Forum Programmation.autre Basic, Logo ou alternative

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jan.
2018

Bonjour.
Dans mes souvenirs de jeunesse, j’utilisais des langages tels que le Basic ou le Logo. Une capacité à pouvoir faire simplement de petites choses, avec parfois même un soupçon de graphisme.
Des langages pour les quels quelques minutes et à peine quelques commandes, faisait apparaitre un résultat à l’écran.

J’aimerais retrouver cette simplicité, dans l’un de ces langages ou, peu être, un semblable plus moderne.

Pour initier, le temps d’une séance découverte, des débutants au développement, que me recommanderiez-vous comme langage, si possible facilement disponible ?

Merci par avance de vos lumières.

  • # Sans hésitation

    Posté par  . Évalué à 4.

    je répondrais le python, on trouve des tutos partout et des livres bien fait en grande quantité.
    Bien entendu pour les graphisme on n'est plus au temps de l'amstrad c'est un poil plus lourd pour dessiner (il faut creer une fenetre qui recoit des message du système etc…) mais on reste dans une quantité de ligne raisonnable ( exemple )

  • # Scratch ?

    Posté par  . Évalué à 8.

    Pas mal utilisé en primaire et en collège. De ce que j'en vois, ca plait de par son coté ludique.

  • # y a le choix

    Posté par  . Évalué à 5.

    à mon avis, python est bien trop puissant pour des débutants complets, 20-30 instructions pour tracer 1 ligne à l'écran, seriously…

    donc, après 2-3 minutes de recherche dans gogole

    la page des BASICs

    http://basic.mindteq.com/index.php?i=linux

    pour le logo, c'est plus délicat, il y a plusieurs solutions, sur plusieurs plateformes, mais en français c'est plus réduit,
    mais voilà un petit interpréteur en ligne (il faut une connexion internet) :

    https://www.tortue-logo.fr/en/logo-turtle

    Envoyé depuis mon Archlinux

    • [^] # Re: y a le choix

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      à mon avis, python est bien trop puissant pour des débutants complets, 20-30 instructions pour tracer 1 ligne à l'écran, seriously…

      Franchement…

      >>> from turtle import *
      >>> up()
      >>> goto(100,300)
      >>> down()
      >>> goto(-200,-400)

      Et il peut même se définir une fonction line() qui fera les up()/down() pour lui.

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

      • [^] # Re: y a le choix

        Posté par  . Évalué à 0.

        oulà, j'avais cliqué sur l'exemple de la première réponse et complètement zappé le module turtle,

        c'est effectivement plus simple (une fois passée l'installation initiale)

        même si on est encore loin de la simplicité (archaïque) des amstrad et cie,

        je ne suis pas allé voir si un module existait en français, mais je suppose que renommer les commandes ne doit pas être sorcier

        Envoyé depuis mon Archlinux

  • # Les 8 bits

    Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 12 janvier 2018 à 11:26.

    Dans mes souvenirs de jeunesse, j’utilisais des langages tels que le Basic ou le Logo. Une capacité à pouvoir faire simplement de petites choses, avec parfois même un soupçon de graphisme.
    Des langages pour les quels quelques minutes et à peine quelques commandes, faisait apparaitre un résultat à l’écran.

    C'est exactement l'impression que j'en ai moi aussi et plus le temps passe, plus je trouve que l'ère des 8 bits a été une époque bénie pour apprendre l'informatique. Et il ne s'agit pas d'une vaine nostalgie mais bien d'un temps particulièrement propice que j'ai été heureux de vivre.

    Et c'est vrai que les machines de l'époque étaient très faciles à aborder : quand on les allumait, elle étaient immédiatement utilisables (pas de temps de boot), elle ne faisaient aucun bruit (sauf si on leur demandait d'en faire, bien sûr) et on tombait directement dans le BASIC (qui était en fait une caractéristique du premier PC XT qui, lui, paradoxalement, a vite abandonné la chose).

    Ce qui était intéressant, c'est que le BASIC était présenté d'emblée comme langage de programmation (ce qui est effectivement sa vocation), mais qu'il servait à la fois d'interface utilisateur et de système d'exploitation. Et surtout : il était doté d'un mode direct ! On pouvait exécuter directement une commande et avoir son résultat, mais on pouvait également commencer à écrire un programme en mémoire en utilisant les numéros de ligne.

