Faire entrer les logiciels libres à l'école

Posté par  . Modéré par Jaimé Ragnagna.
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oct.
2005
Communauté
S'il est un domaine où les logiciels libres sont ultra minoritaires, c'est la gestion des notes (poste clé dans un établissement scolaire s'il en est).
Grosso modo, trois programmes se partagent le marché : profnotes, notabene et campus (mais gepi commence à percer sérieusement !).

Pourtant, les choses pourraient changer dès l'année prochaine avec votre aide. En effet, dès la rentrée 2006-2007, ce n'est plus l'antique GEP (fonctionnant sous DOS) qui gérera la base élève et tout le reste mais SCOnet. L'occasion pour les établissements scolaires de réviser leurs habitudes et de changer -ou mettre à jour, dans le même temps, de logiciel de gestion de notes. La gestion informatisée des notes dans un établissement scolaire est devenu un passage quasiment obligé pour les chefs d'établissement. Les vieux bulletins remplis à la main n'ont plus la cote.

Alors quelle solution choisir ?

La plupart des collègues enseignant connaissent bien profnotes, notabene et autres campus. La plupart sont à peu près satisfaits même s'il y en a toujours pour dire "truc_bidule_chouette est bien mieux que machin_chose". De toute façon, un logiciel de notes n'est rien d'autre qu'une feuille de calculs reliée à une base de données. Après, seule l'interface varie suivant le programme.

Mais les logiciels cités précédemment sont chers, voire très chers. Par ailleurs, certains sont complètement fermés tant et si bien qu'aucune exportation possible dans un format ouvert et pérenne n'est possible (si si, j'en ai fait l'amère expérience).

Mieux, ces sociétés (qui doivent vivre, je le sais, mais cela ne les oblige pas à enfermer leurs clients dans un système verrouillé !) s'arrangent pour que le logiciel qui permet de générer les emplois du temps ne s'interface qu'avec le logiciel de notes et le logiciel permettant de gérer les absences des élèves. Dès que vous choisissez votre logiciel d'emploi du temps, vous êtes condamnés à utiliser toute la suite du même éditeur !

Pour la prochaine rentrée scolaire, l'éducation nationale s'est enfin décidée à mettre au rencart l'antique logiciel GEP pour le remplacer par SCOnet[1, 2 et 3]. La transition est en cours et devrait s'achever, pour TOUS les établissements, à la rentrée 2006.

Pourquoi en parler maintenant ?

Tout simplement parce qu'il y a fort à parier que les éditeurs de logiciel de gestion de notes vont mettre sur le marché une nouvelle version de leur produit, compatible SCOnet. Et comme j'ai pu le vivre il y a deux ans, les commerciaux des dites sociétés sont très forts : le jour des vacances de Noel (vers le 20 décembre), ils envoient un fax aux chefs d'établissement en leur disant qu'il y a urgence : s'ils commandent la nouvelle version avant le 1er janvier (donc immédiatement car le pauvre proviseur/principal part en vacances dans deux heures !), ils bénéficieront d'une remise exceptionnelle blabla blabla. Dans ces cas, pas de responsable informatique pour les aider et dans le doute, on se jette sur l'offre.

Et c'est là que VOUS, collègues enseignant, entrez en jeu. En effet, des alternatives libres existent à tous ces logiciels de notes. Une en particulier que je connais puisque je la mets en oeuvre dans mon établissement depuis cette rentrée : gepi.

Comment pouvez-vous aider gepi ?

Par exemple en vous proposant de gérer les notes à la rentrée prochaine (rémunéré par une ou plusieurs HSA en général) ou en provoquant un débat sur le logiciel de notes (pourquoi payer parfois plus de 1000 euros alors que Gepi est bien plus performant et quasiment gratuit[4].

Oui, c'est du boulot et ce n'est pas tous les jours facile. Mais quelle satisfaction de faire fonctionner un logiciel libre qui marche bien (il y a des bugs, c'est vrai, mais c'est tout aussi vrai des logiciels commerciaux qui sont pourtant très chers).

Ceux qui l'ont essayé l'ont adopté. La liste de diffusion est très active et les développeurs particulièrement à l'écoute des utilisateurs pour améliorer/corriger le logiciel. Par ailleurs, les réactions des collègues sont bonnes voire très bonnes alors qu'en général, l'utilisation d'un logiciel de notes ne génère absolument aucun enthousiasme.

Faites-le savoir ! On a besoin de vous !

[1]: Pour tout savoir sur SCOnet
[2]: SCOnet encore
[3]: SCOnet toujours
[4]: Je dis quasiment car il me semble dangereux de parler de gratuité. Si vous ne participez pas financièrement au développement de gepi, comment va-t-il continuer à vivre ? En revanche, évoquer un coût modeste et souvent inférieur aux solutions propriétaires est plus réaliste.

Aller plus loin

  • # Nouvelle version

    Posté par  . Évalué à 2.

    Thomas BELLIARD, un des dvpeurs, me demande d'indiquer qu'une nouvelle version (1.4) devrait sortir sous peu...
  • # Les LL sont Républiquains.

    Posté par  . Évalué à 8.

    Comme je le dit toujours au gens qui ne sonnaisent pas les LL : Faire entrer un logiciel libre à l'école, c'est comme de faire entrer la Laïcité à l'école. C'est un acte Citoyen.
    Et comme il a fallut un long combat pour que vainque la Laicité, il ne faut pas perdre de temps si nous voulons que les futur génération ne soient pas complétement instrumentalisé par les logiciels propriétaires Néolibéraux qui leurs diront tout ce qu'il faut faire et penser.

    Car c'est de ca qu'il s'agit aussi, les limitations des logiciels propriétaire habituant les éleves à limiter d'eux même leur désirs. C'est donc la mort du rêve et de l'utopie. Alorq qu'avec le LL, ajouter une fonction, c'est possible !


    Et puis c'est aussi une question d'Egalité entre les famille, car pourquoi est-ce que les Riches auraient le Droit d'utiliser Office, et les pauvres rien du tout ? C'est une discrimination numérique !
    Avec le LL, tous le monde à les même chances, et c'est une Valeur Citoyenne importante je trouve à notre époque.

    Sans compter qu'il est difficile d'expliquer aux éleves que les USA sont un pays socialement injuste et économiquement surfait, si dans le même temps ont leur laisse l'impression que seul les USA fabrique des logiciels, ou que leur entreprise domine "Le marché". Parce que les éleves sont malins, il ne faut pas croire, et ont tendance à être observateur, donc critique. Certains en tous cas.
    La biodiversité des logiciel doit donc être paralléle à la biodiversité ethnique d'une société multiculturelle et Métissé, fiére de ses diférence dans l'Egalité.

    Bref, les LL sont aussi un moyen de transmettre les Valeurs de notre modéle Sociale au futur Citoyens, pour leur apprendre la solidarité avec les générations plus agé.
    • [^] # Re: Les LL sont Républiquains.

      Posté par  . Évalué à 1.

      Ceusses qui ne supportent pas qu'on associe poltique et LL vont venir te tapper dessus j'imagine :)

      Ceci dit content de voir quelqu'un qui utilise le terme néolibéralisme à la place de libéralisme pour dénoncer la mal dominant.
      • [^] # Re: Les LL sont Républiquains.

        Posté par  . Évalué à -1.

