satan a écrit 138 commentaires

  • [^] # Re: Cycle de release

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME fête ses dix ans de logiciel libre. Évalué à 1.

    Solid, plasma, kross, le développement des widgets oxygen, phonon, strigi et tout un tas d'autres trucs, ils n'étaient pas obligés de le faire tout en même temps.
    Ils auraient pu commencer par ne faire que porter les API de KDE à QT4. Puis implémenter plasma et toute la clique de façon incrémentale.

    Je dis pas que la façon de faire de Gnome est forcément la mieux et la plus parfaite, juste que c'est loin d'être un passage obligatoire de tout réécrire d'un bloc.
  • [^] # Re: Cycle de release

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME fête ses dix ans de logiciel libre. Évalué à 4.

    Gnome a adopté une démarche progressiste. Si une feature n'arrive pas à être intégrée dans l'interval, elle est retardée pour la version suivante. C'est comme un développement normal, sauf que les utilisateurs peuvent obtenir les progrès obtenus entre temps dans une version stable, plutôt que de faire des semi-révolutions en changeant toutes les API du software en un seul trait, comme KDE4.

    C'est aussi la démarche du noyau linux. De nouvelles versions sortent régulièrement avec des changements importants et selon Linus Torvalds il n'y a pas de raison de préparer un Linux 3.0 en chantier.
  • [^] # Re: retard

    Posté par  . En réponse au journal Debian sapumemesisailibre sai Linux qui le dit. Évalué à 3.

    C'est juste qu'ubuntu n'a pas les mêmes critères de stabilité que debian.

    Stop. Pour qu'une distro debian devienne stable, il faut que ça marche sur toutes les architectures supportées officiellement, c'est en partie pour ça que debian est si mou. Et en plus de ça, Debian supporte officiellement d'autres noyaux que Linux, voyez par exemple cet extrait de la page sur SeLinux :
    Please note that SELinux is a Linux-specific feature and Debian packages shouldn't assume it is present (unless they're Linux-specific packages for some reason). Remember to check whether this is a Linux platform by using dpkg-architecture variables in debian/rules, and conditionalise the libselinux Build-Dependency using [] tags. Something like [!kfreebsd-i386 !kfreebsd-amd64 !hurd-i386] should be fine.
    Sans parler de la quantité astronomique de paquets qui augmente à chaque nouvelle debian et qui doivent *tous* être supportés. Ubuntu a trouvé le bon compromis en ne supportant qu'un faible nombre de paquets officiellement (main) et laissant le reste dans ce foutoir nommé universe.
    Si debian ne supportait pas toutes ces architectures étranges ça ferait un moment qu'ils auraient eu leur installateur moderne.

    Le pire, c'est que debian a été une des dernières grandes distro à fournir un support officiel AMD64.
    Debian est un jack of all trades, master of none.
  • [^] # Re: retard

    Posté par  . En réponse au journal Debian sapumemesisailibre sai Linux qui le dit. Évalué à 0.

    Ce qui démontre que Linus n'a pas essayé d'installer une Debian depuis longtemps car de nos jours c'est ultra-facile. Mettre le CD et faire click-click-click c'est quand même pas dur.
    C'est donc un pur préjugé de sa part.


    Linus est le papa de notre kernel. Ce qui pour toi s'est fait il y a "longtemps" est pour lui un temps plutôt proche. Tu vois, Linus, il a autre chose à branlotter qu'essayer des nouvelles distributions tous les quatre dimanches. Lui, c'est le vétéran. Il a testé debian avant l'accouchement de Sarge et son nouvel installeur. Ce n'est pas un préjugé, c'était la réalité il y a encore peu.
    À cette même période je trouvais qu'une slackware était plus aisée à mettre en place qu'une debian woody, c'est dire. (les fichiers de conf à éditer à la main étaient plus clairs qu'utiliser ces horreurs d'assistants en mode console que proposait debian)
  • [^] # Re: N'importe quoi...

    Posté par  . En réponse au journal Dell propose des logiciels libres.... Évalué à 0.

    Gratuit, gratuit, faut pas pousser. Sans connexion au net ni achat de magazines avec CD, pas de logiciels non plus.
    T'es en train de comparer avec les magazines ? Hein ?

    Quand tu vois le nombre de programmes que contiennent les CD d'une grosse distro linux distribuée dans un magazine, ben ça fait un peu cher 9,90 euros la préinstallation de 4 logiciels libres sur windows. Si encore les auteurs des 4 programmes en question touchaient une petite somme en guise de reconnaissance, ça pourrait passer.
  • [^] # Re: BeOS: Quel dommage...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Haiku a 6 ans. Évalué à 6.

    Tu confonds propriétaire et libre avec bazaar et cathédrale. Le libre peut très bien être développé sous une forme de cathédrale sans s'être basé sur des spécifications propriétaires. OpenBSD par exemple.
  • [^] # Re: BeOS: Quel dommage...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Haiku a 6 ans. Évalué à 9.

    Finalement c'est NeXt de Jobs qui a été retenu, ça a pris un peu tout le monde au dépourvu... Ce brutal coup de projecteur suivi d'une mise à l'écart n'a pas fait du bien...

    Jean-Louis Gassée est responsable de la mort de BeOS.

    en:Jean-Louis_Gass%C3%A9e
    In 1996, Apple Computer decided to abandon Copland, the project to rewrite and modernize the Macintosh operating system. BeOS had many of the features Apple sought, and they offered to buy Be for $120 million, later raising its bid to $200 million, but--despite estimates of Be's total worth at approximately $80 million--Gassée held out for $400 million, which Apple refused to meet. Apple went on to purchase NeXT, the company their former CEO Steve Jobs had earlier left Apple to found. NeXTSTEP was used as the basis for their new operating system, Mac OS X.

