Journal /o\

Posté par  .
Étiquettes :
-69
17
avr.
2016

Ah! la liberté d’expression, le droit à dire et faire entendre notre opinion politique. Rêve sans fin. Rêve déchu. Rêve perdu. Rêve lointain.

Pourquoi ne devrait-on pas se revendiquer des valeurs que les révolutions nous ont légués, se revendiquer de ces pages éternelles ?

« Fournaise mais forge. Dans cette cuve où bouillonnait la terreur, le progrès fermentait. De ce chaos d’ombre et de cette tumultueuse fuite de nuages, sortaient d’immenses rayons de lumière parallèles aux lois éternelles. Rayons restés sur l’horizon, visibles à jamais dans le ciel des peuples, et qui sont, l’un la justice, l’autre la tolérance, l’autre la bonté, l’autre la raison, l’autre la vérité, l’autre l’amour. La convention promulguait ce grand axiome : La liberté du citoyen finit où la liberté d’un autre citoyen commence ; ce qui résume en deux lignes toute la sociabilité humaine. […] Et tout cela, servitude abolie, fraternité proclamée, humanité protégée, conscience humaine rectifiée, loi du travail transformée en droit et d’onéreuse devenu secourable, richesse nationale consolidée, enfance éclairée et assistée, lettres et sciences propagées, lumière allumée sur tous les sommets, aide à toutes les misères, promulgation de tous les principes, […] »

Quoi ? Victor Hugo serait un dangereux révolutionnaire lorsqu’il clame ainsi dans Quatrevingt-treize son amour de la révolution ? Non. Il ne regrette rien. Nous ne regrettons rien. La révolution est la révolution, une et indivisible, comme la république qu’elle a accouchée. Elle est l’histoire, elle est le passé. Le passé est inamovible ; pas notre futur. Nous avons voulu la chute des tyrannies millénaires, et elles sont tombées, une à une, comme un château de cartes prises dans la tornade des peuples. Car c’est ce que sont les tyrannies, des constructions fragiles ; La Boétie ne disait-il pas « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres » ? Alors imaginez ! un homme politique qui modernise ce précepte : « Relevez la tête, ne vous soumettez plus. » Pensez donc, quel « populiste »… cinq siècles plus tard ! l’humanité a-t-elle avancé ? Il faut croire que non. Toujours sous le joug. Plus vicieux, plus pernicieux, mais toujours le joug. Car comment croire qu’un message, aussi subversif il y a cinq siècles, fasse toujours autant peur aux bels gens, aux dominants et à leurs laquais ? Ce message là ne passe décidément pas. Qu’ont-ils à craindre ces Pierre qui crient au loup ? Ne nous disent-ils pas que nous sommes en démocratie ? Ne nous disent-ils pas que c’est le peuple qui est souverain ? Il faut croire qu’ils n’en sont pas si convaincus, eux qui s’effraient d’un vieux cadavre ranimé cinq cents ans plus tard.

« […] la Convention le faisait, ayant dans les entrailles cette hydre, la Vendée, et sur les épaules ce tas de tigres, les rois. »

Comment ne pas y voir cette hydre, le fascisme, ce tas de tigres, les technocrates des institutions européennes. Comment ne pas faire d’analogie ? Comment ne pas y voir un appel à la révolte ? Ah ! La littérature est si subversive : apprendre que de telles prouesses soient possibles, renverser les ordres établis, aussi bien intérieurs qu’extérieurs ; et laisser place à l’imagination, ne pas hésiter à faire des comparaisons à travers les siècles, se construire un monde. Pensez-vous donc ? Apprendre de nos aïeux opprimés comment ne pas l’être à son tour, apprendre que l’Europe entière n’a rien pu contre la révolution. Pensez-vous donc ? L’imagination est dangereuse : elle ouvre le champ des possibles, renverse les barrières, scie les barreaux. L’imagination nous apprend qu’il peut exister un monde différent, d’abord dans notre esprit, ensuite dans notre vie, enfin pour la société. Et cette imagination, c’est d’abord le livre, qui, à travers les âges, nous enseigne que le monde présent n’est qu’une construction humaine, pas une fatalité mais un ordre auquel on veut bien se soumettre.