        " Ceusses qui ne supportent pas qu'on associe poltique et LL vont venir te tapper dessus j'imagine :)"


        Pas taper ! Pas Taper !

        C'est vrai qu'on peut être d'extréme Droite, voir même de Droite (donc attiré tout de même un peu par Pétain) et utiliser/programer les LL.
        Si 1/5 des électeurs sont lepénistes, pourquoi pas 1/5 des gens d'ici ?

        Donc, j'y suis aller un peu fort pour défendre la République, c'est vrai.



        "Ceci dit content de voir quelqu'un qui utilise le terme néolibéralisme à la place de libéralisme pour dénoncer la mal dominant."

        Oui, et d'ailleur je serai curieux de savoir quel est précisement ton point de vu sur cette question d'importance : Pour toi, comment définirais tu le Néolibéralisme par rapport au libéralisme (ou à l'Ultra-libéralisme) ?
        • [^] # Re: Les LL sont Républiquains.

          Posté par  . Évalué à 10.

          "C'est vrai qu'on peut être d'extréme Droite, voir même de Droite (donc attiré tout de même un peu par Pétain) et utiliser/programer les LL."

          Ces quoi ces conneries ?
          Etre de droite ne veut pas forcément dire être "tout de même un peu attiré" par Pétain !

          être de gauche voudrait-il dire être "tout de même un peu attiré" par Staline ?

          Faut arrêter de mélanger les LL avec la politique.

          On a l'impression d'entendre LL = gauche, proprio = droite, faut arrêter le délire !
    • [^] # Re: Les LL sont Républiquains.

      Posté par  . Évalué à 9.

      "... logiciels propriétaires Néolibéraux ..."

      Euh... Je suis un fervent partisan de l'utilisation des LL dans l'éducation, mais parler de logiciels néolibéraux me semble tout de même assez tiré par les cheveux...

      À quand le traitement de texte marxiste-léniniste? La feuille de calcul trotskyste?

      J'ai l'impression que dans l'esprit des gens le terme néolibéral est devenu tellement synonyme de méchant que bientôt on verra des affiches "Attention: chien NEOLIBERAL!"

      Quand je pense qu'aux EUA libéral est devenu un terme insultant pour désigner les gens de gauche, c'est encore plus hilarant. Pauvre libéral, issu de liberté...
      • [^] # Re: Les LL sont Républiquains.

        Posté par  . Évalué à -2.

        Tout de même, le LL est politique, car Tout est Politique.

        "Quand je pense qu'aux EUA libéral est devenu un terme insultant pour désigner les gens de gauche"

        Ca prouve juste qu'ils sont d'extréme extréme Droite, des Ultra-libéraux, quoi. Bush d'ailleur est un fachiste.


        " Pauvre libéral, issu de liberté..."

        Ca n'a aucun rapport.

        Le totalitarisme libéral étend sont impérialisme sur la planéte entiére avec les ravage que l'on sait, et il faut résister, pour rétablir l'Egalité, et que nos services publics restent fort, pour des emplois de qualités sans précarités. Quand au tier monde, son avenir est dans l'agriculture vivriére, et pas dans un commerce mondial ou il se fait exploiter.
        • [^] # Re: Les LL sont Républicains.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          En réutilisant un texte de Jean Peyratout, l'instituteur initiateur de abuledu, j'ai fait cet argumentaire qui montre bien que les logiciels libres sont respectueux de la devise stallmaniene "Liberté, Égalité, Fraternité". :-)

          http://www.predoenea.org/articles/LEF&LL.html
        • [^] # Re: Les LL sont Républiquains (sic)

          Posté par  . Évalué à 2.

          [ au fait on écrit "républicains" ]

          Ca prouve juste qu'ils sont d'extréme extréme Droite, des Ultra-libéraux, quoi.

          On dirait que tu as décidé de débiter un maximum de bêtises dans tes commentaires, comme dans celui plus bas (noté -4 à l'instant où j'écris) où tu énonces entre autres "LE LL est profondément AntiCapitaliste dans ses fondements".

          Le libéralisme n'a rien à voir avec l'extrême-droite, ni du point de vue économique, ni du point de vue des idées en général (xénophobie, etc). Et aucun pays n'est ultra-libéral du point de vue économique, pas même les E-U, où, entre autres, l'état fédéral finance nombre de projets publics (labos de recherche) et d'industries (spatial, armement).

          Quant au LL, qui encourage l'initiative et l'émulation, il n'a rien d'anti-capitaliste, et tu remarqueras qu'il se porte très bien aux E-U comme en Europe.
          • [^] # Le libéralisme est un Totalitarisme

            Posté par  . Évalué à -3.

            Il faut révéler à ceux qui n'en ont pas les moyen intellectuel l'ignoble réalité : Nous sommes terriblement soumis à la société de consommation et au marché. Pourtant nulle Loi n'autorise les entreprises --ou le Marché-Roi- à nous soumettre à leur bon vouloir. Aussi le « fascisme de marché » se contente-t-il d'instiller journellement par la publicité cette soumission à la consommation du citoyen, qui devient cet esclave dont le nom est pudiquement "client" (D'ou mon adhésion au mouvement "Nique la Pub"). Mais je vous le demande, avons-nous vraiment besoin de nous acheter un nouveau costume à 10.000 Francs tous les deux mois ? Avons-nous vraiment besoin de ne nous acheter que des produits de marques ?

            Toute valorisation des produits est ipso facto dévalorisation des valeurs, donc de l'Autre. Une fois cela compris, on accède à un monde d'anti-consommation, ou bien de consommation alternative, qui rétabli dans notre esprit la priorité de la Solidarité. Mais hélas le paradoxe, et la grande illusion, c'est que le système publicitaire « intègre », sous forme de signes associés aux produits, les valeurs éthiques et politiques qui lui sont précisément contraires : liberté, redistribution, amour, prestations sociales, intelligence, services publics, spiritualité, égalité des salaires, grandeur, mariage Gay, RMI, héroïsme, avortement, santé morale, syndicalisme, éducation nationale, nature idyllique, fonction public, sports collectifs, égalité/fraternité, SMIC, socialisme, beauté, solidarité, vérité, ISF, citoyenneté, lutte des classes, politique sociale, mouvements anti-pub, engagement politique, et même révolutionnaire, etc.

