Sylvain Sauvage a écrit 2932 commentaires

  • [^] # Re: Codécision

    Posté par  . En réponse au journal les brevets logiciels et les ministres de l'agriculture... Évalué à 2.

    Un compromis, c'est quand tout le monde perd...

    (Moins triste : « Compromis, chose due. -- Confucius » -- Coluche :D )
  • [^] # Re: Brevets et poursuites!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : incroyable retournement de situation grâce à la Pologne. Évalué à 3.

    au pire, s'il n'est vraiment pas d'accord avec la directive de vote de son parti, il s'abstient plutot que de le mettre en défaut. :(

    C'est de la « politique des partis ». Ce n'est évidemment pas la meilleure...

    Quant à la représentation, l'élu semble parfois voter pour ceux qui ont la voix la plus forte...

    Quant au principe de la représentation, je pense que ça fait belle lurette que l'on possède les moyens (technologiques) de s'en passer. Il ne faut en effet pas oublier que la représentation n'est qu'un pis-aller du fait que tout le monde ne pouvait participer à une assemblée (distance, place, etc.).
  • [^] # Re: heu ?

    Posté par  . En réponse au journal les brevets logiciels et les ministres de l'agriculture... Évalué à 2.

    Dans une démocratie représentative, le peuple vote pour une personne incarnant une vision, des objectifs, (une « politique », au sens noble du terme, quoi) et fait confiance à cette personne pour s'entourer des personnes efficaces et les plus à même pour poursuivre et atteindre ces objectifs.

    S'il faut voter pour tout le monde, on ne s'en sort plus (ces temps-ci, en France, on a à peu près 40-50 ministres et secrétaires d'État, on a vu des gouvernements bien plus fournis).
    Ensuite, on risque aussi de voter pour des personnes plutôt que pour des objectifs. Et on se retrouve avec un casting digne d'Hollywood...
  • [^] # Re: Brevets et poursuites!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : incroyable retournement de situation grâce à la Pologne. Évalué à 2.

    Je voulais insister sur le fait qu'ils n'étaient pas les seuls à voter et que, théoriquement du moins, ils nous représentent (ou plutôt, ils représentent la majorité).
  • [^] # Re: Brevets et poursuites!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : incroyable retournement de situation grâce à la Pologne. Évalué à 2.

    [...] ils votent [...]

    Nous votons...
  • [^] # Re: Commanditaire

    Posté par  . En réponse au journal Une comparaison des différents formats de document texte. Évalué à 2.

    Oui, mais as-tu quelques exemples de ces éléments non encore XML ?

    Je cromprends qu'on puisse vouloir inclure directement les images (encodées en base64, p.ex.) plutôt que de traîner les fichiers associés (comme OO), mais si ces éléments correspondent à d'autres types, ça craint le pâté.

    < gros troll velu d'hiver >
    Ou alors, les spécs du format .doc, c'est comme pour les sources de windows, ils en ont perdu des bouts...
  • [^] # Re: Commanditaire

    Posté par  . En réponse au journal Une comparaison des différents formats de document texte. Évalué à 2.

    [tapez pas trop fort, merci]

    Il me semble avoir lu (mais bon, c'est parce que c'est écrit que c'est plus fiable, surtout quand on a plus les sources) que le contenu des balises XML de MS pouvait être du binaire. Cela peut se comprendre pour des images incluses p.ex., mais je crois qu'il était aussi question de permettre du vieux_format_doc_tout_pourri dans les balises (inclusion par copier-coller d'un vieux .doc ?).

    Quelqu'un peut confirmer/infirmer ?

    Si c'est faux : tant mieux.
    Sinon... hmm, j'attends confirmation (trêve de Noël :o).
  • [^] # Re: Coup de théatre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : incroyable retournement de situation grâce à la Pologne. Évalué à 8.

    Au secours Orwell, reviens vite !
    Ecris-nous 2084 !


    Pourquoi ? 1984 n'est pas un manuel d'histoire ?
  • [^] # Re: Quel honneur

    Posté par  . En réponse au sondage Le style de LinuxFR que je préfère. Évalué à 2.