Continuons avec La Boétie qui décrit comment la domination s’écoule du tyran vers ses subordonnés, puis des subordonnés au peuple, formant une structure pyramidale des pouvoirs. Notre régime, qu’on appelle démocratie dans le plus vaste mensonge que l’histoire ait connu, notre régime, donc, est de ceux-là où il n’y a plus de tyran à désigner et abattre. Un esprit naïf aurait pu croire que les subordonnés ont disparu avec lui. Mais non : les deux sont là. Les tyrans se cachent. Les subordonnés sont le nombre ; ils ne partagent plus une pyramide de pouvoirs ; ils sont multitude ; autant de petits tyrans apprentis, qui reproduisent les schémas de la domination, domination économique d’abord, celle du chef au boulot, celle du riche en embuscade derrière la dette, domination culturelle, puissamment relayée par les médias de masse, information disqualifiée, connaissances dépravées, sciences insultées, domination sociale aussi, racisme exacerbé, société patriarcale, mépris de classe et j’en passe.

Notre régime a ceci de particulier que le maintien du pouvoir n’est pas le rôle de quelques uns, mais celui de tous. Tous peuvent satisfaire à leur tour ce désir de domination, ce désir de rabaisser, de détruire, d’annihiler, bref, d’exercer ce pouvoir. Et tous, tour à tour, se dominent les uns les autres dans une spirale incestueuse, vers toujours plus de violence. Ceux-là qui sont en haut de l’échelle peuvent dormir tranquille, ils amassent les subsides. Et ceux qui se refusent à ce petit jeu macabre ? Alors il reçoivent double peine, ils font l’objet des railleries les plus insultantes d’abord, puis sont traînés dans la fange. Ce régime est tout simplement incroyable dans son cynisme : ce n’est plus des dépositaires du pouvoir, en minorité, qu’il faut combattre ; c’est la société dans son ensemble, ce que La Boétie appelle la « coutume » contre laquelle il faut lutter ; travail de titan que de combattre non plus la torpeur de la masse, mais de combattre la masse elle-même qui se ligue, qui croit obtenir quelques miettes de pouvoir en s’attaquant aux chiens galeux désignés à la vindicte populaire par les dominants : africains ou communistes, ça n’a pas d’importance, le mécanisme est le même, l’un pour sa couleur de peau, l’autre pour la couleur de son esprit, noir ou rouge.

Passons à Rousseau, et Robespierre qui s’en réclame. Pensez-donc, hommes à abattre ! Ceux-là même qui comptent parmi les pères de la révolution. Autant d’idées subversives qui ont traversé les siècles. Domination culturelle : on vous dit que Rousseau était un idéaliste, Robespierre un sanguinaire, passez (pensez!) à autre chose braves gens, ne lisez surtout pas Rousseau… Imaginez un Rousseau qui fonde la propriété sur le partage d’un bien commun. Idée subversive. Ne lisez pas : il en va de la perpétuation de la domination économique. Rousseau qui ne veut pas de ce régime absurde et cynique, qui ne veut pas de tyrans, fussent-ils temporaires, encore moins d’une aristocratie. Idée subversive. Ne lisez pas : il en va de la perpétuation de la domination politique.

Oui je réclame ma liberté d’expression, celle de dire et de faire entendre mon opinion politique ! Celle qu’on me vole, par mille petits poignards, doublement tranchants parce qu’ils viennent du peuple même, ce peuple inconscient, sans repères et perdu. Je préférerai une épée identifiable et prévisible ; mais, signe des temps, le progrès a fait son office sur les techniques de dominations : elles sont devenues plus perfides. Alors je dis à tous ceux du peuple, qui ne peuvent pas voir, qui ne veulent pas? je leur dis, à ces bien pensants qui me mettent sur le dos des millions et des millions de morts, à ceux qui veulent m’accabler de toutes les atrocités de l’histoire, à ceux qui veulent m’enterrer avec les pires horreurs de mes aïeux, à ceux qui veulent me réduire à silence en usant, toujours et encore plus, de la calomnie, de l’insulte, de l’invective, de la diffamation…