            Car la puissance du conditionnement publicitaire est directement liée à l'illusion de liberté absolue qu'il donne aux consommateurs alléchés. Le message adressé au masse est simple : Il faut que tu consommes comme moi, mais moins que moi, pour que je me sente fort d'un bonheur supérieur au tiens. Alors les masse achètent des Macintosh sans savoir pourquoi, mais parce que la pub le leur à ordonnée. Et celui qui à un Mac est heureux : "Vive les démunis, dont le spectacle me prouve bien que je suis un nanti. Je me sens d'autant plus exister dans l'acte de consommer que j'écrase par mes moyens d'existence ceux qui n'ont pas les mêmes moyens que moi." Lorsqu'un grand nombre d'individus esclaves du système finissent par être pénétrés de ce discours, ils forment une majorité terrorisante, qui humilie ceux qui n'ont pas de Mac, et qui s'humilie elle-même de ne pas en avoir.
            Les plus aliénés à l'idéologie de la consommation sont aussi les plus acharnés à la défendre pour préserver leur illusion de liberté. En fait, ce sont les pauvres sans Mac qui sont les plus fervant soutients de ce systéme, car ils n'ont pas compris que la valeur réelle de la consomation était nulle. Alors ces chiens de gardes de la consomation défendent l'acte de consommer. La défende en attaquant. Au niveau collectif, le désir de s'installer dans le confort majoritaire se mue vite en intolérance majoritaire à l'égard des empêcheurs de tourner en rond.
            C'est la tyrannie du consommateur ayatollah, autorisé à dominer le monde par le moyen de l'argent-roi, qui est instituée. Quiconque n'a pas les moyens d'acheter se voit aussitôt éliminé de la course, renvoyé à son statut d'indigent qui ne peut s'offrir l'accès à la modernité, symbolisée par cet objet : le Mac; Son heureux possesseur manifeste une arrogance de classe qui néantise socialement le non-consommateur; Tout s'achète, tout se consomme. On a le droit de vomir sur les autres par le seul fait qu'on en a les moyens. Et les bruits de bottes des consomateurs cherchent à dissuader toutes contestations. Pourtant la décroissance durable est la solution d'avenir pour la planéte, et la France doit montrer l'exemple.
            Non à la consommation de Mac ! Une Alter-consomation est possible !
            • [^] # Re: Le libéralisme est un Totalitarisme

              Posté par  . Évalué à 3.

              " Il faut révéler à ceux qui n'en ont pas les moyen intellectuel l'ignoble réalité"

              Je crois que cette phrase montre bien une partie de ta personnalité.
              Crois tu détenir la vérité ? Crois tu être plus intelligent que la moyenne ?
              J'ai beau ne pas aller chez McDo (oui j'ai quand même parcouru ta prose), je sors pas un discours altermondialiste cliché sur un topic LL.
              • [^] # Don't feed the troll!!!

                Posté par  . Évalué à 3.

                Ne laissez pas anticholesterol (ou je ne sais quel pseudo il va inventer) pourrir un sujet interessant par son Troll! Merci
  • # logiciels d'emploi du temps

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Les logiciels d'emploi du temps sont nombreux et variés.
    Mais pour les établissements scolaires français, il est indispensable qu'ils puissent exploiter les données de sconet (ou actuellement GEP).

    Autant un logiciel de gestion de notes est "simple" à programmer
    Autant un logicel de gestion des EdT est une vrai gageur.

    Il existe pourtant quelques logiciels libre et/ou gratuit pour effectuer cette tâche
    http://fetfr.free.fr/
    http://visual.timetabling.free.fr/
    http://gtablix.homelinux.org/wordpress/
    http://www.schooltool.org/schoolbell/

    Il reste à les interfacer avec un logiciel de gestion de notes comme GEPI et à les faire exploiter sconet.

    Il reste néanmoins des soucis : Je ne pense pas être un complet blaireux et je n'ai pas réusi à faire fonctionner chez moi des logiciels comme gtablix ou schoolbell ! (ça promet dans les établissements scoalires)


    Pour revenir au sujet initial qui est GEPI.
    c'est une appli programmée en PHP qui est de très bonne facture.
    Il faudra par contre que l'équipe réfléchisse à ses cycles de sortie. Une version épurée de tous les (d'un maximum de) bug à chaque rentrée scolaire serait sûrement suffisant.

    PS : Je suis dans un bahut où nous utilisons CAMPUS, interfacé avec EDT-VS et avec scolaris. ça fonctionne bien, mais qu'est ce que c'est cher !
    • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

      Posté par  . Évalué à 10.

      <coup de gueule>
      Parce que tu t'imagines que le logiciel libre, ce n'est pas cher?
      Si tu comptes toujours sur le bénévolat, tu auras toujours des logiciels mals programmés, incomplets, difficiles à installer ou/et avec une interface pourrie.
      Programmer correctement en libre ou en propriétaire, c'est le même coût. Si tu veux de la qualité, il te faut payer des gens compétents qui ont une vision globale des projets, qui anticipent et prévoient leur évolution, qui maîtrisent les méthodes de modélisation, qui choisissent les bons outils et les bonnes méthodes de développement, qui documentent correctement, qui mettent en place des procédure de qualité (traçabilité et recette) etc.
      Si un établissement scolaire veut de la qualité, il doit payer. S'il veut exploiter de pauvres stagiaires, des bénévoles ou des chômeurs qui sont prêts à coder pour rien, il aura des logiciels bons à refaire dans 1 à 2 ans parce que codés sans méthode ou sans motivation.
      Il ne faut pas rêver, tout a un prix en ce bas monde, même si la mode est à l'exploitation, vu le déséquilibre entre l'offre et la demande sur le marché informatique.
      Rénumérer correctement le travail, c'est de l'éthique. et si on veut faire avancer les projets libres, il faut arrêter de chercher le "tout gratuit" et privilégier le financement des projets libres plutôt que d'acheter du propriétaire.
      Avec des réflexions comme la tienne, on contribue à donner une valeur nulle au travail des développeurs de logiciels libres et on favorise les investissements vers le propriétaire ("le libre c'est gratuit donc c'est nul, je préfère acheter cher du propriétaire pour justifier mon achat, même si j'achète une cochonnerie, je ne suis pas fautif puisque j'ai payé le prix fort, c'est la faute du vendeur").
      LE BUT DU LIBRE N'EST PAS DE CRÉER UNE INFORMATIQUE GRATUITE MAIS UNE INFORMATIQUE LIBRE. Il faut y mettre tous les moyens, y compris de l'argent!
      • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

        Posté par  . Évalué à -10.

        "LE BUT DU LIBRE N'EST PAS DE CRÉER UNE INFORMATIQUE GRATUITE MAIS UNE INFORMATIQUE LIBRE."


        Bein, si c'est gratuit, c'est libre, non ?
        C'est bien parce qu'il faut payer que les produits en magasin ne sont pas libres. En plus, la distribution/copie à un cout quasi nul pour de l'imatériel, alors..



        "Si tu comptes toujours sur le bénévolat, tu auras toujours des logiciels mals programmés, incomplets, difficiles à installer ou/et avec une interface pourrie."

        ?? Ce ne sont pas du tout les promesse du libre ca !
        • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

          Posté par  . Évalué à 5.

          "Bein, si c'est gratuit, c'est libre, non ?"

          Et non, ce n'est pas parce que tu peux télécharger gratuitement un logiciel libre qu'il ne coûte rien. Sa création a coûté beaucoup de temps, a utilisé les moyens matériels d'une entreprise/école/association et tout ce qui fait sa valeur. Un logiciel libre n'apparaît pas comme ça en claquant des doigts. Tu peux toujours coder un début de logiciel et le diffuser en libre en te disant que d'autres bénévoles bien gentils vont le finir ou améliorer sa qualité. Mais tu t'apercevra bien vite que la seule aide que tu recevras est une liste de bugs et encore.
          Les bons logiciels libres qui aboutissent et évoluent sont toujours soutenus par une vrai volonté politique ET économique. Le reste disparaît parce qu'il n'a aucune valeur.
          Avec l'avènement des supermarchés DISCOUNT, des offres "à prix coûtant" et du tout gratuit sur internet, tout le monde est en train de perdre la valeur du travail. On veut tout gratuit ou on trouve normal que le vendeur ou le fabriquant ne fasse pas de bénéfices mais travaille pour du beurre. Et les informaticiens doivent faire des logiciels libres gratuitement, c'est scandaleux de les payer.
          On peux toujours critiquer les politiques parce que nos entreprises se délocalisent là où la valeur du travail est faible (un Chinois qui travaille 12 heures par jour, sans week-end ni congés, pour 80 EUR/mois). Mais les fautifs, c'est nous, parce qu'on a acheté depuis des années ce qu'il y avait de moins cher, fabriqué en Chine. Et maintenant, on le paye au prix fort avec le chômage! Continuons avec le logiciel libre et ce sera la meilleure façon de le tuer.
          Le logiciel libre, c'est rendre l'informatique accessible à tous, ce n'est pas la rendre gratuite et STALLMAN insiste bien sur ce point. Il avait déjà prévu depuis 20 ans l'évolution de notre société, quelque part c'est un bon visionnaire ou ce qui nous arrive commençait déjà au USA à l'époque, je ne sais pas.
          • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

            Posté par  . Évalué à -8.

