Journal Le libre et... le libre

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23
nov.
2007
Cher journal,
Je m'interroge de plus en plus sur ce que veut dire "le libre".
On parle toujours de la distinction free beer/free speech... qui n'a pas franchement de pertinence en ce qui nous concerne, car notre belle langue dispose de deux termes différents : "libre" et "gratuit". Pourtant, au risque d'en choquer beaucoup ici, on pourrait de manière plus utile distinguer libre (comme dans "liberté d'opinion"), et Libre (comme dans "logiciel libre").
Pourquoi dire cela, alors que ça ne manquera pas de lancer de multiples trolls ? Premièrement, aujourd'hui, j'ai le droit. Deuxièment, il faut être aveugle pour ne pas voir tous les débats qui se cachent (voire pas du tout) dans les recoins d'une pièce qu'on pensait entourée de murs aux contours simples, appelés "liberté" (désolé pour l'oxymore, mais quitte à être iconoclaste, autant se lâcher !).

0 — Du libre au Libre

Des débats ? Ah ?
Oui, cela était sans doute déjà en germe dès que notre gourou, après avoir senti le besoin de logiciels libres, a formalisé la liberté des logiciels, par ses 4 fameux critères. Pourquoi 4 ? Pourquoi ceux-là ? Ce n'est pourtant pas ce que je trouve dans le Robert, à "liberté"... Enfin, quoiqu'il en soit, il était bon de préciser, et ces critères sont une réponse appropriée et pragmatique au problème soulevé par RMS.

1 — Les licences d'utilisation

Enfin voilà, après cette histoire de pilotes d'imprimante, la grande aventure du Libre a commencé et, aussitôt et concomitamment, la démulitiplication des licences libres. En particulier, à ce moment naît un de nos plus vieux trolls : la BSD contre la GPL. Ce troll correspond en fait à un désaccord sur ce que signifie être libre : est-ce que la liberté, c'est laisser faire ce qu'on veut, ou bien interdire (!) d'empêcher autrui de faire ce qu'il veut ? (un peu soixante-huitarde, en fait, la GPL !) Le premier point de vue semble une traduction directe du concept de liberté, le second est une position pragmatique visant à garantir plus de liberté in fine. Le parallèle avec la vaccination est frappant : on injecte des antigènes (des restrictions) afin de protéger d'une vraie maladie (la propriétarisation). La principale restriction de la GPL est la redistribution des travaux dérivés sous la même licence, à savoir le principe du copyleft, qui est lui aussi une philosophie à part entière.

Ce désaccord a été ravivé dernièrement avec la l'AGPL, qui pousse encore plus loin la "vaccination", en forçant la distribution du code source non seulement à toute personne à qui on fournit le binaire, mais aussi, à toute personne l'utilisant indirectement au travers d'un réseau. Du coup, même de fervents GPListes peuvent penser que l'AGPL est trop restrictive. Au point qu'on peut se demander si cette licence est libre. (Le point sujet à débat concernerait la liberté d'utilisation et de modification, vu qu'on force l'utilisateur côté serveur qui aurait modifié le logiciel à faire quelque chose en particulier, à savoir mettre à disposition ses modifications. Ce qui est amusant ici, c'est que l'exercice de chacune de ces deux libertés prises isolément n'est pas restreint.) La FSF dit "c'est bon, mangez-en", n'empêche que les restrictions sont là (mais je ne dis pas que c'est mal, hein !).

L'idée d'utiliser des licences libres pour diffuser du contenu soumis à droit d'auteur a par la suite été jugé intéressant pour d'autres domaines que le logiciel. Il y a eu la documentation techniques, puis un peut tout : écrits divers, musique, vidéos, dessins, photos... Pour ces usages là, des licences particulières ont été crées (GFDL, LAL, CC, ... ). Et dans tous ces domaines s'est créé un engouement pour [le/la/l'] [insérez ici votre forme d'art] libre, avec ce sentiment de participer au grand ½uvre, le tout encouragé par l'enthousiasme des libristes du logiciel voyant leur philosophie se répandre.
Pourtant, quand on regarde de près les licences de ce mouvement (en particulier les CC), peu pourraient réellement être qualifiées de libre au sens FSF : en effet, de nombreux droits ne sont que rarement accordés à l'usager (droit d'utilisation commerciale, droit de modification), et il manque certaines obligations pour celui qui (re)distribue : à savoir fournir le matériel qui permet de fabriquer l'½uvre dans le format final (les sources dans le cas du logiciel).
Quand les libristes logicielleux s'en sont rendus compte, il était déjà trop tard : le phénomène de la musique se disant libre avait pris une ampleur telle qu'il était impossible de corriger le tir et expliquer à tout le monde que non, le Libre, ce n'était pas cela (selon les logicielleux). C'est comme cela que naquit encore une autre conception de la liberté (se limitant cette fois-ci à la liberté de redistribution et d'usage privé).

