Journal La phrase du jour

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juin
2007
Ou plutôt de l'autre jour, puisqu'elle doit dater du 05/06/07.

Cette réflexion nous vient de Kamini, invité d'un chat par le journal Métro :


Normand : Même si c’est notamment grâce à Internet que tu en es arrivé là, penses-tu que le téléchargement gratuit puisse nuire aux artistes ?

Kamini: Si c’était si nuisible que ça, je n’aurais jamais été disque d’or avec Marly-Gomont qui se baladait sur le Net depuis des mois. Quand les gens apprécient un artiste, ils le lui rendent en achetant son album ou en allant le voir en concert.


Le chat : http://www.metrofrance.com/fr/article/2007/06/05/18/5607-37/

On lui parle des licences Creative Commons ?
  • # Too late

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    On lui parle des licences Creative Commons ?
    Trop tard, il a signé avec la SACEM.
  • # Il exite d'autres choses

    Posté par  . Évalué à 9.

    que les licences CC !

    Un artiste à le droit de vouloir vivre du droit d'auteur. M*** !

    D'autant que c'est vraiment pas évident de vivre de la musique, sauf pour quelques exceptions.
    Didier wampas essaie de vivre de sa musique mais continue de travailler à la RATP par exemple.
    La plupart sont intermittent du spectacle.

    Bref, où le mal de protéger sa musique à la SACEM, outre le fait que cette société est à revoir et réformer ? Où est le mal de ne pas faire de l'art "libre" ou bien sous licence CC ?

    Je trouve la réponse de Kamini très bien, ne tombant ni dans le zazi (MP3 CAPU !) ni dans le "C'est bien fait pour les méchantes maisons de disques !".
    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 7.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: Il exite d'autres choses

        Posté par  . Évalué à 2.

        Tu n'as même plus besoin d'exister pour être protéger puisque en droit français les descendant sont protégés pendant 70 ans (100 ans même pour les "morts pour la France)
    • [^] # Il exite d'autres choses

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

      que les licences GPL (1,2&3) !

      Un développeur à le droit de vouloir vivre du droit d'auteur (et des brevets). M*** !

      D'autant que c'est vraiment pas évident de vivre de la programmation, sauf pour quelques exceptions.

      Bref, où est le mal de protéger ses logiciels à l'OEB, outre le fait que cet organisme est à revoir et réformer ? Où est le mal de ne pas faire du logiciel "libre" ou bien sous licence CeCILL-* ?

      Note : quelques trolls subliminaux subtils se cachent dans ce message, seras-tu les retrouver?
    • [^] # Re: Il exite d'autres choses

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.


      Bref, où le mal de protéger sa musique à la SACEM, outre le fait que cette société est à revoir et réformer ? Où est le mal de ne pas faire de l'art "libre" ou bien sous licence CC ?


      Les maux que cela engendre :
      - impossibilité de diffuser ses propres oeuvres comme on l'entend, voir même de les reprendre (j'avais lu un article dans un 20 minutes où Joy Star expliqué que pour son album "my playlist" il n'avait pas pu reprendre des morceaux dont il était lui même le co-auteur)
      - impossibilité de reprendre un morceau (bien qu'on puisse tenter l'exception pour la parodie le cas échéant) pour le réinterpréter en dehors d'un cadre strictement privé
      - impossible de chanter une chanson d'un artiste SACEM dans la rue
      - soutiens du modèle économique que défends la SACEM (avec les travers qu'on lui connais, comme le fait de lui donner de l'argent pour graver les iso de se distribution préféré)
      - au final limiter la diffusion de ses oeuvres et éventuellement de la culture qu'elle transporte

      Quand je dis impossible, je parle bien entendu de l'impossibilité légal de faire de tels choses. Pour l'instant, je n'ai jamais vu un accordéoniste qui chantais du piaf dans la rue, mais il n'en reste pas moins qu'il est dans une situation illégale.