    Pfff. Faut pas s'énerver, je l'avais mis entre parenthèses car c'était une _blague_.
    (Comme le reste du post, d'ailleurs, mais moins en rapport avec le sujet.)

    Sinon, du côté sérieux, l'adresse IP est considérée comme une « information personnelle ». Les conserver demande donc une déclaration à la cnil. (Enfin, demandait, parce qu'avec les modifs de la LEN et les magouilles à la cnil...)

    Si on peut plus réagir à de l'humour par de l'humour sans être pris au sérieux, je retourne regarder la neige sur ma télé (pour cause de brume persistante).
  • [^] # Re: NYT

    Posté par  . En réponse à la dépêche Deux pages de Firefox dans le New York Times. Évalué à 3.

    Le NY Times est lu en dehors de NY. Il fait quand même un peu référence, au moins chez les journalistes.

    Alors si les journalistes sont atteints pas la pub, les média sont à nous !
    Bon, je vais prendre mes petites pillules roses...
  • [^] # Re: FireFox cartonne chez les poweruser

    Posté par  . En réponse à la dépêche Deux pages de Firefox dans le New York Times. Évalué à 2.

    s/protestants/protestataires/

    (La majorité des états-uniens sont protestants. Il arrive aux catholiques d'être protestataires.)

    Ça aurait peut-être évité ce fil religieux...
  • [^] # Re: Quel honneur

    Posté par  . En réponse au sondage Le style de LinuxFR que je préfère. Évalué à 1.

    Tu comptes les IP différentes ?
    (As-tu déclaré ton fichier à la cnil ?)

    Tu vérifies la fréquence ? parce que ceux qui ne font que tester, ça compte pas.
    Et pis, qu'est-ce qui te dit que les quatre utilisateurs n'utilisent pas plusieurs IP ?

    Comme quoi les statistiques, c'est pas plus fiable que les sondages...
  • [^] # Re: Il faudra de toutes façons faire qque chose

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 3.

    [Désolé, je coupe parfois les citations.]

    J'ai l'impression d'être entré dans la quatrième dimension... N'y a-t-il donc plus de frontières entre discution informelle et mathématiques ?

    Ben si. Mais dans l'informel, les définitions sont un peu floues et la question était « quelle définition donnes-tu ».
    De plus, Simon et Le Moigne ne sont pas purement mathématiciens (ok, prix Nobel d'économie pour le premier, mais la systémique s'applique à pas mal de choses).

    C'est la même chose, [...] cette chaîne.

    Je pense que « qui prend le moins d'opérations » est plus compréhensible que « plus petit ». J'avais réagi sur « plus petit » parce que je trouve que cela n'est pas appréhendable facilement : la notion d'opération élémentaire n'apparaît pas. Mais c'est une affaire de goût, peut-être.

    Merci de développer, [...] en disant "base 10".

    Les chiffres romains sont en base 10 parce que :
    - il existe un symbole spécial pour 10 qui est utilisé pour noter les dizaines ;
    - il y a aussi un symbole spécial pour 100, utilisé pour les centaines ;
    - et un pour 1000 et les milliers.
    Quant à la base 5, elle est utilisée comme base secondaire (les nombres 5, 50, 500), mais pas principale : il n'y a pas de symbole pour 25 ou 125.

    Ce que nous utilisons en ce moment est une notation positionnelle avec zéro en base 10. Mais tous les avantages que l'on a (facilité des calculs) ne sont pas dus au fait que ce soit en base 10 mais bien à l'utilisation d'une notation positionnelle avec zéro.

    Si la base est 2, 8, 12, 16, ou n'importe quel nombre supérieur à 1, les avantages sont encore là (d'où la facilité du calcul binaire et de son utilisation avec l'électricité et le magnétisme).

    Ce que je voulais dire, [...] en numération romaine.

    Nous sommes d'accord.

    Donc [...] "compliqué".

    Exact.
    Le livre est certes plus gros mais les concepts utilisés sont moins complexes : des recettes très lourdes de simplification du comptage mais que du comptage.