2 — Aspects externes

Voilà, ça c'était pour les débats concernant les licences, qui s'appuient sur le droit d'auteur (c'est parce que le droit d'auteur confère un monopole sur les droits de distribution et d'utilisation, qu'une licence a le droit de dire "si vous voulez que je vous autorise à distribuer/utiliser, alors faîtes ceci ou cela").
Maintenant, bien que la question de la liberté d'un logiciel soit souvent focalisée sur sa licence, et que beaucoup ici s'en contentent, les quatre libertés ne parlent aucunement de licences. Donc si on appelle "libre" une licence permettant l'exercice de ces libertés, cela ne garantit aucunement que des considérations externes l'empêchent. Ces considérations externes sont soit d'autres considérations légales, soit des considérations techniques.

Pour la légalité, que dire d'un logiciel sous licence libre utilisant une technique brevetée (dans les pays où c'est possible) ? Que dire d'un logiciel sous licence libre utilisant une technique sous NDA ? Que dire d'un logiciel sous licence libre utilisant une technique de contournement de protection interdite par la loi ? On peut encore imaginer plein de raisons légales pour lesquelles l'exercice d'une des 4 libertés peut se retrouver restreint en pratique dans une partie du monde. Peut-on considérer ces logiciels comme libres pour autant ? Comme libres ici, non-libres là-bas ? Comme non-libres tout court ? Est-ce du ressort d'une licence logicielle de préciser qu'elle ne peut pas être utilisée avec un logiciel tombant dans une de ces catégories (encore une restriction !!!) ? Là encore tous les points de vues peuvent se rencontrer, encore des trolls parce qu'on n'est pas d'accord sur ce qu'est la liberté.

Pour les considérations techniques, est-ce qu'un logiciel sous licence libre conçu pour un équipement matériel empêchant l'exercice d'une des quatre libertés (exemple, somme de contrôle pour empêcher l'exécution de versions modifiées, tivoïsation) est un logiciel libre ? Est-ce le rôle d'une licence libre d'empêcher l'adaptation d'un logiciel pour une telle plateforme, comme le fait la GPLv3 ?

Conclusion

Pour conclure, j'ai l'impression qu'il y a comme un malentendu dans le monde du Libre. On a tous l'impression d'appartenir à une grande communauté défendant un modèle, une philosophie commune, que l'on considère comme Bien®, et on est prompt à critiquer voire huer ce qui ne rentre pas dans l'idée qu'on se fait de cette philosophie. Pourtant, il est flagrant qu'on ne partage pas tous la même conception du libre, mais on se bande facilement les yeux, on se bouche les oreilles, juste pour garder ce sentiment d'une grande communauté unie et forte (grand soir, toussa... ). Vous pourrez arguer que tout ça c'est du détail d'implémentation, et qu'au fond on a tous le même objectif... mais quel serait cet objectif au fait ? En êtes vous bien sûrs ?

Alors que cela soit dit, il y a le libre (du dictionnaire), le Libre et le Libre (des différents courants du Libre).
À vos trolls... partez !
  • # bof

    Posté par  . Évalué à 5.

    bof, les trolls licence, ca ne vaut pas un bon vieux troll technique.
    • [^] # Re: bof

      Posté par  . Évalué à 4.

      Hum, c'est vrai que j'ai beaucoup développé sur les licences, mais c'est sur le libre en général que je veux troller.
      Et puis, des trolls techniques, il y en a eu une tripotée cette semaine dans la série des "Trucmuche et les décideurs".
  • # Mauvais problème

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

    Un savoir, une information, une ½uvre de l'esprit ou appel ça comme tu veux n'appartiens à personne. Après il y a des gouvernements qui interdisent et encourage l'interdiction de plus ou moins de choses sur plus ou moins de savoir.

    Le problème que tu mentionnes dans ton 2 viens de là, et pas de ceux qui distribuent du savoir en disant explicitement que tu peux faire ce que tu veux (éventuellement tant que tu interdit pas aux autres et que tu donnes en retour).

    Le problème que tu soulèves c'est donc les dictatures qui règnent un peu partout sur la planète, qui mènent des guerres acharnés contre la libre circulation et utilisation du savoir.

    Bon troll à vous aussi.
    • [^] # Re: Mauvais problème

      Posté par  . Évalué à 9.

      Ne recommence pas avec tes conneries.

      Ou alors, file moi ton numéro de carte bleu pour bien prouver qu'une information doit être universelle.
      • [^] # Re: Mauvais problème

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Tu te rends bien sûr compte que celui qui dit une grosse connerie c'est toi.

        Je suis contre la propriété intellectuelle, pas contre la vie privée. Les informations relatives à ma vie privée n'ont besoin d'être connus que par moi et ce avec qui je veux bien les partager.

