Olivier a écrit 316 commentaires

  • [^] # Re: patch linus

    Posté par  . En réponse au journal Linus confie momentanément les rênes du noyau à Greg KH. Évalué à 8.

    Y'a quand même un langage de programmation ayant pas mal de succès qui base son nom là-dessus non ?

    Python est même mon langage favori, mais sans vouloir polémiquer sans fin c’est un peu court pour en faire le symbole des hackers. Comme pas mal de monde ici, je baigne dans l’info depuis longtemps (~35 ans), et sans ce cours d’anglais je ne saurais même pas de quoi il retourne.

    Une génération plus tard, c’est peut-être The Big Lebowski ou Matrix qui auraient servi de références, et je ne penserais toujours pas que ce sont des symboles de la culture hacker. Même un film comme Matrix me semble avoir plus marqué la culture du film d’action (avec ses ralentis) que la culture hacker, pour qui c’est probablement plus un nanar techno-religieux qu’autre chose.

  • [^] # Re: patch linus

    Posté par  . En réponse au journal Linus confie momentanément les rênes du noyau à Greg KH. Évalué à 10.

    Monty Python ça fait partie de la culture hacker

    Pardon ? Non, je ne pense pas. La culture hacker incorpore probablement la culture cyberpunk (peut-être la SF en général, si on ratisse plus large)… Mais Monty Python ? Je ne vois pas le rapport. C’est plutôt la culture d’une génération, àmha.

    Pour ma part, je ne connais ce film que parce qu’on nous l’a fait voir en cours d’anglais, mais si ça n’avait tenu qu’à moi j’aurais abandonné au bout de cinq minutes. La fin du film fut un soulagement, et je n’ai pas retenu grand-chose : un truc médiéval avec des blagues nulles. Même pas envie de m’en souvenir, en fait.

  • [^] # Re: patch linus

    Posté par  . En réponse au journal Linus confie momentanément les rênes du noyau à Greg KH. Évalué à 7. Dernière modification le 17 septembre 2018 à 14:59.

    Tu peux être tout à fait désagréable et insultant en toute politesse.

    Tu peux être désagréable, même avec de la politesse, même avec de l’empathie.

    Face à un refus, le débouté peut le prendre mal. Ta politesse et ton empathie importent parfois peu. J’ai même tendance à penser que mettre trop “les formes” dans ta réponse te fragilise face aux arguments contraires, face à ceux qui se font une joie de manipuler les sentiments.

    « Aie un peu d’empathie, songe au temps que j’ai passé sur mon patch ! »

    Pour ma part, je préfère, autant que possible, rester neutre, froid et ferme. Mais je n’y parviens pas toujours, quel que soit le sens où penche la balance. Parfois je perds mon sang-froid, ou bien je me laisse attendrir.

  • [^] # Re: Version intégrée à LibreOffice

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Python 3.7. Évalué à 3.

    En 2013, pour la version 4, on est passé de Python 2.6 à 3.3.
    Mais les distros Linux ont souvent eu l’habitude d’inclure des versions de Python plus vieilles.

  • [^] # Re: Go → Rust

    Posté par  . En réponse au journal Go et Rust, lequel est le remplaçant du C ?. Évalué à 7.

    il y a des choses que l'on ne peut plus faire dans les webextensions (lire ou écrire des fichiers par exemple)

    Pour lire, tu peux utiliser XMLHttpRequest.
    Pour écrire, tu peux tricher et utiliser l’API “downloads”. Tu crées un Blob en mémoire que tu vas télécharger depuis la mémoire.

    Voilà par exemple ce que j’utilise pour ce faire :

    export: function () {
    let xBlob = new Blob([ JSON.stringify(oObject) ], {type: 'application/json'});
    let sURL = URL.createObjectURL(xBlob);
    browser.downloads.download({ filename: "nom_de_fichier.json", url: sURL, saveAs: true });
    }

    Ça m’a valu des utilisateurs soupçonneux qui se demandaient pourquoi j’avais besoin de l’API downloads, mais ça fonctionne. ;)

  • [^] # Re: Version intégrée à LibreOffice

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Python 3.7. Évalué à 7.