      Si ça ne te choque une société où le simple fait de chanter dans la rue te met dans une situation illégale, c'est logique que tu ne trouves pas que la SACEM soit une mauvaise chose.

      Moi ça me choque au même titre que diffuser du code qui permet de craquer les protections "efficaces" qui empêche de jouir d'une oeuvre est illégal, sous le couvert du droit d'auteur, ils se permettent toute les répressions de la liberté d'expression.

      Il faudrait surtout pas toucher au sacro-saint droit d'auteur dans un domaine autre que le logiciel hein, plutôt perdre sa liberté d'expression que ça.

      Tu as le droit de penser que le jeux en vaut la chandelle, c'est à toi de voir, je t'ai donné mes raisons qui pousse mon avis sur la chose, à toi de dire si pour toi ces arguments sont convaincant ou pas.
      • [^] # Re: Il exite d'autres choses

        Posté par  . Évalué à 2.

        J'ai dit que la SACEM était à revoir.

        Mais je ne suis pas contre une société qui gère les droits d'auteurs, bien au contraire.

        Autant il n'est pas normal que qqn qui chante dans la rue soit dans l'illégalité, autant qqn qui se fait de l'argent grace a la composition de quelqu'un d'autre n'est pas normal non plus. Et admet qu'il est très difficile, seul, de faire valoir ses droits. L'idée d'une société de droit d'auteur n'est donc pas une mauvaise chose a priori.

        Je ne dis rien de plus.

        Quant à ton premier message, je trouve la comparaison telle que tu la fait bien mauvaise.
        Oui, un developpeur a le droit de vivre de ses droits d'auteurs. J'aime le libre, mais je ne cherche pas à bruler le modèle propriétaire. Ce que je veux bruler, ce sont les formats non inter-opérables. Par exemple, un logiciel comme matlab est propriétaire, je trouve ça entièrement normal. La société qui édite ce logiciel ne peut pas vivre du support.
        Je travaille en collaboration avec une pme (genesis pour faire sa pub). Ils éditent un logiciel de traitement acoustique absolument génial. Il est hors de prix pour le particulier. Mais la vente de ce logiciel leur a permis de bien faire fonctionner la société pendant un moment.

        Après tu parles de brevet, chose qui n'est absolument pas comparable au droit d'auteur. Ta comparaison est donc vraiment non recevable.

        Le libre, c'est bien. Mais il n'y a pas *que* le libre.
        • [^] # Re: Il exite d'autres choses

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


          Autant il n'est pas normal que qqn qui chante dans la rue soit dans l'illégalité, autant qqn qui se fait de l'argent grace a la composition de quelqu'un d'autre n'est pas normal non plus.

          Si par normal tu entends mal(tm), j'aimerais bien que tu m'expliques pourquoi plus en détail. Ça ne choque personne quand quelqu'un se fait de l'argent avec des logiciels qu'il n'a pas écrit (enfin je pense que ça choque personne sur ce site), pourquoi pour un autre type d'oeuvre cela deviens choquant?

          Le problème c'est surtout que les auteurs ne sont pas payés pour le travail qu'ils effectuent, par exemple le temps passer à composer, alors qu'un développeur lui est payé à écrire son code. Je trouve la deuxième façon de faire quand même plus correcte.


          Et admet qu'il est très difficile, seul, de faire valoir ses droits. L'idée d'une société de droit d'auteur n'est donc pas une mauvaise chose a priori.

          J'admet que gagner ça vie en exploitant des droits d'auteur, tout seul, ça ne doit pas être facile. Par contre je trouve pas normal qu'un auteur soit obliger d'avoir à se farcir une exploitation de droits pour réussir à s'en sortir. Les auteurs devrait avoir le droit à un salaire, au même titre qu'un développeur où que tout autre employé. Donc à fortiori oui l'idée d'une société de droit d'auteur est mauvaise puisqu'elle s'appuie sur un axiome qui est lui même mauvais, à savoir les auteurs n'ont pas d'autre solution que d'exploiter le droit d'auteur pour gagner de l'argent de leur métier.