    Du coup, on écrivait PRINT "BONJOUR" et on avait directement le résultat, on tapait BOX et on avait un carré à l'écran. Non seulement le néophyte avait tout de suite une réaction de sa machine la première fois qu'il la sollicitait, mais on pouvait très rapidement enchaîner tout de suite sur des choses plus élaborées… avant même de connaître la commande pour sauver son programme ! Chose qui, d'ailleurs, était paradoxalement compliquée surtout quand on utilisait des cassettes. :)

    De coup, même quelqu'un qui ne se servait de son ordinateur que pour lancer ses logiciels faisait de fait de la programmation puisqu'il fallait au moins faire « RUN"…" » pour les exécuter (ce qui était donc précisé sur l'étiquette, en général). Et ça, c'est très différent des machines actuelles où l'interface des OS est un « bureau », soit une chose effectivement conçue pour le travail en entreprise, à la base, puis à destination d'un « usager » plus qu'un opérateur.

    Du coup, il serait intéressant de réintroduire un standard (oui, je sais, XKCD) qui permettrait de faire la même chose, à savoir une interface minimaliste (même une ligne de commande) mais disponible partout, qui contiendrait par défaut un nombre d'instructions limité fixe mais parfaitement défini, d'usage général (tracer des figures, jouer du son, lancer une application, écrire à l'écran) et qui serait immédiatement utilisable sans même avoir à faire le moindre « @import ». En précisant que cela pourrait quand même s'appuyer sur l'existant, qui continuerait à être utilisé normalement en dehors de ce contexte particulier. Il faudrait aussi minimiser tout le sucre syntaxique pour ces commandes élémentaires (genre pas de point-virgule, ni de tabulations obligatoires).

    C'est déjà en substance ce que fais le shell dans une certaine mesure et c'était l'idéal imaginé au départ par pas mal de langages de scripts, et il y a bien des consoles Javascript dans un certain nombre d'environnement (par exemple Looking Glass dans GNOME 3 avec Alt+F2 puis « lg ») mais si c'était partout et immédiatement accessible, on pourrait mettre ça dans la notice d'un ordinateur neuf (ce qui se faisait en fait à l'époque) et ce serait la première chose que découvriraient les nouveaux utilisateurs.

    • [^] # Re: Les 8 bits

      Posté par  . Évalué à 3.

      l'ère des 8 bits a été une époque bénie pour apprendre l'informatique

      Pour les bases de programmation de µcontrôleur, sûrement, oui. J'ai aussi codé en mode réel sur du 16bits, c'était clairement plus simple. Plus simple aussi de cramer la machine en se trompant d'adresse mémoire.
      Par contre, pour des trucs plus compliqués, pas vraiment non. D'ailleurs, c'était passionnant, le graphisme en 16 couleurs… ou pas. Bon, j'exagère, je sais: c'était 256 couleurs en 320x200, vive le mode 13h. Et avec quelques bidouilles d'asm, on pouvait doubler la résolution, mais bon, pas à franchement parler le plus simple.
      Je gage que c'est toujours dispo sur nos archis 64bits, le mode réel, d'ailleurs.

      Je dirais que je suis quand même assez d'accord sur le fait qu'il soit pénible de galérer autant juste pour afficher des formes simple à l'écran. Ceci dit, à quelqu'un qui veut vraiment apprendre du code, je ne conseille pas de faire du graphismes ou des jolies fenêtres en 1er: d'abord la ligne de commande, ensuite un peu de SDL pour avoir un minimum de compréhension, et après oui, utiliser les trucs plus classe. Sachant qu'avec la SDL on n'est pas limité comme à l'époque en terme de résolution et de nombre de couleurs (mais, c'est vrai, pas de commande pour générer du son ou des images de façon procédurale. Pas son job, faut dire.).

      quand on les allumait, elle étaient immédiatement utilisables (pas de temps de boot)

      Vraiment? Pas de POST, pas de BIOS? Rien que le POST de mes 1ères machines (16bits, encore une fois… quoique, si ça se trouve j'ai connu du 8bits et je m'en souviens pas. Je veux dire, en tant que PC pour bosser, sinon c'est certain que j'ai connu) mettait plusieurs secondes… passer l'étape complète du BIOS mettait plusieurs dizaines de secondes.

      Et surtout : il était doté d'un mode direct !

      Il me semble bien que c'est le cas également de tous les langages interprétés que je connais, anciens ou modernes.