    Hola, pas si vite. [...] complexe.

    C'est ce que je disais en parlant d'utilisation.

    Si on parle, [...] de complexité de conception, [...] Je pense que notre désaccord vient de ceci (merci de me corriger si je me trompe) : [...] créer une nouvelle règle ad hoc.

    Notre désaccord est bien là.
    Utiliser les chiffres romains pour expliquer les ensembles quotients est effectivement très compliqué et demande bien plus d'explication qu'avec la notation positionnelle mais cela est dû au fait que les chiffres romains sont une impasse mathématique qui ne possède pas et ne permet pas d'accéder aux concepts nécessaires pour atteindre celui de Z/nZ.
    C'est grâce à la notation positionnelle que les mathématiques ont pu progresser.

    (Je n'essaie aucune analogie car je crois qu'il n'y pas d'exemple dans l'histoire humaine d'une avancée aussi importante que celle de la notation positionnelle avec zéro. Mauvais exemple donc, ou plutôt : pas de bol que je sois passé par là ;oP )

    Ceci dit, [...] message de "sutra pierre".

    Le message de Pierre est court, mais je pense qu'il se plaçait dans le sens où les technologies actuelles utilisent les technologies du passé et sont donc plus complexes (car elles ont ajouté des concepts).
    Ton message aussi était court et cette explication est bien plus claire et je suis bien plus d'accord.

    Ce qui nous semble simple de nos jours (les divisions, utiliser un arc, etc.) n'est pas si simple que cela et a demandé beaucoup d'efforts.
    C'est ce que je voulais dire avec les chiffres romains et la notation positionnelle.

    (Au passage, ni implification, ni simplification, plutôt abstraction :oP )

    Puisque nous parlions de brevets, [...] idées brevetables.

    Nous sommes d'accord (et revenus au sujet, ouf !).
  • [^] # Re: kool mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration vers Linux par IBM. Évalué à 1.

    Une idée en passant, quelqu'un a-t-il déjà fait une étude mettant en relation(s) :
    - le prix des jeux ;
    - le nombre de jeux vendus ;
    - la quantité (au moins évaluée) du piratage et/ou de sa facilité (je ne parle même plus de la faisabilité...) ;
    - le prix de revient d'un jeu (conception, réalisation, distribution, publicité, etc.).

    Ce serait pour mettre en regard des déclarations du style : « les jeux seront moins chers quand on en vendra plus », « ... quand ils seront moins piratés », etc.
  • [^] # Re: Quelle ironie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration vers Linux par IBM. Évalué à 2.

    Billou ?

    Plus sérieusement, dans une économie capitaliste (pas de jugement de valeur, merci), les sociétés sont toutes, potentiellement du moins, ennemies (car concurrentes), en même temps qu'elles sont amies (car inter-dépendantes).
  • [^] # Re: Il faudra de toutes façons faire qque chose

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 2.

    Euh, quel sens donnes-tu exactement à "complexe" ?

    En général, le sens que lui donnent H.A. Simon et Jean-Louis Le Moigne. Parfois celui que donnent D.E. Knuth et A. Turing.

    Pour faire simple, la première définition différencie les systèmes compliqués (que l'on analyse par décomposition pour les expliquer) des systèmes complexes (que l'on modélise par construction pour les comprendre).

    Quant à la seconde, elle a rapport à la décidabilité et à la faisabilité d'opérations par une machine de Turing (en terme d'opérations atomiques et/ou de taille des données).

    Ma notion (intuitive) de la complexité d'une chose, c'est le nombre d'explications à y apporter pour la décrire.

    Ni la description ni l'explication ne sont toujours possibles ni n'ont de sens.
    Ensuite, vient la complexité des « explications » elles-mêmes.

    C'est très proche de la vraie notion de complexité (taille du plus petit algorithme pouvant décrire une chose).

    Je suppose que lorsque tu utilises l'adjectif « vraie », tu veux dire « mathématique ». À part cela, il ne s'agit pas de la « taille du plus petit algorithme » mais du nombre d'opérations atomiques (ou de places en mémoire) minimal, moyen ou maximal que prend un algorithme pour se réaliser sur une machine de Turing.