        Là on parle de savoir, de culture, des informations publics. Si tu ne publies pas, je respect ta vie privée, je trouve normal de ne pas y a avoir accès.
        • [^] # Re: Mauvais problème

          Posté par  . Évalué à -1.

          Que tu sois contre la propriété privée. Soit. Mais ne confond pas culture, informations et ½uvre d'esprit.

          Mein Kampf est l'½uvre de l'esprit d'Hitler, appartient-elle à tous les esprits du monde ?

          Les ½uvres de Nietzsche ont été détournées par sa s½ur pour servir l'idéologie nazie. si on part du principe qu'une ½uvre d'esprit n'appartient à la personne qui l'a conçue, au sens où tout le monde pourrait la modifier au nom de l'auteur original (je ne parle du fait de reprendre, de s'inspirer des idées d'un auteur, chose naturelle et absolument nécessaire, on ne pense pas à partir de rien) alors les pratiques d'Elisabeth sont parfaitement morale. Seulement, j'en doute.

          Un programme informatique n'est pas une ½uvre d'esprit. Je suis d'accord avec toit sur le fait que la propriété intellectuelle telle qu'elle est mise en place économiquement actuellement n'est pas valable. Il me semblerai plus juste que les ½uvres d'un auteur à sa mort soient libre de droit. Mais les quatre libertés du logiciel libre ne peuvent pas s'appliquer à de telles ½uvres.

          Mes exemples ne sont pas très bons, en y repensant. Ce que je veux dire, c'est que le modèle du logiciel libre ne peut s'appliquer à certaines ½uvres.
          Certes, une ½uvre d'esprit naît de la confrontation avec les autres esprits. Mais cette ½uvre reste liée à une personne particulière. Sauf dans les cas d'écriture d'ouvrages à plusieurs mains (Deleuze Guattari etc.), mais il s'agit là d'un dialogue, d'un travail commun. Une ½uvre de pensée ne peut pas dire : voilà, faites de moi ce que vous voulez, dénaturez-moi. On peut s'inspirer, dialoguer, critiquer une telle ½uvre, mais on ne peut pas la transformer à sa guise comme on transformerai un logiciel libre en fonction de ses besoins. Ce n'est pas l'utile et le besoin qui ½uvre dans le rapport à une pensée, c'est le dialogue et la confrontation.
          • [^] # Re: Mauvais problème

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            point Godwin d'après Loi_de_Godwin
            (bon sans passer par la case insultes ce qui n'est pas plus mal)
          • [^] # Re: Mauvais problème

            Posté par  . Évalué à 2.

            Un programme informatique n'est pas une ½uvre d'esprit.

            Un programme informatique est une oeuvre de l'esprit dans la mesure où c'est le produit immatériel (le support matériel est distinct de l'oeuvre) du cerveau du programmeur.
          • [^] # Re: Mauvais problème

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.


            Que tu sois contre la propriété privée. Soit. Mais ne confond pas culture, informations et ½uvre d'esprit.


            Lis plus attentivement ce que j'ai écrit tu verras que je n'ai écrit nul part mon opinion sur la propriété privée, concept qui n'a de rapport avec la propriété intellectuelle qu'une ressemblance trompeuse dans la dénomination.


            Mein Kampf est l'½uvre de l'esprit d'Hitler, appartient-elle à tous les esprits du monde ?

            Non, seulement aux personnes qui font l'effort d'étudier l'½uvre en question. En l'étudiant il se l'approprie, car ce qui se forme dans leur esprit au moment de la lecture du livre est une pensé tout à fait unique, c'est l'interprétation de l'½uvre par le lecteur. Pour une ½uvre donnée il existe une infinité d'interprétation possibles de celles-ci. Je pourrais très bien concevoir une langue qui si j'interprétais «mein kampf» avec, une fois traduis en français donnerais un livre d'hymne à l'amour.

            Une information (½uvre, savoir, etc.), c'est un signifiant, un signifié et un contexte donné. Si tu changes l'un des éléments, tu n'as plus la même information. Or il n'existe pas en ce monde deux esprits identiques, d'où ce que je disais.

            Ma conclusion qui n'engage que moi, c'est que la propriété intellectuelle repose sur l'ignorance de ce qu'est l'information.


            Les ½uvres de Nietzsche ont été détournées par sa s½ur pour servir l'idéologie nazie. si on part du principe qu'une ½uvre d'esprit n'appartient à la personne qui l'a conçue, au sens où tout le monde pourrait la modifier au nom de l'auteur original (je ne parle du fait de reprendre, de s'inspirer des idées d'un auteur, chose naturelle et absolument nécessaire, on ne pense pas à partir de rien) alors les pratiques d'Elisabeth sont parfaitement morale. Seulement, j'en doute.

            C'est un très bon exemple de pourquoi il ne faut pas bêtement prendre pour argent content un argument d'autorité.