    Version 3.5.

  • [^] # Re: configure ton DNS

    Posté par  . En réponse au message DNS en folie ?. Évalué à 3. Dernière modification le 07 septembre 2018 à 08:48.

    Tu te compliques la vie avec les redirections web de Gandi.

    C’était juste un test avant que je parte de chez moi pour le reste de la journée.

    Mais effectivement la solution de Neox est nettement meilleure.

    Merci à vous deux pour vos réponses.

  • [^] # Re: configure ton DNS

    Posté par  . En réponse au message DNS en folie ?. Évalué à 2. Dernière modification le 06 septembre 2018 à 13:02.

    Merci pour la réponse.

    actuellement tu as demandé à gandi de rediriger code.grammalecte.net vers webredir.vip.gandi.net (217.70.184.50)

    Hmm, non, je ne crois pas avoir jamais fait ça. Dans ma console de gestion du nom de domaine, ça n’indique rien de tel, ça indique juste l’adresse correcte.

    Du coup, j’ai supprimé la redirection (même si elle semblait correcte), puis je l’ai recréée. On verra.

    Par contre, j’ai aussi ça dans “Enregistrement DNS” :

    @ 10800 IN SOA ns1.gandi.net. hostmaster.gandi.net. 1536231393 10800 3600 604800 10800
    @ 10800 IN A 217.70.184.38
    @ 10800 IN MX 10 spool.mail.gandi.net.
    @ 10800 IN MX 50 fb.mail.gandi.net.
    @ 10800 IN TXT "v=spf1 include:_mailcust.gandi.net ?all"
    blog 10800 IN CNAME blogs.vip.gandi.net.
    code 10800 IN CNAME webredir.vip.gandi.net.
    imap 10800 IN CNAME access.mail.gandi.net.
    pop 10800 IN CNAME access.mail.gandi.net.
    smtp 10800 IN CNAME relay.mail.gandi.net.
    webmail 10800 IN CNAME webmail.gandi.net.
    www 10800 IN CNAME webredir.vip.gandi.net.

    Mais ce n’est pas moi qui ai créé ça, c’était déjà là.

  • # Alerte de l’antivirus

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dark Moon : une distribution GNU/Cygwin portable pour Windows. Évalué à 2.

    L’antivirus de Comodo (Comodo Security Suite) me lance une alerte quand j’exécute ce logiciel.

    Fichier incriminé : C:\Users[user_name]\AppData\Local\Temp\IXP000.TMP\cmdow.exe 

    Identifiant du malware : ApplicUnwnt@#9l1z84ybav03

  • [^] # Re: inspiration

    Posté par  . En réponse à la dépêche FlOpEDT : un nouveau logiciel libre de gestion des emplois du temps !. Évalué à 4.

    TempsLibreOccupé

    Parce qu’un peu d’ironie ne fait pas de mal, vu la fonction du logiciel… :)

  • [^] # Re: Pervers de tous les pays, punissez vous !

    Posté par  . En réponse au journal Le comble du ridicule. Évalué à 9.

    La polarisation et la radicalisation des expressions sur internet, c'est, à mon avis, un des pires apports de twitter.

    Twitter n’a fait que mettre en lumière un comportement qui existait bien avant.
    Autrefois c’était “hérétique”, “youpin”, “barbare”, “infidèle”, “païen”, “mécréant”, “bougnoule”, “bicot”, “métèque”, etc.

    L’humanité n’a pas brillé par son amour d’autrui jusqu’à présent.

    Je trouve même qu’il y a plutôt une atténuation des discours pour éviter d’exposer une haine trop évidente. Bien sûr, la haine est toujours là, mais fait des efforts pour avoir des dehors présentables, raisonnables et audibles. La haine essaye d’avoir l’air d’être autre chose que ce qu’elle est (ce qui me paraît parfois pire qu’une haine assumée).

  • # Vraiment ?

    Posté par  . En réponse au journal Le comble du ridicule. Évalué à 10.