Je leur dis : je vous emmerde espèce de petites teignes despotiques. Je veux exprimer mon opinion politique. Oui je porte Rousseau en grande estime, car je le lis, je n’ai pas reproduit des schémas de domination, je n’ai pas dit que c’était un idéologue dangereux. Non. Je le lis. Et envers tous ces crétins qui préfèrent abuser de leur petite parcelle de pouvoir en me faisant taire, je leur dis : allez vous faire foutre, moi j’ai lu et j’ai appris. Je ne veux pas qu’un autre pense pour moi, je ne veux pas qu’un autre me dise ce que Rousseau écrivait. Non. Je le lis et je me fais mon propre avis, ma propre interprétation, qui vaut toutes celles de ces jean-foutres.

Et oui je suis socialiste, oui je suis communiste ; et j’en suis fier. Ne me faites pas taire car je cracherais toute ma révolte à la face de votre mépris suffisant. Et je vous demande : où sont passés vos beaux principes dont vous vous réclamez tant ? Où est passée la liberté d’opinion politique ? celle de l’exprimer ? Pfiou… envolés les beaux principes : c’est l’acharnement, violent, systématique, puissant, multiple. Il faut absolument faire taire ces idées, mes idées, que dis-je, cet idéal démocratique, cet idéal social. Mais nous ne nous tairons plus.

Et que dire du crim’pensée. Car oui il s’agit bien de cela. À chaque fois qu’un de vous dit : « ce sont des idées dangereuses, elles ont menée [au choix] au totalitarisme, à la dictature, au génocide, aux massacres ». Alors oui. Il s’agit bien de crim’pensées telles que les a décrites Orwell : tous sont suspect d’avoir des idées qui ne sont pas celles admises par le Parti, scindé en deux pour faire bonne figure. Et que penser, lorsqu’Orwell décrit comment l’entourage, la famille, les amis opèrent une surveillance constante pour repérer et combattre toutes les idées subversives ? Car c’est dans ce monde que l’on vit. Et que penser encore lorsqu’Orwell montre le dérivatif à la colère qu’est la désignation d’une civilisation ennemie ? Le monde musulman, si tant est qu’il en existe un, ne remplit-il pas cette fonction ? Oui. Il ne fait que décrire notre monde. Monde du crim’pensée, de la surveillance de tous par tous, de la désignation de l’ennemi. Le monde occidental a réussi à faire mille fois mieux que le totalitarisme soviétique, grâce à un contrôle insidueux des masses plutôt que la force pure.

Aveuglés que vous êtes, vous ne réalisez même pas que tout ce que vous faites, c’est reproduire le mépris social des laquais médiatiques, c’est imposer votre volonté comme celle de vos chefs au travail, c’est perpétuer la haine de l’autre, du différent, c’est imposer sa volonté à plus petit, plutôt que renverser cette énergie sur les dominants, c’est perpétrer enfin le crime le plus ignoble qui soit : c’est tuer la volonté du peuple en supprimant votre propre volonté et, jaloux, (re)nier jusqu’à l’opinion de vos semblables.

  • # Œuf course…

    Posté par  . Évalué à -10.

    … Journal publié grâce à Tor.

    • [^] # Re: Œuf course…

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 17 avril 2016 à 23:50.

      Tout ça pour repomper sans référence un texte datant d'au moins 2012 ?

      https://blogs.mediapart.fr/pierre-roc/blog/140712/aux-peigne-culs

      • [^] # Re: Œuf course…

        Posté par  . Évalué à -6.

        Parce que c’est le mien \o/

        • [^] # Re: Œuf course…

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7. Dernière modification le 18 avril 2016 à 16:41.

          C'était bien la peine d'utiliser Tor alors…

          En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

          • [^] # Re: Œuf course…

            Posté par  . Évalué à 2.

            Sans doute parce que tchak n'est sans doute, ni plus ni moins, qu'un énième retour de Doc.who, blabla, poum.poum.poum… Il semble avoir pour ambition de faire une étude sociologique du commentateur moyen de DLFP, site hautement fascisant (sa signature ne semblait pas être du second degré) .

            Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

      • [^] # Re: Œuf course…

        Posté par  . Évalué à -10.

        Comme quoi les choses n’ont pas changé. Les gens sont toujours aussi cons. :-[

      • [^] # Re: Œuf course…

        Posté par  . Évalué à 10.

        Ça montre en passant que la typo de Médiapart est plus adaptée aux textes longs que celle de Linuxfr. Sur Médiapart on peut avoir envie de lire le texte (enfin, jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'il est chiant), sur Linuxfr on passe son chemin face à un tel pavé.

        • [^] # Re: Œuf course…

          Posté par  . Évalué à -10.

          Heureusement, pour ceux qui trouvent ça trop chiant de lire, reste TF1.

          • [^] # Re: Œuf course…

            Posté par  . Évalué à 10.

            Bon, par où je commence? On n'a aucune idée de quoi tu vas parler. Si je lis le début, c'est confus, et la fin semble être une attaque rageuse contre tous ces gens qui sont trop cons pour ne pas voir TA vérité.
            Tu pensés que la seule alternative à ton pavé, c'est TF1?
            Peut-être que l'alternative à ton pavé ce serait plutôt un texte dont les premières lignes donnent envie de poursuivre au lieu d'évoquer le style SamWang?

          • [^] # Re: Œuf course…

            Posté par  . Évalué à 6.

            Il n'a pas dit qu'il est chiant de lire, mais qu'il est chiant de lire ce texte.
            Nuance.

        • [^] # Re: Œuf course…

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Mediapart font-family: PT_Serif, "Times New Roman", Times, serif;
          LinuxFr.org (par défaut) font-family: sans-serif;

        • [^] # Re: Œuf course…

          Posté par  . Évalué à 3.

          la typo de Médiapart est plus adaptée aux textes longs que celle de Linuxfr. Sur Médiapart on peut avoir envie de lire le texte […], sur Linuxfr on passe son chemin face à un tel pavé.

          Est-ce un bug ou une fonctionnalité ?

          Je vote pour une fonctionnalité (sur Linuxfr s'entend).

      • [^] # Re: Œuf course…

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Tout ça pour repomper sans référence un texte datant d'au moins 2012 ?

        Ah, je me disais bien que pour un troll, ou du moins un post radicalement hors-sujet, c'était trop bien rédigé…

        • [^] # Re: Œuf course…

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

          D'ailleurs rien que pour l'emmerder je censurerais ce texte : faudrait pas que linuxfr.org soit emmerdé pour une violation de copyright :)

          En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: Œuf course…

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Journal publié grâce à Tor.

      C'est pas pour autant qu'on lui donne raison. :-D

      kentoc'h mervel eget bezan saotred

  • # Qui te prive de ta liberté d'expression ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Oui je réclame ma liberté d’expression, celle de dire et de faire entendre mon opinion politique ! Celle qu’on me vole, par mille petits poignards, doublement tranchants parce qu’ils viennent du peuple même, ce peuple inconscient, sans repères et perdu. Je préférerai une épée identifiable et prévisible ; mais, signe des temps, le progrès a fait son office sur les techniques de dominations : elles sont devenues plus perfides. Alors je dis à tous ceux du peuple, qui ne peuvent pas voir, qui ne veulent pas? je leur dis, à ces bien pensants qui me mettent sur le dos des millions et des millions de morts, à ceux qui veulent m’accabler de toutes les atrocités de l’histoire, à ceux qui veulent m’enterrer avec les pires horreurs de mes aïeux, à ceux qui veulent me réduire à silence en usant, toujours et encore plus, de la calomnie, de l’insulte, de l’invective, de la diffamation…

    Je leur dis : je vous emmerde espèce de petites teignes despotiques. Je veux exprimer mon opinion politique. Oui je porte Rousseau en grande estime, car je le lis, je n’ai pas reproduit des schémas de domination, je n’ai pas dit que c’était un idéologue dangereux. Non. Je le lis. Et envers tous ces crétins qui préfèrent abuser de leur petite parcelle de pouvoir en me faisant taire, je leur dis : allez vous faire foutre, moi j’ai lu et j’ai appris. Je ne veux pas qu’un autre pense pour moi, je ne veux pas qu’un autre me dise ce que Rousseau écrivait. Non. Je le lis et je me fais mon propre avis, ma propre interprétation, qui vaut toutes celles de ces jean-foutres.