            Le problème que tu soulèves ici est donc une pseudo usurpation d'identité (je parle au nom d'un tel en reprenant ces mots, mais en les sortant de leur contexte), ce par ailleurs confirme bien ce que je disais plus haut.

            De plus tu dis qu'elle détourne ces propos, je ne connais pas le sujet et ne peux donc pas en juger, mais peut être qu'elle dit tout simplement avec la sincérité la plus totale, l'interprétation qu'elle fait de l'½uvre de son frère.


            Un programme informatique n'est pas une ½uvre d'esprit.

            Oui, je sais, il y en a qui codent avec leurs pieds, mais même dans ces cas là, je t'assure que les pieds sont toujours commandé par un esprit (plus ou moins brillant).


            Mes exemples ne sont pas très bons, en y repensant.

            Ils sont juste représentatifs de l'argumentaire sous-jacent. :)


            Certes, une ½uvre d'esprit naît de la confrontation avec les autres esprits. Mais cette ½uvre reste liée à une personne particulière.

            Une ½uvre reste liée à une personne particulière tant que personne d'autre n'a connaissance de cette ½uvre.


            Sauf dans les cas d'écriture d'ouvrages à plusieurs mains (Deleuze Guattari etc.), mais il s'agit là d'un dialogue, d'un travail commun.

            Mais il s'agit toujours d'un travail commun! Nous sommes des nains sur l'épaule d'un géant, tu n'as pas compris cette phrase. Si des gens peuvent écrire aujourd'hui, c'est parceque des gens ont créé des alphabets (ou autres glyphes) avant eux.

            Croire qu'on conçois son ½uvre tout seul dans son coin à partir de rien, c'est au mieux du narcissisme qui met en incapacité à voir ce que l'on doit aux autres, au pire de la mauvaise foie qui transcrit un profond dédain de son prochain.


            Une ½uvre de pensée ne peut pas dire : voilà, faites de moi ce que vous voulez, dénaturez-moi.

            Alors il vaut mieux la détruire tout de suite ton ½uvre, la garder dans la sphère privée est encore trop risqué!

            En tout cas surtout ne publies jamais une ½uvre, parceque c'est la mettre à la disposition de milliards de personnes qui la «dénaturerons» à l'instant même où ils en auront pris connaissance.


            On peut s'inspirer, dialoguer, critiquer une telle ½uvre, mais on ne peut pas la transformer à sa guise comme on transformerai un logiciel libre en fonction de ses besoins.

            Et bah si on peut. Si on pouvait pas, on serait pas la à discuter de loi qui ne correspond à aucune réalité. Oui, je peux écrire une fin alternative à harry potter,
            <ATTENTION SPOIL INVERSE>
            Harry Potter was dead, killed by Voldemort's curse, who stood whith two wands in his hand, staring down at his enemy's shell.
            </ATTENTION SPOIL INVERSE>

            À t'écouter on croirait que je viens de faire au choix :
            * une performance allant à l'encontre de ce qui est physiquement possible
            * un crime contre l'humanité

            Je fait qu'exprimer une pensé qui me traverse, que ce soit par une fin alternative de deux lignes ou par un fin alternative de 20 chapitres, m'en empêcher, c'est m'empêcher de laisser libre cours à l'expression de mes pensés, c'est opprimer ma liberté d'expression.

            À partir du moment où on choisis d'accorder des droits de monopole sur de l'information, on choisis d'opprimer la liberté d'expression.
  • # La licence par Excellence

    Posté par  . Évalué à 1.

    Pour moi le libre c'est cette licence : WTFPL


    c'est par ici : http://sam.zoy.org/wtfpl/
    et là : http://en.wikipedia.org/wiki/WTFPL

    :-)
  • # La question sans réponse

    Posté par  . Évalué à -1.

    On peut se demander en effet qui considéreraient comme libre la GPL si elle était sortie après la BSD ou une moins restrictive.
    On serait peut être surpris... Ya qu'à voir : les DFSG Debian sont adaptés en fonction de la GPL.
    • [^] # Re: La question sans réponse

      Posté par  . Évalué à 2.

      J'en rajoute une couche, par preuve mathématiques :

      - La licence BSD (la nouvelle) est libre.
      - Un logiciel sous BSD ne peut pas utiliser un code sous GPL, sans devenir GPL compatible.
      => La GPL n'est pas libre.

      J'ai dégagé un postulat, qui j'espère vous plaira :

      Une licence qui a besoin de trop se justifier, n'est pas une bonne licence.

      Pour illustrer ce propos, je m'en tiens au nombre de lignes de la GPL, de clauses d'exceptions, de "oui mais", de "ah mais oui votre licence est libre mais modifiez quand même ceci parce que sinon elle sera pas GPL compatible".