    J'ai du mal à comprendre en quoi le titre pourrait se retrouver « mal interprété »

    C’est quand même pas difficile à imaginer que quelqu’un ne connaissant pas ton logiciel puisse se méprendre.
    Personne n’a la capacité innée de comprendre les milliards de sigles/acronymes existants.

    Je découvre ton logiciel, et, à vue de nez, sigle ou pas, le nom a l’air d’avoir été choisi par amour de l’humour graveleux pipi-caca (même si c’est peut-être pas l’intention).

    Quant au titre de ta conf, il suggère que ton appli est un site de rencontres pensé pour échanger des photos de bites et de nichons ou un truc du genre.

    Ce n’est pas insultant, mais quand on donne des noms et des appellations équivoques, faut pas s’étonner qu’on puisse se méprendre. L’auteur de l’e-mail a tout simplement raison.

  • [^] # Re: Apprendre le codage, développeur web, etc ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche 20 ans de LinuxFr.org : entretiens avec les visiteurs (1). Évalué à 5. Dernière modification le 10 juillet 2018 à 10:46.

    Après avoir dit qu'il faut connaître HTML, CSS, JavaScript côté client, plus un autre langage côté serveur… On partage pas le même principe pour «abordable». :)

    :)
    Le Web a ceci de particulier qu’il faut savoir beaucoup de choses, mais que les rudiments de ces choses sont faciles à acquérir.

    Connaître les bases du HTML, pas compliqué.
    Connaître les bases du CSS, pas compliqué.
    Gratouiller un peu de JavaScript (avec ou sans JQuery), pas bien compliqué non plus.
    Côté serveur, c’est plus velu, mais si tu te contentes d’un site web statique, rien de très sorcier.

    Creuser chacun de ses domaines, ça peut demander beaucoup de temps, c’est vrai, mais chaque brique de base est simple, me semble-t-il. En tout cas, ça me paraît plus simple que concevoir une application de bureau avec une interface graphique. Mais bon, ma première expérience dans ce domaine m’ayant pris la tête, j’ai peut-être un mauvais apriori.

  • [^] # Re: Apprendre le codage, développeur web, etc ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche 20 ans de LinuxFr.org : entretiens avec les visiteurs (1). Évalué à 7. Dernière modification le 10 juillet 2018 à 09:46.

    Pas besoin de formation coûteuse, beaucoup plongent dans l’informatique en autodidacte. Mais être un minimum encadré ou suivi, ça peut être utile.

    Tu peux trouver des tonnes de tutoriels sur le Web, mais le risque, c’est de se noyer sous les informations sans savoir par où commencer. Tu peux, par exemple, regarder un site comme Zeste de savoir: https://zestedesavoir.com/ ou AlsaCreations https://www.alsacreations.com/ qui proposent des tas de tutoriels débutants ou experts. Autre site : http://fr.html.net/tutorials/html/

    Dans le web, il y a deux facettes à gérer : la facette client, ce qu’on appelle le front-end (c’est-à-dire ce qui se passe dans le navigateur), et la facette serveur, ce qu’on appelle le back-end (c’est-à-dire la gestion de la machine qui fournit les données aux clients).

    D’une manière générale, pour le développement Web, il faut apprendre :
    — le HTML (langage qui permet de baliser le texte qu’on voit dans les navigateurs),
    — le CSS (les spécifications qui permettent de modifier l’apparence des sites Web),
    — le JavaScript (langage de programmation qui permet de rendre les sites Web dynamiques): ce n’est pas indispensable pour commencer, mais tu finiras par devoir l’apprendre un minimum si tu veux faire des choses plus pointues.
    — comment créer et gérer une base de données (cette compétence n’est pas utile pour commencer, tu l’apprendras plus tard, si tu avances bien par ailleurs)
    — des rudiments d’anglais, c’est quand même vachement utile, parce que même si les ressources et la documentation en français sont nombreuses, celles en anglais sont encore plus nombreuses.

    Et il faut apprendre un langage de programmation pour tout ce qui est du côté serveur. Ici, tu as le choix entre Python, Ruby, JavaScript, PHP, Go.