    Tu donnes deux exemples, mais ce n'est pas très explicite, et tu ne dis pas pourquoi les calculs avec des chiffres romains sont moins complexes et plus compliqués que les calculs en base 10.

    Encore une fois : les chiffres romains *sont* en base 10. Ça a l'air d'être un détail mais c'est celui que je relevais.

    Les calculs avec les chiffres romains sont compliqués car la notation (que l'on pourrait qualifier de simpliste), plus créée pour le comptage, n'est pas adaptée aux calculs arithmétiques (y compris l'addition), mais les notions utilisées sont simples (comptage). Mais, effectivement, algorithmiquement parlant, cela en fait des données dont la manipulation est complexe.

    La notation positionnelle avec un chiffre et un nombre zéro est complexe dans le sens où il faut des notions plus évoluées pour la concevoir (pas forcément pour l'utiliser) :
    - il faut comprendre que la notion de chiffre est différente de la notion de nombre ;
    - il faut comprendre la notion de position (et donc de base) ;
    - il faut comprendre l'utilité du zéro (notion qui ne va pas forcément de pair avec la précédente, cf. les différents systèmes utilisant une notation positionnelle mais sans chiffre zéro).
    Cette notation est effectivement plus pratique à utiliser, en terme de complexité algorithmique.

    De plus, si je reprends ta définition intuitive de la complexité, c'est-à-dire en terme d'explications, il est bien plus difficile d'expliquer complètement la notation positionnelle (car il faut aussi expliquer les notions qu'elle porte), que d'expliquer les chiffres romains (il « suffit » de compter). Évidemment, dans une culture qui utilise la notation positionnelle, expliquer les chiffres romains en partant des chiffres arabes est assez difficile, mais l'inverse est aussi vrai (voir le temps qu'il a fallu à l'Europe pour accepter et utiliser les chiffres indiens et leurs méthodes de calculs pourtant bien plus simples pour nous).

    Mais, dans les propos de « sutra pierre » https://linuxfr.org/comments/511108.html#511108(...) , je pense qu'il fallait bien comprendre complexité au sens de la construction/conception des systèmes, pas de leur utilisation. Et dans ce sens, comme je viens d'essayer de l'argumenter, les chiffres romains sont moins complexes que la notation positionnelle avec zéro.

    Donc ton contre-exemple n'en était pas un.

    Pfiu, j'ai été très long et je ne suis pas sûr d'être encore assez explicite ;oP

    [Pour plus d'informations sur l'histoire des systèmes de notation des nombres, voir L'Histoire universelle des chiffres.]
  • [^] # Re: kool mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration vers Linux par IBM. Évalué à 2.

    Sans compter qu'on peut vendre deux puces techniquement très proches mais en bridant un peu le pilote de la moins bonne pour faire paraître la seconde encore plus performante (et justifier son prix).
    Enfin, moi, pour ce que j'en sais, c'est possible, voire probable, de là à dire que c'est fait...
  • [^] # Re: concurrence

    Posté par  . En réponse au journal Application open source sous windows, un bien ou un mal?. Évalué à 5.

    Je suis assez d'accord, mais :
    Dans le domaine du secrétariat, regarde comment tapent les employés sur un logiciel de traitement de texte. Je suis certain que tu serais incapable de savoir te servir de ce genre de logiciel aussi efficacement qu'eux.

    je ne suis pas sûr. De mon expérience personnelle (ben oui, je ne connais pas tous les secrétariats et je ne connais pas d'étude à ce sujet), les secrétaires ont plutôt tendance à se servir d'un traitement de texte comme d'une machine à écrire (pas de style, des sauts de ligne pour faire des espacements verticaux, des tabulations pour les espacement horizontaux, même s'ils sont systématiques, etc.).

    Alors, efficaces parce que rapides et que le boulot est fait (la lettre imprimée est correcte) : oui, mais efficaces parce que utilisant des structures et des méthodes réutilisables (autres que le copier-coller), tels que les styles, modèles et autres fonctionnalités avancées : non.
  • [^] # Re: et le libre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration vers Linux par IBM. Évalué à 6.