      Bref un ensemble de rustines qui visent à combler les trous d'une licence trop politique.
    • [^] # Re: La question sans réponse

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

      Je me dévoue pour répondre à ces bêtises :

      La première version de la licence BSD a été utilisé dans les années 70 pour le "Berkely Unix" alors que la GPL date de 1989, donc bien après. Donc la GPL est bien sortie après la BSD et elle est bien considéré comme libre.

      Quand au DFSG, ils ont servi de base à la définition d'OpenSource (mot-clef : Bruce Perens) et donc les DFSG permettent toutes les licences même parmi les plus permissives comme la MIT. Alors dire que les DFSG sont adaptés en fonction de la GPL, c'est quand même un peu culotté...
  • # À propos de l'agée péèlle.

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

    il faut être aveugle pour ne pas voir tous les débats qui se cachent (voire pas du tout) dans les recoins d'une pièce qu'on pensait entourée de murs aux contours simples, appelés "liberté" (désolé pour l'oxymore, mais quitte à être iconoclaste, autant se lâcher !).
    Un oxymore ? Où ça ?

    En particulier, à ce moment naît un de nos plus vieux trolls : la BSD contre la GPL.
    En fait le vrai troll, c'est licences copyleft contre licences libres non copyleftées (ou permissives). La licence GPL et les licences BSD¹ ne sont que les licences les plus représentatives de chacun des deux courants.

    Ce troll correspond en fait à un désaccord sur ce que signifie être libre : est-ce que la liberté, c'est laisser faire ce qu'on veut, ou bien interdire (!) d'empêcher autrui de faire ce qu'il veut ?
    Pas exactement. Le "interdire" ne correspond pas au copyleft, mais plutôt au côté copyright. Le copyright ou droit d'auteur ne t'autorise pas à reprendre sans contre partie (financière ou autre) ou sans l'accord de l'auteur ce qu'il a créé.
    Le copyleft ne t'interdit rien du tout. Il t'autorise à utiliser du code que tu n'as pas écrit sous certaines conditions (de même avec l'AGPL). Le copyleft c'est un cadeau qu'on te fait à l'origine. Personne n'est obligé de mettre son code sous GPL. Si tu n'es pas d'accord avec les termes de la GPL, rien ne t'oblige à reprendre ce code et à le refaire toi même dans ton coin (ce que l'on appelle réinventer la roue). Si tu as de l'énergie à perdre, c'est toi que ça regarde...
    Une autre solution, c'est de reprendre du code libre non copylefté. Là les conditions sont bien plus laxistes (en gros tu recopie le nom de l'auteur et tu fais pratiquement ce que tu veux du code). Mais là encore c'est un cadeau que te fait le développeur. Rien ne l'oblige à le faire.

    Par ailleurs un autre avantage des licences libres c'est qu'elles sont génériques. Tout le monde peut y avoir accès dans les même conditions. Pas besoin d'aller négocier avec les auteurs un par un. Dans le cas des licences les plus répandues (GPL, BSDs, X11, APL, ...), c'est encore pire, on connaît une licence, on peut utiliser N millier de logiciels utilisant ces licences (au lieu d'avoir un CLUF différent par logiciel, CLUF qui s'étale généralement sur 50 pages incompréhensibles...).

    C'est un peu facile de considérer comme acquit quelque chose de volontaire.

    Cela me fait penser à une personne que je connaissait peu. Elle voulait un réseau minimal (deux ordis, un routeur, un serveur, ...). Je me suis proposé de lui faire et de lui installer (et même lui fournir le routeur et le serveur), si c'était sous nux. Il a trouvé le moyen de se plaindre et de me faire passer pour un "dictateur"...

    "M'enfin rien ne t'interdit d'aller à carrefour acheter ton matériel et de demander à d'autres amis ou une société spécialisée pour faire l'installation de tout ça", lui rétorqué-je en contenant laborieusement l'allégresse jubilatoire inhérente à ma subtile victoire augmentative devant la mine déconfite et hautement circonspecte de mon adversaire du moment.

    Le parallèle avec la vaccination est frappant : on injecte des antigènes (des restrictions) afin de protéger d'une vraie maladie (la propriétarisation).
    Encore une fois, je vois ça plutôt comme de l'hérédité. Un code hérite des propriétés de ses parents.
    La référence virale est malvenue. On se rapproche de l'aspect "gpl = virus" défendue par certains acteurs du logiciel privatif.

    Au point qu'on peut se demander si cette licence est libre.
    Demandons nous...
    Cette licence garantit-elle les 4 libertés du logiciel libre (ou les 10 libertés du logiciel open source) ? La réponse est oui, c'est donc une licence libre.