      Non seulement le néophyte avait tout de suite une réaction de sa machine la première fois qu'il la sollicitait, mais on pouvait très rapidement enchaîner tout de suite sur des choses plus élaborées…

      Hum. De nos jours, il est possible au néophyte de faire des choses très élaborées avec Excel, sans jamais taper la moindre ligne de code. Malheureusement pour les devs qui doivent rattraper les dégâts, d'ailleurs :)

      on pourrait mettre ça dans la notice d'un ordinateur neuf

      Les notices ont été supprimées parce que ça coûte cher à imprimer et que de toute façon les gens ne les lisent pas. Ironiquement, c'est moi qui lis le plus souvent les notices des appareils dans ma famille, alors que je suis celui qui a la plus grande maîtrise de cet outil. Et je râle pas mal quand je dois aller chercher la doc sur le net ou dans les tréfonds d'un CD…

      • [^] # Re: Les 8 bits

        Posté par  . Évalué à 4.

        Non, pas de POST, pas de BIOS sur un 8 bit genre PET Commodore / Amstrad CPC / Oric Atmos / MO5.
        Tu allumais, tu avais le prompt BASIC tout de suite.

      • [^] # Re: Les 8 bits

        Posté par  . Évalué à 4.

        Pour les bases de programmation de µcontrôleur, sûrement, oui. J'ai aussi codé en mode réel sur du 16bits, c'était clairement plus simple. Plus simple aussi de cramer la machine en se trompant d'adresse mémoire.

        Pour les microcontrôleurs, c'est certain. C'est ce qui s'en rapproche le plus aujourd'hui (même si les microcontrôleurs existaient déjà à cette époque et étaient à peu près du même niveau de puissance).

        Le mode réel sur 16 bits, c'était plus simple aussi, même si à l'époque on s'arrachait les cheveux pour comprendre à quoi ça correspondait quand on était habitués aux « banques » de mémoire paginée. Et surtout : c'était déjà du PC. C'était quand même intéressant de pouvoir constater qu'un ordinateur n'est pas nécessairement un ersatz de l'IBM PC et de son 8086. En plus, à ce stade, on parle déjà d'assembleur et pour le coup, le grand débat de l'époque, c'était l'opposition Intel vs. Motorola. On disait que les premiers avaient été pensés par des électroniciens, les seconds par des programmeurs.

        Du coup, même si on a eu toute la vague des Atari ST/Falcon vs Amiga, les huit bits branchés sur le téléviseur familial (ou déjà sur leur propre avec les Amstrad CPC) étaient vraiment une époque particulière, ne serait-ce parce que chaque machine était en elle-même une architecture propre et distincte des autres, même (et surtout) si tous les ordinateurs fonctionnent suivant le même principe. C'était vraiment la même différence qu'il pouvait y avoir entre un avion de ligne et un avion de chasse.

        Par contre, pour des trucs plus compliqués, pas vraiment non. D'ailleurs, c'était passionnant, le graphisme en 16 couleurs… ou pas. Bon, j'exagère, je sais: c'était 256 couleurs en 320x200, vive le mode 13h.

        Oui, le mode X aussi, toussa. Mais là encore, c'est le contraire même de ce que l'on parle, puisqu'il s'agit déjà d'assembleur sur PC. Note que l'assembleur, c'est génial en soi, même sur PC, mais ce n'est pas l'objet de ce qui nous intéresse. Quand tu faisais LINE en BASIC, tu mettais le numéro de couleur à la fin. Du coup, que tu disposes de 16 couleurs ou de 4294967296, ça ne changeait pas la syntaxe du langage, et ça ne change pas non plus celle des langages actuels.

        Vraiment? Pas de POST, pas de BIOS?

        Oui, vraiment.

        Quand tu allumais un MO5 ou un CPC 6128, tu tombais immédiatement sur le BASIC. Il y avait environ une demi-seconde d'initialisation. Quand tu allumais un MO6 ou un TO8, tu tombais sur une page d'accueil où tu tapais un chiffre qui t'orientait immédiatement vers le BASIC de ton choix parce qu'il en proposait deux, ou vers de menus utilitaires, le tout étant contenu en ROM. Et tout cela parce que pendant très longtemps, les ordinateurs personnels, y compris PC, n'étaient pas dotés de disques durs.

        Rien que le POST de mes 1ères machines (16bits, encore une fois… quoique, si ça se trouve j'ai connu du 8bits et je m'en souviens pas.