    GNU est très subtil

    Trop subtil ?

    IBM fait la promotion de Linux, une marque qui ne lui appartient pas et contribue au développement du logiciel éponyme. Tant mieux ! Ne nous plaignons pas que la mariée soit trop belle.

    Bon, j'ai pas lu tout le bouquin (parce que 268 pages et que je ne suis pas le c½ur de cible) mais je l'ai feuilleté :
    au chapitre 2, la première section est « why migrate ».
    Cette section est elle-même divisée en six sections :
    - Desktop security
    -Total cost directly linked to the desktop client
    -Managebility of the Linux client solution
    -Client customization
    -OSS philosophy
    -Ease of use of the client

    Ok, cette section est courte mais n'est-ce pas aussi parce que, dans le désordre :
    - les engagements politiques, ça fait peur aux entrepreneurs ;
    - ce n'est pas un argument très intéressant à développer auprès des entrepreneurs : peu de sociétés (comprendre : à part les sociétés des technologies de l'information) pensent avoir un intérêt à étudier, adapter, modifier, redistribuer le code/logiciel (les trois premières ne sont pas de leur compétence, la 4e un peu mais elle correspond plutôt au déploiement interne (ou aux employés en tant que particuliers) et est donc comprise dans le paquet « licence » lorsque IBM leur vend ses services).
  • [^] # Re: Petites précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration vers Linux par IBM. Évalué à 7.

    large or small

    Au choix quoi. En langage IBM : on demand ;oP

    Red Hat Enterprise ou Novell Enterprise et presque jamais autre chose

    Peut-être parce que :
    1. ce sont des entreprises (et sont donc identifiables) ;
    2. elles sont connues (Red Hat ne serait-elle pas la distribution la plus connue aux USA ?) ;
    3. ce n'est pas le sujet de noyer le lecteur dans les différentes distributions et solutions existantes.
  • [^] # Re: Il ne faut pas vendre la peau de l'ours

    Posté par  . En réponse au journal Application open source sous windows, un bien ou un mal?. Évalué à 3.

    Excuses acceptées.
  • [^] # Re: MHA

    Posté par  . En réponse au journal Application open source sous windows, un bien ou un mal?. Évalué à 10.

    Il disait : "Impressionnant non ? Comme dans un film.."

    Tu utilises un terminal de 20 colonnes ?

    Tu as des fenêtres qui s'ouvrent toute seules avec des tas de trucs qui défilent à une vitesse incroyable (et donc illisibles) ?

    Tu as une interface graphique et tu n'utilises que ton clavier mais en aveugle° ?
    (° : le texte que tu tapes n'apparaît nulle part mais il semble faire de l'effet puisque des fenêtres s'ouvrent ou se ferment avec des messages du genre « Connected ! » ou « Welcome to CIA »)

    Etc.
  • [^] # Re: Il ne faut pas vendre la peau de l'ours

    Posté par  . En réponse au journal Application open source sous windows, un bien ou un mal?. Évalué à 5.

    1. Tu auras sûrement remarqué les points d'interrogation : un pour la question, un pour la réponse facile qui vient souvent (puisqu'elle est facile). Je ne donnais pas une réponse exclamative mais tendais à couper l'herbe sous le pied à la tentation que l'un des lecteurs aurait pu avoir de faire cette réponse en la proposant interrogativement pour que ledit lecteur s'interroge à son tour.

    2. Quand bien même ce serait de leur faute (ce que je n'ai pas dit et ce que je ne dis pas), le fait qu'ils arrivent à vendre et ces produits qui plantent et l'idée qu'il est normal qu'ils plantent suffit à montrer qu'ils ne sont pas des « sans-cervelles surpayés ».

    3. Effectivement, je n'ai pas monté un stand sur la place du village mais cela ne m'empêche pas d'essayer, à chaque fois que c'est possible, d'aider, d'expliquer ou d'éclairer mon entourage (plus ou moins proche) grâce aux connaissances que je peux avoir dans le domaine.