    Le point sujet à débat concernerait la liberté d'utilisation et de modification, vu qu'on force l'utilisateur côté serveur qui aurait modifié le logiciel à faire quelque chose en particulier, à savoir mettre à disposition ses modifications.
    Encore une fois, on ne force rien du tout. L'utilisateur côté server préfère utiliser du code déjà fait plutôt que de s'embêter à redévelopper tout depuis le début. Si cela ne lui plait pas, libre à lui de ne pas utiliser le code. Ce n'est pas plus compliqué que ça.
    Beaucoup trop de personne veulent le beurre et l'argent du beurre.
    Est ce que tu vas voir ta banque pour lui emprunter de l'argent et ensuite te plaindre car il y a des intérêts ? Si tu ne veux pas des intérêts, tu n'emprunte pas.

    Pourtant, quand on regarde de près les licences de ce mouvement (en particulier les CC), peu pourraient réellement être qualifiées de libre au sens FSF : en effet, de nombreux droits ne sont que rarement accordés à l'usager (droit d'utilisation commerciale, droit de modification), et il manque certaines obligations pour celui qui (re)distribue : à savoir fournir le matériel qui permet de fabriquer l'½uvre dans le format final (les sources dans le cas du logiciel).
    d'accord avec ce point (attention toutefois, toutes les licences CC ne sont pas forcément NC). Mais cela ne me dérange pas outre mesure de ne pas pouvoir commercialiser une oeuvre. Tant que je peux utiliser du code, des photographies, des vidéos, des textes, de la musique à titre privé, ça me semble déjà très bien.
    Après le fait qu'on puisse en faire du commerce ou pas, peu m'importe.


    Pour la légalité, que dire d'un logiciel sous licence libre utilisant une technique brevetée (dans les pays où c'est possible) ? Que dire d'un logiciel sous licence libre utilisant une technique sous NDA ? Que dire d'un logiciel sous licence libre utilisant une technique de contournement de protection interdite par la loi ? [...] Pour les considérations techniques, est-ce qu'un logiciel sous licence libre conçu pour un équipement matériel empêchant l'exercice d'une des quatre libertés (exemple, somme de contrôle pour empêcher l'exécution de versions modifiées, tivoïsation) est un logiciel libre ?
    La dernière supposition s'appelle Tivoisation. Pour le reste tes considérations sont courantes. On les retrouve partout.

    C'est la différence entre respecter l'esprit de la loi ou la loi, l'esprit d'un contrat ou le contrat etc. Cela fonctionne dans de nombreux domaines.

    Dans tous les exemples que tu donnes, la GPL(v2) est respectée, mais pas son esprit. C'est la même chose avec la free qui ne distribue pas les sources de sa freebox car techniquement elle lui appartient. Légalement ils sont dans leur droit et rien de les en empêche (du moins tant que GNU n'as pas passé une grande partie de ses logiciels en AGPL), mais ça ne respecte pas l'esprit de la GPL.

    Ce qui répond pour le coup à ta question. Est ce le rôle d'une licence de lutter contre ces dérives ? Ben à partir du moment où des personnes utilisent de failles pour contourner l'esprit de la licence, alors une autre licence peut les empêcher de le faire.

    Je ne sais pas si c'est le rôle d'une licence de faire ce travail, mais ça me semble légitime comme réaction. La première réaction qui me semble illégitime (légale, mais illégitime), c'est de contourner l'esprit de la loi ou du contrat.


    [1] Pour rappel : LES licences BSD et non pas LA BSD. Dire "la BSD" fait l'amalgame entre la famille d'OS (open, free, net, dragonfly, ...), l'UNIX historique et la famille de licence.
    Par ailleurs ne pas faire la différence entre les licences BSD sème la confusion dans l'esprit des utilisateurs de licences qui peuvent utiliser la licence BSD originale (4 clauses “4-clause BSD license”) en pensant que c'est une licence libre, ce qui n'est pas le cas. Seules le sont la licence BSD modifiée (ou 3 clauses “3-clause BSD license”, qui est pratiquement l'équivalent de la licence X11²), ou la licence freebsd (ou 2 clauses : “2-clause BSD license”.) Les deux dernières sont par ailleurs compatibles avec la GPL. La licence BSD 4 clauses ne l'est pas, puisque non libre.

    [2] D'ailleurs en parlant de X11, elle est parfois appellé MIT. Il vaut mieux éviter, le MIT ayant utilisé plusieurs licences, et préciser quelle licence exactement (X11, expat, ...)
    • [^] # Re: À propos de l'agée péèlle.

      Posté par  . Évalué à 0.