        Oui mais tes machines étaient-elles des compatibles PC ? On rappelle bien que PC veut dire « Personal Computer » et que c'est à la base une marque et un modèle déposé d'IBM. Ça n'a jamais été un nom commun. Comme ils ont (volontairement) laissé leurs concurrents les imiter, ceux-ci ont dès le départ produit des ordinateurs « compatibles PC » (ou « compatible IBM », comme on le disait à l'époque) mais c'était une hypocrisie avouée dès le départ : il ne s'agissait pas d'une architecture complètement indépendante mais capable d'exécuter les programmes prévus pour l'IBM, mais bien d'un clone, à chaque fois.

        C'est quand même malheureux parce que c'est à une époque où l'informatique n'a jamais été aussi répandue qu'il y a le moins de diversité et, paradoxalement, parce qu'il n'existe justement plus d'ordinateur grand public non-PC, hormis le mac, les gens ne sont plus capables de s'apercevoir qu'il s'agit bien du même, même s'il a tellement évolué en 35 ans qu'il n'a presque plus rien à voir avec l'original.

        C'est vraiment un destin à la John Spartan : « et alors maintenant, tous les restaurants sont des Pizza Hut ». On en rigole en voyant le film mais il est de fait que c'est ce qui est arrivé à l'informatique grand public et quand on sait l'importance que ça a aujourd'hui, ça n'est pas réjouissant.

        Je veux dire, en tant que PC pour bosser, sinon c'est certain que j'ai connu) mettait plusieurs secondes… passer l'étape complète du BIOS mettait plusieurs dizaines de secondes.

        BIOS et POST sont des terminologies propres à l'IBM PC, même si les autres ordinateurs étaient dotés en ROM de routines d'initialisation similaires puisqu'on ne peut pas s'en passer.

        Le PC, c'est vraiment le Vigor de l'informatique : une machine industrielle reconditionnée à petite échelle pour l'adapter à l'utilisateur individuel. Sur les grosses machines, la procédure d'initialisation n'avait pas beaucoup d'importance parce qu'elles sont vouées à rester allumées en permanence et parce qu'elles font souvent, par ailleurs, l'objet d'un contrat de maintenance une fois vendues aux structures auxquelles elles sont destinées. Sur AS/400, le démarrage s'appelle même « IPL » (Initial Program Load).

        Le PC, par contre, outre le fait qu'il a été dès le départ une grosse boîte lourde, imposante et majoritairement vide, était doté d'équipements qui, pendant très longtemps, ne servaient vraiment à rien. Par exemple, le ventilateur. Aujourd'hui, ce serait difficile de faire sans mais à l'époque, la technologie était guère différente de celle des huit bits et même l'Amiga 1200, qui était un 32 bits sorti en 1992 et contemporain du 486 (68020, pas x86) s'en passait fort bien.

        Pendant longtemps, le PC m'est apparu comme étant à la fois la machine la plus chère et la plus mal conçue, jusqu'à ce que ces défauts soient compensés par un moteur de fusée.

        Il me semble bien que c'est le cas également de tous les langages interprétés que je connais, anciens ou modernes.

        Oui, il me semblait que certains étaient moins adaptés que d'autres à cet usage mais comme, à y réfléchir, je n'ai pas d'exemple probant en tête, je ne te contredirai pas sur ce point.

        Hum. De nos jours, il est possible au néophyte de faire des choses très élaborées avec Excel, sans jamais taper la moindre ligne de code. Malheureusement pour les devs qui doivent rattraper les dégâts, d'ailleurs :)

        Oui mais là encore, c'est l'opposé de ce qui nous intéresse ici. Excel propose d'ailleurs le VBA, dont on pense ce que l'on veut, mais qui permet effectivement de faire pas mal de choses dans une feuille de calcul (à commencer par des âneries). Mais il s'agit quand même d'un logiciel dédié à une utilisation précise, qu'il faut lancer dans un environnement déjà opérationnel, et par des utilisateurs déjà grands.

        À contrario, le PC, le Minitel et le TO7 sont sortis à la même époque, qui correspondait pour moi à la classe de CP (où on était venu nous présenter le dernier) et mes premiers vrais programmes, c'était en CM2 sur les machines du plan Informatique pour tous. L'idée est de faire en sorte que l'interface par défaut, même à destination des plus jeunes, puisse permettre de faire ce genre de choses sans que ce soit obligatoire.

        Les notices ont été supprimées parce que ça coûte cher à imprimer et que de toute façon les gens ne les lisent pas. Ironiquement, c'est moi qui lis le plus souvent les notices des appareils dans ma famille, alors que je suis celui qui a la plus grande maîtrise de cet outil. Et je râle pas mal quand je dois aller chercher la doc sur le net ou dans les tréfonds d'un CD…

        Oui mais ça, ça s'appelle de l'expérience. :)

        La notice a disparu aussi parce qu'il n'y a plus grand chose à y mettre. Mais c'est surtout parce qu'on peut l'installer directement dans l'interface si on a un ordinateur qui démarre normalement. Et là, on pourrait y mettre les mêmes indications.