    Mais qui donc te vole, par mille petits poignards doublement tranchants, ta sacro-sainte liberté d'expression ? Sont-ce ceux qui ne peuvent pas voir, qui ne veulent pas ? Dois-je entendre, sous ces expressions : ceux qui ne partagent pas tes opinions ? Mais alors dans ce cas, ta liberté d'exprimer tes opinions politiques n'équivaut-elle pas au droit de l'imposer ? autrement dit, le devoir pour tout ceux qui te lisent d'abonder dans ton sens ? La notion d'opinion laisse pourtant à entendre la valeur subjective des pensées qu'elle exprime, et donc le droit pour autrui, en principe, d'avoir des opinions contraires. Quand bien même, elles exprimeraient la vérité — et auraient donc une valeur objective — l'erreur étant humaine, tes lecteurs peuvent se tromper. Méritent-ils alors ton arrogance, ton mépris, tes insultes et, in fine, de subir les assauts de ta suprême suffisance ? Mais si, enfin, ils ne se rangent pas à tes opinions n'étant pas convaincu par tes argumentaires, doivent-ils tout de même les faire leur selon un décret unilatéral de ta volonté ? Dans ce cas, ne serait-ce pas désirer reproduire des schémas de domination ? Ton rejet des crétins qui préfèrent abuser de leur petite parcelle de pouvoir serait non point un rejet par principe d'une telle pratique, mais la simple expression du sentiment envieux de ne pouvoir faire de même ?

    Ceci étant dit, tout comme toi, je ne veux pas que que quelqu'un d'autre pense pour moi — c'est même là le sens de ma signature —, je lis et je me fais mon propre avis. Mon interprétation vaut tout autant que celle des jean-foutres dans ton genre. Selon ma lecture, l'expression « Rousseau démocrate » a autant de sens que celle de « carré rond » — à savoir aucun. J'ai du mal à me représenter la Sparte antique comme le modèle idéale d'une société démocratique. De même, la façon dont Robespierre et les Jacobins ont exprimé leur amour de la liberté d'expression des opinions politiques à coup de guillotine fait que j'ai du mal à le prendre comme exemple et référant.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • # Tout ce texte pour ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    À chaque fois que je vois une tirade comme la tienne je ne peux m'empêcher de penser à plusieurs petits détails.

    Premièrement quelles sont les idées si controversées que sont les vôtres ? Votre journal semble avoir été écrit pour expliquer que vous êtes un martyr des temps modernes qu'une force maléfique cherche à faire taire, mais pour vous empêcher de dire quoi ?

    Vous proclamez que la masse est asservie et ne réfléchis plus, cependant ne vous contenter vous pas de régurgitez ce que vous avez lu de tels ou tels écrivains des siècles passés, mais réfléchissez vous vous même aux idées qu'ils énoncent et si les idées en questions sont valable de nos jours ?

    Pour moi les textes comme le vôtre me donnent l'impression au mieux d'avoir affaire a une profonde masturbation intellectuelle sans suite ou a une volonté de se faire passée pour un martyr des temps modernes possédant un profond problème d'ego et faisant preuve au passage d'une subtile note de mépris car , vous, vous savez mieux que tous ce qui se tapis dans l'ombre.

    Ceci dit votre tirade aura eu une utilité, j'ai oublié mon livre ce matin et vous m'avez offert une distraction passable pour occuper mon trajet du matin.

    Le plus amusant c'est que si l'on cherche à vous contredire vous vous conforterez dans votre rôle de révolutionnaire incompris.

  • # Se plaindre le ventre plein

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

    Très fort du publier un texte expliquant qu'on le censure.

    Il faudrait que tu fasses un stage dans les vrais pays où la liberté d'expression est bafouée voire inexistante (Reporter Sans Frontière tiens une liste précise je crois) pour te rendre compte de ce que c'est vraiment. Cette attitude puérile de gamin capricieux est un vrai manque de respect pour ceux qui se battent réellement.