            On croyrait entendre Pascal Négre braillant contre le "piratage"..




            "On peux toujours critiquer les politiques parce que nos entreprises se délocalisent là où la valeur du travail est faible (un Chinois qui travaille 12 heures par jour, sans week-end ni congés, pour 80 EUR/mois). Mais les fautifs, c'est nous, parce qu'on a acheté depuis des années ce qu'il y avait de moins cher, fabriqué en Chine."


            Bein sinon, on aurait rien acheté, car trop chére, donc ca n'aurait rien changer.



            "Le logiciel libre, c'est rendre l'informatique accessible à tous, ce n'est pas la rendre gratuite"

            Si, gratuite, car tout le monde n'a pas d'argent. LE LL est profondément AntiCapitaliste dans ses fondements, ou alors il se trahi et n'est qu'un propriétaire a peine aménagé.
            • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

              Posté par  . Évalué à 5.

              "Si, gratuite, car tout le monde n'a pas d'argent. LE LL est profondément AntiCapitaliste dans ses fondements, ou alors il se trahi et n'est qu'un propriétaire a peine aménagé."

              -> Faux. Le LL n'a rien à voir avec un anticapitalisme quelconque.

              Extrait de http://www.gnu.org/gnu/thegnuproject.fr.html :
              "Free comme liberté
              en anglais, le «libre» de «logiciel libre» se dit «free». Malheureusement, ce mot a une autre acception, indépendante et incorrecte ici, il signifie également «gratuit». Cette ambiguïté a causé énormément de tort au mouvement du logiciel libre., le terme «free software» est mal compris - il n'a rien à voir avec le prix."
              "Puisque le mot «free» se réfère ici à la liberté, et non au prix, il n'est pas contradictoire de vendre des copies de logiciels libres. En réalité, cette liberté est cruciale : les compilations de logiciels libres vendues sur CD-ROM sont importantes pour la communauté, et le produit de leur vente permet de lever des fonds pour le développement du logiciel libre."


              Et si un établissement scolaire décide de financer la conception ou l'adaptation d'un LL en payant correctement un développeur ou en passant une commande auprès d'une SSLL qui diffusera ensuite le code et les docs, il aidera la communauté du libre.
              Si un enseignant dit à ces collègues "utilise un logiciel libre, c'est gratuit, tu n'auras pas besoin d'acheter TRUCMUCHE", il ne sert pas la cause du libre, au contraire.

              Il faut convaincre les gens d'utiliser les logiciels libres pour les libertés qu'ils apportent, pas pour leur gratuité. Il faut donner une valeur forte aux logiciels libres, une valeur qui est dans l'indépendance qu'ils donnent, qui est dans leur qualité, dans le support de la communauté, mais pas dans leur gratuité.

              Même si la gratuité d'un logiciel libre est bien réelle quand tu télécharge le code source (les binaires peuvent être ayants, c'est un service comme un autre), STALLMAN n'a pas voulu faire du logiciel gratuit pour donner la liberté au gens qui n'en ont pas les moyens de se les procurer. Sinon, il aurait fait des freewares.
              STALLMAN a voulu poser les bases légales d'une informatique où on n'est pas sans cesse en train de réinventer la roue. Il a voulu recréer une informatique qui ne meurt pas avec ses créateurs mais qui évolue sans cesse dans le bon sens en réutilisant ce qui a déjà été fait.

              Alors, c'est normal que tu puisses télécharger gratuitement les développements qui ont été déjà payés et qui ont une valeur au moins égale aux développements propriétaires. Mais c'est normal que les services annexes et les évolutions ne soient pas gratuites.

              Il faut garder à l'esprit qu'utiliser un logiciel libre, c'est utiliser le fruit d'un travail qui a une valeur importante (financière et philosophique) et il ne faut pas chercher tout le temps le "gratuit" et le "moins cher", mais chercher comment financer le libre. Cela créera des emplois de valeur et fera progresser l'informatique.
              • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

                Posté par  . Évalué à -3.

                Ce n'est pas parce que l'inventeur donne SA définition de l'invention que celle ci va s'y cantoner, ni qu'il a pu penser complétement et de façon cohérente tout les tenant et les aboutissant de celle ci, qui révélent au cours du temps la véritable nature de l'invention.



                "Si un enseignant dit à ces collègues "utilise un logiciel libre, c'est gratuit, tu n'auras pas besoin d'acheter TRUCMUCHE", il ne sert pas la cause du libre, au contraire."

                Certes, mais pourquoi veux-tu qu'il ait l'idée de servir la cause de ??



                "il ne faut pas chercher tout le temps le "gratuit" et le "moins cher", mais chercher comment financer le libre. Cela créera des emplois de valeur et fera progresser l'informatique."

                Si tu crés des emplois là, tu en détruit forcément ici, donc match nul.



                Pour ma part je pense que le Tier monde est un formidable vivier de compétance pour le libre et que ca résou en parti le probléme du "financement".
        • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

          Posté par  . Évalué à 2.

          "Bein, si c'est gratuit, c'est libre, non ?"

          Et en plus tu sais pas le faire distingo ? T'es franchement un boulet !

          A l'école on m'a appris à ouvrir un dico quand je connaissais pas un mot. Là, je te renvoie à Google pour une définition du libre.

          gratuit n'implique pas libre
          libre n'implique pas gratuit.
      • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        La gratuité est pourtant un aspect social important du libre qu'il ne faut pas perdre.
        Perso je contribue comme je peu, y compris par des sous ou en achetant des ticheurts firefox par exemple.
        Mais ma contribution ne rembourse pas l'équivalent propriétaire de ce qu'il y a sur mes ordis, ou sur les ordis que j'ai contribué à installer en libre. je ne pourrai pas payer une telle somme. Je pense que mon cas n'est pas original.

        C'est un vraie aide utile pour beaucoup de monde.

        Je pense qu'il faut surtout obtenir des administrations public nationnales ou locales, une mutualisation des moyens. Beaucoup d'applications sont développées plusieurs fois séparément.
        C'est le travail que fait l'adulacte

        Si 30 établissements payent ensemble un développement on peut sortir de jolies applications libres.
        est ce que les régles comptables des établissement publics le permettent, compte tenu des lois de décentralisation? Je ne le sais pas.
        Il faut aussi les convaincre qu'il ne perdent rien à ce que d'autres administrations, d'autres établissement l'utilise.
        En général ça passe.
        ce qui est plus dur à admettre pour un enseignant c'est l'intêret qu'il y a à laisser le logiciels librement utilisable aussi par les enteprises privées dans le cadre d'une activité commerciale.
        Il faut expliquer.
        • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

          Posté par  . Évalué à 2.