    — PHP, c’est l’ancêtre, langage très utilisé partout, mais brouillon et mal foutu, à mon avis.
    — Python, c’est un langage qui a le vent en poupe depuis quelques années, de plus en plus utilisé. C’est un excellent langage en général (et, à mon avis, ce qu’il y a de mieux pour commencer à apprendre l’informatique).
    — Ruby, c’est l’outsider, semblable à Python, bien pensé et agréable, mais qui n’a plus trop la cote.
    — Go, c’est un petit nouveau de plus en plus utilisé, mais pas si fréquent. C’est surtout un langage de plus bas niveau, moins facile d’accès que Python ou Ruby (et il n’y a quasiment aucune doc en français).
    — JavaScript est surtout utilisé pour dans les clients. C’est un langage très à la mode, mais à mon avis l’un des pires pour apprendre la programmation correctement (car bordélique, trop permissif, trop n’importe quoi, et globalement peu lisible).

    Je recommande chaudement le Python.

    Pour la base de données, tu as le choix entre MariaDB, MySQL, PostgreSQL et des tas d’autres. Je n’ai aucune idée de ce qui est à la mode en ce moment et de ce qui est recommandé. Mais, pour l’avoir essayé, je recommande PostgreSQL qui m’a paru excellent. Sinon, j’ai pris conscience dernièrement qu’on sortait souvent l’artillerie lourde sans raison, et qu’un système rudimentaire comme SQLite suffisait dans de nombreux cas. C’est réputé très fiable et c’est, paraît-il, le système de base de données le plus utilisé au monde.

    Sur quel système d'exploitation ? (puis le faire avec un PC normal sous OS Windows) ?

    Ça n’a aucune importance. Tu peux apprendre avec n’importe quel système.

    En combien de temps puis-je espérer apprendre, étant donné que j'ai beaucoup de temps de disponible ?

    Un an, deux ans ? Ça dépend de ta persévérance et de ta motivation. Mais dans le web, tu sauras très vite produire quelque chose (très rudimentaire). Dès le premier jour, si tu apprends vite. Cela dit, en informatique particulièrement, on apprend toujours. Ce n’est pas un domaine à compétences figées, ça bouge beaucoup, mais les bases restent les mêmes.

    Si tu n’as personne pour t’orienter, je te conseille d’acheter quelques bouquins. Ça te coûtera deux ou trois cents euros dans l’ensemble pour acquérir les bases. Mais ça t’évitera de t’éparpiller et perdre ton temps à trouver par où commencer. Ça te fera gagner beaucoup de temps.

    Utile à acquérir dans l’ordre :
    — Un livre pour le HTML (indispensable).
    — Un livre pour le CSS (indispensable).
    — Un livre pour le langage de programmation de ton choix (indispensable).
    — Un livre pour le JavaScript (pas urgent, sauf si tu choisis d’en faire ton langage pour apprendre l’informatique).
    — Un livre pour l’administration Serveur/Linux (dispensable?), car les serveurs sont souvent sous Linux, mais tu trouveras de la doc pour démarrer un peu partout, je pense.
    — Un livre pour la base de données (pas urgent, attends de voir si tu avances bien avec le reste, et tu pourras investir là-dedans).

    J’imagine aussi qu’il doit aussi y avoir des formations en ligne à un tarif accessible (OpenClassroom, par exemple). Mais je n’y connais rien.

    Maintenant, la question qui tue, c’est : dois-tu apprendre à utiliser un Framework ? Un framework, c’est un outil informatique qui va te prémâcher le boulot et te faciliter la tâche par bien des aspects, mais apprendre ce que j’ai listé précédemment reste toujours indispensable. Le framework te facilitera la vie, mais ne te permettra pas d’apprendre correctement. Donc, à mon avis, mieux vaut ne pas commencer par ça, mais les avis pourraient diverger.
    Il existe plusieurs frameworks en Python, Go, JavaScript, PHP, Ruby, etc. Rien que choisir lequel choisir parmi ceux existants n’est pas une chose aisée. À mon avis, tu devrais t’en tenir à l’écart tant que tu n’as pas acquis de solides rudiments en programmation, qui est de toute façon indispensable.