      > Personne n'est obligé de mettre son code sous GPL. Si tu n'es pas d'accord avec les termes de la GPL, rien ne t'oblige à reprendre ce code.
      Personne n'est obligé de mettre son code sous CLUF. Si tu n'es pas d'accord avec les termes du CLUF, rien ne t'oblige à reprendre ce code.
      Donc, la différence copyright/copyleft, tu m'excuseras, mais elle est pas là ([troll]si tant est qu'elle est quelque part[/troll])
      • [^] # Re: À propos de l'agée péèlle.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        > Personne n'est obligé de mettre son code sous GPL. Si tu n'es pas d'accord avec les termes de la GPL, rien ne t'oblige à reprendre ce code.
        Personne n'est obligé de mettre son code sous CLUF. Si tu n'es pas d'accord avec les termes du CLUF, rien ne t'oblige à reprendre ce code.
        Je crois qu'on ne s'est pas compris là.

        On reprend. Une personne produit une oeuvre originale (dans notre cas du code). Rien ne l'oblige à choisir une licence. Son code est couverte par le droit d'auteur et lui seul peu en jouir.

        Dès lors qu'il souhaite que quelqu'un puisse l'utiliser, il faut qu'il en définisse les conditions (ou qu'il le mette dans le domaine public).

        Deux solutions là : Choisir une licence libre (ou éventuellement une double licence) de façon à en faire profiter la communauté (et éventuellement en faire son commerce, comme trolltech ou MySQL AB).
        OU
        Mettre sous licence propriétaire. Mais dans ce cas, contrairement à ce tu semble dire plus haut, il y a bien quelque chose qui oblige le développeur à mettre un CLUF¹, c'est qu'il veut distribuer son produit et gagner de l'argent.

        Au contraire mettre sous licence libre, c'est une action volontaire dans le but de faire bénéficier la communauté de façon désintéressée sans attendre de retour immédiat.

        Donc, la différence copyright/copyleft, tu m'excuseras, mais elle est pas là ([troll]si tant est qu'elle est quelque part[/troll])
        Je te pardonne dans ma grande mansuétude, mais je te mets au défit de me trouver où j'ai dit qu'il y avait une différence entre copyleft et copyright. Le copyleft est une variante du copyright.
        Je n'ai fait de distinction qu'entre les licences "libres" et "privatives" d'un côté et les licences "à copyleft" et "permissives" de l'autre.

        Par ailleurs je suis au regret de te signifier que ta phrase ne veux rien dire. Il ne suffit pas de recopier une phrase en en passant un coup de sed dessus pour tourner la phrase en dérision de manière à appuyer efficacement n'importe quelle argumentation (si tant est que tu ai tenté d'argumenter quelque chose en une ligne).
        si tu n'es pas d'accord avec les termes du CLUF, rien ne t'oblige à reprendre ce code.
        Non rien ne t'oblige c'est même totalement interdit dans la grande majorité des clufs. C'est bien ce qui fait la différence entre les logiciels dont on a le code source et ceux dont le code est fermé !


        Enfin pour terminer, je ne vois pas *du tout* le but de tenter de mettre sur le même niveau la GPL, qui s'adresse aux développeurs, et des CLUFs qui, comme leur nom indique, s'adressent aux utilisateurs finals. La cible n'est pas la même et la comparaison est bancale. Comme on dit, comparaison n'est pas raison...
        (Comme les comparaisons avec les voitures dans les discours de la vente liée ou encore la baguette de pain quand on parle du P2P)


        [1] Ce que tu appelles CLUF, j'imagine que c'est une licence privative (les licence libre ne ciblant pas les utilisateurs finals).
        • [^] # Re: À propos de l'agée péèlle.

          Posté par  . Évalué à 3.

          Je crois qu'un de nous deux n'a pas compris où se situait la question (mais c'est peut être moi, hein...). Reprenons donc:

          > Le copyright ou droit d'auteur ne t'autorise pas à reprendre sans contre partie
          Si tu veux modifier et redistribuer, le copyleft non plus, soit dit en passant...

          > Il t'autorise à utiliser du code que tu n'as pas écrit sous certaines conditions
          Bon, arrête moi si j'ai pas compris: on parle bien de réutiliser du code externe ?
          Dans ce cas, j'interprète (arrête moi encode si j'ai tort) "si tu n'es pas d'accord avec les termes de la GPL, rien ne t'oblige à reprendre ce code" par "comme tu connais les termes, tu t'y plies sans te plaindre. Personne ne t'a jamais obligé à utiliser du code GPL, ça a donc été ton choix, donc personne ne t'a jamais obligé à distribuer le tout sous GPL, ce n'est qu'une conséquence logique et connue de ton premier choix, c'est donc TON choix"
          Tout ce que j'ai donc dit (ou plutôt, essayé), c'est que ce raisonnement s'applique en effet très bien au copyleft, mais s'applique aussi bien aux licences non libres qui autoriseraient modification et redistribution mais sous des conditions abracadabrantesques. Rien de plus, rien de moins.

          > Ce que tu appelles CLUF, j'imagine que c'est une licence privative
          Pas forcément, j'entendais plutôt "licence non libre". Ou tu peux avoir accès au code source. Les deux exemples immédiats qui me viennent à l'esprit sont scilab (plus pour longtemps parait-il) et unrar, mais il y en a d'autres...
          (à moins que c'était déjà ce que tu entendais par "licences privatives"...)