          Oui, cet post est une bonne analyse ou tentaive d'analyse sur le plan psychologique et épistémologique de la problématique suscitée.

          Néanmoins, je trouve que ce bel allant se heurte à quelques problèmes de tailles que je qualifierai comme suit :

          - Les "gens" se fichent de la philosophie du libre. J'ai souvent expliqué celle-ci à de nombreuses personnes qui m'ont répondu avec des yeux rond que ça leur paraissait complètement tiré par les cheveux. J'entend raisonner toujours la même questions "Mais attend, ils mangent avec quoi les gens qui crééent des logiciel gratuitement ???!!". Ce à quoi j'ai maladroitement répondu que sur un CV ça faisait bien d'avoir travailler sur un logiciel libre (reconnu) et que les principaux étaient de toutes façons financés par IBM, HP, etc...
          Bref les "gens" ont vraiment du mal à comprendre que certains donnent du temps aux autres. On les a formaté avec un cerveau capitaliste bien paufiné qui ne peut comprendre un esprit de solidarité. Ca promet pour la sécu, la retraite, touça...

          - Les "gens" sont empreints d'un panurgisme à faire peur. Remarque ils sont formatés comme ça à longueur de pub ("Mais t'as pas le deerrrrnier portable MMS-Wap-Java-Imode-Caméra Vidéo ?? Mais t un looser, aucune fille ne voudra de toi, tes copains vont plus te parler !!!" (pub pr homme)), beaucoup, près à faire le pas, au moins pour voir (et pour moins galérer avec le énième formatage du disque cause virus), me répondent "oui mais je suis pas compatible avec mes copains, tout le monde est sous windows". Retour case départ.

          - Les "gens" sont fénéant et pour eux un PC est un outil. Quand ils démarrent leur pc pour la première fois, ya IE, ya outlook et pour eux, c'est "le navigateur" et le "Logiciel d"email". Pour eux un Pc c'est comme leur four à micro onde : un bouto, une fonction. Par paresse intellectuelle, ils ne veulent même pas chercher à comprendre qu'il y a plusieurs logiciels qui peuvent remplir la même fonction. Et ils ne veulent même pas le savoir !!! N'oubliez pas qu'ils ont été bien lobotomisés par TF1, M6 avant, donc faut pas que ça chauffe trop là haut.

          - On l'a déjà dit, les jeux. Beaucoup jouent et là on ne peut rien faire : si faire en sorte que l"on puisse développer des jeux sous linux, ou les porter. Je suis partisan de regarder la poutre qu'il y a dans notre oeil avant de dénoncer la paille qu'il y a dans celle du voisin.
          Il n'y a pas d'équivalent de DirectX sous linux. (Si, SDL+OpenGL+Open AL, mais c'est pas intégré, c'est jamais les bonnes versions etc...)
          Il n'y a pas d'environnement productif sous linux (on peut pas comparer Kdevelop et Visual C++ désolé)
          Et puis j'en veux pour preuve UT 2003 qui marchait sur la mdk 8.2, mais pas sur la 9.0 - les versions des libs changent tout le temps, les libs sont pas au même endroit selon les différentes distribs.
          "Fin bon faut être réaliste, porter un jeu sous linux c'est compliqué et c'est galère.
          Si encore il suffisait d'une simple recompilation avec un espèce de binding des fonctions DirectX vers SDL+OpenGL+OpenAL+?
          Bref ya du boulot


          Après... On peut se battre, mais j'ai souvent l'impression d'être Don Quichotte...
          Cela dit, il y en a qq uns qui restent curieux.

          N'oublisez jamais, psychologiquement, l'utilisateur moyen est structuré comme suis " Moi yen a être un Homme, Homme maîtriser technique, donc moi maîtriser technique, Si technique pas faire comme moi Homme je veux, techjnique méchante, Moi pas content, et moi avoir Raison"
          • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Je ne comprend pas pourquoi ce dernuer message est tellement moinssé.
            Oui le ton est amer, et on peut ne pas être totalement d'accord avec l'auteur, mais il décrit un face réelle des problèmes de diffusion de linux et des logiciels libres.

            Il ya heureusement des aspect plus optimistes. heureusement beaucoup de personnes se rendent compte que ce n'est pas plus difficile. Je vois en fait beaucoup de conversions au libre par raison philosophique, et il est évident que tout le monde n'as pas la même philosophie.

            Dans tout les milieux associatif on constate une attitude consumériste de beaucoup de membres qui attendent des meneurs de l'association qu'ils fassent tout.
            L'attitude de paresse intelectuelle décrite existe.
            Mais pour modérer cet avis, j'ai observé, et vécu que les consommateurs passifs d'une assoc peuvent devenir actif un jour pour remplacer celui qui faisait tout et est parti, ou peuvent être actif à un endroit et passifs ailleurs.

            Il m'est arrivé ainsi de voir des gens très critiques devant moi sur le libre et d'apprendre 3 mois plus tards qu'ils sont devenus des partisants actifs dans leur boite...
            • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

              Posté par  . Évalué à 7.

              Je ne comprend pas pourquoi ce dernuer message est tellement moinssé.

              Parce que c'est Adolphos qui joue les fake et qu'il nous les broute ?
              • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

                Posté par  . Évalué à -5.

                Mais CROTTE, qui est cet adolphos ?!?!?!?!?!?!?!

                Cela dit, si vous "mouinsser" uniquement sur le nom, c'est triste.
                Car le nom, c'est encore moins que la couleur de peau : est-ce que vous moinsser aussi sur la couleur de peau ?
              • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

                Posté par  . Évalué à 3.

                Parce que c'est Adolphos qui joue les fake et qu'il nous les broute ?

                Je ne sais pas si c'est Adolphos, mais je soupçonne très fortement qu'il s'agisse du même individu que sur ce blog, comment dire, assez spécial http://pour-un-autre-monde.blogspot.com/ .
      • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Ai-je dit à un seul moment que les logiciels n'était pas cher ?
        Ai-je parlé de bénévolat ?

        J'ai juste mentionné le fait que le trio de logiciel qu'utilise mon bahut à un coût très élevé et que ce coût est à renouveler chaque année.
        De mémoire comme ça, 1000 ¤ de license chaque septembre.
        c'est bien plus cher que mon abonnement au club mandriva !

        Alors au lieu de péter un câble sur le coût du logiciel libre, revenons plutôt au fond du problème qui est : l'utlisation finale des logiciels.

        Est ce normal qu'il faille avoir fait polytechnique pour utiliser certains logicels ?
        Pourquoi est ce que les développeur pense que tout le monde est super bon en informatique et que tout le monde saura compiler avec les 10 000 dépendances ?
        Pourquoi les dev ne sont pas capables au finale de se mettre 30 secondes dans la tête des pauvres blaireaux que nous sommes nous, utilisateurs de bases, et de nous faire des trucs facilement installables, ergonomique et facilement utilisables.