    Pour le développement d’applications mobiles, navré, je n’ai aucune connaissance dans ce domaine.

    Est-ce très compliqué ?

    Ça dépend surtout de ce que tu veux faire.
    Le HTML/CSS (et éventuellement JavaScript), c’est probablement ce que tu peux trouver de plus simple en informatique pour faire des choses basiques rapidement. Après, ça se complique, mais en informatique, tout peut devenir compliqué. D’une manière générale, le Web est probablement ce qui est le plus abordable en informatique.

    Faut-il des compétences particulières et nécessaires pour apprendre ?

    Rigueur, logique, curiosité et surtout persévérance. L’avantage du Web, c’est que tu vas obtenir des résultats très très vite, et que c’est encourageant.

  • [^] # Re: HS CLA

    Posté par  . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 4. Dernière modification le 14 juin 2018 à 11:24.

    D'après toi, d'où venait les mots "effet est imparable"? Du journal?

    Mon commentaire ne soutenait ni n’infirmait le commentaire auquel il répondait, ce n’est qu’une remarque (trop) anodine qui aurait mérité plus de développement, ce que j’ai fait après coup.

    Les comportements décrits par le journal, le commentaire auquel je réponds, et mon second commentaire mentionnent des méthodes pour tenter de garder la mainmise sur du code, ce que j’ai fait aussi, sans porter de jugement, tu noteras. Je m’en moquais à l’époque et c’est toujours le cas. Je ne crois pas beaucoup à « l’esprit du logiciel libre », car chacun y met un peu ce qu’il veut. L’esprit, c’est surtout la licence, et elles sont trop divergentes pour avoir le même « esprit ». Et les pratiques sont encore plus divergentes.

    Les nouveaux contributeurs à la naissance de LibreOffice sont venus rapidement dès l’annonce du fork qui a été accueilli avec une joie et une impatience qui m’ont étonné. Donc, avant les autres avantages que j’ai listés.
    Dans le fond, je ne fais que redire ce que tu peux lire ici : https://books.google.fr/books?id=jchHDwAAQBAJ&pg=PT70&lpg=PT70&dq=openoffice.org+contributor+licence+agreement&source=bl&ots=amrkTcxKJJ&sig=ya3OQvrlPLf1YUgoc89Ymgt8Y20&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwioztnI2NLbAhUE6xQKHb4NDPgQ6AEIezAJ#v=onepage&q=openoffice.org%20contributor%20licence%20agreement&f=false

    Pour le rapport au journal, relis la première partie. Car si on veut ajouter/modifier une fonctionnalité à un LL, souvent on veut l’intégrer à l’upstream pour éviter d’avoir à gérer un fork ad vitam æternam. Or, si l’upstream limite, refuse ou ralentit l’intégration des contributions extérieures, ou si la genèse des builds est compliquée, voilà qui demande un fournir une somme de travail « déraisonnable » ou au moins non négligeable.
    Ensuite, tu as aussi des gens pour qui les CLA sont apparemment rédhibitoires. Qu’on juge ça bien ou mal, une fois de plus, je m’en moque. Mais il y a bien limitation à la contribution par diverses méthodes plus ou moins volontaires. Le cas OOo est bien sûr loin d’être aussi radical par rapport à ce que le journal évoque, mais les pratiques choisies ont quand même eu un impact sur le développement communautaire.

    OpenOffice.org, c’était un cas limite, qu’il me semblait intéressant de rapporter. Comme dit le journal, « quelqu’un ne veut pas que les libertés soient trop utilisées »…

    Enfin, sache tout de même que j’ai failli ne pas répondre à ton message et que si je prends cette peine (cette réponse n’apportant rien de vraiment important à mon commentaire précédent, seulement des précisions), c’est seulement pour te demander ce que tu espères à t’élever au rang de tribunal comme tu le fais régulièrement ici, à te dresser en inquisiteur, à exiger des réponses comme si on te devait quelque chose, en imputant, semble-t-il, des propos à tes adversaires qu’ils ne défendent pas nécessairement. Ce n’est pas la première fois que tu me fais le coup, je crois me souvenir (mais j’avais peut-être un autre pseudo à l’époque). Tes “rappels à l’ordre” désobligeants frappent un peu tout le monde de toute façon. Bref, sérieusement, qu’est-ce que tu attends de nous du haut de la chaire où tu t’es hissée ?