        • [^] # Re: Les 8 bits

          Posté par  . Évalué à 3.

          C'est quand même malheureux parce que c'est à une époque où l'informatique n'a jamais été aussi répandue qu'il y a le moins de diversité et, paradoxalement, parce qu'il n'existe justement plus d'ordinateur grand public non-PC, hormis le mac, les gens ne sont plus capables de s'apercevoir qu'il s'agit bien du même, même s'il a tellement évolué en 35 ans qu'il n'a presque plus rien à voir avec l'original.

          La popularité de plateformes telles que le Raspberry Pi et similaires ainsi que de l'Arduino me redonne un peu d'espoir de ce côté (mais léger l'espoir, parce qu'Arduino est plutôt un truc fait pour "gommer" la diversité). J'avais cru que la BBC micro bit pourrait être intéressante, mais elle nécessite d'être connectée pour développer, et je crains maintenant que le modèle ne se généralise.

          • [^] # Re: Les 8 bits

            Posté par  . Évalué à 3.

            C'est à ça que je pensais aussi, effectivement, mais comme je ne les ai jamais essayés, je ne me suis pas prononcé sur ce point non plus. En revanche, j'ai les mêmes craintes que toi, parce que si on constate que beaucoup de monde maîtrise encore la chose, je me suis aperçu que la totalité ou presque des personnes concernées sont justement les gens qui ont connu l'époque des huit bits ou, en tout cas, qui ont commencé sur autre chose qu'un PC ou Mac récent.

      • [^] # Re: Les 8 bits

        Posté par  . Évalué à 3.

        Vraiment? Pas de POST, pas de BIOS? Rien que le POST de mes 1ères machines (16bits, encore une fois… quoique, si ça se trouve j'ai connu du 8bits et je m'en souviens pas. Je veux dire, en tant que PC pour bosser, sinon c'est certain que j'ai connu) mettait plusieurs secondes… passer l'étape complète du BIOS mettait plusieurs dizaines de secondes.

        On parle des trucs tels que les Amstrad CPCxxx ou Thomson TP7/Mo5 et compagnie.

        Sinon à l'aire des PC 16 bits, il y avait les machines 32 bits telles que les Amiga et Atati ST.

        Il me semble d'après ce que j'en ai compris que l'atari ST avait le basic intégré en ROM. Mais comme j'en avais pas (j'avais une meilleure machine, la meilleure de tous les temps : l'Amiga), je ne peux pas le confirmer. Quelqu'un dans la salle pour expliquer comment démarrait un Atari ST ?

        Pour un Amiga, fallait attendre (avec un charmant bruit typique du lecteur de disquette), et le faire en 2 étapes si ma mémoire est bonne : une disquette qui chargeait le workbench avec l'environnement fenétré, et une autre disquette qui contenait le basic.

        • [^] # Re: Les 8 bits

          Posté par  . Évalué à 3.

          Il me semble d'après ce que j'en ai compris que l'atari ST avait le basic intégré en ROM. Mais comme j'en avais pas (j'avais une meilleure machine, la meilleure de tous les temps : l'Amiga), je ne peux pas le confirmer. Quelqu'un dans la salle pour expliquer comment démarrait un Atari ST ?

          On utilisait le bureau GEM :) avec son magnifique fond vert.

          • [^] # Re: Les 8 bits

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 12 janvier 2018 à 19:00.

            C'était en ROM ou fallait-il le charger depuis un·e disque·tte ?

            • [^] # Re: Les 8 bits

              Posté par  . Évalué à 3.

              C'était en ROM, et c'est ce qui est intéressant. Il n'y avait donc pas de système d'exploitation à charger au préalable mais, à contrario, il n'y avait rien d'utilisable en soi intégré directement à l'ordinateur non plus, qui ne servait donc que de plateforme de lancement. Comme on ne pouvait faire de programmation — de fait — comme exposé ci-dessus et que c'était encore limite pour un usage professionnel, et comme par ailleurs l'Atari ST avec un bon processeur graphique (avec l'équivalent d'un Copper) et une puce sonore caractéristique, et bien il servait principalement de plateforme de jeu, avec des disquettes bootables la plupart du temps, sinon lancées depuis le bureau GEM qui donc, ne servait à rien la plupart du temps.

