avance tes pions…

  • # modeste témoignage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des Inspecteurs Généraux de l'Éducation Nationale en table ronde chez Microsoft. Évalué à 10.

    De mon point de vue (enseignant EN + personne ressource TIC + administrateur du réseau):
    L'éducation nationale ne centralise pas grand chose en terme de déploiement matériel et logiciel. Chacun fait avec ses moyens (financiers, humains) aussi bien au niveau des établissements que des rectorats. Il en résulte une grande hétérogénéité. Quelques conséquences:

    *L'état paie fort cher (c'est dans le budget de chaque établissement….) les logiciels de gestion des notes/bulletins/emplois du temps/cahiers de texte….
    Et ceux-ci ont tendance à se déplacer vers les nuages….
    Les chefs d'établissement doivent ensuite envoyer toutes sortes de statistiques aux rectorats, qui n'auraient pas à les demander si ils hébergeaient leurs propres solutions logicielles…..
    Dernier en date à ma connaissance: la correction des copies de bac en ligne. J'en ignore le coût mais je crois avoir compris que c'est pas donné…

    *Des solutions logicielles libres émergent sous l'impulsion de quelques individus motivés (je pense à Sambaedu que j'administre au quotidien), mais personne n'a les moyens, ou la volonté de donner une impulsion à l'échelle nationale.
    En rapport avec la masse des utilisateurs, on pourrait attendre de ces solutions logicielles un niveau de support supérieur.
    En effet, au quotidien, c'est la débrouille avec peu de temps (3h de décharge sur mes 18h de cours par semaine, et je suis bien loti!) peu de connaissance (je n'ai jamais eu de formation d'administrateur digne de ce nom, et aucune ne m'est accessible au plan de formation) et une mailing-list pour crier à l'aide quand le serveur plante.

    *Les petits soldats du libre sont souvent assez isolés dans leur établissement, et doivent déployer leurs talents de pédagogues envers leurs collègues: ces derniers ne comprennent pas pourquoi on ne déploie pas word/powerpoint/photoshop/etc sur les postes. Respectueux des licences logicielles, on a bien souvent (mais pas pour les meilleures raison…) le gestionnaire comme allié.
    Quelques collègues deviennent hostiles (une minorité bien heureusement!), d'autres obséquieux (qui est là pour dévéroler le windows, récupérer les données du disque dur planté, devinez?)

    Bref, "l'école du numérique", j'attend de voir si ce verbiage s'incarne quelque part…..

  • # powerpoint et impress

    Posté par  . En réponse au journal Présentations…. Évalué à 1.

    L'ordinateur utilisé pour coder la présentation est rarement celui sur lequel elle sera présentée. du coup, la portabilité du document final est essentielle.
    Les présentations générées sur un ordinateur personnel avec MSoffice (piraté ou non) passent rarement bien avec Libreoffice impress: cela ne contribue pas à la popularité de ce dernier. Heureusement que la visionneuse MS est gratuite (mais sa disponibilité n'est que tardive par rapport à la suite office correspondante: la dernière version date de 2010. On peut légitimement penser qu'il y a une volonté délibérée de retarder sa disponibilité… ). Et bien évidemment elle est indisponible pour linux.

  • # Beamer

    Posté par  . En réponse au journal Présentations…. Évalué à 8.

    Pour ceux qui souhaiterait s'initier à Beamer, je conseille les fiches de Bertrand Masson, claires, pédagogiques et qui ont le mérite d'explorer dans le détail les options des différentes commandes, alors que celles-ci peuvent paraître obscures pour un utilisateur débutant de latex.

    url de l'ancien site (la migration vers le nouveau n'a pas l'air complète):
    http://bertrandmasson.free.fr/

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal Osez votre propre moteur de recherche !. Évalué à 2.

    C'est vrai, squid est efficace, je l'utilise déjà. Ceci étant, mysearch me semble ici un complément intéressant pour s'affranchir des requêtes non essentielles qui gravitent autour d'une bête recherche google.

  • # Merci

    Posté par  . En réponse au journal Osez votre propre moteur de recherche !. Évalué à 3.

    Merci pour cette intéressante initiative!

    Je viens de tester sur ma debian sid, ça fonctionne bien (j'ai du installer de plus python-markupsafe).

    En me penchant sur la configuration, je pense que mysearch devrait me permettre d'économiser de la bande passante et d'accélérer les résultats de mes recherches.
    En effet j'ai une petite connexion internet (R:256/E:128, en kilobit/sec) qui s'essoufle vite sur les images vidéos etc.

  • # FreeCAD

    Posté par  . En réponse au journal Impression 3d : oui mais avant, il faut bien dessiner mon enfant. Évalué à 1.

    Il me semble que FreeCAD permet de dessiner à partir de scripts Python. Je crois que toutes les fonctionnalités disponibles à la souris sont accessibles de cette manière également.
    Il est conçu de manière modulaire et semble assez facilement extensible. Prometteur à mon avis. Mais pour accéder au niveau des softs propriétaires, il faudra d'abord que la communauté atteigne une certaine masse critique.

  • # modeste proposition

    Posté par  . En réponse au journal Un langage de description de diagramme/figure. Évalué à 6.

    Personnellement, j'utilise Asymptote avec beaucoup de satisfaction.
    C'est un langage de dessin vectoriel qui exporte nativement en postscript ou pdf. Il gère même la 3D.
    Voici une petite galerie pour se faire une idée.