    Parce que mon propos est globalement assez anodin, je ne faisais que rapporter des événements, des faits, ainsi que des choses lues ici et là. Je me suis contenté de douter que les CLA soient propices au développement d’une communauté (ce qui n’est pas un jugement de valeur sur les CLA), et voilà que tu me lances ta foudre. Sérieusement, WTF ?

    Mozilla demande un CLA, OK. Mais Mozilla n’est pas Sun, ou Oracle, ou Microsoft. Et même là, rien ne garantit que ça ne rebute personne non plus. Bref, toi non plus, « tu ne sais pas ».

  • [^] # Re: HS CLA

    Posté par  . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 5.

    Je ne répondais pas au journal mais au commentaire précédent.
    Que cela puisse avoir une utilité pour la boîte qui l’exige, oui, bien sûr.

    Mais que cela soit propice au logiciel ou au développement d’une communauté, c’est une autre affaire.
    OpenOffice.org exigeait la signature d’un CA, ainsi que l’écriture de spécifications pour les nouvelles fonctionnalités. C’était assez procédurier.
    Le build était réputé compliqué sur Linux et super chiant sur Windows.
    Ajoutons à cela que le code d’OOo était typique du plat de spaghettis difficile à démêler (et que pas grand-chose n’était fait pour y remédier).
    Rien n’était fait pour faciliter les contributions extérieures au code, et Sun y semblait même réticent. Remonter des patchs upstream, c’était lent et compliqué, semble-t-il. Ce n’est pas pour rien qu’il y avait un fork nommé Go-OO.

    Sun/Oracle ne sont jamais allés aussi loin que ce que décrit le journal, mais on était dans une situation intermédiaire où il y avait une volonté forte de garder la mainmise sur le produit en limitant les contributions au code (mais pas sur le reste).

    Donc, pour citer le journal, rien de simple pour ceux qui avaient «besoin de modifier ces logiciels tiers, pour gérer un cas spécifique». Et c’était voulu.

    À la naissance de LibreOffice, les premières choses faites ont été :
    — supprimer le Contributor Agreement (à la place on spécifie juste la licence du patchs et la plupart des dévs déclarent que tous leurs patchs présents et à venir sous la licence de LO),
    — oublier l’exigence d’écrire des spécs,
    — simplifier les procédures de build,
    — simplifier le code (procédure qui a pris des années, des millions de lignes de code supprimées).

    Apache aussi a fait de même pour OpenOffice (dans une moindre mesure, faute d’un nombre suffisant de contributeurs).

    Le code d’OOo a fait l’objet d’une guerre larvée entre Sun/Oracle, Novell, IBM, avec des intentions affichées pas toujours très claires, guerre qui s’est poursuivie dans une certaine mesure entre TDF et Apache. (C’est IBM qui a poussé Oracle à publier OOo sous licence Apache, après son abandon par Oracle, suite au fork LibreOffice. IBM, pour rappel, produisait un fork d’OOo nommé Lotus Symphony, mais a toujours été réticent à reverser les patchs upstream à Sun, pour les raisons qu’on devine. On peut présumer que la licence Apache convenait mieux à IBM pour produire un fork payant sans avoir nécessairement à reverser les sources.)

  • [^] # Re: Autre plus subtil: trop complexe à modifier pour le public du projet

    Posté par  . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 2.

    C’est tellement normal que LibreOffice y a renoncé et ne s’en porte pas plus mal. Au contraire, l’abandon de la signature du Contributor Agreement lui a fait gagner beaucoup de contributeurs, qui visiblement n’en voulaient pas.
    Apache y a renoncé aussi.