    J'avais l'impression, ayant déjà lu quelques uns de tes posts, que tu ne tombais si facilement dans le dénigrement inargumenté.
  • [^] # Re: 13 % de « code mort »

    Posté par  . En réponse à la dépêche 985 bugs dans le noyau Linux. Évalué à 3.

    Exact. 50 réponses dans le fil et personne ne l'avait encore relevé. Comme quoi avec des chiffres, on peut dire ce qu'on veut (surtout quand ça fait plaisir ;o).

    Par contre, on ne sait pas (d'après ces seules statistiques) si les bogues trouvés dans le code mort sont comptés ou pas. S'ils ne sont pas comptés : tant pis. S'ils le sont : en supprimant le code mort, on les supprime aussi (mais on a pas les chiffres pour l'estimer).
  • [^] # Re: Il ne faut pas vendre la peau de l'ours

    Posté par  . En réponse au journal Application open source sous windows, un bien ou un mal?. Évalué à 4.

    Il est normal que le "PC plante"

    C'est pire que cela. On en est à « l'informatique, c'est normal que ça foire ».

    Derniers exemples en date : les problèmes des opérateurs de téléphonie mobile ou de la SNCF. Micro-trottoir auprès des usagers : « l'informatique... » (un peu de la même façon que l'on dit « l'administration » quand ça coince et que l'on veut mettre en avant le côté lourd et labyrinthique de la maison des fous).

    Le pire, c'est que l'on a aussi des prétendus experts qui nous disent : « C'est normal. C'est un réseau complexe. Quand il y a des problèmes dans un coin, ça se répand petit à petit et finalement tout s'écroule. » (si, si, citation presque exacte dans les termes, en tout cas clairement exacte en substance).

    Quand on se souvient du foin que l'arrivée de Socrates a engendré à l'époque et que l'on compare à ce que l'on voit de nos jours, on peut se dire que la vulgarisation de l'informatisation et la fréquence des bogues ou autres plantages ont blasé l'« homme de la rue ».

    À qui doit-on dire bravo ? aux équipes marketing ?

    Redressons la situation avec les LL : habituons les usagers à plus de fiabilité, qu'ils soient plus exigeants !

    On sait que ce ne sont pas toujours les meilleurs logiciels (qu'ils soient propriétaires ou pas) qui gagnent des parts de marché (combien de bons produits ont disparu car les boîtes les produisant n'ont pas eu les reins assez solides ?). Mais l'avantage des LL, c'est que leur rémunération n'est pas liée à leur vente. Les LL étant gratuits (redistribuables), la « rémunération » des auteurs est aussi en terme d'estime, que celle-ci soit personnelle ou qu'elle se porte seulement sur le logiciel.

    Un bon LL peut survivre sans être soutenu financièrement (en tout cas , il peut plus facilement résister à des périodes de vaches maigres, son développement peut être repris par d'autres).

    Il faut donc avant tout que le LL soient bons : fiables, sécures, ergonomiques, etc.

    Je sais, ça fait beaucoup, mais si on pouvait au moins avoir des LL facilement installables, configurables et utilisables, ce serait déjà bien (je connais des personnes qui sont retournées sous windows pour certaines applications, car il était trop lourd et contraignant* d'installer et de configurer des équivalents sous Linux, quand ces équivalents existent).

    [* : sous windows, on clique sur « suivant » jusqu'à ce que les boîtes arrêtent d'apparaître... ]

    Donc, pour revenir au sujet des kdelibs [et hop, comme un chat], c'est bien gentil de les porter sous windows, mais il faut penser au déploiement :
    Est-ce que cela signifiera que lorsque l'on voudra installer un logiciel les utilisant, on aura besoin d'aller les chercher et les installer aussi ? Elles seront installées d'office avec l'application ? Et si deux applications les utilisent ? et dans des versions différentes ?
    Ça devient vite un beau bazar (qui a dit que ça se passait déjà comme ça pour d'autres bibliothèques sous windows ?).