          Quant à ton premier message, je trouve la comparaison telle que tu la fait bien mauvaise.
          Oui, un developpeur a le droit de vivre de ses droits d'auteurs. J'aime le libre, mais je ne cherche pas à bruler le modèle propriétaire. Ce que je veux bruler, ce sont les formats non inter-opérables. Par exemple, un logiciel comme matlab est propriétaire, je trouve ça entièrement normal. La société qui édite ce logiciel ne peut pas vivre du support.

          Et les données que matlab produit sont inter-opérables avec des spécifications ouvertes du format qui permettent de le ré-implémenter dans un logiciel libre ou est ce qu'elle emprisonne les données de ses utilisateurs en les privant de libertés que lui offrirait un logiciel libre équivalent?


          Je travaille en collaboration avec une pme (genesis pour faire sa pub). Ils éditent un logiciel de traitement acoustique absolument génial. Il est hors de prix pour le particulier. Mais la vente de ce logiciel leur a permis de bien faire fonctionner la société pendant un moment.


          Et donc moralité de l'histoire? Ils ont produit un super outil qu'ils mettent virtuellement hors de porté de la majorité des utilisateurs, dont moi. Donc qu'est ce que tu veux que ça me fasse que cette outil existe. Ils auraient tout aussi bien pu ne pas le créer, j'en serais au même point. Alors pourquoi je devrais pleurer si demain cette boite devait couler, vu qu'elle ne m'apporte rien et pourrie la société dans la quelle je vie en banalisant la vente de logiciel non-libre. En fait si il avait jamais rien vendu du tout, ça aurait été un pas en arrière en moins.


          Après tu parles de brevet, chose qui n'est absolument pas comparable au droit d'auteur. Ta comparaison est donc vraiment non recevable.

          Bon franchement, je suis désolé d'avoir oublié la balise humour et de pas avoir mis plein de smiley partout pour bien signaler le coté humoristique de mon message, par lequel je cherchais juste à tourner en dérision celui auquel je répondais.

          Maintenant si tu cherches un pont entre brevet logiciel et brevet musicaux, je sais pas moi, t'as qu'a imaginer qu'on brevette des accords de guitare.


          Voila monsieur le juge, désolé pour cette plainte non recevable. LOL :D



          Le libre, c'est bien. Mais il n'y a pas *que* le libre.


          Et oui, malheureusement, il y a aussi tout ces trucs pas très moraux.

          PS : Je trouve que ton emploie du mot normal a une proportion anormalement élevée. Tu sais si tu part dans la démarche où tu définies ta façon de voir les chose comme l'axiome de référence qui est le bon, c'est certain que ton avis sera la bon. Essai d'éviter l'emploie du mot normal dans un débat, où alors tu définis ce mot à chaque fois que tu l'utilises, parce que sinon ton discours ça devient une vaste tautologie. En faim apprends que normal n'est pas forcément synonyme de Bien(tm).
          • [^] # Re: Il exite d'autres choses

            Posté par  . Évalué à 2.

            Il y a légèrement méconpréhension réciproque je crois.
            A propos de ton ps, je suis entièrement d'accord. C'est un mauvais tic de langage. Je vais essayer de faire attention...

            Je suppose que ça explique le ton que je perçois (peut être a tord) de ton post. J'avais bien compris que ton post était de l'humour, mais il exprimait aussi ton point de vu. J'ai essayé de t'expliquer en quoi je n'étais pas d'accord. Avec le sur-emploi de "normal", je te l'accorde.

            Je vais surtout m'attarder sur la dernière partie de ta réponse. (ce qui ne veut pas dire que je n'ai rien a dire sur la première partie).