        Le gros avantages de GEPI c'est justement la mailing où les dev sont confrontés tous les jours aux utilisateurs qui ont des problèmes d'utlisation.
        la mailing est active mais reste en même temps clair. (20 à 30 messages par jour).
        On a peut être enfin une appli faites pour les gens et pas juste pour le dev qui aime se branler sur son clavier en faisant du super code mais avec une interface toute pourrie et une impossibilité à utiliser son logiciel pour toute personne n'ayant pas un DEA en informatique.

        Comme je le disais plus haut je ne pense pas être un complet blaireaux. (je suis même pour certain le grand goutrou de l'informatique dans mon bahut)

        Est-ce normal que je n'arrive pas à compiler un bête logiciel d'emploi du temps ?
        Je ne le crois pas.
        Et si un jour le logiciel libre veut percer dans le monde des utilisateurs lamba il aura intérêt à se mettre à leur porté.
        Heureusement qu'il y a quelques distrib pour aller dans ce sens.

        Vive GEPI, vive mandriva, vive le logiciel libre intelligent.
        • [^] # Re: logiciels d'emploi du temps

          Posté par  . Évalué à 1.

          Pourquoi est ce que les développeur pense que tout le monde est super bon en informatique et que tout le monde saura compiler avec les 10 000 dépendances ?
          Pourquoi les dev ne sont pas capables au finale de se mettre 30 secondes dans la tête des pauvres blaireaux que nous sommes nous, utilisateurs de bases, et de nous faire des trucs facilement installables, ergonomique et facilement utilisables.


          d'un point de vue d'un developpeur (totalement amateur et debutant que je suis):
          peut etre tout simplement parceque faire un truc facile ergonomique ; n'ayant pas 10000 dependances etc.... prend du temps et qu'il n'as pas ce temps ; ou qu'il considere cela comme moins important ?

          L'interet du libre est que justement si tu trouve que le truc sympa mais pas toptop ; alors tu peux contribuer ou essayer que d'autres contribuent pour te faire un truc tiptop ;)
  • # Libre et privé ...

    Posté par  . Évalué à 2.

    J'avais lu trop vite le titre, j'avais compris "Faire entrer les logiciels à l'école libre" :-)

    C'est marrant de penser que ce qu'on appelle l'école libre s'appelle également l'école privée :-)

    D'ailleurs, quelqu'un a des infos sur l'utilisation des logiciels libres dans ce type d'établissement ?
    • [^] # Re: Libre et privé ...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      La raison du nom "libre" pour l'enseignement privée est historique et date de l'époque où l'état a établit la laïcité obligatoire dans les écoles.

      Le libre désignait alors la liberté d'avoir un enseignement religieux en gros. (je ne suis pas historien, la raison doit être plus nuancé, mais en gros c'est ça)

      Dans les établissements privés, la donne est très proche des établissements publics, pour avoir fréquenté ce genre d'établissement et pour y voir encore évoluer mes jeunes cousins, le logiciel libre ne perce pas vraiment. La volonté le plus souvent est de faire découvrir l'informatique, hors bien souvent les informaticiens de ces établissement considèrent que découvrir l'informatique, c'est découvrir les environnements et les logiciels propriétaires qui dominent le marché ...
      • [^] # Re: Libre et privé ...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        J'ai été élève et enseignant dans les 2 genres d'établissement. Chaque établissement a son caractère qui dépend beaucoup, mais pas seulement , de la personnalité du chef d'établissement.
        Je me souvient d'avoir connu une grande liberté de parole dans les établissement catho, parfois plus que dans certains établissement public ou des collègues confondaient laïcité et athéisme militant.
        (c'était avant l'affaire des foulards).

        Les établissements privés que j'ai fréquenté étaient populaires et n'avaient rien avoir avec le "couvent des oiseaux". Bien des élèves de familles pauvres y étaient accueillis.

        Parmis les établissement privés sous contrat d'association avec l'état on a aussi les ikastolak au pays basque ou le français est enseigné en basque, les écoles diwan en Bretagne, et leurs éqivalent corse, occitants (calendreta), ...

        Mon avis est que l'on a en France un équilibre qui permet aux parents de choisir, pas forcément pour motifs religieux, mais aussi le maintient d'un service public qui donne une référence solide.
        Les collègues du privé sous contrat , profs et chefs d'établissement, ne sont pas du tout pour la disparition du public ou l'affaiblissement de ses statuts Quelque part, cette référence du public protège l'enseignement privé sous contrat.
        • [^] # Re: Libre et privé ...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Parmis les établissement privés sous contrat d'association avec l'état on a aussi les ikastolak au pays basque ou le français est enseigné en basque, les écoles diwan en Bretagne, et leurs éqivalent corse, occitants (calendreta), ...

          MOUAHHAHAH... oups, désolé

          (nan sincèrement j'aurais pas du ;)
  • # Il faut vraiment des solutions libres

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    C'est une question de sécurité et de respect des données personnelles des élèves et des enseignants.
    L'an dernier j'ais fais un remplacement dans un établissement utilisant Nota Bene.
    Ma conclusion a été qu'il faut éviter d'utiliser ce logiciel dans son état actuel.

    1°) En client il ne fonctionne officiellement que sous windows (en fait wine de mandrake10.0 le lance bien), mais surtout il interdit la gestion des droits de XP.
    Le collègue en charge des ordi tout neufs de la salle des profs n'a pas pu faire autement que de laisser les 2 ordis en mode administrateur, "en root".
    C'est déjà une belle faille de sécurité.
    Ces 2 machines sont reliées à l'internet au travers du réseau administratif, majoritairement sous win9x.

    Malgrès des antivirus et des passages réguliers du technicien du rectorat, il y a eu des infections répétées de virus et espiogiciels (spywares) dont certains ouvrent des portes dérobées (backdoors). J'ai eu beau dire qu'une machine compromise doit être réinstallée, la réponse fut <<mais non...>>

    La fréquence des infections n'a pas diminué

    2°) Ce qui agrave les conséquences du 1°), c'est que les fichiers nota bene des enseignants contiennent toutes les adresses postales des familles des élèves.

    La je viens d'éffacer la manière simple qui permet à n'importe qui de les lires.
    La LCEN interdit si je me souvient bien de publier les failles.
    Celle ci est simplicime.


    3°) Nota bene ne peut échanger de données avec un tableur libre ou propriétaire.
    J'ai envoyé plusieurs courriels à l'entreprise qui le fabrique, sans réponse.

    On a donc tout les défauts d'un logiciel propriétaire.


    ---
    cyrrussmith@predoenea.org
    La lecture de fichier texte sous Unix, c'est généralement une affaire de vi ou de more..
    • [^] # Re: Il faut vraiment des solutions libres

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je n'aime pas OMT, je n'aime pas leur produit, je n'aime pas Nota bene, mais je dois quand même souligner que pour le point 1), on est absoluement pas obligé de laisse l'ordinateur en mode administrateur. ça n'a aucune utilité. Il faut juste donner au groupe des professeurs (quel qu'il soit) des droits d'écriture sur le répertoire qui contient l'installation de Nota Bene.

      Le problème venait plutot du manque de compétence de la personne responsable que du produit lui même.

      Mais à force de demander à des profs plus ou moins formé (souvent moins que plus) de faire des boulots d'admin réseau, il ne faut pas s'étonner que des problèmes apparaissent.

      Pour le point 2, si les ordis sont avec un compte par personne, plus de problème, le fichier de l'enseignant est dans son répertoire personnel.