    Et pour autant que je sache, la plupart des projets FLOSS n’exigent rien de tel.

  • [^] # Re: Autre plus subtil: trop complexe à modifier pour le public du projet

    Posté par  . En réponse au journal Le logiciel libre dont on ne peut utiliser les libertés. Évalué à 4.

    À l’époque d’OpenOffice.org, tout contributeur externe à Sun (puis Oracle) devait signer un «Contributor Agreement» qui accordait un droit de propriété du code à Sun (puis Oracle). Ça a toujours été controversé dans la communauté autour d’OOo.

  • [^] # Re: French in the text

    Posté par  . En réponse au journal Une victoire pour Framagit. Évalué à 3. Dernière modification le 23 mai 2018 à 11:31.

    On peut simplement dire “code hérité”… L’expression “code reliquat” proposée plus haut est très bonne, je trouve.
    Ainsi on comprend que c’est du code dont on ne voulait pas forcément.

  • [^] # Re: Utilisez ce que vous comprenez

    Posté par  . En réponse à la dépêche La monnaie libre pour une économie du Libre. Évalué à 8. Dernière modification le 14 mai 2018 à 12:04.

    À vous entendre, il ne faudrait jamais rien tenter et se contenter de la pensée des experts.
    Heureusement que personne n’est tenu de se plier à la seule pensée autorisée.

    Ils ont au moins le mérite d’essayer. Ils se trompent ? OK, tant pis pour eux, c’est leur problème. Et s’ils ont raison ? tant mieux pour eux. Mais plus probablement ce sera entre les deux, un peu raison, un peu tort. Et ils en apprendront certainement plus que tous les experts qui se contentent de juger du haut de leur science. L’économie est plus affaire de personnes que de maths.

    Et là ce sont des gens qui veulent bâtir leur micro-système économique personnalisé. Grand bien leur fasse. Ils ne prétendent pas avoir réponse à tout. Et même s’ils se trompent, j’espère qu’ils auront la possibilité de corriger et d’ajuster leur système (c’est à mes yeux le point le plus important : ne pas s’enferrer dans une solution si elle s’avère mauvaise).

    Ce sont des amateurs ? et alors ? c’est aussi ce qui est et a longtemps été reproché au logiciel libre… pas sérieux… pas fiable… juste une bande de nerds qui veulent révolutionner le monde… Linux, un cancer…

    Bref… ça merdera ou pas… peu importe…
    Nombre de connaissances ont été acquises par hasard, par erreur, mais ça donnait quand même des résultats intéressants.
    L’erreur est une étape nécessaire de l’apprentissage, semble-t-il.

  • # Selection Context Search

    Posté par  . En réponse au journal Optimiser la recherche Web dans Firefox. Évalué à 6.

    Moi aussi, j’utilisais beaucoup Context Search.
    Tu jeter un œil sur une extension plus ou moins équivalente  ‹Selection Context Search›.
    https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/selection-context-search/

    Ça ne se base pas sur les moteurs de recherche de Firefox, mais tu peux ajouter et customiser tes propres moteurs indépendamment.

  • [^] # Re: Blame the victim

    Posté par  . En réponse au journal [MaVie] La grosse gaffe du jour ..... Évalué à 4.

    Sur Windows, la suppression des fichiers n’efface que leur existence sur la table qui les référence, même s’ils ne sont plus dans la Corbeille. (N’est-ce pas la même chose sur Linux ?)
    C’est normal puisque effacer réellement des gigaoctets de données, c’est long. Le système ne perd pas son temps à écrire des zéros à la place des fichiers, et ceux-ci ne sont vraiment écrasés que lorsque d’autres fichiers sont écrits par-dessus ces emplacements considérés comme libres.
    Sur Windows, il existe plusieurs logiciels qui scannent le disque à la recherche de ces fichiers oubliés mais toujours présents. C’est long, puisque tout le disque doit être lu, mais j’ai pu récupérer plusieurs de mes maladresses ou celles d’autrui ainsi. On peut même souvent retrouver des fichiers effacés il y a des années. Mais c’est la loterie. L’important, pour récupérer les fichiers effacés, c’est de ne plus rien écrire sur le disque.