    En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: Se plaindre le ventre plein

      Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 18 avril 2016 à 12:08.

      Faut reconnaitre que la France n’est pas très bien classée dans cette liste ;) http://index.rsf.org/#!/

      Je rejoins tout de même ta position. C’est comme les français qui crient à la dictature ou à l’état policier…

      Faut quand même comparer avec le reste du monde et là, force est de constater qu’en France la situation est meilleure que dans bien d’autres endroits. Cependant, à mon avis, l’état policier on s’y dirige un peu quand même… (hint : état d’urgence permanent).

      Ce n’est pas un phénomène français, il y a eu le "Patriot Act" aux USA par exemple, dans la même veine.

      Je suis l'ordre mondial
      L'ordre créé par les puissants,
      Confréries, chefs de multinationale
      Politiques économiques, je suis la conjoncture
      Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.

      Ordre mondial - Kenny Arkana

      • [^] # Re: Se plaindre le ventre plein

        Posté par  . Évalué à 5.

        Le Patriot Act n'empêche pas la liberté d'expression (qui est sacro-sainte aux USA), mais permet de ficher et surveiller ceux qui ont une activité intellectuelle « à risque ». Ils restent libres de dire ce qu'ils veulent (dans la limite des lois sur la calomnie, etc. bien sûr).

      • [^] # Re: Se plaindre le ventre plein

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        Faut quand même comparer avec le reste du monde et là, force est de constater qu’en France la situation est meilleure que dans bien d’autres endroits.

        D'un point de vue légal et de censure directe, je ne sais pas trop. Il y a bien un certain nombre de propos illégaux, je ne connais pas trop les détails, je n'ai pas le temps de lire les lois, alors j'évite juste au flair avec ma connaissance de la culture française quand je parle politique (ce qui arrive de moins en moins souvent). Dans d'autres pays je suppose que ça doit ressembler (en Espagne on ne peut pas dire du mal du roi en théorie, par exemple). Ceci dit, hors des détails législatifs, un phénomène que j'ai remarqué dans les conversations que je vois entre français par rapport aux conversations que je vois entre espagnols, c'est, qu'avec ces derniers, hormis si on touche au thème de la guerre civile (et encore), c'est beaucoup moins souvent que des propos débouchent sur des ambiances défensives ou condescendantes (d'un côté comme de l'autre), et c'est souvent plus chaotique (il y a bien des gens qui s'engueulent n'importe comment, mais les gens se prennent moins au sérieux en moyenne, et on a moins souvent l'impression qu'il y a deux camps).

  • # forme, organisation

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    Je veux exprimer mon opinion politique.

    Pour l'instant, c'est pas gagné. Ton opinion est confuse, on ne voit pas où tu veux en venir. De plus ton style est lourd, ce qui rend encore plus difficle la compréhension d'un possible fond. Une pensée, ce n'est pas une juxtaposition de mots compliqués pour impressionner (éventuellement) son auditoire.

    • [^] # Re: forme, organisation

      Posté par  . Évalué à 2.

      si tu as lu les auteurs cités, ses opinions ne sont pas si confuses que ça. Mais faut les lires quoi et ça, ça prend un peu de temps.
      Mais si tu veux te faire une idée en moins d'une idée commence par le discours de la servitude volontaire de Etienne de la Boétie. Ça ne fait que 40 pages et ça été écrit à l'époque par un "gamin" de 18 ans. C'est rapide et très accessible

      • [^] # Re: forme, organisation

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Je ne critiquais pas le style ni les idées des auteurs cités (quoique Rousseau, c'est parfois pénible à lire), c'est son post que j'ai lu. Par exemple, si je prends ce passage, y'avait sûrement moyen de faire moins lyrique, plus concis et plus clair : "Oui je réclame ma liberté d’expression, celle de dire et de faire entendre mon opinion politique ! Celle qu’on me vole, par mille petits poignards, doublement tranchants parce qu’ils viennent du peuple même, ce peuple inconscient, sans repères et perdu. Je préférerai une épée identifiable et prévisible ; mais, signe des temps, le progrès a fait son office sur les techniques de dominations : elles sont devenues plus perfides."