      Pour le point 3), je leur ai même écrit en leur rappelant que la loi oblige à conserver dix ans les bulletins des élèves et que en conséquence nous aimerions connaître le format des bases de données en cas de défaillance de la société. Réponse : non. Très grave.
  • # probleme sur GEPI et question concrete

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bonjour,
    J'ai voulu tester gepi et j'avoue que lorsque ej me connecte en tant que galadriel (je ne pensais pas dire ça un jour :-) je crois etre considéré comme invité et donc ne peut pas changer les notes....
    Ce qui me fais poser la question qui ne semble pas avoir de reponse ces derniers temps: quel logiciel utiliser pour calculer ses moyennes dans la vie de tous les jours quand on a plusieurs classes? voir des coefficients pour chaques controles? voir même plus tordu des coef non entier (genre 1,5).
    Parce que GEPI ok c'est bien mais c'est plus fais pour toute une ecole pas vraiment pour le petit prof chez soit qui veut juste calculer ses moyennes... Me trompes je???? ou y a t'il un LL qui fait les calculs de moyennes, interfaçable à GEPI, le cafe.... on ok le cafe je peux faire sans . Je connais pas mal de profs qui ont ce probleme en ce moment, que leur conseillez vous?
  • # Autres logiciels de gestion de notes

    Posté par  . Évalué à 1.

    Quelques autres logiciels de gestion de notes sont répertoriés sur http://www.education.free.fr (rubriques outils et outils/INTRANET ADMINISTRATIF ET PÉDAGOGIQUE).
  • # Et l'Education Nationale alors ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Dans le débat sur libre/propriétaire dans les établissements scolaires, il ne faut pas oublier un tiers acteur : le Ministère lui-même !

    Il existe actuellement une solution gratuite (mais pas libre) de gestion des notes en établissement : DP Selene (DP comme Données Pédagogiques et Selene comme Système Elèves Enseignants Enseignements) fournie par les services informatiques académiques. L'application est actuellement en version 5.

    Elle permet la saisie déportée, et, depuis la rentrée, la création de 'jolis' graphiques.

    Le hic, c'est que certaines académies ne diffusent pas l'application...
  • # L'éducation nationale n'a plus les moyens ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Sauf erreur de ma part, l'éducation nationale dispose d'une bonne dizaine de centres de developpement basés dans la plupart des rectorats (au moins Rennes, Dijon, Nancy-Metz, Marseile, Toulouse, Bordeaux, Grenoble).

    Notamment, c'est Nancy-Metz qui semble chargé de Sconet : mais si l'intérêt d'un logiciel est de s'interfacer avec Sconet, où sont les spécifications d'interface ?

    En résumé, doit-on, pour pas un balle, financer l'éducation nationale ? C'est bien gentil de parler de HSA (c'est à dire, forfaits d'heures supplémentaires pour les enseignants concernéz), mauis n'est-ce pas légèrement insultant pour les programmeurs qui, bien souvent, travaillent bénévolement ?
    • [^] # Re: L'éducation nationale n'a plus les moyens ?

      Posté par  . Évalué à 2.


      Notamment, c'est Nancy-Metz qui semble chargé de Sconet


      Faux.
      Académies de Toulouse, Grenoble et Clermont.

      Nancy-Metz s'occupe d'AffelNet (procédures d'affectation des élèves).


      mais si l'intérêt d'un logiciel est de s'interfacer avec Sconet, où sont les spécifications d'interface ?


      Au Ministère, à Paris.
      • [^] # Re: L'éducation nationale n'a plus les moyens ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Bon : et le fameux DPSelene qui est sensé marcher avec Sconet, il n'est "pas distribué" (Google ne le trouve pas davantage que sconet, d'ailleurs)? Effectivement, si les logiciels ne sont "pas distribués", ça ne m'étonne guère que seuls prospèrent des concurrents propriétaires.
        • [^] # Re: L'éducation nationale n'a plus les moyens ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          DP Selene va être remplacé par une appli 'full web' une fois Sconet déployé (les profs pourront alors attaquer la base depuis chez eux sur un serveur en DMZ !).

          Si certaines académies ne diffusent pas DP Selene, c'est que ce logiciel n'est pas d'une qualité exemplaire... et qu'il peut conduire les équipes d'assistance à s'arracher les cheveux ! Il y a du mieux dans les dernières versions, mais sa robustesse n'est pas toujours assurée (j'entends par robustesse le fait pour un utilisateur lambda de ne pas se retrouver avec une base de données de travers s'il ne respecte pas à la lettre les spécifications fonctionnelles !).
  • # Comment faire sortir les logiciels libre de l'école...

    Posté par  . Évalué à 3.

    En imposant GEPI par exemple.

    GEPI part d'une bonne idée et d'un bon sentiment.
    Mais GEPI n'est purement et simplement pas une alternative crédible aux logiciels de gestion de note existant sur le marché. Pour l'avoir testé et avoir utilisé des produits concurrents, c'est une évidence.

    L'objectif premier des utilisateurs de ce genre de logiciels, qui les emmerdent profondément (se rappeler qu'un prof qui remplit les bulletins, c'est à peu prêt comme un chat qui se brule), c'est d'avoir un truc rapide et efficace

    notabene, profnote, etc... c'est TRES mal programmé au niveau de la gestion des données, c'est pas du tout programmé au niveau de la sécurité, mais ça a un avantage énorme : une BELLE interface graphique avec un client lourd efficace.

    Le client web, c'est très beau conceptuellement, mais quand il faut rentrer des données vite, c'est assez peu stimulant. L'interface de GEPI rappelle un peu le minitel ou les vieux programme DOS... Faut tout lire et avec attention! L'exemple du lien "retour" plutôt qu'un barre de menu permanente est assez criant pour moi.

    Visuellement, GEPI est à mille lieux de ce que le prof moyen (qui a du mal à utiliser un ordinateur) est habitué à voir.

    ça peut marcher dans un petit collège ZEP ou les profs sont jeunes, motivés avec internet à la maison et trouvent ça cool, d'autant que le bahut manque d'argent. Et encore.

    Une licence profnote ou notabene représente peu de choses face aux licences Office 2003 fournies par les régions ou les conseils généraux avec les nouvelles machines...

    Mettre ça dans un établissement scolaire sous prétexte que c'est libre, c'est prendre le risque d'avoir des critiques cinglantes :
    * le libre c'est pas cher, mais c'est lent
    * le libre c'est pas beau.
    * Un truc programmé par des fadas sur leur temps libre, mais pas des professionnels
    * Le libre, c'est l'informatique du pauvre.

    Une exception, les établissements qui n'avaient auparavant pas de logiciel de gestion de notes. Mais ça reste l'exception.

    Alors pour moi, plaidez pour GEPI si vous voulez, mais ne vous plaignez pas après si le libre a mauvaise presse dans les établissements scolaires. GEPI est le meilleur moyen de décrédibiliser le libre.

    Si vraiment vous voulez du libre, commencez déjà par faire installer OpenOffice.org et firefox/thunderbird dans tous les établissements. Surtout OpenOffice.org, ce sera déjà une grosse avancée.

    Remarques dures diront certains, mais je parle d'expérience et c'est après trois ans de travail en douceur que j'arrive à faire avancer un peu le libre chez moi...

    Mes deux euro-cents.
    • [^] # Re: Comment faire sortir les logiciels libre de l'école...

      Posté par  . Évalué à 7.