    Je suis un peu étonné que tout le monde considère l’erreur comme irrattrapable…

    As-tu essayé ça :
    https://www.r-studio.com/free-linux-recovery/
    https://www.cyberciti.biz/tips/linux-ext3-ext4-deleted-files-recovery-howto.html
    https://unix.stackexchange.com/questions/80270/unix-linux-undelete-recover-deleted-files
    https://itsfoss.com/recover-deleted-files-linux/
    https://www.tecmint.com/recover-deleted-file-in-linux/
    https://www.rootusers.com/restore-deleted-file-linux/
    etc.
    ?

  • [^] # Re: Pas tant de ressources

    Posté par  . En réponse au journal L'État français adopte Matrix/Riot. Évalué à 7.

    ça devient vite l'horreur passé plusieurs milliers de lignes de code et plusieurs années.

    N’importe quoi.
    Le projet dont tu parles est un bordel difficile à maintenir, et c’est la faute à Python ?
    On peut pondre un projet merdique avec des stacktraces dégueulasses dans tous les langages…

    Après, on peut préférer un langage compilé, mais c’est une autre affaire.

  • [^] # Re: La liberté, oui, mais pas pour les autres…

    Posté par  . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 3.

    Je te parle de liberté de choix de vie, et tu me réponds procédés de fabrication et code de la route…

    Et même sur ce chapitre, tu te fourvoies. Les procédés de fabrication, c’est neutre. Si tu suis les règles de fabrication des bombes, elles exploseront comme prévu et tuerons. Sinon, elle risque de ne pas se déclencher. Les procédés de fabrication, c’est pour faire des objets aussi fonctionnels que possible. Par ailleurs, comme tu le signales, ces normes, ce ne sont même pas les députés qui s’occupent de ça.

    Tout ça n’a aucun rapport avec la liberté de choix de vie.

    les règles c'est chiant a lire et a apprehender, mais c'est vraiment utile

    Ton orthographe témoigne que tu n’es même pas capable de suivre ta propre logique.
    Note que je ne t’aurais pas fait la remarque si tu ne trouvais pas les règles si utiles. Du reste, ça n’a toujours pas de rapport avec mon précédent message.

  • # La liberté, oui, mais pas pour les autres…

    Posté par  . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 7.

    Toute « (néo-)libérale » (ce mot est stupide) que notre société soit, il y a un problème de liberté dans notre monde, attendu que sans argent toute personne est vue comme un moins que rien et que l’argent ne s’acquiert que par une forme de larbinat quelconque (à moins de disposer déjà d’une fortune à investir). Il n’y a en notre société aucune place libre où expérimenter ou inventer autre chose. Tout appartient à des privés ou à l’État. Dès le départ, il faut rendre des comptes à ceux qui possèdent, ceux qui commandent. (D’où l’avantage d’être riche par défaut.)

    Et bien que beaucoup de gens se plaignent d’un État trop intrusif, de trop de lois, de trop de contraintes, de trop de misère, pour ce que je constate, il semble y avoir une haine viscérale pour toute alternative qui ne correspond pas à l’idéal que chacun se fait d’une alternative plus libre. Parce qu’en vérité, beaucoup rêvent de plus de liberté pour eux-mêmes et de plus de contraintes pour les autres (les autres, ces déchets qu’il faut tolérer).

    Ça ne vous étonne pas, par exemple, que les homos aient eu se battre pour avoir le droit de se marier ? Comment se fait-il plutôt qu’ils n’avaient pas ce droit par défaut ?

    De même, comment se fait-il qu’il n’existe aucune place libre en ce monde et qu’il faille mériter auprès de ceux qui ont déjà pour ne serait-ce qu’avoir le droit de s’installer quelque part ?

    Nous vivons dans une société hyper-légaliste où par défaut tout est sous contrôle, où rien ne peut se faire que par les chemins autorisés… ou par une âpre lutte pour modifier la « culture » qui se résume grosso modo à une somme considérable de règles non pensées pour la plupart.