            Je retiens surtout ce que tu dis à propos de l'entreprise que je prenais pour exemple, qui commercialise un logiciel que tu ne peux pas aquérir.
            Imaginons que tout le monde puisse l'avoir. La grosse majorité des personnes (disons environ de 95%) seraient incapable d'en voir l'intérêt et de l'utiliser correctement. Ce logiciel est vendu seulement à des entreprises comme france telecom, psa etc. pour des études acoustiques très précises. Bref, il est strictement inutile à des particuliers. Des plus, cette entreprise n'est pas une entreprise de logiciel, mais d'engineering spécialisée dans l'audio.

            Ce que j'ai du mal a comprendre dans ton argumentation c'est : je ne peux pas me servir de cet outil, donc il me sert a rien, donc j'en ai rien à foutre de ce logiciel et de cette entreprise. Pourtant ce logiciel permet à une entreprise de vivre (c'est déja pas mal, ne serait-ce que pour ses employés), ensuite elle permet a d'autres entreprises d'améliorer leurs produits etc.
            Tout ce que je voulais dire, c'est que autant il existe un modèle économique pour le logiciel libre, autant ce modèle n'est pas applicable pour tous les logiciels (en particuliers les logiciels pro destinés à être vendu seulement a quelques entreprises) et il existe en parallèle un modèle économique pour le logiciel propriétaire : ca ne pourrie pas ta société en banalisant le logiciel non libre. D'ailleur toutes les techniques employées pour le créer sont publiées, et a fait faire de nombreux pas en avant.

            Pour conclure, tout ce que j'essaie de comprendre, c'est pourquoi tu veux absolument que *tous* soit "libre" (au sens qui s'applique au logiciel libre, qui est un sens très spécifique et particulier) absolument, alors que ce modèle n'est pas applicable à tout de mon point de vu. Sinon explique moi comment une entreprise d'engineering qui commercialise un logiciel ultra spécifique et qui lui permet de vivre pendant 2 ans "tranquillement" est un pas en arrière... Alors que ca a fait avancé des techniques audio (publiées et accessibles), et aide d'autres entreprises à améliorer leurs produits. Je me suis focalisé sur cet exemple très particulier, mais je pense qu'il illustre bien notre différence de point de vu.
            • [^] # Re: Il exite d'autres choses

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Ton point de vu se défend, comme tu le fais ici, et je le comprends mais ne l'approuve pas, explication donc.

              Pourquoi vouloir que tout les logiciels soient libre, tout simplement parce que commencer à tolérer un logiciel non-libre dans un certain contexte, c'est cautionner le logiciel non-libre. Je considère ça comme un premier petit facile qui ouvre la voie à tout les abus.

              Donc en vendant son logiciel sous une licence non-libre, cette entreprise participe à faire progresser l'idée que les logiciels non-libre ce n'est pas une mauvaise chose dans la tête des gens.

              La tranquillité financière d'une entreprise vaut-elle le coût de faire baisser la tolérance aux logiciels non-libre (et les conséquences que cela implique) dans l'ensemble de la société?

              Si tu dis amen d'un coté, il ne faut pas t'étonner que de l'autre les revendeurs matérielles (par exemple) refusent de donner des spécifications matérielles, ils ne font que suivre la logique du chemin que tu as commencé à emprunter. Pourquoi sacrifierais-t-il ne serait-ce qu'un centime à donner de tels choses si ton comportement à montré que tu étais prêt à toléré le fait qu'il te ne le donne pas si ça peut mettre une entreprise dans une tranquillité financière.
  • # Licence libre... mais du coup

    Posté par  . Évalué à 2.

    S'il place sont travail sous licence libre, qu'est ce qui empeche une maison de disque d'éditer un album avec ses titres sans rien lui re-verser ?
    • [^] # Re: Licence libre... mais du coup

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      S'il place sont code sous licence libre, qu'est-ce qui empêche une édition d'intégrer son logiciel sans rien lui re-verser?

      Sinon, il y a les pas-vraiment-libre, comme les cc-*-nc. Car je te l'accorde, le contexte entre les logiciels et la musique est quand même assez différent, sur pas mal de points.

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