      Je crois que c'est bien la première fois depuis l'existence de Gepi (2001) que j'entends dire qu'il décrédibilise le libre...

      Nombre des établissements qui ont choisi de passer à Gepi (après une période d'expérimentation à échelle réduite) sont d'anciens utilisateurs de solutions propriétaires qui ont décidé de migrer.

      D'après les nombreux retours d'expérience que nous avons reçus, Gepi est bien une alternative crédible aux logiciels propriétaires, d'un point de vue fonctionnel. Pas encore d'un point de vue économique (pas de services associés tel que formation, maintenance, etc.), mais ça va venir.

      Quant aux critiques auxquels les admin déployant Gepi s'exposeraient, j'ai quand même du mal à saisir leurs fondements :

      - c'est lent : seules quelques tâches très précises et ponctuelles sont réellement lentes du fait de Gepi (génération des bulletins et des relevés de notes, notamment). Les tâches "quotidiennes" ne sont lentes que si le serveur ou la connexion ne sont pas adaptés à l'échelle de l'établissement... Les autres facteurs sont totalement indépendants du logiciel, qu'il soit libre ou non.

      - c'est pas beau : là on est d'accord ;) Mais étrangement cette remarque ne nous est jamais parvenue par le biais d'utilisateurs. Les seules personnes ayant critiqué l'esthétique de Gepi sont finalement celles qui voulaient le "vendre" au niveau politique, c'est-à-dire inciter les décideurs (collectivités ou chefs d'établissement) à le déployer. Les utilisateurs ont donc visiblement été convaincus par des aspects totalement autres que l'esthétique, celui-ci prenant une place tout à fait secondaire. (ça n'enlève rien au fait que ça serait sans doute dix fois mieux si c'était beau...)

      - développé par des fadas sur leur temps libre, et pas des professionnels : les deux développeurs principaux de la version actuelles sont diplômés bac+4 et +5 (ingé). Si la critique portait en outre sur le fait que Gepi n'est pas chapoté par une entreprise qui propose des services professionnels à côté du logiciel, c'est alors un tout autre problème, qui est indépendant du développement. Il me semble en tout cas que les utilisateurs qui sont sur la liste de diffusion ont bien compris cette différence.

      - le libre = informatique du pauvre : ça tombe bien, les établissements sont plutôt pauvres ;) Je crois que cette critique est la conclusion des autres, donc pas besoin d'apporter de réponse spécifique...

      Voilà, tout ça juste pour dire qu'en tant que responsable de Gepi, avec un total d'environ 3000 mails passés sur la liste de diffusion des utilisateurs, je ne pense pas que Gepi véhicule une mauvaise image du libre...
      Toutefois si cela était le cas, j'invite tous ceux qui le souhaitent à m'envoyer leur suggestions par email pour améliorer la situation :)

      Thomas Belliard
      • [^] # Re: Comment faire sortir les logiciels libre de l'école...

        Posté par  . Évalué à 3.

        Content de voir une réponse.

        Je veux souligner que je ne tiens nullement à dénigrer GEPI. Mais je veux mettre en avant la réalité des établissements scolaires. Ma critique se veut avant tout constructive.

        Que certains établissements se lancent dans l'aventure GEPI, c'est bien. Pour moi GEPI présente d'indéniables avantages en terme de conception, de structure des données et surtout son caractère libre.

        Néanmoins, il faut relativiser sérieusement les contributions et l'impact des établissements qui participent à l'aventure. 3000 courriers sur la liste, c'est beaucoup. Mais de qui viennent ils? Essentiellement d'enseignants qui sont motivés par le libre, dans des établissement avec un public enseignant que je qualifierais de jeune, ouvert et adapté à l'informatique. Le simple fait d'utiliser une liste de diffusion est déjà un signe.

        Mais quid de la grande majorité des établissements, qui n'on rien de pilote?Un ami a remarqué par exemple que l'an passé, 80% des profs ne s'étaient jamais connecté au réseau établissement (et 15% sont des profs de matières professionelles qui nécessitent l'informatique). Voila la réalité des établissements.

        L'expérience serait elle généralisable? Quid de ces dizaines d'établissement ou il n'y a plus aucun responsable informatique (c'est de plus en plus le cas dans les collèges)? Ou celui ci ne veut absolument pas perdre du temps à poster des trucs sur une liste de diffusion dans la mesure ou il touche royalement une heure supplémentaire pour s'occuper d'un parc, tache qui le rebute et pour laquelle il n'est pas compétent?

        Quand je disais pas beau dans mon premier message, cela signifie que le design IHM est un design qui n'a rien à voir avec les habitudes. Il est lent aussi. Quand on enregistre les notes et commentaires, que l'on passe d'une classe à une autre, les interfaces client lourd des produits commerciaux réagissent avec l'être humain comme seul facteur limitant. Gepi lui recharge à chaque fois une page web.

        Maintenant, j'aimerais que GEPI fonctionne. J'aimerais que cette aventure avance et porte ses fruits.

        J'ai déjà un mal de chien à porter OOo dans mon bahut, si je tentais de remplacer par GEPI (dont le modèle de développement et la base technique sont très bon) le notabene (qui est NUL mais dont l'interface ressemble à celle de n'importe quel logiciel sous windows), je serais sommé de faire marche arrière aussi sec. Une petite dizaine de profs sur les 90 seraient sensibles aux arguments du libre et de la perrenité. Le reste hurlerait à la nullité. Çn'a rien de rationnel, mais leur rapport à l'informatique n'a rien de rationnel.

        Ce n'est pas mon choix personnel, c'est la constatation des tristes réalités du terrain... J'ai enfin réussi à faire passer le message qu'il n'était pas nécessaire d'installer winzip sauvagement partout dans la mesure ou 7zip était un produit libre qui faisait le même travail. "oui mais pour les zip, faut winzip..."

        Pour moi, GEPI n'est pas encore mur pour sortir du cadre des établissements pilotes à l'esprit aventureux. J'espère qu'il le sera un jour. Mais du travail reste sur la planche.

        * Transformation de l'interface en quelque chose de plus "habituel" (avec bourons , icones, etc). A ce titre, l'utilisation de technologies de type Ajax et la recharge par http de certaines parties de pages serait prometteuse.

        * Surtout, construction d'une documentation utilisateur claire, avec de nombreuses copies d'écran. C'est un travail TITANESQUE.

        J'aimerais bien aider GEPI de mes modestes contributions un jour, mais j'avoue que je manque de temps comme pour tout.

        Bonne chance, librement

        Laurent
  • # GEPI sur CD autonome

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Bonjour,

    Il m'est d'avis que l'ère du monoposte isolé connaît sa fin, GEPI peut être simplement mis en service en quelques minutes sur la majorité (totalité) des machines de type x86.

    Une simple connection xDSL devrait suffire pour permettre l'accés distant à tous les élèves, parents, professeurs, proviseurs ...

    Cet accés serait ainsi possible par un simple navigateur, indépendament du système d'exploitation choisi et du matériel (petites configurations).

    Une petite KNOPPIX/Kaella, une clé USB et c'est parti.

    Et pourquoi pas un CD autonome dédié, contenant tout ce qu'il faut pour le client et le serveur (aider à son amélioration ;) ).

    Ce projet est prometteur car libre est ainsi condamné à s'améliorer, bravo à ceux qui ont contribué.

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