      • [^] # Re: forme, organisation

        Posté par  . Évalué à 5.

        Donc au final quelles idée ou opinion expose-t-il ?
        Les siennes ? Non mis à part celle qu'il est persécute et qu'une masse lui "enlève" sa liberté d'expression dont il use pourtant sans soucis.

        Donc il faut avoir lu les auteurs cités pour comprendre ou veut en venir notre bonhomme ?
        Et si ce n'est pas le cas, c'est que nous ne sommes pas assez cultivés pour qu'il explique plus précisément ?
        Plus de 1700 mots et tout sa pour dire "lisez x ou y et vous comprendrez" est-ce vraiment utile ou ne se contente-t-il pas d'en rajouté pour la forme ?

        Je cite sont explication pour avoir recoller sont texte vieux de 4 ans.

        "Comme quoi les choses n’ont pas changé. Les gens sont toujours aussi cons. :-["

        Que doit-on comprendre ? Nous sommes cons et incultes de surcroît et lui sait ce qui est bien et ne l'est pas et la preuve en est que l'on cherche à faire taire ce "perturbateur" ?

        Je maintiens mon point de vue, et si tout ceci reste sans explication supplémentaire de la part de l'auteur,qui est que je pense avoir affaire au mieux a de la masturbation intellectuelle grasse et au pire a un chouineur qui profite du moment d'attention qui lui est offert pour dénoncé ceux qui sont méchants avec lui.

        Et, une fois de plus, se planquer derrière les auteurs et philosophes des siècles passés, ça peut faire classe pendant les repas, mais si c'est juste pour se contenté de répéter bêtement pour se faire bien voir sa ne sers a rien d'autre qu'a se palucher.

  • # Hors-sujets politiques

    Posté par  . Évalué à 3.

    Il y a quelques semaines, lorsque le bannissement des hors-sujets politiques a resurgi sur LinuxFR, une poignée de membres a vertement défendu le droit d'exprimer leurs points de vue, prétextant que le logiciel libre, c'est du militantisme anticapitaliste et donc que l'expression régulière de leur idées politiques faisait partie du lot. Ca partait mal, mais bon… on laisse faire même si c'est un peu gonflant de suivre LinuxFR pour l'actualité technique et avoir l'impression au lieu de ça de débarquer au Front de Gauche ou Agoravox tous les deux jours.

    Néanmoins, je remarque que je ne dois pas être le seul à avoir cet avis, puisque ces fils hors-sujets se font presque systématiquement enterrer : -60 au moment où j'écris.

    Dès lors se pose la question de savoir si une ligne de conduite ne serait pas bonne à adopter, bannissant les hors-sujets politiques, surtout quand très orientés. Ca contribuerait peut-être aussi à apaiser l'ambiance, forcément très polarisée vue la tonalité de ces hors-sujets.

    • [^] # Re: Hors-sujets politiques

      Posté par  . Évalué à 7.

      Je ne vois pas où est le problème. Qu'il s'agisse de journaux ou de commentaires, je navigue à -42. Du coup, même si l'un ou l'autre a potentiellement une note négative, ça ne veut pas dire que je ne vais pas lire (ou au moins lire les réponses si le journal/commentaire m'ennuie).

      Bref. Sauf si une/des personnes abusent des ressources (dans le sens : elles floodent avec leurs posts de merde, et du coup il y a plus de bruit que de signal), je suis pour les laisser poster : au pire elles se ramassent une note (très) négative, qui m'incitera (ou pas, la preuve, je commente ici, et toi aussi !) à passer mon chemin, ou bien je vais quand même lire, et participer au troll qui s'en suivra.

    • [^] # Re: Hors-sujets politiques

      Posté par  . Évalué à 10.

      Il y a beaucoup de discussions politiques sur Linuxfr, y compris à propos du logiciel libre. Quand un journal se fait enterrer, ce n'est pas parce qu'il parle de politique, mais parce qu'il dérape en diatribe sectaire ou incohérente.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.