          > (les licence libre ne ciblant pas les utilisateurs finals).
          Moi qui croyait que la GPL était là pour protégér les droits de l'utilisateur final... On m'aurait menti ?

          > Je te pardonne dans ma grande mansuétude, mais je te mets au défit de me trouver où j'ai dit qu'il y avait une différence entre copyleft et copyright.
          Facile:
          >> Le "interdire" ne correspond pas au copyleft, mais plutôt au côté copyright.
          Pour moi et jusqu'à nouvel ordre, deux concepts ayant des propriétés différentes sont différents...
    • [^] # Re: À propos de l'agée péèlle.

      Posté par  . Évalué à 2.

      Un oxymore ? Où ça ?

      murs, liberté, toussa

      Le copyleft ne t'interdit rien du tout.

      Le copyleft interdit d'utiliser/modifier/redistribuer, si on ne se plie pas aux conditions (à savoir redistribution sous les mêmes termes).
      Ensuite, c'est une question de point de vue : par rapport à la licence par défaut (droit d'auteur brut de fonderie), c'est plus permissif. Par rapport à des licences BSD-like c'est moins permissif.
      Puisque c'était une comparaison entre licences libres que je faisais, le copyleft consiste bien à interdire certaines choses, dans ce contexte.

      Et je ne vois pas en quoi le fait qu'il existe des alternatives à la réutilisation d'un code copylefté, cela change quelque chose au fait qu'il est interdit de faire certaines choses avec. Tes objections sont un peu hors sujet.

      Encore une fois, je vois ça plutôt comme de l'hérédité.

      Les analogies ont cela de bien qu'elles ne sont pas mutuellement exclusives, selon l'aspect que l'on veut mettre en avant.
      D'autres parleraient de licences contaminantes, voire de cancer...

      Demandons nous...
      Cette licence garantit-elle les 4 libertés du logiciel libre (ou les 10 libertés du logiciel open source) ? La réponse est oui, c'est donc une licence libre.

      Non, ce n'est pas si simple, il y a une marge d'interprétation dans les 4 libertés. Comme je le disais dans la parenthèse qui suit.

      Encore une fois, on ne force rien du tout. L'utilisateur côté server préfère utiliser du code déjà fait plutôt que de s'embêter à redévelopper tout depuis le début. Si cela ne lui plait pas, libre à lui de ne pas utiliser le code.

      Encore une fois si.
      Même argument fallacieux, même réponse. Dans ce cas on pourrait dire la même chose d'un logiciel propriétaire : rien ne te force à l'utiliser, donc le fait de ne pas pouvoir le redistribuer ou le modifier n'est pas un problème. Donc un logiciel propriétaire est libre. Ahem.

      Mais cela ne me dérange pas outre mesure de ne pas pouvoir commercialiser une oeuvre.

      Voilà, il y en a que ça dérange, d'autres non ;-).
      Moi ce qui me dérange, ce n'est pas tellement ça, c'est juste qu'on se permette d'appeler ça libre, comme le logiciel, alors qu'on ne parle pas de la même chose.
      Il y a encore d'autres points de vue.

      Tivoisation
      Il ne te plaisait pas mon tréma ? Parce qu'en français, tivoisiation se prononce tivoasassion... bof bof. Pour ça que je n'ai pas gardé l'orthographe de wikipédia.

      Bon pour le reste, c'est ton point de vue. Mais je pense que je suis aussi de plus en plus d'accord avec cette position.
  • # Belle réflexion

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

    Je ne sais pas si je suis d'accord avec ce que tu dis mais j'apprécie ta réflexion et la manière posée et correcte de l'écrire. Un journal comme on aimerait en voir plus souvent :-)

    Sinon, pour la manière d'aborder le libre, j'avais brièvement cité le problème dans l'introduction de cet article :
    http://ploum.frimouvy.org/?167-de-l-evolution-et-de-la-liber(...)

    En effet, j'en ai assez que des libristes considèrent que, parce que je suis libriste, je suis également d'accord avec eux pour tous les autres sujets (politique, avortement, OGM, nucléaire,...) et que je suis libriste pour absolument tout ce qui peux exister ! (l'art, l'information, ...)

    Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html

    • [^] # Re: Belle réflexion

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      - T'es pas pour l'abolition de toute forme de propriété intellectuelle?
      - Bah non.
      - Bah t'es pas vraiment libriste alors!
    • [^] # Re: Belle réflexion

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ça me rappelle aussi les discussions sur le sens du libéralisme. Encore un mot qui cache plein de choses : du progressisme social (libéralisme des meurs) au capitalisme débridé (les "ultra" ou "néo" libéraux).

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