              Et pourtant, il a été extrêmement populaire ! En ce sens, c'était un peu l'équivalent avec clavier de la Playstation qui sortira quelques années plus tard (même s'il se rêvait en concurrent du Mac).

              Ce qui me fascinait, à l'époque, c'est que pour moi, en ce temps, chaque machine avait son architecture propre et donc sa propre interface utilisateur (quelle qu'elle soit, d'ailleurs, bureau ou interpréteur). Et là, non seulement GEM ressemblait beaucoup au Mac (on peut lire aujourd'hui que ce n'était pas fortuit) mais c'était quelque chose que j'avais vu en premier lieu… sur PC ! Avant Windows (à partir de 3.0) mais surtout sur une machine où l'on utilisait principalement DOS ! Il faut dire que, sans disque dur, il fallait lancer le DOS, puis changer de disquette et lancer GEM, puis changer de disquette et lancer le logiciel qui nous intéressait. Donc, ça limitait un peu l'intérêt… mais j'avais fini par le trouver sur une de nos disquettes (5'1/4, 360Ko) et ce justement parce notre compatible PC un peu miteux (de marque « PC Land » à l'époque) ne faisait pas bien tourner MS/DOS, mais fonctionnait parfaitement avec… DR/DOS, de Digital Research, donc.

              Le plus drôle, c'est que je m'aperçois que la boîte de 5'1/4 est toujours sur mon étagère. Ça fait donc 20 ans qu'elle n'a pas bougé. ^ ^

  • # gtkdialog

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Tu pourrais les initier à bash, et utiliser gtkdialog pour faire des interfaces graphiques. Ça n'a pas l'air trop compliqué, tu codes l'interface en xml.

    Bash n'est pas forcément le langage le plus simple, mais pour un Linuxien c'est bien pratique, et ça enseigne l'utilisation du terminal.

    Et en plus tu pourras les initier à GNU/Linux ;)

    Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

  • # Sous windows....

    Posté par  . Évalué à 2.

    AutoHotKey n'est pas dispo sous Linux, mais c'est facile à prendre en main, tu as des commandes simples pour créer des fenêtres ou interagir avec.

    À voir en pratique, je ne l'ai utilisé qu'une fois il y a quelques années, mais ça me semble a priori pas mal pour montrer les bases du dev si tu es sous Windows.

  • # KTurtle

    Posté par  . Évalué à 4.

    Étonnant que personne n’ait cité kturtle (sauf erreur).

    (et pas besoin d’être sous KDE pour profiter de ce genre de programme, je précise au cas où…)

    Des langages pour les quels quelques minutes et à peine quelques commandes, faisait apparaitre un résultat à l’écran.

    Kturtle n’est pas un langage (en fait le langage c’est Logo, ou un dialecte de…) mais une interface complète pour faire mumuse avec celui-ci.

    Dans mes souvenirs de jeunesse

    Logo sur TO7…

    Ce genre d’outil, avec un interpréteur qui dessine directement à l’écran (si je puis m’exprimer ainsi), je vois pas de meilleure manière de faire comprendre le concept de boucle ou de procédure à un enfant. Pour peu qu’il y montre un minimum d’intérêt ça devient une sorte de jeu pour lui. Pour travailler sans que ce soit rébarbatif avec des chaînes ou des nombres il faut déjà que l’élève ait acquis des notions plus avancées, ce qui empêche de lui apprendre l’algorithmie et plus largement l’informatique avant qu’il ait atteint un certain niveau.

  • # Le langage Linotte bien sûr !

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 13 janvier 2018 à 09:08.

    « Linotte est le langage de programmation basé sur une syntaxe naturelle et en français.
    Inspiré des langages Basic, Logo et Java, Linotte permet d’assimiler rapidement les mécanismes et les logiques de la programmation car il ne requiert aucune notion mathématique ou technique : il suffit de savoir lire et écrire ! »

    Il y a eu des dépêches/journaux de son auteur ici-même.
    http://langagelinotte.free.fr/wordpress/

    « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

    • [^] # Re: Le langage Linotte bien sûr !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Bonjour,

      Je confirme que c'est l'essence même du langage ! être facilement accessible par des débutants.
      Je souhaitais retrouver l'état d'esprit des vieux ordinateurs où on allumait son ordinateur et on se retrouvait directement face à un prompt BASIC.

      j'avais écrit un article il y a quelques années.

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