    De plus BeOS était beaucoup plus immature que ce que NeXT pouvait offrir et nécessitait beaucoup plus de boulot pour en faire un produit bien fini. La demande de Gassée était déraisonnable et il a de lui même tué son bébé. La folie des grandeurs.
  • [^] # Re: 6 ans

    Posté par  . En réponse à la dépêche Haiku a 6 ans. Évalué à 4.

    J'aimait beaucoup Beos vis a vis des autres os de l'époque, mais maintenant si j'y reviens via haiku, ce serait plus par nostalgie :/
    Et NextStep ? il ne bousculait peut-être pas trop les habitudes avec sa partie unix-like mais ses APIs de construction d'applications n'avaient rien à voir avec les horreurs de la concurrence, ayant même l'audace d'employer un vrai langage objet.
  • [^] # Re: Youtube

    Posté par  . En réponse au journal Internet, repère de communistes anarchistes incultes. Évalué à 2.

    Les documentaires animaliers ne m'intéressent plus depuis qu'ils ont ajouté une surdose d'effets spéciaux et gimmicks dignes d'un Fun Radio du docu. Je vise les abominations qu'on voit de temps en temps à France 5 où sans raison ils font des distortion de l'image, des zoom numérique extrême pixelisée à un point où ça ne veut plus rien dire, inversion des couleurs et autres trucs à la noix qui n'ont aucun sens si ce n'est attirer l'attention du téléspectateur moyen à l'électroencéphalogramme plat. Comme s'ils étaient en train d'essayer de mettre de l'action là où il n'y en a pas.

    Quant à *voir* ce que le texte d'un livre ne saurait exprimer, je pense qu'aller à une exposition photographique est une expérience qui peut être plus enrichissante. Les images peuvent en dire autant que n'importe quelle bande vidéo et avec plus de grâce.
  • [^] # Re: Youtube

    Posté par  . En réponse au journal Internet, repère de communistes anarchistes incultes. Évalué à 2.

    J'ai oublié de préciser que si la télévision est un support merdique en soit, il en va de soit qu'un support comme Youtube est tout aussi inapproprié, voire plus, parce que c'est pas demain que je regarderais un film avec la qualité Youtube.
  • [^] # Re: Youtube

    Posté par  . En réponse au journal Internet, repère de communistes anarchistes incultes. Évalué à 4.

    La télévision n'est pas un bon support matériel pour véhiculer de l'information, quelque soit la supposée qualité de la chaîne. Elle est une véritable perte de temps. Même les meilleurs reportages et documentaires présentent moins de contenu, en prenant plus de temps, qu'un livre de vulgarisation ou une encyclopédie ne le fera. Ne parlons pas des journaux télévisés dont le contenu fait extrêmement pitiée en comparaison d'un journal papier.
    La télé use toujours plus de notre temps que ne le ferait un équivalent papier pour transmettre un savoir.

    Le seul intérêt que je puisse porter à la télévision, ce serait de voir des bons films, ce qui n'est pas courant sur les chaînes qui nous sont accessibles de base via la TNT.
  • [^] # Re: Intégration ou dépendance ?

    Posté par  . En réponse au journal Wilber bientôt de retour. Évalué à 6.

    Les unix ont longtemps souffert du manque d'intégration et de partage de libs communes aux applis du desktop : c'est la raison de la naissance de KDE à l'origine. (allez voir le message annonciateur du projet : http://groups.google.com/group/comp.os.linux.misc/tree/brows(...) )
    Je ne vois que d'un bon oeil une intégration plus poussée des applis. Un petit exemple pour les applis présentant un certain lien avec internet : toutes les applis NetworkManager-aware se mettent en mode offline quand on se déconnecte et se remettent en mode online quand la connexion est réactivée. Toutes ces foutues applis multi-plateforme ne prendront jamais en charge ces petits plus qui font l'intérêt d'un desktop complet et non juste d'un simple window manager d'un autre temps.

    Y'a des jours où j'envie un peu l'intégration des applis Cocoa au bureau Mac OSX. Zéro multiplateformisme, peut-être, mais c'est un désaventage mineur en comparaison du confort et bien être apporté. Le desktop libre n'avancera pas si on prends toujours la solution qui fera le plus gros consensus. Le bureau Gnome lui même à l'heure actuel est ce qu'il est parce qu'il a su dire non aux gueulantes de ses utilisateurs, même les plus fidèles. La transition de Gnome 1.4 à Gnome 2.x n'a pas été anodine.
    Il est temps pour les vieilles applis basées sur GTK de prendre de l'avant et non pas de vivre dans le passé.
  • # Violence des plantages versus leur fréquence.

    Posté par  . En réponse au journal Comment mieux gérer les plantages de carte graphique. Évalué à 4.

    J'ai que très rarement eu des plantages sous linux (typiquement une fois tous les quatre à six mois), mais ils étaient tous particulièrement violent, c'est à dire un freeze total, où on voyait toujours le bureau mais plus rien ne répondait, même pas un CTRL+ALT+F1 pour accéder à la console. Je pense qu'ils étaient dû au driver proprio nvidia, mais sous windows quand ça venait de la cg (cette fois c'était une ATi) ça me faisait juste un black screen pendant quelques secondes, suivi d'un message avec vpu recover, mais le systeme ne freezait pas. Par contre je plantais bien plus souvent mais c'est une autre histoire.